L'altitude moyenne de la ville est de651 mètres. Le point culminant,904 mètres, se situe près de la « Roche Ruine », au nord de la commune. Le point le plus bas,397 mètres, se trouve à proximité de la ferme de « Cabane », au sud de la commune. L'altitude de la mairie, riveraine de la place du Bourguet, est de545 mètres.
Le territoire se situe sur des formations duMiocène inférieur (mais également de l’Oligocène au nord et au sud),nord-orientale des monts du Luberon[pas clair], entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes[6] :
La commune est traversée par trois cours d'eau : la rivière laLaye[7] et les ruisseaux leBeveron[8], le Viou[9] et de Pierrerue. Aucun ne traverse le centre de la ville.
La Laye prend sa source sur la montagne de Lure àSaint-Étienne-les-Orgues, traversant sept communes, et coule selon un axe nord-sud sur une longueur de24,3 kilomètres ; elle atteint un barrage au niveau des communes de Forcalquier, Limans et Mane puis se dirige vers le cours du Largue dans laquelle elle se jette àDauphin.
Le Beveron[10] est un ruisseau qui prend naissance àFontienne, traverse quatre communes le long de ses14,9 kilomètres dans le pays de Forcalquier avant de se jeter dans leLauzon àLa Brillanne, à une dizaine de kilomètres en aval de Forcalquier.
Le Viou naît au nord de Forcalquier et le traverse, ainsi que la commune deSaint-Maime. Il se jette dans la Laye et a pour longueur11,1 kilomètres.
Les accès secondaires sont assurés par laRD 12 à l'ouest, qui rejoint l'ancienneRN 96 àLurs et par laRD 13 qui, en partant deMane, traverse lavallée du Largue avant de déboucher sur Volx. Cette dernière permet de relier rapidement la ville deManosque.
Celle-ci est située sur laligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble). Cette gare est desservie par les cars LER de la ligne Avignon TGV ↔ Avignon ↔ Forcalquier ↔ Oraison ↔ Digne[25].La gareTGV la plus proche de Forcalquier est celle d'Aix-en-Provence TGV, accessible grâce aux navettes LER Forcalquier ↔ Manosque ↔ Aix TGV ↔ Aéroport Marseille Provence[25].
Deuxsentiers de grande randonnée traversent la commune. LeGR 6 (sentier Sainte-Foy-la-Grande - Saint-Paul-sur-Ubaye) vient deLimans et va en direction deFontienne (ou inversement) en traversant le quartier de Saint-Marc, passe au niveau des Mourres et monte vers le clos de Melly. LeGR 653D (Sentier de Saint-Jacques-de-Compostelle - Voie domitienne) vient du hameau de Saint-Pierre dePierrerue et traverse le centre de la commune, en passant par les places du Bourguet et de Saint-Michel et rejoint ensuiteMane.
Deux itinéraires cyclistes passent par Forcalquier : l'un permet d'effectuer le tour du Luberon viaApt,Cavaillon et Manosque, soit 236 kilomètres (« Autour du Luberon ») ; l'autre de faire le tour du Pays de Forcalquier et de la montagne de Lure (« Le Pays de Forcalquier et de la Montagne de Lure en vélo ») viaCruis etAubenas-les-Alpes, soit 78 kilomètres[26].
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de Forcalquier est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[27], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[28]. La commune de Forcalquier est également exposée à trois autres risques naturels[28] :
feu de forêt,
inondation,
mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[29].
La commune de Forcalquier est également exposée à un risque d'origine technologique, celui de transport de matières dangereuses, par route et canalisations[30]:
la canalisationTranséthylène servant à acheminer de l'éthylène, gaz inflammable, vers Sisteron et Grenoble, traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire[32],[33]>.
Forcalquier a été l'objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en1984,1990,1994,2011 et2019 pour des inondations et des coulées de boue, pour des glissements de terrain en1994 et pour des sécheresses ayant provoqué des mouvements de terrain en2008 et2017[28]. Elle a également subi des tremblements de terre destructeurs (voir le tableau ci-dessous).
Tableau des tremblements de terre remarquables[35]
Au, Forcalquier est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle appartient à l'unité urbaine de Forcalquier, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Forcalquier, dont elle est la commune-centre[Note 2],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Panneau d'entrée avec le nom en occitan et en français.
SelonErnest Nègre, le toponyme Forcalquier (in castro Furnocalcario en 1018-32,castel de Fornchalcerii vers 1103) provient de l’association des termesforn, four, etcalquièr, littéralement « four calcaire », mais qu’il faut comprendre au sens étymologique « four àchaux » (calx, chaux ;calcarius, de chaux, à chaux)[36].
D’aprèsJean-Yves Royer, qui se base sur des formes anciennes du nom, Forcalquier signifie « la fontaine du rocher » (Font Calquier)[37].
Enfin, Forcalquier dérive peut-être du nom Fulcher. Aux IXe et débuts du Xe siècle, la famille deFulcher l'Ancien possédait des propriétés foncières considérables dans lespagus d'Apt et de Riez, sur les plateaux d'Albion et de Valensole. Or, dans le premier acte oùAdélaïde de Forcalquier s'est intitulée comtesse de Forcalquier en janvier 1110, elle a revendiqué le titre decomitissa Fulcheriensis, qu'on peut rapprocher de ce Fulcher qui était le plus important propriétaire de la région[38].
La colline de la Bombardière, située immédiatement au sud de la colline de la Citadelle, porte le souvenir de l'installation de l'artillerie par Giacomo Giolitti lors du siège de 1481[40].
La ville est parfois surnommée dans les médias la « cité des quatre reines » à la suite de la parution, en 1973, du livreLe Pays des Quatre Reines[41] consacré à l'histoire de la Haute-Provence, à ses mœurs et coutumes. Le titre renvoie aux quatre filles ducomte de ProvenceRaymond Bérenger IV (ou V), qui toutes épousèrent un roi. Rien n'indique cependant que ces quatrereines« soient jamais venues à Forcalquier »[42].
Avec la colonisation romaine à partir de la conquête de laNarbonnaise (-121), ce sont les plaines et les grands axes de communication qui sont privilégiés. Lavoie Domitienne (Via Domitia), construite en118 a.v. J.-C. par le proconsulGnaeus Domitius Ahenobarbus, relie l'Italie à lapéninsule Ibérique par laGaule narbonnaise. Cette route traverse le territoire actuel de Forcalquier en bordure des communes de Niozelles et Villeneuve.
Forcalquier devient ensuite une possession descomtes de Provence. Le comteFoulques Bertrand s’intitule « comte de Forcalquier » et en fait sa résidence principale.
Guillaume IV de Forcalquier étant en difficulté face au marquis de Provence et au comte de Toulouse, la ville devait leur fournir une milice. C'est ainsi qu'en échange, Forcalquier recevait des privilèges et exemptions de taxes, depuis le[53]. Ces droits, déjà augmentés petit à petit, sont considérablement étendus à la fin duXIVe siècle.
Après l’assassinat de la reineJeanne de Naples parCharles de Duras, la Provence est en pleine guerre de succession. La reineMarie, veuve deLouis d’Anjou, accorde deschartes de commune aux villes du comté pour financer sa guerre. Forcalquier obtient la sienne le[54]. Elle donne une très grande autonomie à la ville.
Le droit de vote n’est pas donné à tous les hommes libres, mais le collège électoral peut rassembler près de 75 % des chefs de feu. Tous les titulaires de charge, notamment lessyndics (maires), sont réélus tous les ans, avec inéligibilité à leur sortie de charge[54].
Cette charte est ensuite précisée, notamment en 1452, quand sont définis comme citoyens les hommes libres ayant les deux tiers de leurs biens à Forcalquier et y passant les fêtes[55]. La ville profite des difficultés financières deFrançois Ier pour racheter les derniers droits féodaux en 1521[56].
Au printemps 1348, lapeste noire provoque une émeute au cours de laquelle les maisons des juifs sont pillées[57]. Tout le siècle suivant est marqué par les grandes épidémies depeste.
Faute d'héritier au dernier comte de Provence, leroi René, la Provence estassociée au royaume de France en conservant son indépendance (« comme un principal à un autre principal »)[pas clair]. Le titre de comte de Forcalquier, porté par les comtes de Provence, l'est ensuite les rois de France (jusqu'à Louis XVIII). Le changement de souverain a lieu en 1481 :Louis XI devient comte de Provence, mais doit assiéger Forcalquier, qui résiste trois semaines avant de tomber le, puis est mise à sac[59].
LaRéforme protestante, promue par l'AllemandMartin Luther à partir de 1517, est précoce à Forcalquier, puisque les premières conversions se font avant1512[pas clair], date où ont lieu des actes de vandalisme iconoclaste : des oratoires sur les chemins sont rompus[60].
Pendant lesguerres de religion, la ville est majoritairement catholique, mais une partie non négligeable de la population est protestante. Le premier consul protestant est élu en 1559, et à cette date les protestants utilisent la chapelle Saint-Promasse pour célébrer leur culte[60]. Des troubles se produisent, dont des rixes.
Les troubles majeurs commencent par l’assassinat du consul Antoine Amalric et de son fils sur la route d’Aix[61]. Une épidémie de peste a lieu en 1561, et, inquiets, environ la moitié des protestants de la ville se réfugie àSisteron en[60]. Le, les huguenots font le siège et s’emparent de la ville[60]. Ils mettent à sac la cathédrale et l’église des Cordeliers[61],[60]. Les protestants quittent rapidement la ville pour aider leurs coreligionnaires de Sisteron, ce qui permet à une armée catholique d’occuper la ville et de mettre à sac les maisons privées, y compris celles de catholiques[60].
Les huguenots ne rentrent qu’avec l’édit d'Amboise (1563), qui leur donne le droit de pratiquer leur religion et qui leur réserve un quart du conseil municipal[62]. Ils établissent leur propre école, ont leurs prêches et leur cimetière[60]. Cependant, de nouveaux heurts se produisent en 1564[62] puis l’année suivante[63]. En 1567, la ville est à nouveau prise par les huguenots, qui l’abandonnent au bout de trois semaines à la demande de la municipalité[62]. À partir de cette année, ils utilisent l’église des cordeliers pour le culte[63].
La ville est cependant assiégée par ces derniers en 1576 (cinquième guerre de religion), puis en 1580 (septième guerre de religion). Ils reviennent à l’assaut en 1585[62] après le début de la huitième guerre de religion (1585-1598). Ce sont les catholiques qui assiègent ensuite la ville : le duc d’Épernon en 1587, le duc de La Valette en 1588[62].
La ville se rallie àHenri IV dès son avènement[63] en 1589, alors qu'il est le chef du parti protestant depuis 1576 : elle envoie des troupes à Vinon affronter leduc de SavoieCharles EmmanuelIer, dont l'incursion est repoussée[64].
En 1601, Henri IV fait raser le château[48] (ou autorise sa destruction[63]). Le dernier épisode militaire des guerres de religion se situe en 1629[65].
Ville importante, Forcalquier est tenue de loger les soldats (lescasernes n’existant pas à l’époque, les soldats sont logés chez l’habitant). C’est le conseil municipal qui répartit les soldats entre les différents habitants. Mais devant les exemptions dont bénéficient certains bourgeois, le peuple de la villese soulève et provoque une émeute[Quand ?][67].
Laprise de la Bastille est accueillie favorablement. Mais, immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un phénomène de peur collective s’empare du pays, par peur d'un « complot des aristocrates » désirant recouvrer leurs privilèges. Des rumeurs de troupes en armes dévastant tout sur leur passage se propagent à grande vitesse, provoquant des prises d’armes, l’organisation de milices et des violences antinobiliaires. CetteGrande Peur, venant deSisteron et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Forcalquier et sa région le avant de se propager vers le sud-ouest[69].
Elle aboutit à la nuit du 4 août 1789 qui abolit tous les privilèges, personnels, familiaux ou territoriaux, notamment les privilèges de la Provence comme de toutes les autres provinces, .
Après la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), lereprésentant en missionGauthier épure la société[74] (25 novembre 1794°.
Entre 1795 et 1798, une bande de royalistes, « les égorgeurs royaux », sème le trouble dans la ville et le canton d'Oraison, rançonnant les communes et bastonnant les républicains[75].
Forcalquier est un bastion républicain au cours de laDeuxième République : c’est l’horloger Escoffier qui fonde la premièrechambrette (société secrète républicaine en Provence) en 1849, qui essaime rapidement. Des banquets sont organisés le pour l’anniversaire de l’exécution deLouis XVI, ce qui entraîne le désarmement des gardes nationaux de Mane et Forcalquier[77].
En 1851, Forcalquier est au centre de la résistance aucoup d’État de Napoléon III dans lesBasses-Alpes. Le signal de l’insurrection est donné par les Forcalquiérens à la foire de Mane, le[78], le sous-préfet et les gendarmes qui ne se rallient pas sont emprisonnés[79]. Une troupe de 3 000 hommes quitte ensuite Forcalquier pour prendre le contrôle de Digne et du département[80]. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 39 habitants de Forcalquier sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à ladéportation enAlgérie[81].
Forcalquier reste un centre intellectuel. En1867, l'Athénée littéraire est créé. Les Jeux floraux en1872, les fêtes de l'inauguration de Notre-Dame de Provence en1875, la fondation de l’École des Alpes en1876 et les fêtes internationales de la Latinité en1882, suscitent de grands espoirs[82].
La commune est durement touchée par laPremière Guerre mondiale : outre les morts au champ d'honneur, un Forcalquiérain meurtfusillé pour l'exemple ; contrairement aux autres communes du département dans le même cas, la mairie a toujours refusé de placer son nom sur lemonument aux morts[83].
Une annexe ducamp des Milles ouvre à Forcalquier au début de 1940. L’armée française y interne des étrangers, principalement des Allemands, bien qu'ils soientréfugiés en France et antinazis, notammentFerdinand Springer[84]. Ils sont enfermés dans l’ancienne prison (actuel bâtiment de la Simonette). Vêtus d’uniformesbleu horizon, ils sympathisent avec la population, et même avec leurs gardiens, par exemple l'éditeurPierre Seghers qui fait partie du détachement chargé de la surveillance[84].
La vie politique de Forcalquier des dernières années se caractérise par une certaine ambivalence des résultats, suivant fréquemment les tendances nationales. La commune, qui fut quelque temps àdroite, bascula d’une courte avance en2001 àgauche avec l’élection deChristophe Castaner (socialiste) réélu dès le premier tour en2008 avec 64,45 % des suffrages. De fait, les scrutins locaux (élections cantonales ourégionales) ont tous été remportés par la gauche sur ces dix dernières années. À l’inverse, et toujours conformément aux résultats nationaux, lesélections législatives de2002 comme lesélections présidentielles en2002 et2007 ont été largement remportées par la droite parlementaire, exception faite de l'élection législative de 2007 oùChristophe Castaner (PS) a réalisé un score de 52,35 % contre 47,65 % pour le candidat rééluDaniel Spagnou (UMP). En 2002, le résultat deJean-Marie Le Pen (17,05 %) fut inférieur à Forcalquier, tant par rapport au chiffre national (17,79 %[88]) que départemental (21,17 %[89]). De la même manière, les électeurs forcalquiérens ont suivi la mouvance nationale lors duscrutin européen de 2004 où la gauche devançait la droite de peu mais aussi à l’occasion duréférendum relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe où le « non » l’a emporté.
Forcalquier est une des rares villes en France et au monde à interdire totalement l’affichage publicitaire dans l’espace public[122]. Cette décision, appuyée sur l’interdiction de la publicité dans les parcs naturels, est prise en laissant néanmoins un délai pour le démontage des panneaux publicitaires situés sur une propriété privée[123].
deuxécoles maternelles : Fontauris (publique)[129], Jeanne-d'Arc (privée sous contrat et dont les professeurs sont salariés de l’Éducation nationale)[128] ;
Depuis le, une école privée et hors contrat est ouverte dans laZAE les Chalus. Cette école a le statut d'association loi de 1901[133]. Elle se nomme l'École Ouverte[134] et reçoit des élèves de maternelle, primaire et secondaire jusqu'à la3e.
Forcalquier est équipée d'un stade — le stadeAlain Prieur, de plusieurs salles de sports et gymnases — notamment d'unCOSEC et la salle Léon-Espariat, d'un dojo, d'une piscine municipale et d'unboulodrome qui accueille des compétitions nationales[148].
Évolution du nombre de logements de 1968 à 2006 (SourceInsee)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
Ensemble des logements
1 365
1 483
1 750
2 101
2 318
2 570
Résidences principales
990
1 136
1 448
1 588
1 833
2 045
Résidences secondaires (Y compris les logements occasionnels)
270
243
200
291
288
338
Logements vacants
105
104
102
222
197
187
Nombre moyen d'occupants des résidences principales
3,0
2,9
2,6
2,5
2,3
2,2
La répartition des statuts d'occupation des 2 045 résidences principales (correspondant à 4 300 personnes) était la suivante en2006 : 2 277 propriétaires (1 055 logements soit 51,6 % du nombre total), 1 751 locataires (868 logements et 42,5 % du total) et 272 personnes logées gratuitement (122 logements soit 6,0 % du total)[149]. Parmi les locataires, on distinguait deux catégories : 713 logements (soit 1 334 personnes) loués vides nonHLM, 155 logements (417 personnes) loués vides de type HLM[149]. Par ailleurs, la commune comptait en2006 252 logements de plus qu'en1999, ce qui représente une augmentation de 9,8 %.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[150]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[151].
En1999, 4,1 % de la population forcalquiérenne était étrangère, 14,8 % des foyers étaient composés de familles monoparentales[156].
De 1999 à2006, la population forcalquiérenne a augmenté de 352 habitants, soit une progression de 7,56 %. Le taux d'évolution global de la population forcalquiérenne entre1990 et1999 était de 0,83 %[149]. Cette évolution est due ausolde migratoire qui atteint 1,55 % tandis que lesolde naturel est de -0,72 %. Cette dernière valeur s'explique par le fait que letaux de natalité sur cette même période a atteint 10,90 ‰ tandis que letaux de mortalité était plus élevé : 18,10 ‰[149].
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 27,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (28,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 36,6 % la même année, alors qu'il est de 34,2 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 2 391 hommes pour 2 727 femmes, soit un taux de 53,28 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,53 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 6]
En 2020, les produits des impôts locaux encaissés par la commune de Forcalquier, se montaient à 3 185 000 €[160] pour 5 103 habitants de Forcalquier, soit 686,07 € par habitant en moyenne.
À ces taux, il convient d'ajouter ceux appliqués par d'autres collectivités et par l'État pour déterminer les sommes payées par les contribuables.
En 2009, 2 754 Forcalquiérens avaient entre15 et 64 ans, les actifs ayant un emploi représentaient 65,9 % de la population forcalquiérenne, les retraités représentaient 11,6 % des Forcalquiérens, 14,5 % de la population était considéré comme autres inactifs et 270 Forcalquiérens étaient chômeurs, ce qui donne un taux de chômage de 14,9 % pour la commune contre 11,5 % pour le département la même année. Et enfin la population estudiantine représentait 8,0 % des Forcalquiérens[162],[163].
Répartition des emplois par domaines d'activité en 2009
Au, Forcalquier comptait 597 établissements[149] : 52 établissements agricoles, 34 spécialisés dans une activité industrielle, 52 dans la construction, 359 dans le commerce et 100 relatifs au secteur administratif.
Forcalquier se distingue également dans le "tourisme industriel et technique" avec la visite de sa distillerie[165].
En2011, 67 entreprises ont été créées sur le territoire communal[149].
Le marché du lundi matin remplit les places du Bourguet, Martial-Sicard, Saint-Michel, et les rues qui les relient : alimentation, vêtements et textiles, objets, revendeurs et producteurs, il est un des plus gros marchés des Alpes-de-Haute-Provence. Le marché du jeudi après-midi, sur la place du Bourguet, est réservé aux producteurs de la région.
Depuis 2010, un pôle d'activités professionnelles, commerces et services s'est constitué place de Verdun et montée de l'Observatoire : maison des métiers du livre, village vert (magasin de producteurs, Biocoop, syndicat des agriculteurs bio, CPIE), pôle santé petite enfance, et, en préparation (2018), médiathèque. Ce pôle est un partenariat entre les collectivités (commune, communauté de communes, département) et les entreprises et professionnels.
Les Mourres, situés au nord de la ville de Forcalquier, sont un paysage de rochers calcaires à la base marneuse amincie par l’érosion : les Mourres proprement dits, que suivent en amont les Petits Mourres et, en aval, les Mourreisses. L'ensemble de ces rochers s'étendent sur une centaine de mètres. Les plus hauts rochers atteignent une hauteur supérieure à vingt mètres. Vingt-cinq millions d'années auparavant, c'est-à-dire à la fin de l'Oligocène, le site était un milieu marécageux. Depuis l'eau a totalement disparu et le paysage est constitué de buissons épineux et dechênes pubescents. De plus, certaines plantes poussent sur les rochers. Sur le site, on peut y découvrir des fossiles :limnées (mollusques d'eau douce) etplanorbes (escargots d'eau douce)[172].
Lacitadelle, dont la gestion (circulation des visiteurs, protection des vestiges, parc de promenade, liaison entre la ville et la citadelle) a été confiée auParc naturel régional du Luberon, offre un panorama sur tout le pays environnant. À cet emplacement s’élevait autrefois le château des comtes de Forcalquier. Son plateau est unsite inscrit[173]. On y trouve aujourd’hui la chapelle Notre-Dame de Provence : de style romano-byzantin, elle est érigée de 1869 à 1875[174] à l’initiative du chanoine Terrasson et ornée de statues d’anges musiciens et des saints de Provence. En bordure de la terrasse sommitale, un carillon des années 1920 et composé de 18 cloches, permet le jeu traditionnel à coups de poing[175]. Sonnerie : tous les dimanches à11 h 30 ainsi qu’à l’occasion des principales fêtes, notamment le "Nadalet" pour Noël.
Un programme d'aménagement du site de la citadelle a été étudié[176]. Simultanément, l’abattage de 37cèdres, arbres de haute tige, est prévu[177].
L’importance des vestiges archéologiques nombreux, présents et présumés, sur la commune de Forcalquier, a amené les services de l’État à délimiter des périmètres de protection archéologiques dans cinq zones au sein desquelles l'ensemble des dossiers de demandes de permis de construire, de démolir et d'autorisations d'installations et travaux divers devront être transmis au préfet de région[179].
Chapelle Notre-Dame-de-Provence et son carillon, à la citadelle.
La porte des Cordeliers, duXIVe siècle[180], est le dernier vestige des six portes que comptait la ville. La porte de la citadelle, datant du siècle précédent, subsiste également. C’est le seul reste de la forteresse médiévale, dite citadelle, avec une tour qui comporte encore deux salles voûtées[181].
Il subsiste en outre quelques vestiges du château des évêques, au sommet de la ville, intégrés à des constructions plus récentes : bases de tours, pans de murs, partie du corps de logis[182].
Le couvent des Récollets est installé en 1627 dans l’église Saint-Pierre, une des quatre paroisses de la ville ; on distingue encore l’oculus roman. Transformé en prison, on y enferma en 1851 le sous-préfet et les gendarmes ralliés aucoup d’État de Napoléon III.
Endommagé pendant les guerres de religion, mal entretenu par la suite, il périclite, et ne compte que deux religieux à la Révolution. Il est vendu commebien national, transformé en exploitation agricole avant d’être restauré dans les années 1960. La façade de l’église est « enfouie » sous le bâtiment de l’ancienne Poste[189]. Il subsiste encore, autour du cloître gothique (début duXIVe siècle) reconstitué, l’ensemble des salles conventuelles et une chapelle secondaire duXVe siècle, un ossuaire et une crypte. L’oratoire abrite une Vierge à l’Enfant en bois sculpté duXVe siècle. Le couvent est actuellement siège de l’Université européenne des senteurs et des saveurs. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[190].
Lecouvent des Visitandines et soncloître, qui servirent de collège : le couvent et le cloître datent de 1634[191], la chapelle (ou église) Saint-Ange date elle de 1687. Elle possède une façade classicisante, à deux ordres et fronton triangulaire, due à l’architecte marseillais Jean Vallier. S’étant désisté, il est remplacé par Jean Vallon pour le reste de la construction, voûtée d’ogives et ornée deliernes ettiercerons, dans le style gothique[192]. Les bâtiments conventuels sont rebâtis en 1883 pour abriter la mairie. L’église, inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[193], est actuellement un cinéma.
L'église Saint-Jean, sur le versant sud de la colline : elle constitue d’abord une des quatre paroisses de Forcalquier auXIIIe siècle, puis est réunie à Notre-Dame-du-Bourguet avec les autres paroisses, en 1415. Elle appartient aux pénitents bleus auxXVIIe et XVIIIe siècles[196]. Elle ne peut être datée avec certitude. Elle est classée monument historique[197].
Notre-Dame-de-Fougères possède une abside voûtée sur croisée d’ogives, datable duXVIe siècle[198]. Sa cloche de 1746 est remontée en 2013[199]. Elle est également surnommée Notre-Dame de Vie[200].
La chapelle Saint-Paul, construite sur plan carré, est le vestige d’unprieuré[201].
La chapelle Saint-Marc, duXVIe siècle, est remaniée auXVIIe et restaurée en1994 par les Amis des chapelles rurales et oratoires de Forcalquier[202]. Tous les, les femmes de la région se rendaient en pèlerinage à la chapelle, un sachet contenant des œufs dever à soie afin d’obtenir du saint la protection contre les maladies[203].
Située dans la vieille ville, la place Saint-Michel est célèbre par safontaine Saint-Michel, classée monument historique[204]. Cette fontaine de style gothique a été érigée en 1512. Le bassin rond actuel a remplacé, en 1912, le bassin octogonal d’origine. La partie au-dessus des dégueuloirs a été refaite à l’identique en 1976. La base est célèbre pour les curieuses scènes sculptées qui représenteraient les vices que saint Michel cherche à écraser. Sa construction donna lieu à une véritable opération d’urbanisme : construction d’un aqueduc de 3 km (premières études en 1492, achevé en 1511), d’un château d’eau et de bassins de décantation pour les fontaines, mais aussi percement d’une rue et de deux places[205] (la seconde fontaine, dite Saint-Pierre, est remplacée par la fontaine Jeanne d’Arc en 1900[206]).
LaBonne Fontaine : ensemble de fontaines et de lavoirs sur un site antique.
La fontaine Jeanne d’Arc : construite en 1900, elle remplace la fontaine Saint-Pierre édifiée en même temps que la fontaine Saint-Michel. Une statue de Jeanne d’Arc surmonte la fontaine. Eugène Bernard écrivit un poème vengeur où saint Pierre se plaint d’avoir été chassé. Elle est située sur la place Jeanne d’Arc.
La fontaine des quatre reines, avec son obélisque au milieu du bassin, date de 1832[207].
L’ancien Palais de Justice (façade de 1842) a succédé à l’ancien palais des comtes de Forcalquier. La place s'appelait aussi autrefois la Granatarié (place aux grains), nom qu’a conservé l’original escalier (1853) qui la fait communiquer avec la rue Bérenger.
Dans ce quartier,site inscrit[173], la chapelle Saint-Pancrace, qui porte le nom du patron de la ville (XVIIe siècle). Isolée sur une colline, elle a perdu son bas-côté nord[208]. Le chemin s’ouvre devant un oratoire de la même époque. Un ermitage est accolé à la chapelle. En 1733, d’importantes restaurations ont été faites au bâtiment. Le chemin d’accès estcaladé. Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[209]
Le clocher de Saint-Pierre est un campanile bâti par la municipalité en 1859[210].
L’hôtel d'Autane offre une belle façade (exceptionnelle selon Raymond Collier), avec deux grandes arcades brisées (XIVe siècle)[211] : il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[212]. Le logis du Dauphin est de la même époque : arcades et baies géminées.
L’hôtel Arnaud (XVIIe siècle), ancien temple protestant (ancien temple réformé)[217], est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques pour sa façade et sa toiture côté rue[218].
L’hôtel des Castellane-Adhémar est destyle Louis XIII[219]. Ancienne gendarmerie, on y a découvert derrière une cloison une cheminée dont le manteau est orné de gypseries : deux pilastres à moulures encadrent une couronne de guirlande, sous une frise portant un blason, le tout datant d’entre 1650 et 1700[220]. La maison de Tende, place Saint-Michel, appartenant à la famille de Tende, possède une façade large, duXVIIIe siècle[221].
La campagne Clémentis est une villa de stylepalladien, de la fin duXVIIe siècle ; le manteau de sa cheminée en gypserie est orné de pans coupés[220].
Le musée municipal (mobilier ancien, costumes de Haute-Provence, section archéologie fondée en 1919[222]) est situé au second étage de la mairie[223].
Le viaduc des Latins ou de Viou est bâti en 1882-1887, pour le chemin de fer d’Apt à Volx[224] et une route. Le manque de sécurité sur le chantier entraîna l’effondrement d’un échafaudage et la mort de sept ouvriers. Construit sur un tracé courbe, haut de 36 m, long de 136 m, il repose sur sept arches de 13 m. Dès que le train s'est arrêté de fonctionner en1955, en 1960 des trottoirs sont ajoutés[225]. L’inauguration ayant coïncidé avec la fête des Latins, le viaduc porte en dédicace des inscriptions écrites dans toutes les langues romanes et les différents dialectes occitans. Il porte également une plaque en mémoire de toutes les personnes qui s’y sontsuicidées[226].
Le pont sur le Beveron, où passe laroute nationale 100, date de 1902. Construit sur un arc surbaissé, avec une voûte en appareil hélicoïdal, il présente un biais de 62°. L’ouverture de la voûte fait 16 m ; le pont fait 5 m de large[227].
Il s'agit du blason de la maison de Barcelone car Raymond-Bérenger IV, qui concéda ce blason à la ville en 1217, était comte de Barcelone et comte de Provence. Pour le distinguer de celui d'Aix-en-Provence, la capitale, les armes furentbrisées en lui enlevant un pal (le blason d'Aix-en-Provence ported'or à quatre pals de gueules)[230]. Les armoiries sont timbrées d'une couronne comtale et portent encimier la croix de Forcalquier[232].
Forcalquier est le cadre de plusieurs événements culturels et festifs durant toute l'année :
en avril : la « Fête de la randonnée », a lieu lors du dernier week-end d'avril. Des vingtaine de randonnées sont organisées avec accompagnateurs, pour partir à la découverte des paysages et du patrimoine rural du pays de Forcalquier et de lamontagne de Lure. Ces randonnées peuvent s'effectuer à pied, à cheval, à VTT, de jour comme de nuit.
fin de la quatrième semaine du mois de mai : la « Fête patronale de la Saint-Pancrace ». Elle est caractérisée par la présence d'une fête foraine.
chaque été, depuis 1989, se déroulent en juillet lesRencontres musicales de Haute-Provence, un festival de musique classique créé sous l’impulsion de la famille Queyras, et actuellement codirigé artistiquement par le célèbre violoncellisteJean-Guihen Queyras, son frère Pierre-Olivier Queyras (violoniste) et leurs épouses respectives Gesine Queyras et Véronique Marin, toutes deux violoncellistes.
La mairie publie chaque trimestreTrait d'Union, un magazine d'informations disponible gratuitement chez un grand nombre de commerçants et d'administrations. Il informe des manifestations et évènements à venir, des travaux en cours de réalisation, des projets municipaux, de l'action de la mairie et de ses services, des nouveaux commerces, des actions des associations… Il contient parfois une note historique, culturelle ou touristique concernant la vie locale. Le directeur de la publication et de la rédaction est le maire de la ville,Christophe Castaner[234].
Forcalquier est réputée pour ses apéritifs et liqueurs, plus connus sous le nom deDistillerie de Provence (fondée en1898). Aujourd'hui devenuDistilleries et Domaines de Provence, cette maison fabrique et commercialise des apéritifs et liqueurs de tradition à base des herbes aromatiques cueillies dans la montagne de Lure. Ces simples, connus et récoltés depuis le Moyen Âge, gardent leurs vertus grâce à leur distillation. Cette pratique se développa au cours desXVIIe siècle etXVIIIe siècle grâce aux cueilleurs et colporteurs qui s'installèrent comme droguistes ou apothicaires. Les spécialités qu'ils élaboraient se présentaient sous forme de boissons ou de breuvages dont étaient vantées les« vertus dépuratives, toniques, digestives et apéritives ou rafraîchissantes ». Le pas fut franchi à la fin duXIXe siècle quand les distillateurs se spécialisèrent dans l'élaboration de liqueurs et d'apéritifs[239]. Ses produits phares sont vins de noix, rinquinquin, vin d'orange, génépi,Pastis Henri Bardoin etBau des Muscats (frizzant)[240].
La gastronomie forcalquiérenne compte aussi d'autres spécialités moins connues : le petit épeautre, le nougat blanc, la fougasse ou encore les herbes de Provence[241].
Huguette Bouchardeau, femme politique française, ancienne ministre. Elle fonde à Forcalquier en 1995HB éditions, maison d'édition dirigée ensuite par son fils François, et qui cesse ses activités en 2008.
Pierre Delmar, ancien député-maire de la ville de Forcalquier et ancien conseiller général.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? »,Revue historique,no 647,, p.531(lire en ligne). .
↑Jean Nicolas,La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. CollectionFolio,(ISBN978-2-07-035971-4),p. 610.
↑« La Révolution dans les Basses-Alpes »,Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence,no 307,1er trimestre 1989,108e année,p. 107.
↑Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes »,Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence,vol. 108,no 307,1er trimestre 1989, p.296-301.
↑André Lombard, « Violences et troubles de 1789 à l’An VI »,La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence,no 307,1er trimestre 1989,108e année,p. 170-174.
↑Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations »,1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001,p. 69.
↑« Les fêtes latines de Forcalquier et Gap ».In : Actes du Colloque international « Ginta latina et l’Europe d’aujourd’hui » des 10 et 11 décembre 2001, édition réalisée par E. Variot et A. Chircu, sous la direction de V. Rusu, Publications de l’Université de Provence Aix-en-Provence, 2002.
↑Les fusillés pour l’exemple des Basses-Alpes, Fédération départementale des groupes de Libres Penseurs des Alpes-de-Haute-Provence, collection « Les cahiers de la Libre Pensée bas-alpine »,no 2,p. 7-9.
↑Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.
↑Robert Niel,Le Roman des brigands dans les Basses-Alpes de 1789 à 1802, Impr. B. Vial (Digne-les-Bains), 2007. - 190 p,(ISBN978-2-9530563-1-0), pour ceux de 1716 et 1760.
↑Guide du Tourisme industriel et technique en Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, Monuments, Étapes et Curiosités, Paris, Éditions Solar,, 152 p.(ISBN2-263-01872-7)
Collection EDF – La France contemporaine. p. 10 Forcalquier, Distilleries et domaines de Provence
.
↑Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence,Laboratoires BEA, consultée le 28 septembre 2013.
↑Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence,Matériaux et bois alpins, consultée le 28 septembre 2013.
↑Pierre Magnan, La Folie Forcalquier, Denoël, 1995, cité par Sylviane Chaumont-Gorius,Forcalquier (petit album découverte), association Connaissance de la Provence, 2003,p. 3.
↑ab etcDirection régionale de l'environnement, « Le cimetière »,Inventaire départemental des sites classés, DIREN, publié en octobre 2003, consulté le 4 août 2012.
↑Jacques Morel,Guides des Abbayes et des Prieurés : chartreuses, prieurés, couvents. Centre-Est & Sud-Est de la France, Éditions aux Arts, Paris, 1999.(ISBN2-84010-034-7),p. 61.
↑Notice qui lui est consacrée par Guy Barruolin Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch,D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumièreno 153, Forcalquier 2006,p. 82-83.
↑dont récemment un ancien conseiller municipal,« Forcalquier : Pierre Macina n’est plus »,La Provence, 4 février 2013,p. 8.
↑Notice qui lui est consacrée par Guy Barruolin Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch,D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumièreno 153, Forcalquier 2006,p. 81.
↑Christian Bromberger, Jacques Lacroix, Henri Raulin, volumeProvence du Corpus de l'architecture rurale française, Berger-Levrault, 1990, monographie PR 25, pp. 302-305, en part. p. 304.
Parc naturel du Luberon,Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007.
Dictionnaires Larousse et Petit Robert
La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307,1er trimestre 1989,108e année
Jean Barruol,Le Pays de Forcalquier, les Alpes de Lumière : Mane, 1971
RaymondCollier,La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean,, 559 p.
Coordination générale :René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS),Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture),1er trimestre 1986, 198 p.(ISBN978-2-906035-00-3 et2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques : 2. Architecture médiévale (architecture religieuse romane) (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Forcalquier : Eglise et Couvent des Cordeliers : pp. 19 et 20