Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Force aérienne du Bénin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Force aérienne du Bénin
Création
PaysBénin
TypeForce aérienne
Fait partie deForces armées béninoises
GarnisonCotonou
Couleurs
CommandantLieutenant-colonel Hermann William Avocanh
modifier 

LaForce aérienne du Bénin (FAB) est la branche aérienne desForces armées béninoises. Elle a été formée en 1960 lorsque le Bénin a obtenu sonindépendance de laFrance sous le nom de Force Aérienne du Dahomey. L'Armée de l'Air fournit un soutien à l'armée, principalement par letransport et la liaison, ainsi que pour le transport présidentiel. Elle dépend fortement des dons, initialement de laFrance et plus récemment de laBelgique. Pendant la brève existence de laRépublique populaire du Bénin, où elle était connue sous le nom de Force aérienne populaire du Bénin, des avionssoviétiques ont été acquis pour témoigner du changement d'allégeancepolitique. La flotte opérationnelle actuelle se compose de deuxavions.

Histoire

[modifier |modifier le code]

Débuts

[modifier |modifier le code]

Lorsque laRépublique du Dahomey est devenue unecolonie autonome au sein de la Communauté française le 11 août 1958, la puissance coloniale a fourni au nouveaupays une petite force aérienne naissante appelée Force Aérienne du Dahomey (FAD)[1]. Les premiers avions sont arrivés en 1961, après que le pays ait obtenu son indépendance complète. Les dons initiaux, un transport Douglas C-47 et unhélicoptère SudAviation Alouette II, ainsi qu'un certain nombre d'avions utilitaires Max Holste Broussard, un ensemble similaire que la France a fourni à de nombreuses de ses ex-colonies lorsqu'elles ont obtenu leur liberté, ont été rapidement complétés par un transport VIP Aero Commander 500B[2]. La flotte de C-47 a été étendue à trois avions et, en 1973, un Rheims Cessna Skymaster fabriqué en France a été ajouté à la force[3]. Pour compléter l'Aero Commander, une Corvette Aérospatiale a été acquise, renforçant encore le lien entre le pays et l'industrieaéronautique française[4].

Force aérienne populaire du Bénin

[modifier |modifier le code]

Le 30 novembre 1975, la nation duDahomey a été rebaptiséeRépublique populaire du Bénin et l'armée de l'air est devenue la Force Aérienne Populaire du Bénin (FAPB)[5]. Un nouvel insigne a été introduit, comprenant une étoile rouge pour symboliser la nouvelle allégeance politique du pays. En interne, cependant, peu de choses ont changé. L'armée de l'air n'a initialement effectué aucun nouvel achat, à l'exception d'un uniqueFokker F27-600 ajouté en 1978[4]. Peu de temps après, deux transportsAntonov An-26 ont été introduits, marquant un changement d'allégeance envers le bloc de l'Est[5].

Au cours des années suivantes, l'armée de l'air a continué de se développer, mais les coûts ont également augmenté. Afin de freiner cela et de soutenir le développement économique du pays, en 1984, l'armée de l'air a commencé à exploiter conjointement ses avions de transport plus importants avec la compagnie aérienne nationale, Transports Aériens du Bénin. En même temps, l'armée de l'air a recommencé à acheter des avions d'Europe de l'Ouest. En 1987, la flotte comprenait deux An-26, trois C-47 et deux Dornier Do 128-2, un Aero Commander 500B et un Fokker F28 Fellowship pour le transport VIP, ainsi qu'un unique Alouette II et deux hélicoptères Aérospatiale AS350 Écureuil[6].

Force aérienne du Bénin

[modifier |modifier le code]

Lorsque le pays a changé de nom le 1er mars 1990 pour devenir la République du Bénin, l'armée de l'air a également été renommée selon son nom actuel[1]. L'insigne original a été rétabli, bien que l'étoile rouge soit encore visible sur les avions en 1994[7]. Certaines choses sont restées identiques. L'armée de l'air a continué de fonctionner avec des contraintes financières qui ont de plus en plus affecté la capacité opérationnelle. Pour aider à résoudre ce problème, le pays a reçu une aide de la Belgique[8]. Les C-47 ont été retirés du service, tout comme les autres avions plus anciens. L'armée de l'air belge a fourni un programme de maintenance de trois ans ainsi que trois avions de transportHawker Siddeley HS.748. L'un d'entre eux a été utilisé pour les pièces de rechange dans le but de garantir une continuité au sein de la flotte, un autre problème récurrent[8]. Des hélicoptères ont également été fournis ultérieurement par l'armée belge dans les mêmes conditions[9]. Un avion utilitairede Havilland Canada DHC-6 Twin Otter a rejoint les deux An-26 en opération conjointe avec la compagnie aérienne nationale et la collaboration avec les opérations aériennes civiles est devenue une partie de plus en plus importante du fonctionnement du service[10].

En 2010, l'armée de l'air a ajouté une paire d'avions légers LH Aviation LH-10 Grand Duc dans le but de réduire les coûts et d'ajouter des capacités[11]. Cependant, malgré ces mesures, la flotte opérationnelle a continué de diminuer. En 2018, l'armée de l'air ne comptait que deux avions actifs[12].

Capacités actuelles

[modifier |modifier le code]

L'armée de l'air est chargée d'un éventail de missionsmilitaires, notamment la défense nationale, lasurveillance et la collecte de renseignements, le soutien à l'armée, le transport VIP, ainsi que la participation aux opérations de maintien de la paix. Elle joue également plusieurs autres rôles, tels que les opérations de recherche et de sauvetage, la protection de l'environnement, les patrouilles anti-braconnage et la lutte contre lacontrebande[13] et la lutte anti-terrorisme[14]. L'armée de l'air est de plus en plus impliquée dans des exercices conjoints de lutte contre le terrorisme[15].

Organisation

[modifier |modifier le code]

L'armée de l'air est dirigée par le Chef d'État-Major des Forces Aériennes (CEMFA). Le 14 novembre 2016, le lieutenant-colonel Hermann William Avocanh a été nommé à ce poste[16].

Deux bases sont exploitées, la Base Aérienne de Cotonou (BACO) et la Base Aérienne de Cana (BACA) situées respectivement à l'aéroport deCadjehoun, Cotonou, et à l'aéroport deCana[17]. En 2018, cette dernière était commandée par le capitaine Luc Biobou[18].

Avions

[modifier |modifier le code]

La Force aérienne du Bénin (FAB) est servie en 2010 par 400 personnels mettant en œuvre une douzaine d'appareils[19].

Deux appareils sont en service en 2021[20].

AppareilMissionEn serviceRemarques
Boeing 727Avion de ligne1Acquis de la compagnieIberia et modifié en 2007-2008[21], immatriculé TY-24A
DHC-6 Twin OtterAvion de transport léger1acquis en 1989

Deux hélicoptèresH125M (TY-37H et TY-38H), et début juillet 2023, 3 hélicoptèresSuper Puma[22] ex-jordaniens sont fournis par la France. Ils sont immatriculés TY-39H, TY-40H et TY-41H[23].

Anciens appareils

[modifier |modifier le code]

Après avoir obtenu son indépendance de la France en 1960, la Force aérienne du Bénin était équipée de septDouglas C-47 Skytrain fournis par la France, quatreMax-Holste MH-1521 Broussard et deux Agusta-Bell 47G. DeuxFokker F27 sont entrés en service en 1978 pour des missions de transport avant d'être transférés àAir Bénin. Toujours à la même époque, deuxAntonov An-26 ont été acquis. Fin 1985, deuxDornier Do 28 sont entrés en service pour remplacer les C-47. UnDHC-6 Twin Otter a été acquis en 1989.

AppareilMissionEn serviceRemarques
HS 748Avion de transport1
Dornier Do 28Avion de liaison2
Douglas DC-3Avion de transport2
Aero CommanderAvion de transport1
Antonov An-26Avion de transport2cloués au sol
Boeing 707Avion de ligne1cloué au sol
LH-10 EllipseAvion de surveillance12 commandés, 1 livré à l'aéronautique navale fin 2012[24]. Mais, faute de documentation, il ne vola pas[25].
Agusta A.109Hélicoptère léger polyvalent2
Eurocopter AS350 Écureuil || Hélicoptère léger polyvalent|| 1 ||

Légende du golf

[modifier |modifier le code]

Il y a unehistoire selon laquelle un golfeur du nom de Mathieu Boya a détruit toute la Force aérienne du Bénin en 1987 avec un coup de golf qui a conduit l'un des avions decombat Dassault Mirage à s'écraser contre les quatre autres restants[26]. Malheureusement pour l'histoire, l'armée de l'air du Bénin n'a jamais exploité le Mirage ni aucun avion de combat[6].

Références

[modifier |modifier le code]
  1. a etbWragg 2003,p. 23.
  2. Rawlings 1971,p. 927.
  3. Wheeler 1973,p. 144.
  4. a etbWheeler 1980,p. 1327.
  5. a etbWheeler 1980,p. 1326.
  6. a etbHatch 1987,p. 42.
  7. Moulin 1994.
  8. a etbRipley 2004,p. 45.
  9. Decock 2012.
  10. Housnou 2018,p. 26.
  11. Guisnel 2010.
  12. Hoyle 2018,p. 12.
  13. Ministère de la Defense Nationale, « Forces Aériennes », surdefense.bj(consulté le)
  14. « Bénin: l’armée reçoit des hélicoptères français pour la lutte contre le terrorisme », surRFI,(consulté le)
  15. Lawson 2018.
  16. Housnou 2018,p. 27.
  17. Youri 2018,p. 8.
  18. Youri 2018,p. 9.
  19. « tritz2.wordpress.com/2010/11/2… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  20. « Word Air Force 2021 », surFlightGlobal,(consulté le).
  21. « Aviation Photo Search », surAirliners.net(consulté le)
  22. RFI, « Bénin : l’armée reçoit des hélicoptères français pour la lutte contre le terrorisme », surrfi.fr,(consulté le).
  23. « Le Bénin présente ses Airbus H215 ! », surAvianews,
  24. Jean Guisnel, « Le Grand Duc, un avion pour l'Afrique »,Le Point,
  25. Marcel Gay, « L'avion LH-10 n'a jamais volé... sauf ses clients », surcapital.fr,(consulté le)
  26. Connor 2001,p. 63.

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
v ·m
Afrique
Asie
Amériques
Europe
Océanie
Dissoutes
Généralités
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Force_aérienne_du_Bénin&oldid=226910577 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp