| Surnom | Les Folies |
|---|---|
| Type | Cabaretmusic-hall |
| Lieu | 9e arrondissement de Paris |
| Coordonnées | 48° 52′ 27″ nord, 2° 20′ 42″ est |
| Architecte | Jean Plumeret |
| Inauguration | |
| Capacité | 1 720 places |
| Direction | Frédéric Jérôme |
| Protection | |
| Site web | www.foliesbergere.com |
Lethéâtre desFolies Bergère est une salle de spectaclesparisienne inaugurée le. Il est situé dans le9e arrondissement de Paris.




En1860, un grand magasin de literie est ouvert sur un ancien terrain qui appartenait à l'hôpital des Quinze-Vingts. Le, ce magasin ouvre, à l’initiative deLouis Montrouge[4], une salle de spectacle sous le nom de « Folies Trévise », puis « Folies Bergère[5] ».
« Samedi dernier, le théâtre-café des Folies-Bergère, rue Bergère, a donné sa soirée d'inauguration. La salle est vaste – elle jauge 1,200 places – aérée, aussi élégante que possible, mais sa sonorité a paru défectueuse. Les dégagements sont nombreux et commodes. La scène est machinée. Le tout revient à 350,000 francs; les frais se montent à près de 1,000 fr. par jour. Le spectacle d'ouverture se composait de deux opérettes, dont l'une, leDocteur Purgandi, due à la collaboration de M. Dufresne, pour le livret, et de M. Robillard, chef d'orchestre, pour la partition, est très-réussie et prestement enlevée par de véritables artistes; d'un ballet, où l'on a revu avec plaisir l'excellentmimePaul Legrand; de chansonnettes, spirituellement dites par M. Luce, Mmes Noble, Massue, etc., et des débuts des très-remarquables mandolinistes milanais, M. et Mme Armanini, une attraction réelle. L'orchestre est bon; M. Robillard, musicien qui a fait ses preuves, le dirige fort bien. Il y a là bien des éléments de succès pour les nouvelles Folies-Bergère; la route leur est donc toute tracée[6]. »
— Revue et gazette musicale de Paris du 9. mai 1869
Le nom choisi fait référence auxfolies, maisons de divertissement auXVIIIe siècle puis salles de spectacle, et au nom de larue Bergère située non loin de la rue Richer. Cela explique l'absence de « s » à Bergère et permet d'avoir un nom comportant 13 lettres parsuperstition[7]. Il est conçu comme un « café- spectacle » où le public assiste à des représentations théâtrales, à desopérettes ou à des tours de chant, tout en buvant et en fumant[4].
En 1871,Léon Sari transforme l’établissement. Il crée un immense jardin d’hiver. Les spectateurs sont libres de circuler pendant les représentations dans les différents espaces[4].
En 1886,Édouard Marchand, à la tête des Folies Bergère, invente la revue de music-hall à grand spectacle. Il engage la danseuse américaineLoïe Fuller[4].
En1912 a lieu la première apparition sur scène d'une femme totalement dénudée[8].
De 1918 à 1966,Paul Derval dirige l’établissement qui est restructuré, en 1928. Il présente une façadeArt déco agrémentée d’un grandbas-relief deMaurice Pico[4].
Le directeur, Paul Derval, note l'importance des plumes dans les costumes des danseuses :« Les plumes, c'est une responsabilité de poids qu'il ne faut pas prendre à la légère »[8].
En1936, pour mener la revueEn Super Folies, Derval fait revenirJoséphine Baker deNew York, et demande àMichel Gyarmathy, un jeune hongrois tout fraîchement débarqué de sonBalassagyarmat natal, d'en dessiner l'affiche[réf. souhaitée].
En, Antonia Derval transmet ses pouvoirs àHélène Martini, « l'impératrice de la nuit », qui, vingt-cinq ans auparavant, avait été « mannequin nu » aux Folies Bergère, après avoir été déportée en camp de concentration pendant laSeconde Guerre mondiale[8].
En, le théâtre des Folies Bergère est racheté parLagardère.
En 2012, Hélène Martini met en vente 6 000 costumes créés au music-hall entre 1974 et 2002[8].
En 2013,Lagardère SCA devient l'unique détenteur des Folies Bergère. La salle est désormais dirigée par Frédéric Jérôme, qui est également le directeur duCasino de Paris depuis 1989.
Le y est organisée une soirée en hommage à l'« esprit Charlie » et aux dessinateurs tués lors de l'attentat contreCharlie Hebdo en 2015[9].
En 2020, Lagardère met en vente les Folies Bergère ainsi que l'ensemble de ses activités spectacles, comprenant aussi le Casino de Paris et leBataclan.
Le théâtre d'origine, ouvert en 1869, a été conçu comme une maison d'opéra par l'architectePlumeret, dans le style éclectique qui caractérise la fin du Second Empire[réf. souhaitée].

Le bâtiment a été totalement rénové en 1926. La salle fut agrandie et agrémentée d'une magnifique façade Art Déco, due àMaurice Pico. La composition centrale de cette façade représente la danseuse russeLila Nikolska (1904-1955), vêtue ici en tout et pour tout d'un chapeau-cloche, accessoire féminin indispensable de l'entre-deux-guerres. Le bas-relief, recouvert à l'origine de feuille de cuivre, a été doré lors de sa rénovation en 2012[10].
1922 - Folies sur Folies
1930 - De la folie pure
1935 - La folie d'amour
1955 - Ah! Quelle folie
1975 - J'aime à la Folie
La salle est située 32rue Richer dans le9e arrondissement. Le bâtiment est inscrit au titre desmonuments historiques depuis le[1].
Elle présente descomédies musicales, des spectacles dethéâtre musical et desconcerts de musiques actuelles.
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