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| Le Fier | |
Le Fier, quelque part dans la plaine d'Alex. | |
Cours du Fier (carte interactive). | |
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Longueur | 71,9 km[1] |
| Bassin | 1 380 km2 |
| Bassin collecteur | leRhône |
| Débit moyen | 41,2 m3/s (Vallières)[2] |
| Régime | nivo-pluvial |
| Cours | |
| Source | Mont Charvin (2 409 m) |
| · Localisation | Manigod |
| · Altitude | 1 964 m |
| · Coordonnées | 45° 48′ 23″ N, 6° 24′ 57″ E |
| Confluence | leRhône |
| · Localisation | Seyssel |
| · Altitude | 256 m |
| · Coordonnées | 45° 56′ 30″ N, 5° 49′ 59″ E |
| Géographie | |
| Principaux affluents | |
| · Rive gauche | Thiou,Chéran |
| · Rive droite | Nom,Fillière |
| Pays traversés | |
| Départements | Haute-Savoie |
| Régions traversées | Auvergne-Rhône-Alpes |
| Sources :SANDRE:« V12-0400 »,Géoportail,Banque Hydro | |
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LeFier[fjɛʁ]Écouterⓘ est unerivière-torrent desPréalpes deHaute-Savoie,affluent de la rive gauche duRhône, d'une longueur de 71,9 km. Il présente une intéressante diversité naturelle, tant au niveau de sa flore (forêts fossiles et forêts alluviales) que de sa faune.

Le nom du Fier (prononcé traditionnellement [fje], ler peut ne pas se prononcer) est à rapprocher étymologiquement d'autres noms de cours d'eau de la région. Selon les sources, il partage la même racine queChéran,Guiers etGier.
La prononciation correcte de Fier est celle du verbe français « fier », ce qui, par analogie avec Guiers et Gier, relève de l'évidence. La prononciation de Fier à la manière de l'adjectif français « fier », bien qu'erronée, s'est malgré tout répandue et est devenue l'usage[réf. nécessaire].
D'une longueur de 71,9 km[1], le Fier prend sa source dans lachaîne des Aravis, aumont Charvin, descend lavallée de Manigod, puis celle deThônes. Il se transforme en puissant torrent pour forcer le défilé deDingy-Saint-Clair (voir photo ci-dessous), puis pour contournerAnnecy-le-Vieux etAnnecy par le nord et l'ouest. Là, il traverse les impressionnantesgorges du Fier, avant de se frayer le passage entre quelques hautes collines pour retrouver le reposantVal-de-Fier. Mais rapidement, il va, à nouveau, se transformer en puissant torrent pour forcer le passage entre lamontagne du Gros Foug (1 057 m) et lamontagne des Princes (937 m) pour former lesgorges du Val du Fier, avant-dernier exploit, avant son union avec leRhône, au sud deSeyssel (Haute-Savoie), où sa puissance est telle qu'il se permet de pénétrer le fleuve dans le sens inverse du courant.
Ses principaux affluents sont :
La rivière est alimentée essentiellement par des eaux de fonte des neiges au printemps et par des eaux de pluie. Après des épisodes pluvieux, son débit augmente fortement pendant 2 à 4 jours.
Le débit moyen interannuel du Fier a été observé et calculé pendant une période de 59 ans (1948-2006) àVallières localité située à 4 kilomètres en aval deRumilly[3],[2]. Il se monte à 41,2 m3/s pour une surface de bassin de 1 350 km2, soit la presque totalité de son bassin versant qui fait 1 380 km2.
La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit typiques du régime à la fois nival et pluvial, avec une longue période de hautes eaux (novembre à début juin) dédoublée, à la suite des pluies d'automne d'une part, et de la fonte des neiges au printemps d'autre part. Les hautes eaux présentent donc un double sommet, portant le débit mensuel moyen à un premier sommet de 47,2 m3/s en novembre, puis après une baisse à 41,6 m3/s en janvier, un nouveau sommet allant de 55,1 à 62,2 m3/s en mars-avril-mai (avec un maximum en avril). Survient alors une chute rapide des débits, se terminant en une période d'étiage en juillet-septembre, avec baisse du débit moyen mensuel jusqu'au niveau de 18,2 m3/s au mois d'août, ce qui reste assez costaud, il est vrai, comparé aux étiages de la grande majorité des cours d'eau français.

Aux étiages, leVCN3 peut chuter jusque 4,44 m3/s, en cas de période décennale sèche.
Les crues peuvent être assez importantes, quoique largement inférieures à ce qui prévaut dans d'autres régions du pays (bassin de laLoire, de laMoselle ouCévennes par exemple). En effet, leQIX 2 et le QIX 5 valent respectivement 398 et 494 m3/s. Le QIX 10 est de 577 m3/s, tandis que le QIX 20 et QIX 50 ne sont pas disponibles mais se situent dans la même logique croissante.
Le débit journalier maximal publié à Vallières est de 900 m3/s (le 18 mars 1951).
Au total, le Fier est une rivière fort abondante, bien alimentée par des précipitations elles aussi abondantes, dans les régions montagneuses de son bassin. Lalame d'eau écoulée dans le bassin versant de la rivière est de 964 millimètres annuellement, ce qui est très élevé, presque trois fois la moyenne nationale, mais tout à fait normal dans les départements savoyards. Ledébit spécifique (ou Qsp) atteint30,5 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Quatre installations hydroélectriques implantées et gérées parEDF sur le cours du Fier en aval d'Annecy[4].






C'est dans cettevallée que le Fier prend sa source au cœur de lachaîne des Aravis, aulac du Mont-Charvin à 2 000 mètres d'altitude, dominé par les alpages dumont Charvin (2 409 m), de laGoenne (2 174 m) et de latête de l'Aulp. Il descend la vallée, orientée est-ouest, en passant par les hameaux de « La Charmette », « Tournance », « Joux » (878 m), « Les Choseaux », « Villard-Dessus » (r.d),Manigod (r.d), le village du chefMarc Veyrat, « Villard-Dessous » (r.d, 748 m),Les Clefs (r.d).
Aux Clefs, il est rejoint par son premier affluent d'importance, le « Chamfroid » (r.g), avant de bifurquer vers le nord et d'arriver àThônes.
Avant d'arriver, il longe le hameau de « Chamossières » (r.g), la chapelle de Galatin (r.d, 644 m) et le hameau de « La Curiaz ». ÀThônes, le Fier est rejoint par le torrent duNom (rive droite), son vrai premier affluent, en provenance deSaint-Jean-de-Sixt et deLa Clusaz.
Le Fier a été dans l'histoire responsable de nombreuses catastrophes coupant fréquemment les voies de circulation contraignant les habitants à passer par les cols pour rejoindre les autres vallées. Enjanvier 1899, la place Avet de Thônes avait été noyée sous 80 cm d'eau. AuXIXe siècle, le maire deLa Nouvelle-Orléans,Nicolas Girod, natif de Thônes avait proposé de payer des travaux d'endiguement sur ses fonds propres, mais la mésentente intercommunale avait finalement fait échouer le projet
Après Thônes, il continue dans une vallée plus large, reprenant une orientation vers l'ouest, logeant les hameaux de « Tronchine » (r.g), de « Bellossier » (r.g) où il est rejoint par un nouvel affluent « Le Malnant » (r.g), le hameau de « Thuy » (r.d) où il est rejoint (r.d) par un petit torrent, avant de passer exactement entre les sites de laNécropole nationale des Glières (r.g), sanctuaire des résistants hauts-savoyards de laSeconde Guerre mondiale, et lesite préhistorique de lagrotte de la Balme-de-Thuy (r.d), qui témoigne de la colonisation de la vallée dès l'âge du bronze par une peuplade de pasteurs. Après la grotte, il est rejoint par un autre torrent (r.d) appelé l'« Arpette de Thuy ».
Continuant son cours, le Fier longe le village deLa Balme-de-Thuy (r.d), passe entre le hameau de « Charvex » (r.d) et le village d'Alex (r.g) où il est rejoint par un nouvel affluent « Le Nant d'Alex » (r.g), puis passe le hameau de « Chessenay » (r.d), de « Le Pont » (r.g), lechâteau de Folliet (r.g) et le hameau de « Glandon » (r.d), où il est rejoint par un petit affluent (r.d) qui irrigue la vallée deDingy-Saint-Clair. Toute cette partie de la vallée est un paradis pour les pêcheurs à la mouche, le Fier déambule lentement le long de berges sableuses. Une colonie dehérons cendrés y a élu domicile. AuxXVIIe et XVIIIe siècles, le sable de la rivière et le bois des forêts permirent l'exploitation d'uneverrerie dans la commune d'Alex qui compta jusqu'à un millier d'habitants en1800.
Juste avant le défilé, il passe sous le nouveau pont, puis sous l'ancien pont Saint-Clair, avant de se précipiter en grondant dans la traversée dudéfilé de Dingy jusqu'aux hameaux de « Nanoir » (r.d) et de « Rochebard » (r.d), deux et trois kilomètres plus loin. Désormais il traverse le territoire de l'agglomération d'Annecy.
Le,Jean-Jacques Rousseau, parti d'Annecy pour une promenade d'une journée, rencontre àDingy, les demoiselles Claudine Galley et Graffenried. Il les accompagne jusqu'au manoir de La Tour, unemaison forte située au pied de « Glapigny » à Thônes, où ils vont passer une journée idyllique qui va fortement marquer le jeune homme. Cette idylle sera décrite en1782 dans sesConfessions.
Le vieux pont fut construit en1828, payéNicolas Girod, maire deLa Nouvelle-Orléans et natif deThônes, sur ses fonds propres. Il remplace un ancien pont saccagé par l'armée française qui en1793, venue mater la résistance du val de Thônes, avait voulu y faire passer ses canons trop larges.
Eugène Sue, auteur des fameuxMystères de Paris, vécut ses dernières années àAnnecy-le-Vieux, de1851, après le coup d'État deLouis-Napoléon Bonaparte, jusqu'à sa mort le. Voici comme il décrit le torrent du Fier dans sa traversée du défilé :
« […] À nos pieds, et à une extrême profondeur, le torrent limoneux tonnait au milieu des roches qui obstruent son lit ; c'étaient des bouillonnements, des tourbillons, des ruissèlements d'une rapidité à donner le vertige… un fracas à assourdir ! Les vagues gonflées, pressées, refoulées par les obstacles, tournoyaient, bondissaient, se croisaient, se dressaient, revenant et se tordant sur elles-mêmes dans des courants les plus violemment contraires, au milieu de flots d'écume jaunâtre qui se brisaient sur des blocs à demi submergés. Une créature humaine, précipitée dans ce gouffre, au milieu d'ondes furieuses, fouettant, ébranlant des pierres énormes, n'eut pas été noyée, mais broyée et mise en lambeaux de chair et d'os […] »
Le vallon du Fier est la partie de territoire traversée par la rivière dans le bassin annécien.Avant l'an-8200, le Fier alimentait directement lelac d'Annecy à travers la plaine des Fins. Les eaux du lac suivaient un cours inférieur qui passait en contrebas de lamontagne d'Âge. Au cours des siècles, les alluvions finissent par combler la plaine des Fins, la rivière trouve alors son lit actuel et finit par creuser sa vallée en aval d'Annecy-le-Vieux. Définitivement coupé du lac, le Fier, chargé de sédiments, se détourne vers Rumilly, creusant en quelques centaines d'années les spectaculairesgorges du Fier comme avec de la paille de verre[6].
En arrivant du défilé, le vallon du Fier sépare la commune d'Annecy-le-Vieux, quartier des Glaisins (r.g) de la commune deVillaz (r.d). À la limite avec la commune d'Argonay (r.d), il est rejoint par la rivière laFillière (r.d) qui irrigue la vallée depuisThorens-Glières et prend sa source auplateau des Glières, haut-lieu de laRésistance intérieure française. Après Argonay, il bifurque vers le sud-ouest et longe la commune dePringy (r.d) et passe sous le Pont de Brogny, longe le nouveau centre hospitalier d'Annecy (r.d) et le quartier des Illettes (r.g) toujours à Annecy-le-Vieux. Puis il passe entre les communes d'Annecy (r.g) et deMeythet (r.d).

En arrivant sur le territoire de la commune deCran-Gevrier, le Fier reçoit les eaux purifiées de l'usine de traitement du Siloé avant de bifurquer à nouveau vers l'ouest, il est rejoint par un nouvel affluent d'importance, leThiou (r.g) qui est l'exutoire naturel des eaux dulac d'Annecy. Après le Thiou, la rivière passe sous le pont de Tasset.
Le vallon du Fier était jusqu'à présent un poumon vert et sauvage, mais d'accès difficile et peu fréquenté. Au début des années 2000, laCommunauté de l'agglomération d'Annecy a décidé de valoriser ce milieu naturel et de le rendre aux habitants, sur une grande distance, entre le pont de Brogny et le Pont de Tasset. Les travaux ont débuté fin 2007 concernent118 hectares de berges répartis sur les territoires des communes dePringy, d'Annecy-le-Vieux, deMetz-Tessy, d'Annecy, deMeythet et deCran-Gevrier. Le montant de l'opération (travaux et acquisitions foncières) a été estimé à 3,45 millions d'euros.
Sur le plan hydraulique, des ouvrages ont été prévus pour protéger les berges les plus menacées, remobiliser par le flux de la rivière des bans de matériaux en cours de fossilisation et stopper le surcreusement par l'érosion. Un nouveau bras secondaire doit être aménagé pour soulager le lit principal en cas de crue, augmenter l'espace de liberté de la rivière et favoriser l'humidification de la plaine centrale. Des aménagements accessibles aux piétons et aux cyclistes ont être créés, avec aménagement de clairières pour favoriser la biodiversité. Un arboretum et un parcours nature doivent être aménagés. Pour assurer le confort des promeneurs et la sécurité des groupes scolaires, des abris seront construits en cas de mauvais temps et quatre nouvelles passerelles doivent permettre de franchir le torrent.

Après la commune de Cran-Gevrier, le Fier pénètre dans une zone de hautes collines de la commune dePoisy. Il passe, le hameau de « Brassilly » (r.d), avant d'arriver à l'usine hydro-électrique de Brassilly et à son barrage, au niveau du hameau de « Monod » (r.d). La mise en service de l'usine date de1904 pour la Société des Forces du Fier avant d'être nationalisée et reprise par Énergie de France en1946. L'usine aujourd'hui est exploitée par EDF pour la période 1994-2034 et fournit l'énergie pour 5 500 consommateurs[7].
Après le barrage, le Fier passe au large des hameaux de « Ronzy » (r.d) et de « Carrillon » (r.g), avant d'arriver sur le site même desGorges du Fier, dominées par lechâteau de Montrottier (r.d, 455 m), commune deLovagny.
LesGorges du Fier (les Gueurlyes de Fié enfrancoprovençal) sont une curiosité naturelle remarquable : une gorge très étroite et profonde que l'on peut visiter grâce à une passerelle suspendue aménagée en1869 (ce qui en fait l'un des plus vieux sites touristiques des Alpes), la rivière coule quelque 30 mètres plus bas. En période de crue les flots peuvent monter de 26 mètres à cet endroit.
À noter, en aval des Gorges au niveau du pont de chemin de fer, une perte du Fier qui s'engouffre sous la roche sur quelques mètres. Une caverne, creusée par le courant sur le mode desmarmites de géants présentes en amont des Gorges, est cachée dans ces pertes.
Au sud, le village deChavanod (r.g) et le hameau de « Belleville » (r.g) où il est rejoint par le ruisseau du Marais, puis les hameaux de « La Clave » (372 m) et de « Biollet » sur la commune d'Étercy (r.g). Au nord, le hameau de « Fond » (r.d).
Les Gorges du Fier sont le lieu de la légende tragique du Petit Page, mettant en scène Diane l'épouse du comte deMontrottier (r.d) et le comte de Pontverre du nom du château aujourd'hui en ruine (r.g)[8], les deux châteaux se trouvant sur la commune deLovagny.
Après la commune deHauteville-sur-Fier (r.d), il pénètre dans le calme Val-de-Fier, au cœur duPays de l'Albanais. Il passe les hameaux de « La Champagne » (r.g), de La Croix (r.d), de l'« Annonciade » (r.g) de « Verlioz » (r.d, commune deVallières, 340 m), de « Le Pessey » (r.g, commune deSales) et les deux hameaux « Le Mollard-bas » et « Le Mollard-haut » (r.g).
Laissant la ville deRumilly au sud, il est rejoint au niveau du hameau de « Broise » (r.g) par un nouvel important affluentLe Chéran (r.g) qui vient dumassif des Bauges et a irriguéRumilly etAlby-sur-Chéran. Après cette confluence, métamorphosé, il bifurque vers le nord-ouest, et longe le hameau de « Liennet » (r.g) puis de « Verlay » (r.g) où il alimente une nouvelle centrale hydro-électrique et son barrage, où il est rejoint par le ruisseau de « Morge » (r.d) puis par le ruisseau de « Parmand » (r.g).
Il continue en longeant le hameau de « Le Chenay » (r.d) et passe entre le hameau de « Sion » (r.d) et le village deLornay (r.g), puis le hameau de « Le Couer » (r.g) et de « Saint-André » (r.d, commune deVal-de-Fier).

Après le hameau de « Saint-André », il reprend une orientation vers l'ouest et il pénètre tout à coup dans lesgorges du Val du Fier, au lieu-dit « Les bottes àMandrin » (302 m). AuXVIIIe siècle, à ce passage les voyageurs risquaient de se faire détrousser par des bandits appartenant à la bande à Mandrin. Une légende raconte aussi que dans des temps anciens une maléfique Dame blanche jetait les voyageurs dans le Fier.
La gorges séparant la montagne des Princes (r.d) du mont du Gros Foug (r.g) est une cluse c'est-à-dire une voie naturelle de communication. Sur un peu plus de 4 kilomètres, le Fier va se transformer à nouveau en torrent impétueux pour atteindre l'altitude de 254 m au sortir des gorges, où il est accueilli par un barrage — construit à partir de 1911 et mis en eau en 1920, il mesure 30 mètres de largeur pour une hauteur de 58 mètres — et une nouvelle usine hydro-électrique. La montée des eaux du barrage a englouti une arche naturelle appelée Pont Navet (7 mètres de haut et 40 de long) car elle supportait une petite route. La route qui surplombe la rivière tout au long de la gorge a été initialement creusée par les Romains. Neuf années furent nécessaires à la construction de la route moderne avant son ouverture en1863.
Après la centrale, il passe entre les hameaux de « Vens » (r.d, commune deSeyssel) et de « Châteaufort » (r.g, commune deMotz), séparés par le Pont du Fier. Après le pont, il traverse avant son union définitive avec leRhône, sur à peu près un kilomètre, une vaste zone de confluence transformée en base de loisirs. Sa force est alors assez importante pour permettre au Fier de pénétrer le fleuve dans le sens inverse du courant sur deux cents à trois cents mètres.
La zone de l'embouchure est uneZone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), elle abrite une flore et une faune originales et très diversifiées. Elle est le point le plus bas et le plus chaud du département de la Haute-Savoie[9].
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