« Consonne non pulmonique » redirige ici. Pour les autres significations, voirConsonne approximante.
« Consonne pulmonique » redirige ici. Pour autres consonnes, voirConsonne spirante.
Enphonétique articulatoire, lemécanisme de flux d'air servant à émettre les sons de la parole peut être divisé en plusieurs types, selon qu'il fait appel ou non aux poumons.
Leflux pulmonaire sert à l'articulation desvoyelles et de la majorité desconsonnes, qualifiées pour cette raison deconsonnes pulmonaires. Toutes les langues du monde utilisent ce type de consonne, et la grande majorité, dont lefrançais et toutes les autreslangues d'Europe, n'en connaissent pas d'autres.
Le flux pulmonaire est généralement égressif et sort donc des poumons par la bouche ou le nez. Cependant, l'articulation peut aussi utiliser un flux ingressif, comme dans certaines interjections en cas de surprise (par exemple « Oh ! »). Toutefois, unedifférence phonologique portant sur la direction du flux n'est attestée dans aucune langue, et la direction du flux n'est pas donc transcrite dans l'alphabet phonétique international, mais elle l'est dans lesextensions de l’alphabet phonétique international.
Leflux non pulmonaire est plus rare, comprend plusieurs types et sert à l'articulation desconsonnes non pulmonaires.
Lesflux buccaux servent à l'articulation desclics et sont produits par dépression au sein d'une cavité de la bouche créée par la mise en contact du dos de la langue avec le palais mou (velum) (pour les clics à flux vélaire) ou l'avant de la langue et un autre point de la bouche (palais dur, dents, lèvres, etc. pour les clics à flux laminal voire sublingual). On rencontre ces flux essentiellement dans leslangues khoïsan et (leslangues nguni enAfrique australe).
L'émission de sons non pulmonaires implique que leur production est indépendante de larespiration, mais dans les faits, seuls les clics (vélaires ou labiaux) n'empêchent pas la respiration et peuvent donc être produits parallèlement à celle-ci, la respiration étant alors nasale.