Cet article est uneébauche concernant unréalisateuritalien.
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Parentèle | Gaetano Sateriale(d) ![]() |
Florestano Vancini est un réalisateur et scénariste italien, né le àFerrare (Italie) et mort le àRome[1].
Né àFerrare, comme son confrèreMichelangelo Antonioni et comme le poète et romancierGiorgio Bassani, Florestano Vancini, après avoir été l'assistant deValerio Zurlini pourÉté violent (1959), réalise son premier long-métrage de fiction en1960 : c'est justement Bassani qu'il adapte, à travers un épisode réel et controversé, situé à Ferrare et ayant pour cadre historique la fin de l'été 1943.Una notte del'43 devient à l'écranLa lunga notte del'43. Scénarisé parPier Paolo Pasolini etEnnio De Concini, le film de Vancini soulèvera moult polémiques malgré l'obtention d'un Prix de la meilleure première œuvre à laMostra de Venise cette année-là. Auparavant, le cinéaste avait exercé son talent naissant à l'élaboration de courts-métrages documentaires dédiés à sa terre natale (Delta padano, 1951 ;Tre canne un solo, 1953) mais aussi au sud de l'Italie (Luoghi e figure di Verga, 1952 ;Calabria sul mare, 1956). Installé àRome à partir de 1952, il collabore toutefois au film deMario Soldati,La Fille du fleuve, ce fleuve qui n'est autre que lePô dans lequel s'ancrent ses documentaires. Comme bien des réalisateurs italiens de sa génération, Florestano Vancini possède plusieurs cordes à son arc. Il développe en effet une filmographie alternative : tantôt enracinée dans le drame historique à forte connotation politique, tantôt inspirée par la littérature et l'intimisme romanesque. Ainsi,La banda Casaroli (1962) etLes Maffiosi/La violenza: quinto potere (1972), littéralement "La violence : cinquième pouvoir", sont de passionnantes explorations du milieu de lacriminalité ;Il Delitto Matteotti (1973) brosse un portrait duleader socialiste, enlevé puis assassiné en juin1924 sous le régime deMussolini, alors queBronte: cronaca di un massacro che i libri di storia non hanno raccontato (1972), longtemps invisible voire "maudit", coscénarisé parLeonardo Sciascia sur la base d'une nouvelle deGiovanni Verga, rappelle un moment méconnu et peu glorieux duRisorgimento : au cours de l'expédition des Mille en1860, l'officiergaribaldienNino Bixio aurait ordonné la répression d'un mouvement de paysans insurgés. Ce dernier film l'incita peut-être à réaliser, sous un pseudonyme (Stan Vance), unwestern singulier,Les Longs jours de la vengeance. L'autre versant de l'œuvre de Vancini nous offre,La calda vita (1964) d'après le roman dePier Antonio Quarantotti Gambini,Amore amaro (1974), scénarisé parSuso Cecchi D'Amico à partir deCarlo Bernari etUn dramma borghese (1979), tiré du livre deGuido Morselli. Considéré souvent comme son meilleur film - certainement le plus autobiographique -,Les Saisons de notre amour (1966) apparaît comme l'heureuse synthèse des tendances énoncées[2].
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