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| Nom complet | Football club lourdais XV Hautes-Pyrénées |
|---|---|
| Fondation | 1911 |
| Couleurs | rouge et bleu |
| Stade | Stade Antoine-Béguère (6 500 places) |
| Siège | BP 159 65015Lourdes Cedex |
| Championnat actuel | Fédérale 1 (2024-2025) |
| Président | |
| Entraîneur | |
| Joueur le pluscapé | Michel Crauste (63 sélections[1]) |
| Site web | https://fclourdesrugby.fr |
| National[Note 1] | Championnat de France de première division (8) Challenge Yves du Manoir (6) Coupe de France (2) |
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Maillots
Actualités
Dernière mise à jour :.

LeFootball club lourdais XV Hautes-Pyrénées, généralement appeléFC Lourdes, est un club derugbyà XV créé en1911, qui domine le rugbyfrançais au lendemain de laSeconde Guerre mondiale, et qui évolue aujourd’hui enFédérale 1 (l'équivalent d'une 5e division).
Le club s'illustre dans l'élite de 1945 à 1968, et particulièrement de 1948 à 1958. Il dispute onze finales duchampionnat de France, remportant huit fois le titre : en1948,1952,1953,1956,1957,1958,1960 et1968[Note 2]. Il remporte deux fois lacoupe de France et six fois lechallenge Yves du Manoir. Mais, plus encore que par son palmarès, il marque l'histoire du ballon ovale par son« rugby total », jeu offensif qui enchante le public et qui va influencer le jeu duXV du France.
Il connaît ensuite un demi-siècle d'un lent déclin. Se laissant miner par la nostalgie du « beau jeu » et d'un passé prestigieux, par les querelles internes et par les difficultés financières, il quitte l'élite au milieu desannées 1990, descend enFédérale 1, puis en2014 enFédérale 2.

ÀLourdes, on joue aurugby depuis1905, à l'Étoile sportive lourdaise[2]. Le club n'est officiellement fondé que le, sous le nom de Football Club Lourdais[3]. En1918, les juniors du club (renforcés de ceux deTarbes) atteignent leur première finale contre leStade toulousain encoupe de l'Avenir qui remplace lechampionnat de France de2e série pendant laPremière Guerre mondiale[4].

En1933, le FC Lourdes descend en2e division. En1939, il affronteBourg-en-Bresse en finale du championnat de France2e division (alors appelée « Honneur »). Les Lourdais s'inclinentpar 3 à 6[5].
Le Championnat s'interrompt durant laSeconde Guerre mondiale, et ne reprend officiellement qu'en1942[6],[7]. Le FC Lourdes retrouve la1re division. Le, il dispute la finale contreAgen, qu'il perd3 à 7[8]. Le, il est à nouveau en finale, contrePau cette fois. C'est une nouvelledéfaite : 0 à 11[9].



Il faut attendre le pour que le FC Lourdes devienne champion de France, en battant leRC Toulon en finalepar 11 à 3[11]. Lourdes champion de France 1948 rate le doublé. En effet, le, Lourdes s'incline en finale de laCoupe de France contre leCastres olympique du capitaineJean Matheu-Cambaspar 6 à 0 au parc Lescure de Bordeaux. Toutefois, c'est le début de l'époque glorieuse, qui s'étend de 1948 à1958[12]. Durant ces onze années, le club conquiert six titres de champion de France.
En1959, le FC Lourdes est éliminé par leRacing club de France endemi-finale du championnat (3-19), ce qui provoque une grave crise au sein du club. Jean Barthe, Pierre Lacaze, Henri Rancoule s'en vont. Jean Prat raccroche les crampons. Il devient entraîneur. L'équipe, renouvelée à 40 %, estchampionne de France en 1960[13]. Mais le retrait du président Antoine Béguère en septembre et sa mort en octobre viennent s'ajouter au départ de la génération de joueurs qui a fait la gloire du club. Un lent déclin s'amorce. Lourdes conquiert tout de même un huitième et dernier titre en1968[14].
Durant lasaison 1968-1969, un conflit éclate entre l'entraîneur Roger Martine et sa ligne de trois-quarts (Latanne[15], Halçaren[16],Arnaudet,Campaes), qui fait bloc contre sa décision de se passer de l'ailier Latanne pour incorporerJean-Pierre Mir au centre[17]. Cette fronde est la première manifestation d'une crise qui va devenir récurrente. On va voir chuter un club miné par des luttes intestines où la politique s'invite dans le sport[18]. Les départs se succèdent[19].
À la fin desannées 1970 et durant lesannées 1980, le club obtient quelques résultats. Il est finaliste duchallenge Yves du Manoir en 1977[20], et le remporte en1981[21]. Il est finaliste de lacoupe de France en 1984[22].
Mais l'équipe des années 1980, qui s'appuie sur un pack conquérant (le premier à compter troispiliers), n'est pas reconnue à sa juste valeur : la nostalgie du « grand Lourdes » et de son « beau jeu » hante les esprits et va précipiter la chute.Lourdes dispute encore toutefois 2 quarts de finale du championnat de France contreGrenoble en1982 et contreBayonne en1983 ainsi qu'une demi-finale contreToulon en1985.
Le FC Lourdes quitte l'élite : il est relégué en groupe B en1992 après un match de barrage perdu contreMont de Marsan. Il remonte l'année suivante après une victoire sur lePUC 40-32 en 1/4 de finale[23], pour être à nouveau relégué en1994.
Champion de France du groupe B en1995[24], il ne remonte pas pour autant dans l'élite, qui est resserréede 32 à 20 clubs[25]. En novembre, une tentative de fusion avec leStadoceste tarbais échoue[26]. Incapable de trouver des financements à la hauteur de ses ambitions[27], le FC Lourdes s'enlise dans legroupe B.
En juin1998, l'ancien troisième ligne et capitaineMichel Crauste est appelé à la présidence du club. Ce dernier évolue maintenant enNationale 1[28] (qui va devenir en 2000 laFédérale 1), et se trouve dans un état financier catastrophique : accusant un passif de 5,2 millions de francs (l'équivalent d'1,2 million d'euros en 2023), il est au bord de la cessation de paiement[29]. En juillet, une procédure judiciaire est décrétée. En janvier 1999, rassuré par les efforts consentis par le club pour rendre ses comptes visibles, confiant dans sa volonté de retrouver une situation financière saine, letribunal de grande instance deTarbes annule la procédure judiciaire[29]. Michel Crauste et la nouvelle équipe dirigeante ont pour mission de résorber les dettes en sept ans[30].
L'idée d'un club départemental est relancée.Bagnères et Lourdes refusent. Tarbes etLannemezan fusionnent en2000, donnant naissance auTarbes Pyrénées rugby[26]. Très vite, l'expérience se révèle amère pour les Lannemezanais[31].
En 2005, l'objectif des dirigeants lourdais est atteint : les dettes sont réglées[30]. Le FC Lourdes n'en a pas fini pour autant avec les difficultés, qu'elles soient d'ordre financier ou sportif. La « valse » des entraîneurs dans lesannées 1990 et lesannées 2000 traduit le désarroi général[27]. À partir de 2007, le club ne réussit plus à accéder aux phases finales duchampionnat de Fédérale 1. En 2013, leStade Antoine-Béguère (12 000 places) n'accueille plus que 600 spectateurs en moyenne, et à peine plus de 1 000 pour underby. Pour assurer le maintien, la recherche de nouveaux sponsors est constante. Toujours en butte à des problèmes d'argent, le club néglige la formation[32], se montre incapable de retenir ses« grosses pointures » ou ses meilleurs juniors, ou de les remplacer[32].« Nous avons essayé de trouver les meilleurs joueurs et les meilleurs entraîneurs possibles, dit Michel Crauste en mars2014, mais le rugby est le sport qui, par excellence, demande de la cohésion. Or, nous changeons sans cesse de joueurs[32]. » Le mois suivant, le club est relégué enFédérale 2[33].
À la fin de lasaison 2016-2017, leFC Lourdes est promis à laFédérale 3. Il y échappe, car une refonte du championnat deFédérale 2 fait passer les poules de 10 à 12 clubs[34].
Le sauvetage (le« miracle », ironisent les médias[35]) se reproduit trois ans plus tard. Lasaison 2019-2020 est, selon la maire adjointe aux sports Patricia Sayouns,« la plus noire de l’histoire du rugby lourdais[36] » : 16 matchs, 16 défaites, près de 500 points encaissés, 30 points de retard sur l'avant-dernier. La descente enFédérale 3 se profile une nouvelle fois, lorsque, fin mars, l'épidémie de coronavirus stoppe le championnat[35]. Quelques jours plus tard, laFédération française décide qu'il n'y aura pas de relégations sportives au terme de la saison[37], laissant le choix aux clubs de se maintenir ou non. Les dirigeants duFC Lourdes se prononcent en faveur du maintien[35].
Lors de lasaison 2023-2024, les Lourdais finissent premier de leurpoule et se voient donc directement qualifiés pour les seizièmes de finale. Après une défaite 23-18 contreAramits au match aller, les Pyrénéens s’imposent 16-7 au match retour, et se qualifient pour les huitièmes. Grâce à leurs victoires 19-18 (au match aller) et 17-10 (au match retour) contreCoarraze Nay, le club octuple champion de France remonte enFédérale 1, dix ans après sa relégation. Les Lourdais s’imposent contreGujan-Mestras en quarts de finale mais perdent contre le quatrième de leur poule,Rugby Grenade en demi-finales. (Grenade échouant en finale contreUS Montmélian).
À la création du club, en 1911, le maillot est à bandes verticales blanches et noires. Il devient ensuite vert et blanc, puis vertcaca d'oie. C'est en 1950 qu'est adopté le maillot cerclé rouge et bleu, toujours porté en 2015[38].
| Compétitions nationales | Autres compétitions nationales | Équipes de jeunes |
|
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| Saison | Niveau | Championnat | Classement | Phase finale | Titres |
|---|---|---|---|---|---|
| 1990-1991 | 1 | Groupes A | 6e/8 | - | - |
| 1991-1992 | 1 | Groupes A | 10e/10 | Relégation | - |
| 1992-1993 | 1 bis | Groupe B | 1er/8 | Demi-finaliste du groupe B | - |
| 1993-1994 | 1 | Groupes A | 7e/8 | - | - |
| 1994-1995 | 1 bis | Groupe B | ?/8 | Vainqueur de la finale du groupe B | - |
| 1995-1996 | 1 bis | Groupes A2 | 4e/10 | Défaite en barrages | - |
| 1996-1997 | 1 bis | Groupes A2 | 9e/10 | Relégation | - |
| 1997-1998 | 3 | Nationale 1 | 4e/12 | Défaite en huitièmes-de-finale | - |
| 1998-1999 | 3 | Nationale 1 | 2e/12 | Défaite en huitièmes-de-finale | - |
| 1999-2000 | 3 | Nationale 1 | ?/11 | Défaite en huitièmes-de-finale | - |
| 2000-2001 | 3 | Fédérale 1 | 1er/12 | Défaite en huitièmes-de-finale | - |
| 2001-2002 | 3 | Fédérale 1 | 4e/14 | Défaite en huitièmes-de-finale | - |
| 2002-2003 | 3 | Fédérale 1 | ?/12 | - | - |
| 2003-2004 | 3 | Fédérale 1 | ?/12 | - | - |
| 2004-2005 | 3 | Fédérale 1 | 9e/12 | - | - |
| 2005-2006 | 3 | Fédérale 1 | 4e/8 | Éliminé en phase de poules | - |
| 2006-2007 | 3 | Fédérale 1 | 3e/8 | Éliminé en phase de poules | - |
| 2007-2008 | 3 | Fédérale 1 | 6e/8 | Vainqueur des barrages de relégation | - |
| 2008-2009 | 3 | Fédérale 1 | 5e/8 | Éliminé en demi-finales des barrages de relégation | - |
| 2009-2010 | 3 | Fédérale 1 | 7e/8 | Éliminé en huitièmes-de-finale des barrages de relégation | - |
| 2010-2011 | 3 | Fédérale 1 | 7e/13 | - | - |
| 2011-2012 | 3 | Fédérale 1 | 6e/10 | - | - |
| 2012-2013 | 3 | Fédérale 1 | 6e/12 | - | - |
| 2013-2014 | 3 | Fédérale 1 | 10e/10 | Relégation | - |
| 2014-2015 | 4 | Fédérale 2 | 5e/10 | - | - |
| 2015-2016 | 4 | Fédérale 2 | 5e/10 | - | - |
| 2016-2017 | 4 | Fédérale 2 | 9e/10 | - | - |
| 2017-2018 | 4 | Fédérale 2 | 9e/12 | - | - |
| 2018-2019 | 4 | Fédérale 2 | 9e/12 | - | - |
| 2019-2020 | 4 | Fédérale 2 | 12e/12 | Compétition suspendue puis annulée | - |
| 2020-2021 | 5 | Fédérale 2 | 8e/12 | Compétition suspendue puis annulée | - |
| 2021-2022 | 5 | Fédérale 2 | 7e | - | - |
| 2022-2023 | 5 | Fédérale 2 | 6e | - | |
| 2023-2024 | 5 | Fédérale 2 | 1er/12 | Éliminé en demi-finale du championnat de France, Montée en fédérale 1 | |
| 2024-2025 | 5 | Fédérale 1 | 7e/12 | - | |
| 2025-2026 | 5 | Fédérale 1 | En cours | En cours |
Le FC Lourdes dispute, de 1945 à 1968, onze finales du championnat de1re division. Il en gagne huit.
1945. Lourdes et son pack puissant retrouvent en finale leSU Agen, qu'ils ont écrasé en poule. D'entrée, les avants lourdais dominent. Le troisième ligne Jean Augé plante unessai dès la10e minute (0-3[Note 3]). Mais, à la mi-temps, le score est toujours le même. Agen reprend confiance, et le match va rester indécis jusqu'au bout. Si Lourdes est plein de vitalité, Agen propose un jeu plus complet. L'Agenais Fernand Conquéré marque un essai (3-3). Son coéquipierCamille Bonnet passe undrop (7-3[Note 4]).Agen l'emporte[51],[52].
1946. Lourdes, seul club invaincu, fait figure de favori. C'est mésestimer laSection paloise et ses redoutables avants, qui ont éliminéMontferrand,Montélimar,Toulouse etPerpignan. La surprise est de taille : Pau l'emportepar 11 à 0[53].
1948.« Tordu en mêlée, bousculé sur les regroupements », le pack duRC Toulon tente courageusement de limiter les dégâts. Après une mêlée refaite trois fois près de sa ligne, il est soulevé, il éclate sous la poussée et ne peut empêcher l'essai collectif des Lourdais (25e,3-0). Trois minutes plus tard, essai de l'ailier lourdais Georges Bernardet. Jean Prat transforme (8-0). À la55e, pénalité de l'arrière toulonnais, Marcel Bodrero (8-3). À la60e, essai de Jean Prat (11-3). Lourdes est champion de France pour la première fois de son histoire[54].
1952. L'USA Perpignan va faire les frais de la nouvelle orientation offensive des Lourdais, qui pratiquent maintenant un rugby total. Le FC Lourdes impose son style, son jeu pensé, ambitieux, très collectif, séduisant et efficace, avec montée de l'arrière dans la ligne de trois-quarts pour décaler l'ailier ; avec, si nécessaire,coup de pied de recentrage sur la troisième ligne[55]. Dès la5e, une opération « Casquette » amène l'essai de l'ailierJean Estrade (3-0). À la15e, le centre catalanJoseph Galy rétablit l'équilibre par un essai (3-3), et, à la35e, l'USAP prend l'avantage avec un essai transformé (3-8). Jean Prat réduit l'écart en réussissant une pénalité (6-8). En deuxième mi-temps, nouvel essai de Lourdes par le centreRoger Martine (9-8). Puis« Casquette » Labazuy part derrière unemêlée ouverte[Note 5], feinte la passe, crochète dans la défense catalane et marque le troisième essai lourdais (12-8). L'USAP reprend le dessus par une pénalité de son pilier José Guasch (12-11). À la65e, quatrième essai de Lourdes par le troisième ligneThomas Mantérola (15-11). À la72e, cinquième essai par l'ailier Jacques Crabe. Jean Prattransforme (20-11)[56].
1953.« Somptueux final[57] » contreMont-de-Marsan,« finale exceptionnelle, passionnante, émouvante, haletante[58]. » Lourdes fait figure de grand favori. Pourtant, ce sont les avants montois qui dominent, notamment en touche. LesLandais impriment à la rencontre un rythme effréné. Ils prennent le large. Les Lourdais sont en déroute :3-8 à la mi-temps,3-13 à la52e. Mais, à force d'accélérer, les Montois finissent par commettre des maladresses[58]. À la65e, essai de Martine pour Lourdes. Jean Prat transforme (8-13). À la72e, essai de Mantérola pour Lourdes (11-13). Les Montois vont être rejoints. À la73e, ils se redonnent de l'air par une pénalité du troisième ligne Georges Berrocq-Irigoin (11-16). À 14 minutes de la fin, nouvel essai de Mantérola. Jean Prat transforme (16-16). À la80e,« dans les derniers instants d'une partie qui fit palpiter les cœurs[57] », Estrade marque. Jean Prat transforme (21-16). Lourdes réussit le doublé.
1955. Fatigués, comptant de nombreux blessés, les hommes de Jean Prat se laissent emporter par la furie de l'USA Perpignan[59] (6-11).
1956. La jeune et déterminéeUS Dax malmène Lourdes pendant le premier quart d'heure. Mais les Lourdais ne s'affolent pas. Ils se cantonnent dans un jeu serré, contraire à leurs habitudes, et réussissent à maîtriser le débat. Sans jamais se découvrir, ils engrangent impitoyablement les points : drop de Jean Prat à la25e (3-0), essai de l'ailierPierre Tarricq à la32e (6-0), nouveau drop de Jean Prat à la36e (9-0), pénalités de l'ouvreurAntoine Labazuy à la64e et à la73e (15-0), essai (78e) et transformation du même Labazuy (20-0). Ce n'est pas le jour de Dax : ses buteurs,Jean Othats etPierre Albaladejo, manquent toutes leurs tentatives de pénalité (cinq échecs pour Albaladejo)[60]. Lourdes est champion de France pour la quatrième fois.
1957. Lourdes et leRacing club de France offrent au public une finale qui reste dans les mémoires comme« l'une des plus somptueuses[61] ». Pendant toute la première mi-temps et l'entame de la seconde, Lourdes étouffe son adversaire[62], menant11-0 à la50e. C'est alors que les Racingmen se rebiffent : à la53e, essai de leur deuxième ligne Michel Gri, transformé par l'arrièreMichel Vannier (11-5) ; à la58e, essai de Vannier, qui transforme (11-10). Les Lourdais répliquent par un essai de l'ailierHenri Rancoule, transformé par l'arrièrePierre Lacaze (16-10). Vannier réduit la marque en passant un but de 51 mètres (16-13). Les Racingmen sont déchaînés, bien décidés à prendre l'avantage. Les Lourdais vivent un dernier quart d'heure inconfortable : récupération en catastrophe d'une balle à suivre adverse, tentative de drop ratée de l'ouvreur du Racing, Pierre Chaubet[61]… Ils réussissent tout de même à préserver leur avantage.
1958. Finale très intense contre leSC Mazamet du grand capitaineLucien Mias. Dès la45e seconde, Jean Prat contre un dégagement et marque (3-0). À la8e, il claque un drop (6-0)[63]. Les avants tarnais, très collectifs, survolant la touche, exercent une pression constante. Mais les Lourdais, en réussite, sereins, ont l'affaire bien en main. Ils donnent beaucoup de rythme, débordent leurs adversaires. À la43e, ils mènent12 à 3. À la56e, les Tarnais réduisent l'écart par un essai transformé (12-8), et reprennent confiance. Ils sont en position de marquer à nouveau. Le match est indécis. Les Lourdais se ressaisissent. Deux essais transformés (65e et73e) et une pénalité (76e) leur font prendre le large (25-8). Lourdes réussit le triplé[64].
1960. Le FC Lourdes affronte l'AS Béziers, qui l'a battu deux fois en poule (11-3 àBéziers,12-6 àLourdes). C'est, depuis1948, le seul club à l'avoir battu à domicile. Il accède pour la première fois à la finale. L'équipe de Lourdes a changé. Les frères Prat, François Labazuy,Jean Barthe, Pierre Lacaze et Rancoule sont partis. Mais le club compte des recrues de tout premier choix : le troisième ligneMichel Crauste, le centreArnaud Marquesuzaa, le deuxième ligneRoland Crancée. Ce dernier exerce en touche une domination qui va se révéler décisive[65]. Lourdes gagne par14 à 11.
1968. Trois fois repoussée en raison des événements demai 68, la finale contre leRC Toulon d'André Herrero ne se dispute que le16 juin. Les deux équipes sont à6-6 à la fin du temps réglementaire, et à9-9 au terme des prolongations. La saison est trop avancée pour que l'on envisage de rejouer la finale : les internationaux doivent partir en tournée. Le règlement est donc modifié. Le FC Lourdes est déclaré champion de France au bénéfice du nombre d'essais(2 à 0)[66]. C'est son huitième et dernier titre.
| Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
|---|---|---|---|---|---|
| SU Agen | 7 - 3 | FC Lourdes | Parc des Princes,Paris | 30 000 | |
| Section paloise | 11 - 0 | FC Lourdes | Parc des Princes, Paris | 30 000 | |
| FC Lourdes | 11 - 3 | RC Toulon | Stade des Ponts Jumeaux,Toulouse | 29 753 | |
| FC Lourdes | 20 - 11 | USA Perpignan | Stadium municipal, Toulouse | 32 500 | |
| FC Lourdes | 21 - 16 | Stade montois | Stadium municipal, Toulouse | 32 500 | |
| USA Perpignan | 11 - 6 | FC Lourdes | Parc Lescure,Bordeaux | 39 764 | |
| FC Lourdes | 20 - 0 | US Dax | Stadium municipal, Toulouse | 38 426 | |
| FC Lourdes | 16 - 13 | Racing club de France | Stade de Gerland,Lyon | 30 000 | |
| FC Lourdes | 25 - 8 | SC Mazamet | Stadium municipal, Toulouse | 37 164 | |
| FC Lourdes | 14 - 11 | AS Béziers | Stadium municipal, Toulouse | 37 200 | |
| FC Lourdes | 9 - 9[Note 6] | RC Toulon | Stadium municipal, Toulouse | 28 526 |
| Date | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
|---|---|---|---|---|---|
| FC Lourdes | 8-0[67] | Section paloise | Stade Jules-Soulé,Tarbes | ||
| FC Lourdes | 28-12 | RC Toulon | Stade Mayol,Toulon | ||
| FC Lourdes | 3-0 | USA Perpignan | Parc des Princes,Paris | ||
| FC Lourdes | 16-6 | Stade montois | Parc des Princes,Paris | ||
| FC Lourdes | 9-3 | RC Narbonne | Parc des Princes,Paris | ||
| AS Béziers | 19-18 | FC Lourdes | Stade Yves-du-Manoir,Colombes | 6490 | |
| FC Lourdes | 25-13 | AS Béziers | Parc des Princes,Paris | 7825 |
| Date | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu | Spectateurs |
|---|---|---|---|---|---|
| Castres olympique | 6-0 | FC Lourdes | Parc Lescure,Bordeaux | 20 000[68] | |
| FC Lourdes | 16-3 | AS Béziers | Stade des Ponts-Jumeaux,Toulouse | 20 000 | |
| FC Lourdes | 6-3 | Stadoceste tarbais | Parc Lescure,Bordeaux | ||
| Stade toulousain | 6-0 | FC Lourdes | Stadium de Toulouse,Toulouse | 9 000 |
De nombreux joueurs de la grande époque sont restés fameux :
La domination lourdaise éveille l'intérêt des sélectionneurs de l'équipe de France. Le troisième ligne aile Jean Prat,« un des plus grands joueurs de l'histoire[71] », est dans l'équipe qui, en1951, bat pour la première fois les Anglais àTwickenham. Il marque un essai, réussit une transformation et une pénalité[72]. Plein de vitalité, technicien rigoureux, stratège lucide[71], Jean Prat sait tout faire[73] : plaquer, courir, passer, déplacer le jeu au pied, buter, passer des drops[74]. En1953, le capitanat lui est confié. Il est seize fois capitaine du XV de France[73].
Le jeu lourdais, et notamment le jeu très collectif des lignes arrière, influence de plus en plus celui duXV de France[75]. Durant les saisons 1953-1954 et 1954-1955, neuf Lourdais sont internationaux[76]. Et c'est durant cette période que l'équipe de France réussittrois exploits…
En raison notamment des fatigues et des blessures des Tournois 1954 et 1955, Lourdes ne remporte pas le titre de champion de France ces deux années-là[76].
Le, Jean Prat, discuté, déclare qu'il renonce à la sélection. C'est la fin de sa carrière internationale. Douze jours plus tard, lors de France-Écosse, on s'aperçoit qu'il n'y a pas un seul Lourdais sur le terrain. La déroute (0 à 12) permet à Barthe et Domec de revenir en troisième ligne[80]. Mais, tandis que leFC Lourdes s'achemine vers un triplé (bouclier de Brennus en 1956,1957 et1958), leXV de France traverse une période difficile, due à une composition hasardeuse du pack[76]. En 1957, il perd tous les matchs duTournoi[76]. En1958, il subit une lourde défaite face à l'Angleterre (0-14)[81]. Deux Lourdais seulement ont joué : les troisième ligne Barthe et Domec. Les sélectionneurs sont en plein doute. Jean Prat leur suggère alors de faire appel aux arrières de Lourdes. Huit jours plus tard, le, contre l'Australie, on voit pour la première fois sept joueurs d'un même club en équipe de France[82]. Sept Lourdais sontsélectionnés : Barthe et Domec, qui conservent leur place ; Antoine Labazuyà l'ouverture ; et toute la ligne de trois-quarts (Rancoule, Martine, Maurice Prat et Tarricq). La France balaiel'Australie (19-0)[81].
En1960, le troisième ligne lourdais Michel Crauste, dit « Le Mongol[83] », joueur« d'une vitalité étourdissante[84] », devient capitaine du XV de France[85]. Il va l'être 22 fois[86]. Le, contre l'Angleterre, il est le premier avant au monde à marquer trois essais en match international[84].
Après les années fastes, le FC Lourdes fournit encore de grands joueurs au XV de France :
En tout, de1922 à2000, ce sont 39 joueurs évoluant au FC Lourdes qui sont sélectionnés dans le XV de France[Note 7].
Le FC Lourdes compte par ailleurs des internationaux évoluant dans un autre club à l'époque de leur sélection :
Des internationaux étrangers ont joué au FC Lourdes :
Né en1923, Jean Prat signe en1939 au FC Lourdes. À 19 ans, il est titulaire en équipe première. Il joue arrière, avant de passer en troisième ligne[73]. En1947, à 24 ans, il devient capitaine du « grand Lourdes », qu'il conduit six fois au titre de champion de France[71] (1948,1952,1953,1956,1957 et1958) et avec qui il remporte deux fois la Coupe de France (1950 et1951) et trois fois le Challenge Yves du Manoir (1953,1954,1956). Il cesse de jouer en1959, n'ayant connu qu'un seul club[73].
Né en1934, Michel Crauste remporte en1959 le Tournoi des Cinq Nations. La même année, il devientchampion de France avec leRacing club de France. Il signe alors auFC Lourdes. En1960, il est champion de France avec Lourdes. Capitaine de Lourdes en1962[13], il est le chef« payant d'exemple[84] ». En1968, il devient une nouvelle fois champion de France avec Lourdes.

De1911 à1919, on ne sait pas si le FC Lourdes dispose d'un entraîneur. Le rôle est peut-être tenu en cogestion par des joueurs[27].
Henri Borde joue au club à partir de1917. Il va occuper tous les postes à l'arrière. De 1919 à 1935, il est entraîneur-joueur. En1935, il raccroche les crampons et devient le premier entraîneur officiel du club. Bien qu'arrière de formation, il s'impose comme spécialiste du jeu d'avants. Avec lui, débute l'époque faste du FC Lourdes : finaliste de2e division en1939, finaliste de1re division en1945 et1946,champion de France en 1948 et finaliste de laCoupe de France la même année, vainqueur de la Coupe de France en1950. Cette année-là, Henri Borde met un terme à sa carrière — la plus longue carrière d'entraîneur du FC Lourdes[27].
Henri Laffont lui succède de 1950 à1959. Joueur du club, puis responsable des juniors, il est le deuxième entraîneur de la grande période, et le plus titré des entraîneurs du club. D'entrée, il remporte la Coupe de France en1951. Puis il mène le club six fois en finale, remportant cinq fois le titre. Il remporte trois fois lechallenge Yves du Manoir. Il va être président du club de 1969 à 1971 — reprenant du service en tant qu'entraîneur, auprès d'Henri Domec, durant la saison 1969-1970[27].
Après l'échec très mal vécu en demi-finale duChampionnat 1959,Jean Prat devient entraîneur, et conduit l'équipe au titre dechampion de France 1960[13]. Son frèreMaurice lui succède en1963.Roger Martine prend les rênes en1965 et offre au club en1968 son huitième et dernier titre de champion de France[27].
À partir de 1969, les choses vont de mal en pis pour le FC Lourdes, et les entraîneurs servent souvent de fusible pour tenter de résoudre la crise. Ainsi, de 1990 à 2010, le FC Lourdes voit-il 24 entraîneurs se succéder[27]. En mai 2020, Serge Candau est nommé manager sportif[124].
| Saisons | Entraîneurs | Adjoints | Titres |
|---|---|---|---|
| 1935-1950 | Henri Borde | champion de France 1948 Coupe de France 1950 | |
| 1950-1959 | Henri Laffont | Coupe de France 1951 champion de France 1952,1953,1956,1957,1958 | |
| 1959-1963 | Jean Prat | champion de France 1960 championChallenge Antoine Béguère 1962, 1963 | |
| 1963-1965 | Maurice Prat | ||
| 1965-1969 | Roger Martine | champion de France 1968 championChallenge Antoine Béguère 1967 | |
| 1969-1970 | Henri Domec | Henri Laffont | |
| 1970-1971 | Michel Crauste | ||
| 1972-1973 | Pierre Deslus | Jacques Cauvis | |
| 1973-1977 | André Abadie | championChallenge Antoine Béguère 1974, 1976, 1977 | |
| 1977-1980 | Michel Hauser | Guy Calvo | |
| 1980-1981 | Guy Cazenave | Guy Calvo, puisJean-Pierre Mir | |
| 1981-1982 | Michel Arnaudet | René Trucco, puis Claude Garros | |
| 1982-1985 | Michel Hauser | Jean-Claude Bessouat | |
| 1985-1987 | Jean-Pierre Mir | ||
| 1987-1988 | Jean-Pierre Mir, puis André Abadie | ||
| 1988-1990 | Claude Peyrègne | ||
| 1990-1991 | Christophe Terrain | Jean-Claude Claverie | |
| 1991-1992 | Pierre Rispal | ||
| 1992-1993 | Michel Hauser | Jean-Pierre Mengelle | |
| 1993-1994 | Patrick Fernandez | Patrick Donzelli etChristian Galonnier (en) | |
| 1994-1995 | Henri Niéto | Jean, dit « Nano » Capdouze | champion de France Groupe B 1995 |
| 1995-1996 | Guy Calvo | ||
| 1996-1997 | Christian Martinez | Pierre Castéran | |
| 1997-1998 | Nano Capdouze | Louisou Armary | |
| 1998-1999 | Patrick Fernandez | Gérard Goudenège | |
| 1999-2000 | Jean-Claude Bessouat | ||
| 2000-2001 | Jean-Claude Dabancens, puisDaniel Santamans | Jean-Claude Castagné, puis Christian Santamans | |
| 2001-2002 | Daniel Santamans | Christian Santamans | |
| 2002-2003 | Patrick Fernandez | Roland Biron | |
| 2003-2005 | Franck Rollès | Pierre Lapène | |
| 2005-2007 | Pierre Hourcade | Jean-Paul Trille | |
| 2007-2009 | Fabrice Grec | Jean-Paul Trille | |
| 2009-2010 | Jean-Claude Debaès | ||
| 2010-2011 | Patrick Fernandez | Jean-Bernard Duplantier[27] | |
| 2011-2012 | Patrick Fernandez, puis Jean-Bernard Duplantier | Jean-Bernard Duplantier, puisJulien Laharrague[125] | |
| 2012-2013 | Stéphane Ducos | Didier Jauréguy[126] | |
| 2013-2014 | Sébastien Bria | Olivier Toulouze[127] | |
| 2014-2016 | Christophe Gasca | Philippe Mallet[128] | |
| 2016-2017 | Christophe Gasca | Jean-Paul Trille[129] | |
| 2017-2018 | Pascal Tertacap | Julien Montoro[130] | |
| 2018-2019 | Fabrice Grec | Jean-François Terrasse[131] | |
| 2019-2020 | Jean-Paul Trille, puis Claude Nicolau | Fabrice Grec, puis Francisco de la Fuente[132] | |
| 2020-2021 | Serge Candau | Bruno Gouadebeix[124] |

| Période | Nom |
|---|---|
| 1911- … | Docteur Méau |
| 1914-1919 | Marcelin Dastugue |
| 1919-1924 | Albert Ross |
| 1924-1925 | Louis Lacaze |
| 1925-1937 | Lucien Pourxet |
| 1937-1945 | Léo Daurat |
| 1946 | Émile Domec |
| 1947-1960 | Antoine Béguère |
| 1960-1969 | Robert Estrade |
| 1969-1971 | Henri Laffont |
| 1971-1977 | Louis Barrère |
| 1977-1988 | Pierre Duplaa |
| 1988-1989 | Pierre Duplaa et Alain Abadie |
| 1989-1991 | André Abadie |
| 1991 | Jean Prat |
| 1991-1992 | Pierre Franco |
| 1992-1993 | Pierre Franco et Jean-Claude Rossi |
| 1993-1995 | Jean-Pierre Armengaud |
| 1995-1996 | Jean-Pierre Armengaud et René Malaureille |
| 1996-1998 | Christian Gion |
| 1998-2011 | Michel Crauste |
| 2011-2013 | Michel Crauste et Serge Sanguinet[133] |
| 2013-2016 | Jean Claude Irigoyen et Jean-Pierre Armengaud[134] |
| 2016-2018 | Jean-Pierre Armengaud et Daniel Bacquerie[135] |
| Mai-novembre 2018 | Léon Privat et Christian Abazou[136] |
| 2018-décembre2019 | Christian Abazou[137],[138] |
| Depuis mars2020 | Jean-Pierre Armengaud[139] |
| Depuis septembre 2024 | Bruno Horta |
À la création du club, en1911, le premier président est le docteur Méau[140].
En1946,Antoine Béguère, un ancientroisième ligne aile du club, devient président. Avec lui, de 1946 à1960, le FC lourdais va écrire les plus grandes pages de son histoire[141]. Antoine Béguère estmaire deLourdes,sénateur et entrepreneur prospère (il construit, de 1956 à 1958, labasilique Saint-Pie-X[12]). Ce mécène permet aux joueurs de se consacrer entièrement au rugby, en leur trouvant du travail (par exemple des gérances de commerce). C'est durant sa présidence que le club assoit sa domination sur le rugby français, et conquiert sept de ses huit titres de champion de France. Il se retire en septembre 1960. Il meurt d'une crise cardiaque un mois plus tard, le23 octobre, dans son stade, lors d'un Lourdes-Agen, alors que son équipe vient de marquer un essai[142]. En1962, est créé leChallenge Antoine Béguère[141], organisé par le FC Lourdes.
Le légendaireMichel Crauste reste fidèle à son club durant les années de tourmente. Quinze années durant, de 1998 à 2013, il en assure la présidence, d'abord seul, puis, à partir de 2011, au côté de Serge Sanguinet[133]. Ce dernier ne parvient pas à obtenir du bureau directeur la présidence exécutive exclusive. En janvier 2013, il démissionne[143]. En juillet, Michel Crauste se retire à son tour. Il devient président d'honneur, tandis que Jean-Pierre Armengaud (président de 1993 à 1996) et Jean-Caude Irigoyen se partagent la présidence[134]. En 2016, Jean-Pierre Armengaud et Daniel Bacquerie deviennent coprésidents[135]. En mai 2018, Léon Privat et Christian Abazou deviennent coprésidents[136]. À partir de novembre 2018, Christian Abazou est seul président[137]. Il démissionne en décembre 2019[138]. En mars 2020, Jean-Pierre Armengaud revient à la présidence[139].
Le club évolue dans l'enceinte duStade Antoine-Béguère. Il est construit en1928 sur un pré (prat en bigourdan[144]) acheté l'année précédente à Joseph Prat, le père deJean etMaurice. Il s'appelle alors stade municipal, mais il est surnommé stade de la route du lac. En 1937, il reçoit le nom de Lucien-Pourxet, en hommage au président mort cette année-là[145]. En 1947, il est rénové. Il prend sa forme actuelle[146], devenant pour l'époque le stade le plus moderne de France (des tribunes sont construites sans poteaux). C'est depuis 1961 qu'il porte le nom de stade Antoine-Béguère[146], en hommage au président en exercice lors de l'apogée du club. On peut voir aujourd'hui les portraits des internationaux lourdais[Note 7] sur la fresque du stade, réalisée par Leslie Dykes lors du jubiléGaruet en 1994[147].
Il offre 12 000 places, trois terrains et une piste d'athlétisme. On y trouve aussi le siège social, unclub-house surnommé « le sous-marin », trois buvettes, un parking intérieur et une salle de musculation.
Le, à l'occasion d'un match dechampionnat contreMont-de-Marsan, le stade Béguère atteint son record de fréquentation : 20 000 spectateurs[146].
Les combinaisons à l'honneur dans le grand Lourdes :