Flying Blue est le programme de fidélisation dugroupe Air France-KLM. Il a été lancé le et il remplace les anciens programmes Fréquence Plus (Air France) et Flying Dutchman (KLM). C'est également le programme deAircalin,Transavia,Kenya Airways etTarom. Les Miles-Prime peuvent être acquis sur plus de 30 compagnies.
À sa création, ce programme regroupait les quelque dix millions d'utilisateurs des deux anciens programmes, utilisateurs qui ont conservé leursMiles accumulés avant le. Ces Miles pouvaient être alors obtenus ou proposés sur 18 000 vols,900 destinations ou70 partenaires non-aériens.
En 2010, près de 123 000 nouveaux membres s'enregistrent chaque mois et font une demande de carte Flying Blue[1]. Avec 17 millions d'adhérents la même année[1], dont 5 millions environ en France, Flying Blue est, d'aprèsLe Monde[2], un des premiers programmes de fidélité en Europe. Il rassemble108 partenaires aériens et non aériens.
Les Miles peuvent être de deux différentes catégories :
Il suffit de voyager au minimum une fois tous les deux ans avec SkyTeam pour prolonger indéfiniment la validité des Miles, à la condition que les vols effectués soient considérés comme des vols qualifiants. Les vols qualifiants accumulés au cours d'une année civile déterminent également le niveau d'adhérent Flying Blue.
Les Miles-Prime restent valables à vie si le voyageur emprunte[4] au moins une fois tous les deux ans une de ces compagnies : Air France, KLM,Air Europa,Kenya Airways ouAircalin, ainsi qu'une des compagnies membres deSkyTeam.
De même, l’adéquation entre le prix payé, les conditions d’utilisation du billet et le nombre de Miles gagnés a été nettement renforcée à compter d'. Ainsi, plus les conditions d’utilisation d’un billet sont souples (et donc plus le billet est cher) ou plus la cabine de voyage est élevée, plus le voyageur gagnera de Miles. Un plein-tarif en classe économique permettra de gagner 100 % de la distance parcourue tandis qu'une classe économique à tarif spécial ne permettra de gagner qu'entre 25 et 75 % de la distance parcourue.
En 2018,Air France annonce des nombreuses modifications dans son programme dont le remplacement des Miles Statuts par les Points XP[5].
Son nom a été choisi en au terme d'un processus qui a duré près d'un an. Après un accord sur les valeurs communes qu'Air France et KLM souhaitaient avant tout communiquer :
Il fallait en outre, un nom facile à prononcer, compréhensible à travers le monde, attribuable à Air France et à KLM et bien sûr disponible. Des tests ont donc été réalisés auprès de clients français, britanniques, allemands, néerlandais, espagnols, italiens et portugais, adhérents des programmes de fidélité Fréquence Plus et Flying Dutchman, afin de conforter ces valeurs et les premières pistes de recherche. Des investigations complémentaires ont été faites enAsie auprès d’experts ayant une sensibilité locale. 500 noms possibles ont ensuite été proposés puis filtrés par les équipes chargées de ce projet dans les deux compagnies. Elles ont ensuite été testées à travers le monde sur les plans linguistiques et juridiques, la marque devant être déposée dans près de120 pays.
Le comité de management stratégique (SMC) du Groupe Air France-KLM s’est réuni à plusieurs reprises tout au long de la démarche, et a porté son choix final sur « Flying Blue » pour les raisons suivantes : Flying Blue a été apprécié unanimement dans les pays où il a été présenté ; il connote des valeurs liées à l’aérien et au positionnement du produit, telles que liberté, ouverture et énergie. Enfin, le choix de ce nomanglais illustre la dimension internationale d’Air France et de KLM.
Un rapport d'information de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale sur « la situation de la langue française dans le monde » a critiqué le choix d'un nom anglo-saxon, qui ferait concurrence à lalangue française :« La place prise par l'anglais concurrence la langue française sur notre propre territoire, à travers les médias ou du fait des pratiques commerciales de sociétés nationales, la plupart du temps en violation de la loi Toubon de 1994. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, une entreprise publique comme la SNCF, partenaire officiel du festival des « francofolies », a baptisé son programme de fidélité « S'miles ». De même, depuis son rapprochement avec KLM, Air France a remplacé son programme « Fréquence Plus » par « Flying Blue ». De telles pratiques sont inadmissibles. »[réf. nécessaire]
La communication auprès des clients se fera dans six langues, dont le français pour les adhérents francophones.
La carte Flying Blue est déclinée en quatre niveaux principaux :
Cependant, d’autres statuts existent :
Il existe aussi une carte Club 2000 qui n'est pas une carte de fidélité mais une carte de « club ». Elle est accordée par Air France uniquement sur des critères discrétionnaires à des VIP, décideurs économiques, députés européens, etc
Un billet prime (aller-simple) peut être acquis dès 10.000 miles.
Flying Blue est le programme de fidélité des compagnies suivantes :
Au, d'après le site web FlyingBlue[6], les Miles-Prime peuvent être acquis sur les 34 compagnies suivantes :
Ce programme représente un investissement d'au moins 15 millions d'euros[Quand ?] et aussi un manque à gagner, sur lechiffre d'affaires du groupe de 114 M€ (puisqu'il s'agit d'attribuer des billets gratuits aux clients fidélisés, les dettes cumulées d'Air France (80 M€) et de KLM (34 M€) au ont déjà atteint ce montant). Fin 2007, cette dette de miles non encore utilisés représentait 128 millions d'euros pour plus de 200 milliards de miles[réf. nécessaire].
Dans un article paru fin, un article de Gilles Mandroux paru sur le site VotreArgent.fr explique que« ces vols offerts aux membres Flying Blue pesaient près de 2,3 milliards d'euros au passif de la société. »[7]
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