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Lafin de la Seconde Guerre mondiale en Europe se déroule d'avril à début mai 1945, avec une série de défaites de l'armée allemande et lacapitulation du Troisième Reich. Mais le conflit continue en dehors de l'Europe.
Mussolini et plusieurs autresfascistes capturés avec lui sont amenés àDongo et exécutés. Les corps sont ramenés à Milan et, sans cérémonie, pendus par les pieds devant une station-service.
Alors que labataille de Berlin fait rage au-dessus de lui, et se rendant compte que tout est perdu,Adolf Hitler se suicide dans leFührerbunker, le bunker de la chancellerie, avec sa compagneEva Braun qu'il a épousée quelques heures auparavant. Dans ses dernières volontés, Hitler désigne ses successeurs,Karl Dönitz comme nouveauReichspräsident (président du Reich) etJoseph Goebbels comme nouveauReichskanzler (Chancelier). Ce suicide inaugure une série de nombreux suicides au sein de l'appareil de l'État nazi jusqu'au milieu du mois de mai 1945[3].
EnItalie, le généralSSKarl Wolff et le commandant en chef de la10e armée allemande, le généralHeinrich von Vietinghoff, entament des négociations secrètes avec les Alliés Occidentaux (pourparlers déjà amorcés dès mars 1945 enSuisse lors deopération Sunrise). Ils avaient pour but d'obtenir unepaix séparée avec les Alliés occidentaux. Mais l'Union Soviétique exige que toutes les forces armées allemandes en Italie cessent les hostilités et demande à faire signer un document de reddition qui impose une reddition sans réserve dès le lendemain.
Labataille de Berlin s'achève. Le général d'artillerieHelmut Weidling, commandant la zone de défense de la capitale du Reich, présente la capitulation sans conditions de la garnison au général soviétiqueVassili Tchouïkov.
ÀDresde, leGauleiterMartin Mutschmann organise une offensive allemande à grande échelle sur le front oriental, mais il est capturé deux jours plus tard par des troupes soviétiques lors d'une tentative de fuite.
Deux jeunes femmes lisant laune duMontreal Daily Star annonçant la capitulation allemande et la fin imminente de la Seconde Guerre mondiale, 7 mai 1945
ÀBreslau, une ville forteresse entourée et assiégée pendant des mois, le généralHermann Niehoff, commandant de la place, se rend à 18 heures, aux Soviétiques.
ÀReims, le généralAlfred Jodl arrive une demi-heure plus tard et, après les instructions de Dönitz, offre la reddition de toutes les forces combattantes occidentales aux Alliés. Jodl envoie un signal à Dönitz, qui se trouve àFlensburg, l'informant de la position d'Eisenhower. Ce dernier avait menacé d'interrompre toutes les négociations si les Allemands ne se mettaient pas d'accord sur la totalité des conditions imposées (c'est exactement la même situation que von Friedeburg avait connue au début des pourparlers avec Montgomery). Peu de temps après, face aux exigences alliées, Dönitz accepta l'inévitable et autorisa Jodl à signer la reddition complète et totale de toutes les forces allemandes.
Le texte de la reddition de Reims prévoyait un cessez-le-feu, les forces allemandes devant rester sur leurs positions. Le texte de Berlin prevoit en plus que les forces allemandes devront se désarmer entièrement et remettre aux Alliés la totalité de leurs moyens militaires.
L'acte étant signé peu avant minuit à l'heure des Alliés occidentaux, il l'est de fait après minuit à l'heure des Soviétiques qui avancent d'une heure. Pour les pays de l'Ouest et l'Allemagne, la capitulation a donc lieu le 8 mai, mais pour les Soviétiques et les pays de l'Est, elle a lieu le 9.
C'est àBouvron, à l'hippodrome du Grand Clos, que se déroule le 11 mai 1945, la cérémonie de la reddition des soldats allemands mettant fin à l'existence de laPoche de Saint-Nazaire signant, et constituant le dernier acte de la guerre en Europe.
Les nouvelles de la reddition signée àReims arrivent à l'ouest et des célébrations éclatent dans l'ensemble de l'Europe. Aux États-Unis, les Américains se réveillent et entendent à la radio que le jour du 8 mai est appelé le jourV.E.,Victory in Europe.
Jusqu'au,Karl Dönitz continue d'agir en tant que chef d'État, maisson gouvernement basé àFlensburg ne contrôle plus qu'un petit secteur autour de la ville et n'est pas reconnu par les puissances alliées. Il est dissous de fait une fois ses membres capturés et arrêtés par les forces britanniques.