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Flandres artésiennes

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Flandres artésiennes
Flandres artésiennes
Le territoire des Flandres artésiennes, de la Flandre wallonne et de la Flandre maritime à la veille de la Révolution française.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
StatutPays traditionnel
ProvinceDrapeau de la FlandreFlandres
Capitale historiqueSaint-Omer
Villes principalesBéthune
Aire-sur-la-Lys
Lillers
Laventie
Isbergues
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LesFlandres artésiennes, appelée aussiArtois flamand ouArtois flamingant, désignent les terres où l'on parlaitflamand avant dans l'ancien gouvernement d'Artois, dans le nord dans l'Audomarois et autour d'Aire-sur-la-Lys et deBéthune. Sa capitale estSaint-Omer.

Territoire

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  • Dans la très grande majorité des cas, l'Artois flamand est décrit comme comprenant les territoires suivants ;
    • Béthune et ses alentours
    • l'Audomarois
    • l'Airois
  • Selon certaines définitions, l'Artois flamand comprendrais à d'autres territoires mais dans une description moins précise ;

Cependant, on atteste aussi ces trois villes comme faisant partie de laPicardie et de l'Artois wallon dans une très grande majorité des cas, d'après Louis Nisse, l'Artois wallon comprends Lens et Arras où le flamand ne fut jamais langue maternelle[1].

SelonAlexis-Marie Gochet[4], l'Artois flamand se réduit à l'Audomarois et aux terres relatant au gouvernement d'Artois au nord de laLys.

Toponymie

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L'Artois flamand, à travers son nom corresponds à la partie culturellementflamande du comté puis gouvernement d'Artois ; traditionnellement, on différencie laprovince d'Artois, entité politique et historique, dupays d'Artois, ou Artois propre (correspondant à la région d'Arras).

Le terme Artois flamand ou flamingant fait référence à la province, et ne fait donc pas traditionnellement partie de l'Artois sous forme de pays[4].

Le terme de Flandres artésiennes a aussi fait son apparition de nos temps modernes pour qualifier cette région,Lucien Suel, écrivain et poète picardisant[5] affirme vivre dans les Flandres artésiennes[6].

Histoire

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La grande majorité des sources sur l'Artois flamand seront décrites vers les époquesmodernes etcontemporaines comme faisant partie d'une section traditionnelle de l'Artois intitulée Artois« flamingant » et composé des bailliages de Béthune, Aire et Saint-Omer[7], par opposition à un Artois dit« wallon », c'est-à-dire roman, composé du reste du comté, et où le dialecte local fut de tout temps lepicard[8].

Jusqu'auxVIIe et VIIIe siècles, les Flandres artésiennes étaient de langue flamande mais la région a très tôt été picardisée,  dès lesVIIIe et IXe siècles. Malgré cette francisation précoce la toponymie flamande est restée vivace (Gonnehem, Nortkerque, Mazingarbe, Westrehem, Oblinghem, Wingles, etc).

  • Carte de l'Artois flamand, dans sa forme la plus courante[9],[10],[11],[12].
    Carte de l'Artois flamand, dans sa forme la plus courante[9],[10],[11],[12].
  • Les limites de l'Artois flamingant au nord de l'ancienne province d'Artois.
    Les limites de l'Artois flamingant au nord de l'ancienne province d'Artois.

Culture locale

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« Les Flandres artésiennes forment un espace improbable : ou l’on est en Flandre ou l’on est en Artois, mais le mélange des deux n’est qu’une disposition théorique qui fait fi de l’Histoire et de la langue. Certes, aux bords de cette région, on pratiquait une sorte de bilinguisme qui favorisait les échanges commerciaux : certains documents administratifs et échevinaux qui ont subsisté aux ravages de la première guerre mondiale du côté où l’on parlait flamand l’attestent. »

— Lucien Suel, Une éthique de l’hommage

Des initiatives locales sont entreprises dans la région pour promouvoir le patrimoine flamand et la double culture locale. Ainsi, en 2024, pour rappeler les origines flamandes de la ville deSaint-Omer, un panneauStomaers est posé aux entrées de la commune en venant de Clairmarais et de Saint-Momelin. La municipalité rappelle ainsi que« la Flandre ne s'arrête pas à la frontière avec le département du Nord »[13].

Notes et références

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  1. a etbDe Louis Nisse(lire en ligne)
  2. De Pierre Du Val,Memoires geographiques de tous les pays du monde, avec plusieurs observations historiques. Par P. Duval d'Abbeville, géographe du Roy(lire en ligne)
  3. Journal d'agriculture pratique(lire en ligne)
  4. a etbAlexis-MarieGochet,La France pittoresque du Nord : histoire et géographie des provinces d'Ile-de-France, Champagne, Flandre, Artois, Picardie, Normandie et Maine et des départements qu'elles ont formés, Tours, Alfred Mame et fils,, 367 p.(lire en ligne),p. 223
  5. de langue picarde
  6. Une éthique de l'hommage(lire en ligne)
  7. LouisDussieux,Géographie générale contenant la géographie physique, politique administrative, historique, agricole, industrielle et commerciale de chaque pays avec des notions sur le climat : les productions naturelles, l'ethnographie, les langues, les religions, les voies de communications, les frontières et l'état politique, financier et militaire, J. Lecoffre et cie,(lire en ligne)
  8. PaulChampion,Manuel de géographie descriptive, historique et sociale de la France... I., Champion,(lire en ligne)
  9. Louis Dussieux,Géographie générale contenant la géographie physique, politique administrative, historique, agricole, industrielle et commerciale de chaque pays avec des notions sur le climat : les productions naturelles, l'ethnographie, les langues, les religions, les voies de communications, les frontières et l'état politique, financier et militaire(lire en ligne)
  10. De J. Chantrel,Cours de géographie, adapté au Cours d'histoire universelle et comprenant la description physique, politique et historique des diverses contrées de la terre(lire en ligne)
  11. De Paul Champion,Manuel de géographie descriptive, historique et sociale de la France...(lire en ligne)
  12. Charles Douniol,Le Correspondant(lire en ligne)
  13. Valéry Duhaut, « Pourquoi un panneau « Stomaers » posé à l’entrée de la ville de Saint-Omer »,La Voix du Nord,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le)

Voir aussi

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Articles connexes

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