Pour les articles homonymes, voirFilles de la Charité.
| Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus | |
| Institut de droit pontifical | |
|---|---|
| Approbation diocésaine | 1837 parMontault-Désilles |
| Approbation pontificale | 27 janvier 1930 parPie XI |
| Institut | congrégation religieuse |
| Type | apostolique |
| Règle | Règle de saint Augustin |
| But | œuvre de charité |
| Structure et histoire | |
| Fondation | 18 décembre 1823 La Salle-de-Vihiers |
| Fondateur | Jean-Maurice Catroux & Rose Giet |
| Abréviation | F.C.S.C.J. |
| Site web | Site officiel |
| Liste des ordres religieux | |
LesFilles[a] de la charité du Sacré-Cœur de Jésus forment unecongrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière dedroit pontifical.
La congrégation est fondée le 18 décembre 1823 àLa Salle-de-Vihiers parJean-Maurice Catroux (1794-1863) et Rose Giet (1784-1848)[1]. Les sœurs sont reconnues par l'État par une ordonnance du 14 mai 1828 deCharles X. Sesconstitutions sont approuvées par l'évêque d'Angers en 1837. Une nouvelle reconnaissance légale est donnée le 2 avril 1852 parLouis-Napoléon Bonaparte, président de la République française[2].

Dédiées principalement à l’éducation, après la promulgation deslois anti-congrégations en France, les religieuses doivent fermer leurs écoles, beaucoup obtiennent leur diplôme d’infirmière et commencent à se consacrer à des œuvres caritatives. En 1905, quatre religieuses s'exilent vers le nord des États-Unis pour élire domicile àNewport dans leVermont. Deux ans plus tard, en 1907, elles essaiment auCanada pour s'établir àMagog. Quelques semaines plus tard, elles aménagent à la Crèche qui n’est pas encore terminée. En 1909, elles s'occupent du couvent de Magog et, la même année, elles ouvrent un autre couvent àValcourt. Afin d’assurer une relève, elles fondent un noviciat à Sherbrooke, en 1911 dans la maison qui appartient à la veuve deWilliam Bullock Ives situé en face de l'Hôtel-Dieu (Sherbrooke) dont elles seront responsables[4],[5]. En1935, des sœurs canadiennes partent auBasutoland (Lesotho), c'est ensuite le pays Zoulou enAfrique du Sud (1946), leDahomey, l'actuelBénin (1960), puis leTogo (1962) ; En 1963, des sœurs canadiennes fondent au Brésil et en 1972 à Tahiti[6].
L'institut reçoit ledécret de louange le 27 janvier 1930 ; ses constitutions sont définitivement approuvées par leSaint-Siège le 7 juillet 1940.
Les sœurs se consacrent à l'enseignement, aux soins des malades et diverses œuvres de charité.
Elles sont présentes en :
Lamaison-mère est àMontgeron enFrance, près deParis.
En 2017, la congrégation comptait 757 sœurs dans 115 maisons[11].