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Forêt de Cinglais

49° 02′ 00″ nord, 0° 22′ 00″ ouest
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Forêt de Cinglais
Image illustrative de l’article Forêt de Cinglais
La forêt domaniale de Cinglais et l'Allée Ducale.
Géographie
PaysDrapeau de la FranceFrance
CommuneBoulon (Calvados)
Localisation
Coordonnées49° 02′ 00″ nord, 0° 22′ 00″ ouest
Géolocalisation sur la carte :France
(Voir situation sur carte : France)
Forêt de Cinglais
Géolocalisation sur la carte :Basse-Normandie
(Voir situation sur carte : Basse-Normandie)
Forêt de Cinglais
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Laforêt de Cinglais qui s'étend sur 1 475hectares est l'une des forêts les plus importantes du département duCalvados. Elle englobait autrefois laforêt de Grimbosq et le bois de l'Obélisque. Elle est située entre la vallée de l'Orne et celle de laLaize. Elle est classée enzone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[1].

Une grande partie du domaine forestier de Cinglais est privé. La promenade et le ramassage de champignons sont interdits et sont passibles de poursuite. Seule une partie, au sud, sur la commune de Saint-Laurent-de-Condel, le long de la route de Fontaine Guéret, est uneforêt domaniale.

Toponymie

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LeCinglais (petite région aux portes deCaen etFalaise) est mentionné sous la forme latineCingalensis, la forme normandeChinguelez et françaiseCinguelez auMoyen Âge et représente un dérivé en-ensis du nom de localitéCingal[2].

Histoire

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La bête de Cinglais 1632.

Unevoie romaine partant deVieux-la-Romaine versJublains entrait dans la forêt au sud deBoulon par la coupe de la Souillarde[3].

Le Cinglais est mentionné pour la première fois en 846 dans une charte deCharles le Chauve[4].

À l'époque gallo-romaine, la forêt est bien plus étendue et très peu peuplée[4]. Ledéfrichement commence pendant le hautMoyen Âge. DuXIe au XIIIe siècle, le peuplement continue et la forêt prend plus ou moins ses limites actuelles[4].

De tout temps, les seigneurs de la région se partagèrent sa possession.

Durant laguerre de Cent Ans, la forêt était parcourue par des brigands qui pillaient les alentours.

En 1376,Charles V donna labaronnie du Thuit et la forêt de Cinglais qui en dépendait àBertrand Du Guesclin[5].

En 1632, labête de Cinglais, terrorisa la population en dévorant une trentaine de personnes. Une gigantesque battue de plus de 5 000 personnes fut organisée et la bête fut abattue. On l'identifia à unloup roux de grande taille et très agile.

En 1793, la forêt fut déclaréebien national mais restituée à ses anciens propriétaires en 1814[6].

En 1944, l'aviation alliée attaqua les troupes allemandes qui tentaient de s'y dissimuler.

Économie

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La forêt constitua de tout temps une réserve de bois de chauffage pour toute la région[7]. Son bois alimenta la chaudière dutrain qui reliait Caen à Falaise.

La forêt servit à fournir entan, issu des écorces dechêne, les nombreuses tanneries de la vallée de la Laize duXIIIe siècle auXXe siècle. Chaque printemps, lespelards écorçaient les jeunes chênes avec uneserpe et un os. Les écorces mises en bottes étaient séchées puis écrasées dans lesmoulins à tan où l'on traitait les peaux importées d’Amérique du Sud, via leport de Caen.

Dans le massif minier (Soumont-Saint-Quentin,Saint-Rémy), l’étayage des galeries et la construction des infrastructures d’extraction ont également « réclamé » leur tribut à la forêt[8].

Traditions

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Chaque année, lors du « jeudi ardent » (premier jeudi duCarême), avait lieu la fête desbûcherons de la forêt de Cinglais. Propriétaires et marchands de bois avaient coutume d'offrir à leurs ouvriers et à leurs familles un repas champêtre au milieu des bois. Assis sur des fagots « les bourrées», hommes, femmes et enfants festoyaient joyeusement autour d'un grand feu. Plusieurs photos ou cartes postales du début duXXe siècle témoignent de cette fête traditionnelle qui s'est maintenue jusqu'à la Seconde Guerre mondiale[9].

Flore

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Leschênes sessiles et leschênes pédonculés composent lesfutaies alors quetilleuls,bouleaux etnoisetiers dominent lestaillis. À la suite de la grande opération de reboisement entreprise dans les années 1950,douglas,sapins de Vancouver,mélèzes du Japon etépicéas s'alignent en rangs serrés[10].

On note une grande diversité végétale dont l'isopyre faux-pigamon[11] (espèce protégée au niveau régional) et lemuguet.

  • Une hêtraie.
  • Une allée forestière.
    Une allée forestière.
  • Le carrefour des Cinq Chemins.
    Le carrefour des Cinq Chemins.
  • L'isopyre.
    L'isopyre.

Faune

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La forêt constitue une réserve de chasse importante:sangliers,chevreuils,bécasses,lièvres,perdrix etrenards[12].

On signale quelques espèces d'oiseaux remarquables comme labondrée apivore, lebusard Saint-Martin, lepic noir, lerougequeue à front blanc, lepouillot siffleur, legros-bec[13].

On note la présence de lamartre des pins.

  • Le pic noir.
    Le pic noir.
  • La martre des pins.
    La martre des pins.

Lieux et monuments

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  • La Pierre Tournante.
    La Pierre Tournante.
  • L'enceinte de la Bijude.
    L'enceinte de la Bijude.
  • La Pierre des Trois Seigneurs.
    La Pierre des Trois Seigneurs.
  • L'abbaye de Barbery.
    L'abbaye de Barbery.
  • L'étang de la source Yvette.
    L'étang de la source Yvette.
  • Un petit pont de bois.
    Un petit pont de bois.

Notes et références

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  1. Carte de la forêt de Cinglais et du bois de l'Obélisque
  2. Joseph Decaëns, « La motte d'Olivet à Grimbosq (Calvados). Résidence seigneuriale du XIe siècle »,Archéologie médiévale,vol. 11,‎,p. 167-168(lire en ligne, consulté le)
  3. Cours d'antiquités monumentales, 1831,Arcisse de CaumontLire en ligne
  4. ab etcJoseph Decaens, « Les enceintes d'Urville et de Bretteville-sur-Laize (Calvados) »,Annales de Normandie, 1968, Volume 18,no 18-4,p. 311–375
  5. Revue anglo-française destinée à recueillir toutes les données historiques et autres, se rattachant aux points de contact entre la France, l'Aquitaine et la Normandie, la Grande-Bretagne et l'Irlande, La Fontenelle de Vaudoré, 1837Lire en ligne
  6. Le Calvados à pied,Fédération française de la randonnée pédestre
  7. Inventaire Régional des paysages bas-normands
  8. Découverte des bois de la Normandie armoricaine, Charles-Érick Labadille, 1998
  9. Enchantements en pays de cinglais, Association Val de Laize, Philippe Ponsot, 2003
  10. Randonnées au sud de Caen,Conseil général du Calvados
  11. Inventaire du Patrimoine Naturel de Basse-Normandie
  12. Chasse en forêt de Cinglais
  13. ZNIEFF 250013243 - FORET DE CINGLAIS ET BOIS DE L'OBELISQUE
  14. Ministère de la Culture,Notice n° IA00000246
  15. Les Fortifications de terre et les origines féodales dans le Cinglais, Michel Fixot, Publications du CRAHM, 1968Lire en ligne
  16. Ministère de la Culture,Notice n° IA00000151
  17. Ministère de la Culture,Notice n° IA00000150
  18. Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1837, Volume 10,Société des antiquaires de NormandieLire en ligne
  19. Statistique de l'arrondissement de Falaise, Fred Galeron, 1829Lire en ligne
  20. Ministère de la Culture,Notice n° IA00000899
  21. Les Eaux minérales de la France, études chimiques et géologiques, 1894Lire en ligne

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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