Avant la finale, les supporteurs français croient beaucoup en la victoire de leur équipe. Un sondage de l'institut CSA pourLe Parisien-Aujourd'hui en France eti-Télé, réalisé le montre que 86 % des Français pensent que la France va battre l'Italie en finale (5 % pensant qu'elle va perdre)[1]. Un sondage IFOP réalisé le 6 et pour le quotidienL'Équipe dévoile que 87 % des Français croient en la victoire desBleus (11 % pensant le contraire)[2].
Un dérivé duTeamgeist d'Adidas baptisé Teamgeist Berlin et différencié par des motifs dorés est spécialement conçu pour la finale de la compétition[3].
Les deux équipes évoluent en4-2-3-1. La France joue avec deux milieux défensifs axiaux (Vieira,Makélélé) devant une défense à quatre en ligne composée de deux défenseurs centraux (Gallas,Thuram) et deux latéraux (Abidal etSagnol). Elle s'appuie sur trois milieux offensifs :Malouda à gauche,Zidane au centre etRibery à droite. En attaque,Henry est seul en pointe[4]
Même dispositif chez les Italiens avecGattuso etPirlo en milieux défensifs devant les quatre défenseurs. Les milieux offensifs sontPerrotta à gauche,Totti enTrequartista etCamoranesi à droite. En attaqueToni est seul en pointe[4].
Dès la première minute du match,Henry se heurte à l'épaule deFabio Cannavaro, l'attaquant français reste au sol. Henry reprend le match mais restera sonné pendant de longues minutes. À la7e minute, laFrance obtient unpénalty à la suite d'une faute deMarco Materazzi surMalouda.Zidane le transforme d'unepanenka très particulière : la balle frappe la barre transversale, tombe derrière la ligne de but, puis par l'effet, rebondit de nouveau sur la barre transversale et sort du but (0-1)[4].
Le score en restant à un but partout, les deux équipes doivent jouer la prolongation. À la98e minute,Ribéry parvient à s'infiltrer au centre de la surface, face au but. Sa frappe passe au ras du poteau gauche[4]. Cinq minutes plus tard :103e minute.Zidane sertSagnol côté droit, qui lui remet d'un centre vers l'axe des huit mètres. Le capitaine des Bleus reprend d'une tête puissante, queBuffon détourne d'une claquette réflexe[4]. Un coup de théâtre se produit à la107e minute :Zidane est expulsé à la suite d'uncoup de tête sur Materazzi[4]. Les deux équipes ne se créent pas d'occasion par la suite. Le titre se jouera donc aux tirs au but.
Zidane joua son dernier match contre l’Italie, un match inoubliable pour le génie du football.
Avant le début de la Coupe du monde,Zinédine Zidane avait indiqué qu'il mettrait fin ensuite à sa carrière professionnelle à l'issue de la compétition. Les matchs précédents, en huitième de finale contre l'Espagne, et surtout en quart de finale contre le Brésil, il s'est montré décisif ce qui lui vaudra d'être élu meilleur joueur du Mondial 2006[6].
Le journal l'Équipe résume le dernier match de sa carrière, la finale France-Italie du, de la manière suivante :« Son match est un condensé parfait des extrêmes que peut vivre un footballeur. En l'espace de 110 minutes sur le terrain,Zinédine Zidane passe par toutes les émotions lors de la finale de la Coupe du monde 2006 entre la France et l'Italie. L'extase, après son ouverture du score sur une panenka face à une autre légende,Gianluigi Buffon. Puis la sortie, après son carton rouge reçu en prolongation pour un coup de tête infligé àMarco Materazzi. Une expulsion synonyme de fin de carrière pour ce génie, parti sur une sortie inoubliable »[7].
Pas moins de 19 joueurs de cette finale sur les 46 ont avant, pendant ou après cette Coupe du monde porté le maillot de laJuventus de Turin auquel on peut ajouter un entraîneur,Marcello Lippi.