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Fleuve marin côtier

50° 43′ nord, 1° 37′ est
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Ne doit pas être confondu avecFleuve côtier.

Cet article est uneébauche concernant laPicardie, l’environnement et lamer.

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Fleuve marin côtier
Carte de la Manche.
Carte de la Manche.
Géographie humaine
Pays côtiersDrapeau de la FranceFrance
Subdivisions
territoriales
Haute-Normandie,Picardie,Nord-Pas-de-Calais
Géographie physique
Typeélément deMer épicontinentale
LocalisationManche (mer) orientale
Coordonnées50° 43′ nord, 1° 37′ est
SubdivisionsBaie de Seine,Baie de Somme,baie d'Authie,baie de Canche et leurs estuaires
Géolocalisation sur la carte :Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Fleuve marin côtier
Fleuve marin côtier
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LeFleuve marin côtier (aussi dit FMC ou Fleuve côtier) est une entitéhydrosédimentaire etécologique spécifique constitué dupanache estuarien de laSeine qui, alimenté par les eaux douces des septestuaires picards suivants, forme au sein de l’extrémité la Manche orientale un véritable « fleuve marin » qui reste relativement cohérent jusqu'aupas de Calais (là où les courants et l'onde de marée sont les plus forts)[1].
C'est une énorme masse d'eau moins salée, et donc moinsdense que celle de la Manche et celle de la mer du Nord, qui longe sur environ deux cents kilomètres la côte vers le nord, poussée par les courants dominants venant de l'Atlantique et par laforce de Coriolis.
La largeur de ce fleuve marin côtier varie selon la marée, selon la saison et les vents. Dans sa partie nord, il jouxte ledispositif de séparation du trafic dans la partie la plus resserrée du détroit.
La densité, la turbidité, la salinité, la vitesse et l'écologie de ce fleuve marin côtier lui sont spécifiques. Elles varient selon les époques de l'année (cycle saisonnier), mais aussi selon les années (en fonction des conditions météorologiques et de l'utilisation des sols des bassins versants des fleuves qui y débouchent).
C'est d'abord là que sont retrouvés les polluants venant du continent, ou que se ressentent les premiers effets des efforts de dépollution des eaux de surface.

La comparaison des débits qui alimentent le« Fleuve marin côtier » montre l'importance de l'apport initial de laSeine (435 m3/s). Toutefois, la Somme et moindrement la Canche et l'Authie jouent encore un rôle important enrechargeant le fleuve marin côtier en eau douce quand il longe vers le nord les côtes picardes et d'opale et qu'il tend à se diluer dans les eaux de laManche
Panache turbide de laSeine sur son estuaire, vu de satellite (Photo NASA)
Rose des vents deBoulogne-sur-Mer. Dans cette partie de la Manche-Est, lesvents dominants et les plus forts sont globalement parallèles au sens des courants majeurs qui poussent la masse d'eau de laManche vers laMer du Nord. Des tempêtes soufflant dans le sens que l'onde de marée peuvent causer des « surcotes » demarée haute, c'est-à-dire une mer plus haute qu'annoncée par le calcul du simplecoefficient de marée. Par contre lahoule atlantique a eu le temps d'être atténuée, et legoulot du détroit est encadré defalaises, ce qui y limite le risque desubmersion marine
L'un des phoques de laBaie de Somme
Pointe et port duHourdel, auPoulier caractéristique des estuaires picards

Alimentation en eau

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Lesestuaires qui l'alimentent et l'entretiennent sont (du sud au nord) ceux de

Économie

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  • Cefleuve marin côtier est abondammentpêché, au moins depuis les temps historiques, avec une pêche d'abord artisanale et côtière ; pêche à pied, pêche aux flobards… puis semi industrielle. On y observait autrefois une faune plus nombreuse, dont parfois lethon rouge du Nord (de plus de deux mètres et d'environ deux cents kilogrammes)[2],[3].
    Les pêcheurs, principalement de Boulogne-sur-Mer, de la baie de Somme et du Tréport se croisent dans les mêmes eaux, parfois avec des pêcheurs étrangers qui disposent dedroits historiques de pêche (jusqu'à six milles des côtes), reconnus par la PCP[4].
  • Les vents réguliers et la relativement faible profondeur de la zone la rendent intéressante pour d'éventuels projetséoliens offshore (ex. : projet deparc éolien des deux côtes, en bordure ouest du périmètre d'étude du Parc naturel marin[5]) ou d'exploitation sous-marine degranulats, nécessitant des études d'impact fines étant donné la complexité du milieu et la multiplicité des usages qu'il supporte.
  • Laconchyliculture s’y est aussi récemment développée.
  • Il supporte uneactivité nautique,sportive ettouristique importante.
  • Sesports sont ceux duHavre et duTréport au sud puis deSaint-Valery-sur-Somme, duCrotoy et duHourdel, d'Étaples et lePort de Boulogne-sur-Mer plus au nord, autrefois premier port de pêche pour le hareng, et encore premier port en termes de tonnage débarqué.

Géographie

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Il s’écoule vers le nord en s’appuyant sur la façade maritime du département duPas-de-Calais (côte d’Opale) tout en longeant ledispositif de séparation du trafic (souvent dit « rail ») le plus fréquenté du globe (environ six cents bateaux par jour).
Bien que trèsturbide et localement polluée, grâce aux courants importants qui l’animent et le longent, son eau reste très oxygénée et caractérisée par une température et salinité (adoucie) presque homogène dans la colonne d'eau, ce qui est propice à une forteproductivité organique, tout en limitant l’eutrophisation, qui se traduit par des blooms planctoniques épisodiques, de phaeocystis notamment, mais par les marées vertes qu'on observe de plus en plus sur la façade atlantique ouest et la Manche-Ouest.

Géomorphologie

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C’est le fleuve marin côtier qui modèle les« estuaires picards » en leur conférant une forme typique, en particulier ceux de la Somme, de l'Authie, la Canche et Slack (les estuaires du Wimereux et surtout de la Liane ont eux été très artificialisés. Celui de la liane n'existe plus. Il a été absorbé par le port de Boulogne. Ici, le flux marin ne rencontre pas les estuaires de face, mais en venant du sud et en cisaillant le flux d'eau douce, perpendiculairement (hormis au moment des mortes-eaux), entre deux marées : montante et descendante). Le courant peut atteindre plusieursnœuds, imposant un fonctionnement hydrosédimentaire original qui déforme les estuaires jusqu'à un état d'équilibre hydrosédimentaire (en partie modifié par des travaux de canalisation, curage ou endiguements depuis leXIXe siècle).

Deux syndicats mixtes de collectivités sont géographiquement concernées, côté terrestre, le SMCO[6] au Nord et le Syndicat Mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard[7], ex-SMACOPI, au sud[8].

Hydrodynamisme

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L’hydrodynamisme de ce fleuve marin est contrôlé et expliqué par la conjonction de plusieurs facteurs[9] :

  • laforce de Coriolis qui plaque les eaux sur les côtes françaises, ce qui explique unmarnage important côté français (plus de huit mètres en baie de Somme) et faible côté anglais (plus ou moins deux mètres vers l'île de Wight), avec donc des zonesintertidales particulièrement étendues de la Somme au Gris-nez, appréciées par les phoques, les conchyliculteurs et la pêche à pied[9] ;
  • le régime (crues/étiages) des cours d’eau qui l’alimentent (la Seine essentiellement), il joue beaucoup sur laturbidité liée aux matières en suspension apportées par les fleuves (la turbidité est aussi induite par le courant marin et la quantité de phytoplancton en suspension dans l'eau ;
  • le cycle des marées ;
  • les vents ;
  • les turbulences induites par les fonds (ridens dont l’un est un plateau rocheux, près de Boulogne-sur-Mer,bancs de sable,dunes hydrauliques mobiles ;
  • lesgyres estuariens et leursbouchons vaseux ;
  • les différences de densité et parfois de température entre eaux douces devenant peu à peusaumâtres et les eaux franchement marines venant de l’Atlantique via la Manche…

Ce « fleuve marin » contribue auxcellules hydrosédimentaires caractéristiques du détroit, ainsi que tantôt à l’érosion du trait de côte et tantôt ou ailleurs au rechargement des plages (transfert sédimentaire). Probablement en raison de lamontée des océans induite par ledérèglement climatique, et localement par des aménagements côtiers, la composante érosive est devenue largement dominante (70 % du trait de côte du Pas-de-Calais qui est le département le plus touché en France)[10].

Il échappe en partie aux courants puissants et alternatifs qui animent le centre de la Manche, tout en contribuant à alimenter le courant deflot orienté au nord-est et dejusant orienté au sud-ouest (Cabioch, 1968). La résultante (dérive générale des masses d'eau) est orientée vers le nord-est, avec un différentiel moyen de trois à cinq milles par jour). En sortant de l'entonnoir du détroit, c'est-à-dire après le Cap Gris-Nez le fleuve marin se mélange avec les eaux de la Manche et les apports de la Mer du Nord et de l'Escaut en de vastes tourbillons, en rotation lente et permanente. Juste après la zone de plus forte amplification de la marée (et des courants de marée, avec 3,7 nœuds en vive eau moyenne). Un vent fort de sud-ouest et une dépression au nord-est peuvent accélérer le déplacement des masses d'eau et occasionner des surcôtes, avec un flux dépassant 150 000 m3 d'eau par seconde, et inversement, ce flux peut être freiné voire parfois inversé par une période de tempêtes venant du nord-est, avec intrusion de l'eau de la mer du Nord et de l'Escaut devant le Pas-de-Calais[9].

Températures

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Par rapport au reste de la Manche qui est sous influence nettement atlantique, la température de la Manche Ouest est marquée par des amplitudes thermiques plus nettes entre hiver et été (>10 °C)[9].
Ceci explique la rareté des espècessténothermes et la présence d’espèces adaptées aux écarts de température importants.

Plusieurs indices de réchauffement climatiques sont observés, avec au moins depuis les années 1960 l’apparition de plancton plus typique d’eaux chaudes au détriment d’espèces inféodées à des eaux plus froides.
Une quinzaine d’espèces de poissons remontent peu à peu vers le nord, au fur et à mesure du réchauffement (+1,5 °C depuis la période de remontée en question)

Biogéographie et écologie

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Les écologues et biologistes observent en Manche orientale que ce fleuve marin côtier produit et entretient globalement (il existe des exceptions locales ou temporaires) un gradient prononcé des plages vers le large, pour plusieurs paramètres hydroécologiques majeurs dont : lasalinité, ladensité, laturbidité[11],[12],[13],[14],[15],[16], la concentration ennutriments (Gentilhomme et Lizon, 1998), l’abondancephytoplanctonique (Brunet et al., 1996 ; Hoch et Garreau, 1998 ; Lizon et al., 1998 ; Breton et al., 2000)zooplanctonique[17],[18] etbactérienne[19],[20].

Cette masse d’eau en mouvement irrégulier mais en moyenne constant vers le nord entretient unenvironnement marin d’eaux de transition dont les caractéristiques écologiques et halieutiques sont spécifiques mais encore mal connues et comprises[21]. L'eau du fleuve marin côtier est souvent très turbides et localement dangereuses pour les plongeurs. Les bancs et les dunes hydrauliques peuvent être dans ce secteur très mobiles dans le temps, expliquant que la richesse écologique de ce fleuve marin soit encore mal connue.

Ce fleuve marin est bien moins riche enfrayères que la partie centrale et plus profonde du détroit, mais — notamment dans les estuaires, et leurs gyres (bouchon vaseux) - il offre en complément à de nombreuses espèces de poissons lesnourriceries essentielles à leur survie.

De plus, il semble lui-même constituer une sorte de « tapis roulant » transportant passivement de nombreuses larves etpropagules incapables de nager ou à faible pouvoir de dispersion (corridor biologique sous-marin). C'est aussi un élément decorridor biologique sous-marin pour certaines espècesanadromes (salmonidés migrateurs, anguilles,lamproies fluviatiles…) dont la prise en compte et une certaine protection semble importante pour la gestion durable et intégrée desressources halieutiques ;

Lesnutriments qu’il contient, apportés par les fleuves pour l'essentiel, expliquent une haute productivité, parfois proche de l’eutrophisation (mais dont les conséquences habituellement visibles telles que marées vertes, zones mortes semblent limitées par le courant qui l’anime. Desblooms saisonniers dePhaeocystis, surveillés par Ifremer, forment néanmoins périodiquement une mousse blanche à jaune-brun sur l'estran, et préoccupent les spécialistes.

La France a mis à jour en 2010-2011 sastratégie nationale pour la biodiversité et — comme l'impose la Loigrenelle I — travaille à uneStratégie nationale de création d'aires protégées en mer et sur les surfaces émergées incluant les principauxgéotopes. Parallèlement, les stratégies marines de l'Europe et de la France évoluent, en s'appuyant sur des modélisations, des atlas et une cartographie écologique des littoraux et milieux marins qui se précisent[22].

État des lieux qualitatif

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Faute d'archives anciennes suffisantes, sonécopotentialité est mal connue. Mais ses richesses actuelles et des indices préoccupants de dégradation (laminaires etfucacées notamment) ont fait considérer cette zone comme d'intérêt prioritaire par la stratégie nationale pour la création d'aires marines protégées[23],[24]enFrance métropolitaine.

État halieutique : Depuis l'établissement dequotas de pêche, certaines espèces semblent reconstituer leurs populations, mais d'autres régressent encore de manière très préoccupante (Fucus, laminaire…). Toutes sont vulnérables à une dégradation de la qualité de l'eau[10].
On ne peut agir à court terme sur leréchauffement climatique dont les impacts sont observés sur le plancton et le poisson (Sur 90 espèces de poissons, une quinzaine ont remonté vers le nord bien que la température de l'eau n'ait gagné1,05 °C en moyenne), mais on peut faciliter larésilience écologique de certaine biocénoses. On peut en revanche agir sur certainspolluants. Or on sait que la plupart des apports en mer de polluants etdéchets marins sont « terrigènes », c'est-à-dire apportés par les fleuves. Une approche écosystémique, coordonnée avec tous les bassins versants concernés est donc nécessaire, qui implique une vision commune et notamment l'aide coordonnée des cinqSAGEs du Delta de l'Aa, du Boulonnais, de la Canche, de l'Authie, de la Somme-Aval (encore en projet en 2011) et de la Bresle, ce qui peut se faire dans le contexte des deuxSDAGEs des bassins Seine Normandie etArtois Picardie, approuvés en 2009[10].

La qualité des eaux de baignade s'est améliorée depuis la fin des années 1980, avec un point noir à Boulogne, qui devrait s'améliorer avec la fermeture de l'usineComilog.

La qualité des eaux de conchyliculture est encore préoccupante sur une partie du trait de côte, imposant un traitement de désinfection des coquillages avant leur vente.

Certains polluants (perturbateurs endocriniens,platinoïdes, polluants éventuellement perdus par desmunitions immergées, certains pesticides), sont encore mal suivis, pour des raisons techniques et financières ou parce qu'assez récemment identifiés et pas encore considérés comme prioritaires.

Les estuaires, qui sont à l'origine du fleuve marin côtier font tous l'objet d'opérations deprotection ougestion restauratoire. Ils sont pour certains parmi les plus intensivement chassés au monde (Somme, Canche, Authie). Les cartouches àgrenaille de plomb y sont depuis peu interdites (remplacées par des cartouches à billes d'acier doux), mais les centaines de millions de billes deplomb dispersées dans le milieu depuis plus d'un siècle peuvent encore être source d'empoisonnement pour les oiseaux qui les mangent. Les cadavres de ces oiseaux sont à leur tour une source desaturnisme animal, avec desimpactsécoépidémiologiques locaux, globaux ou différés qui n'ont pas été étudiés dans cette région.
Un rapport[25] commandé par le gouvernement à l'IGE à la suite de conflits sur l'estuaire de la Seine (Natura 2000,Port 2000) a produit diverses recommandations pour une meilleure gestion des estuaires, et pour mieux y appliquer la directive cadre sur l’eau, le réseau Natura 2000 et le management environnemental des ports (voir aussiEcoport. Ce rapport recommande notamment la mise en place de« comités d’estuaire » dans les grands estuaires, et d'une structure de typecommission locale de l'eau dans les autres.

Article détaillé :GIZC.

Statut, protection

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Longtemps ignoré, de même que les habitats sous-marins qu’il irrigue, le fleuve marin côtier est mieux connu depuis les travaux de recherche du Programme européen CHARM I et II, le projet européen MAST, le programme LITEAU (Ministère de l'Écologie et du développement durable), le « Réseau Hydrographique Littoral Normand » (RHLN), le programme d'étude des Impacts Sédimentaires des installations conchylicoles (PISTOLE) et diverses initiatives associatives et scientifiques prises en matière d’intégration des connaissances en Manche orientale, accompagnées par la MIMEL[26]eparNausicaa et certaines collectivités. Le programme scientifique Seine-Aval, porté par unGroupement d’Intérêt Public (GIP)Seine-Aval et accompagnant la mise en place et en œuvre d'uneDirective territoriale d'aménagement (DTA) de l'estuaire de la Seine ont permis de mieux comprendre l'origine et le fonctionnement de ce fleuve marin côtier[27], et dans le cadre des engagements de la France en matière d’aires marines protégées[28] en créant au moins 10 % d’aires marines protégées supplémentaires avant 2012, dont huit nouveaux Parcs Naturels Marins (PNM), avec l’aide de l'Agence des aires marines protégées et parcs naturels marins (AAMP), il pourrait en grande partie être englobé dans l’un des futurs parcs naturels marin français (dit« Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d'Opale »[10] et plus précisément« Parc naturel marin à l’ouvert des estuaires picards et en mer d’Opale  », d’abord souvent dénomméParc naturel marin des Trois Estuaires[29] dont le périmètre est soumis à enquête publique en 2011, après trois ans d’études et de concertation sous l’égide de trois préfets et de l’Agence des aires marines protégées[30].

Un parc marin n’est pas un outil fort de protection, mais se veut être un bon outil degestion intégrée desressources naturelles, dans un esprit dedéveloppement durable, en s'appuyant donc sur des connaissances partagées (en grande partie à encore acquérir) et une approche écosystémique[31] (promue par l'Europe, la FAO, l'UNESCO[32]) visant une restauration, protection et gestion équilibrée desressources naturelles, incluant un processus de« Gestion intégrée des zones côtières ».

Aspects juridique

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Ce fleuve aux frontières, volume et débits fluctuants, sans « rive gauche » matérielle stable n'est pas en soi une entité juridique, mais comme dans toutes les eaux marines de l'Union européenne, lapolitique commune de la pêche(PCP) s'y applique (depuis 1983).

C'est une des masses d'eau qu'il faut prendre dans la gestion globale des eaux initiées par l'Europe (Directives concernant l'eau (DCE, Directive sur les inondations, les nitrates, les pesticides… et la récente Stratégie marine…).
Riche de ses « eaux de transition », il devrait faire l'objet d’actions ou objectifs spécifiques pour l’atteinte duBon état écologique demandé à tous lesÉtats-membres (pour2015) par la DCE (Directive cadre sur l'eau).

Il est entièrement situé dans les eaux françaises, et pourrait être mieux pris en compte avec la création d'un Parc naturel marin, encore en projet, mais placé dès2008[33] sous la triple responsabilité dupréfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, d'unpréfet de région (Picardie) et d'unpréfet de département (Pas-de-Calais).
Un est objectifs du projet de Parc est« l'observation et à la gestion de la mobilité hydro-sédimentaire, importante pour le bon état des habitats marins et pour conserver le caractère maritime des estuaires ». Le périmètre "de surface moyenne" présenté à l'enquête publique en 2011 est cependant centré sur 7 estuaires picards, dont les trois plus significatifs, et sans aller (dans cette variante du projet) jusqu’au site national des « 2 caps » au nord, et ce périmètre est fortement comprimé au nord.
L’Agence des aires marines protégées[34]a de 2008 à 2011 soutenu une mission d’étude, enconcertation avec tous les acteurs locaux pour préfigurer unparc naturel marin ayant la particularité d’associer lescollectivités territoriales et les usagers aux décisions de l’État pour la mer (Autrefois les aspects maritimes relevaient de la seule compétence de l’État).
L'Agence des aires marines protégées pourra donner son avis sur des projets en cours dans la zone du futur parc marin et sur des projets également d'intérêt public qui pourraient l'impacter.

Localement des enjeux juridiques locaux et internationaux liés à lasécurité maritime, à lapêche, auxaires protégées, ou à l’érosion côtière justifient aussi une parfaite connaissance de son comportement et de ses caractéristiques hydrologiques, hydrosédimentaires, halieutiques et écologiques.

Plusieurs sous-entitésécopaysagères importantes de ce fleuve marin sont la bande littorale d'estran, le frontdunaires et seslaisses de mer, sa zone de dilution dans les eaux marines qui toutes peuvent abriter des espèces menacées ou d'intérêt européen ou pour laConvention internationale OSPAR.

Il joue un rôle de corridor sous marin et pourrait jouer un rôle deZones de connexion biologique (ZoCoB) entre les estuaires picards et aider les poissons (anadromes,catadromes etamphidromes notamment) à gagner les estuaires. De ce point de vue, il intéresse leréseau écologique paneuropéen et des outils juridiquement concrets en France tels que laTrame verte et bleue régionale, lanationale (TVB).

Comme tous les fleuves, celui-ci possède unbassin versant très vaste, concerné par plus d'une dizaine deSAGEs et trois SDAGEs qui ne sont néanmoins pas coordonnés. Les réseaux d'alertes et de mesure de la qualité de l'eau, de l'air ou concernant le risque sanitaire ne sont pas non plus coordonnés sur cette zone[35]. Le Parc naturel marin pourra dans une certaine mesure jouer ce rôle de coordination, avec le Projet CAMIS pour les aspects sécurité maritime.Quelques zones du fleuve côtier ou adjacentes font l'objet de protections, avec :

Articles détaillés :Agence des aires marines protégées et parcs naturels marins etParc naturel marin.

Faune

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Selon les données synthétisées par le Programme InteregARCH et d'autres[47],[48], les habitats sous-marins sont nombreux et variés sur les fonds, selon les courants et le type de sédiments (forçagehydrodynamique), on trouve quatre grandes communautésmacrobenthiques sédentaires dans cette région (Manche-Est) :

  • communauté à forteépibiosesessile sur les cailloutis là où le courant est fort (vers le centre du détroit ou de la Manche) ;
  • communauté des graviers et sables grossiers ougravelles àAmphioxus ;
  • communauté des sables moyens dunaires (sous-marins) àOphelia borealis ;
  • communauté des sables fins plus ou moinsenvasés àAbra alba (faciès variant selon le courant, mais en courant modéré).

À proximité de la côte, dans le fleuve marin côtier moins salé alimenté par la Seine, la Somme et les autres estuaires plus au nord, d'autres communautés ou des variations de ces communautés sont observées, avec des variations importantes derichesses spécifiques et d'abondances.

L’estran de ce fleuve marin abrite aussi l'une des principales colonies dephoques de France, après qu'elle a failli disparaître ; lephoque veau-marin (phoca vitulina) réside et se reproduit à nouveau en baie de Somme et on observe à nouveau des migrateurs tels lephoque gris (halichoerus grypus).

En mer, legrand dauphin (tursiops truncatus) et lemarsouin (phocoena phocoena) sont des indicateurs suivis avec attention.

Beaucoup d'oiseaux d'espèces marines et littorales utilisent ce fleuve côtier pour se nourrir comme leplongeon catmarin, lefou de Bassan, legrand Cormoran, desanatidés (eider à duvet,macreuse noire,macreuse brune,harle huppé), dubécasseau sanderling et de nombreuxlaridés (mouette mélanocéphale,mouette pygmée,mouette rieuse,goéland cendré,goéland brun,goéland argenté,goéland leucophée,goéland marin,sterne caugek,sterne naine,sterne pierregarin,petit pingouin etguillemot de Troïl. Des espèces rares y sont observées, dont leplongeon arctique, legrèbe jougris, legrèbe à cou noir, lefuligule milouinan, legrand labbe, etc.
Comme les mammifères marins, les oiseaux marins et littoraux jouent un rôle important pour les équilibres sanitaires et écologiques, notamment en éliminant préférentiellement leurs proies malades. Périodiquement, des mortalités importantes dues auxbotulisme ou à de petites marées noires sont observées chez les oiseaux. Localement des problèmes desaturnisme aviaire se posent, encore mal évalués, et les taux de métaux lourds ou d'autres polluants (organochlorés,perturbateurs endocriniens, pesticides…) restent préoccupants chez les espèces de la fin de lachaîne alimentaire ou vivant dans les estuaires.

Leslamellibranches sont nombreux. Des populations importantes mais fluctuantes de coques (cerastoderma edule) peuplent les trois estuaires mais aussi certaines zones sablo-vaseuses entre ceux-ci.

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Flore

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Le phytoplancton est constitué de plus d'une centaine d'espèces. Les fonds abritent de nombreuses algues fixées et des lichens résistants aux embruns sont présents sur le trait de côte ainsi qu'une flore caractéristique de milieux saumâtres et estuariens régulièrement recouverts par la mer (typeprés salés), avec notamment lessalicornes,puccinellie, etc.
Des espèces d'intérêt communautaire (d'intérêt patrimonial européen) sont présentes, dont l'Ache rampante (Apium repens), leLiparis de Loesel (Liparis loeselii qui a là ses principales populations mondiales)… Lelilas de mer ou statice commun (Limonium vulgare miller) s'épanouit dans les dépressions humides hautes des estuaires (semi-protégé).

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Bibliographie

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  • AAMP,Synthèse faites par l'Agence des aires marines protégées sur les richesses des ressources naturelles de la zone de préfiguration du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d'Opale.
  • Carpentier, A., Vaz, S., Martin, C.S., Coppin, F., Dauvin, J.C., Desroy, N., Dewarumez, J.-M., Eastwood, P.D., Ernande, B., Harrop, S., Kemp, Z., Koubbi, P., Leader-Williams, N., Lefebvre, A., Lemoine, M., Meaden, G.J., Ryan, N., Walker, M., 2005. Eastern Channel Habitat Atlas for Marine Resource Management (CHARM).Atlas des habitats des Ressources Marines de la Manche Orientale, INTEREG IIIA, 225 pp.
  • Chabaud, CatherinePréserver la mer et son littoral, Editions Glénat, 2008-10-09
  • Dauvin J.C. (coordinateur), 1997.Les biocénoses marines et littorales françaises des côtes Atlantique, Manche et mer du Nord. Synthèse, menaces et perspectives. Patrimoines Naturels, n°28, pp. 1-359.
  • Dauvin, J.C., Dewarumez, J.M., 2002.Patrimoine naturel de la Manche Orientale et du sud de la mer du Nord : invertébrés benthiques et peuplements macrobenthiques sublittoraux. Actes du Colloque ‘Qualité des eaux : objectifs atteints, Wimille A.B.E.P., pp. 9-27.
  • Dauvin, J.C. (coordinateur), 2002.La préservatioin du patrimoine naturel dans le processus de la gestion intégrée des zones côtières. Patrimoine Naturels, n°57, pp. 1-346.
  • Dauvin, J.C., Lozachmeur, O., Capet, Y., Dubrulle, J.B., Ghézali, M., Mesnard, A.H.,2004.Legal Tools for Preserving France's Natural Heritage through Integrated Coastal Zone Management. Ocean and Coastal Management, n°47, pp. 463-477.
  • Dauvin, J.C., 2007,The Main Characteristics, Problems, and Prospects for Western European Coastal Seas. Marine Pollution Bulletin.
  • Sueur François (2005)Intérêt ornithologique de la Réserve Authie-Somme et intérêt de son extension vers le sud de la Baie d’Authie. Groupe Ornithologique Picard, 18 p.

Notes et références

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  1. Brylinski, J.M., Lagadeuc, V., Gentilhomme, Dupont, J.P., Lafite, R., Dupeuble, P.A., Huault, M.F., Auger, Y., Puskaric, E., Wartel, M., Cabioch, L., 1991.Le fleuve côtier, un phénomène hydrologique en Manche orientale (exemple du Pas de Calais). Oceanologica Acta, n°11, pp. 197-203.
  2. J. Le gall. -Contribution à l'étude de la biologie du Thon rouge (Thunnus thynnus). Sur la présence de Thons rouges en mer du Nord et dans l'Atlantique Nord-Est. Journal du Conseil permanent International pour l'Exploration de la Mer, Vol. II, N° 3, décembre 1927.
  3. M. J. Le Gall, Chef du Laboratoire de Boulogne-sur-Mer),Thon et germon / Le thon rouge (Thunnus thynnus) en mer du Nord et dans l'Atlantique Nord-Est, Journal du Conseil International pour l'Exploration de la Mer, 1929, article réédité par l'ICES ; n° September 2011 68 du journal of marine Science J. Cons. int. Explor. Mer (1929) 4 (2): 200-206. doi: 10.1093/icesjms/4.2.200 (ou Scan archivé par Ifremer)
  4. AAMP,Projet de Parc marin ; Question 9 : Pourquoi le périmètre s'étend-il au-delà des estuaires ?, consulté 2011-09-11
  5. Avis de la Mission d'étude pour un parc naturel marin Trois estuaires ; Contribution au débat public projet éolien des deux côtes, aout 2010, Au large des estuaires picards : Parc naturel marin et parcs éoliens
  6. (http://www.sm-cote-opale.com/ SMCO]; Syndicat mixte de la côte d'Opale, rassemblant 14 intercommunalités implantées de la frontière belge à l'estuaire de l'Authie, soit 365 communes et plus de 770 000 habitants
  7. Site du syndicat.
  8. http://www.sm-cote-opale.com/SMACOPI sm-cote-opale.ocm/SMACOP
  9. abc etdJean-Claude Dauvin et Olivier Lozachmeur,Dossier : Les littoraux et la gestion intégrée des zones côtières Mer côtière à forte pression anthropique propice au développement d’une gestion intégrée : exemple du bassin oriental de la Manche (Atlantique Nord-Est), Revue électronique en sciences de l'environnement ; Volume 7 Numéro 3 | décembre 2006
  10. abc etdAAMP,Richesses naturelles de la mer, parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d'Opale, 110 pages, consulté 2011-09-10
  11. Brylinski, J.M., Dupont, J., Bentley, D. 1984. Conditions h ydrologi ques au large du cap Gris Nez (France): premiers resultants. Oceanol. Acta 7: 315-3 22
  12. Brylinski, J.-M., Lagadeuc, Y., Gentilhomm e, V., Dupont, J.-P., Lafite, R., Dupe uble, P.-A., Huault, M.-F., Auger, Y., Puskaric, E., W artel , M., Cabioch, L. 1991. Le "fleuve Côtier": un phénomène hydrologique important en Manche Orientale. Exemple du Pas de Calais. Ocean. Acta 11, 197-203.
  13. Bentley, D. 1985 . Caractéristiques physico-chimiques des eaux du détroit du pas de Calais. J. Rech. Oceanogr. 10: 69-7 1.
  14. Bentley, D., Lafite, R., Morley, N.H., J ames, R., Staham , P. J., Guary, J. 1993 . Flux de nutriments entre la Man che et la Mer du Nord. Situation actuelle et évolution depuis dix ans. Oceanol. Acta, 16: 599-6 06. Bentley, D. 1985 . Caractéristiques physico-chimiques des eaux du détroit du pas de Calais. J. Rech. Oceanogr. 10: 69-7 1.
  15. Bentley, D., Lafite, R., Morley, N.H., J ames, R., Staham , P. J., Guary, J. 1993 . Flux de nutriments entre la Manche et la Mer du Nord. Situation actuelle et évolution depuis dix ans. Oceanol. Acta, 16: 599-6 06.
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  20. Maillard-Quisthoudt, C., Janquin, M.A. (1988=) Mise en évidence d'une relation entre teneur en matière organique dissoute et abondance bactérienne , sur un site côtier en Mer du Nord (Dunkerque) : résultats préliminaires. Communication au XIVe colloque de l'U.O.F., Wimereux, 2-5 mars 1988.
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  22. [http;//www.naturefrance.fr/spip.php?rubrique62 Système d'Information Nature et Paysage], Aspects marins
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  24. Plaquette/résumé (2 pages) "Vers un réseau d'aires marines protégées", consulté 2011-09-10
  25. Rapport de la mission d’expertise sur la gestion durable des estuaires dans une approche communautaire (PDF, 72 pages, par l'Inspection Générale de l’Environnement et leConseil général des ponts et chaussées)
  26. Mission Interservices de la Mer et du Littoral, créée le 3 mai 2005 par arrêté des Préfectures de la RégionBasse-Normandie et de la RégionHaute-Normandie
  27. Dauvin, Jean-Claude, 2006.The Seine estuary, a highly developed area. Seine-Aval Special Issue, September 2006, North Atlantic Estuaries, problems and perspectives, pp. 27-32.
  28. Explication synthétique de la Stratégie nationale pour la création d'AMP etStratégie nationale / PDF - 874.89 KB
  29. Étude du projet par leMinistère chargé de l'environnement et de la mer
  30. arrêté du 19 février 2008 ;conduite de la procédure d'étude et de création d'un parc naturel marin à l'ouvert des estuaires de la Somme, de l'Authie et de la CancheLégifrance.com
  31. Yves Henocque,Leçons et futur de la gestion intégrée des zones côtières dans le monde;Vertigo (Revue électronique en science de l'environnement ; Dossier : Les littoraux et la gestion intégrée des zones côtières, Volume 7 Numéro 3 ; décembre 2006, consulté 2011-09-10
  32. UNESCO (2001). Des outils et des hommes pour une gestion intégrée des zones côtières. Guide méthodologique. Vol II. Coll. Manuel et Guides n° 42. 64 p.
  33. Arrêté ministériel du 19 février 2008, fait à Paris, le 19 février 2008 précisant dans sonArt.1er − La conduite de la procédure d’étude et de création d’un parc naturel marin à l’ouvert des estuaires de la Somme, de l'Authie et de la Canche est confiée conjointement aupréfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, aupréfet de la Somme et au préfet duPas-de-Calais.
  34. Agence des aires marines protégées
  35. Morel, M., Andral, B., Berthomé, J.P., Joanny, M., 1999.Surveillance de la qualité de l’environnement littoral. Propositions pour une meilleure coordination des réseaux. Collection IFREMER bilans et prospectives, 36 p.
  36. Natura 2000
  37. FR2200346Estuaires et littoraux picards (baies de Somme et d'Authie)
  38. FR2210068Estuaires picards : Baie de Somme et d'Authie (zone maritime en ZPS)
  39. FR3100481Dunes et Marais arrière-littoraux de la plaine maritime picarde
  40. FR3112004Dunes de Merlimont
  41. FR3110038 Estuaire de La Canche (zone maritime en ZPS)
  42. Conservatoire du littoral
  43. MarquenterreConservatoire du littoral
  44. Baie de la SommeConservatoire du littoral
  45. Baie de La CancheConservatoire du littoral
  46. Baie d'AuthieConservatoire du littoral
  47. Cabioch L., 1968.Contribution à la connaissance des peuplements benthiques de la Manche occidentale. Cahiers de Biologie Marine, n°9, pp. 488-720.
  48. Cabioch L., Gentil F., Glaçon R., Retière C., 1977.Le macrobenthos des fonds meubles de la Manche, distribution générale et écologie, in Biology of benthic organisms (Keegan B., O’Ceidigh, P., Boaden, P., éditeurs). Pergamon Press, pp. 115-128.

Voir aussi

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  • Wiki RFRC du Réseau français de recherche côtière
  • DORIS

Articles connexes

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Liens externes

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