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| Époque | |
| Nombre d'objets | plus de 900 œuvres[1] |
| Article dédié |
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| Pays | France |
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| Division administrative | |
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| Adresse | 1 bis rue des Trinitaires |
| Coordonnées |
LeFonds régional d'art contemporain de Lorraine ou49 Nord 6 Est est un établissement et une organisation régionale destinée à l'exposition et à la diffusion de collections publiques d'art contemporain. EnLorraine, cet organisme nomade créé en1983 s'est fixé dans les bâtiments de l'hôtel Saint-Livier deMetz en2004[2].
La collection du Frac Lorraine est créée en 1983 avec celle des autresfonds régionaux d'art contemporain, établissements lancés parJack Lang en1982. Destinées à servir une politique de décentralisation, ici dans le domaine culturel, ces collections sont mises à disposition du public librement.
EnLorraine, l'organisme reste sans point d'ancrage pendant plus de vingt ans : avant cette date les collections naviguaient dans différents espaces d'exposition temporaires dans la région. Ce n'est qu'en 2004 que la collection est finalement installée dans l'hôtel Saint-Livier deMetz acquis par leconseil régional de Lorraine auconservatoire de Metz l'ayant quitté en1969. Les travaux de restauration du plus ancien hôtel particulier de la ville (daté duXIIe siècle) permettent de créer un espace modulable selon les expositions[2].
En2011, l'organisme dénombre environ 729 œuvres matérielles de 277 artistes (masculins à plus de 75 %[réf. nécessaire]). En 2016, la collection dénombre 910 œuvres de 344 artistes[3]. Certaines de ces œuvres d'art sont « immatérielles », il s'agit de performances artistiques ou encore de protocoles à partir desquels recréer les œuvres[1]. Les bâtiments accueillent toujours des expositions dans leurs multiples espaces mis à disposition.
Des installations, souvent en lien avec l'exposition principale, occupent par moments la cour centrale, lieu de passage obligé pour pénétrer dans les bâtiments. De même les jardins arrière peuvent être sollicités.
Le Frac est connu pour sa programmation diversifiée et parfois controversée[4]. En 2011, l'Agrif, association proche de l'extrême droite, porte plainte contre une exposition de2008 questionnant le modèle familial traditionnel ; le Frac est condamné enpremière instance en 2013 pour « manque de protection vis-à-vis du jeune public »[5]. Cette décision est infirmée en 2017 par la cour d’appel de Metz dont l’arrêt est ensuite annulé en 2018 par la Cour de cassation[6]. L'affaire est rejugée par la cour d’appel de Paris en 2021 qui déboute l'Agrif de toutes ses demandes[7],[8].
Le, la Cour de cassation confirme l'interprétation de la cour d'appel en affirmant que« la dignité de la personne humaine ne saurait être érigée en fondement autonome des restrictions à la liberté d'expression » et condamne l'Agrif à verser 3 000 € au Frac[9],[10].