Pour les articles homonymes, voirFerrières.
| Ferrières | |||||
Vue du village. | |||||
Blason | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Occitanie | ||||
| Département | Hautes-Pyrénées | ||||
| Arrondissement | Argelès-Gazost | ||||
| Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Nay | ||||
| Maire Mandat | Katty Brognoli 2020-2026 | ||||
| Code postal | 65560 | ||||
| Code commune | 65176 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Ferrièrois | ||||
| Population municipale | 87 hab.(2022 | ||||
| Densité | 5,1 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 43° 00′ 38″ nord, 0° 15′ 45″ ouest | ||||
| Altitude | Min. 453 m Max. 1 848 m | ||||
| Superficie | 16,97 km2 | ||||
| Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
| Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
| Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de la Vallée des Gaves | ||||
| Législatives | Deuxième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Hautes-Pyrénées Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
| modifier | |||||
Ferrières est unecommune française située dans l'ouest dudépartement desHautes-Pyrénées, enrégionOccitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province duLavedan, partie sud-occidentale de laBigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville deLourdes.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Ouzoum et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans leParc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : unsite Natura 2000 (« granquet-Pibeste et Soum d'Ech ») et quatrezones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ferrières est une commune rurale qui compte 87 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 835 habitants en 1821.
Ses habitantssont appelés lesFerrièrois.
La commune de Ferrières se trouve dans ledépartement desHautes-Pyrénées, enrégionOccitanie[I 1].
Elle se situe à 37 km à vol d'oiseau deTarbes[1],préfecture du département, et à 13 km d'Argelès-Gazost[2],sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] :Arbéost (2,2 km),Aucun (7,1 km),Arrens-Marsous (7,3 km),Gaillagos (7,8 km),Arcizans-Dessus (8,9 km),Arthez-d'Asson (9,0 km),Bun (9,5 km),Sireix (10,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Ferrières fait partie de la province historique duLavedan, partie sud-occidentale de laBigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville deLourdes. Historiquement, elle fait partie de la province deGascogne, et plus particulièrement ducomté de Bigorre. La commune est dans le pays duval d'Azun, qui bute au nord sur le bassin deLourdes, à l'est sur la vallée de l'Adour, au sud sur l'Aragon (Espagne) par leBalaïtous et, à l'ouest sur leBéarn (département desPyrénées-Atlantiques, régionNouvelle-Aquitaine)[4].
La commune est limitrophe du département desPyrénées-Atlantiques.

| Louvie-Juzon (Pyrénées-Atlantiques, (sur 50 m) | Asson (Pyrénées-Atlantiques) | Salles |
| Louvie-Soubiron (Pyrénées-Atlantiques) | Aucun | |
| Arbéost | Arrens-Marsous |
La commune est dans lebassin de l'Adour, au sein dubassin hydrographiqueAdour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Ouzoum, Caud'Arrouy, le ruisseau d'Asteuil, le ruisseau de Gourlapit, le ruisseau de Hougarou, le ruisseau de la Chourrère, le ruisseau de Lastètes et par divers petits cours d'eau, constituant unréseau hydrographique de 23 km de longueur totale[7],[Carte 1].
L'Ouzoum, d'une longueur totale de 33,2 km, prend sa source dans la commune deBéost et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans legave de Pau àIgon, après avoir traversé 8 communes[8].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat des Hautes-Pyrénées.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[9]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[10]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[11] et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[12]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[13],[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 339 mm, avec11,7 jours de précipitations en janvier et8,6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Arbéost à2 km àvol d'oiseau[15], est de10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 411,1 mm[16],[17]. La température maximale relevée sur cette station est de35,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de−14,9 °C, atteinte le[Note 2].
Laprotection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver desespaces naturels remarquables et leurbiodiversité associée[18],[19].Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion duParc National des Pyrénées[Note 3]. Ceparc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies demarmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels leGypaète barbu, leVautour fauve, lePercnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, leGrand tétras et le discretDesman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[20],[21],[22].

Leréseau Natura 2000 est unréseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir desdirectiveshabitats etoiseaux, constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « granquet-Pibeste et Soum d'Ech »[24], d'une superficie de7 259 ha, représente un des aquifères importants du département avec un milieu karstique remarquable[25].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Deux ZNIEFF detype 1[Note 5] sont recensées sur la commune[26] :le « massifmontagneux entre Argelès-Gazost et l'Ouzom » (6 108 ha), couvrant 12 communes dont une dans lesPyrénées-Atlantiques et 11 dans lesHautes-Pyrénées[27] et les « Soulanes et crêtes des massifs du Granquet, Estibette et Pibeste » (4 471 ha), couvrant 11 communes dont une dans lesPyrénées-Atlantiques et dix dans lesHautes-Pyrénées[28]et deux ZNIEFF detype 2[Note 6],[26] :
Au, Ferrières est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,9 %), prairies (4,8 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 123[I 5].
Parmi ces logements, 40,2 % sont des résidences principales, 55,1 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants.
Cette commune est desservie par laroute départementale D126.
Le territoire de la commune de Ferrières est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains,avalanche etséisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque deradon[32]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ouzoum. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre duXIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de laDREAL Occitanie[34]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009 et 2021[35],[32].
Ferrières est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord lecode forestier et l’arrêté préfectoral du, qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[36]

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[37].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 18,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 114 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 75 sont en aléa moyen ou fort, soit 66 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[38],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[39].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[32].
La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[40],[41].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Ferrières est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[42].


On trouvera les principales informations dans leDictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées deMichel Grosclaude etJean-François Le Nail[43] qui rapporte les dénominations historiques du village.
Pluriel dulatinferraria[44], « Installation pour extraire, fondre et forger le fer »[45]. Dérivé defer, avec le suffixe-ière.
Étymologie : du gasconherrèra (= mine de fer).
Nomoccitan : Herrèra.

Leplan cadastral napoléonien de Ferrières est consultable sur le site desarchives départementales des Hautes-Pyrénées[46].

| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| janvier 2000 | mars 2014 | Jean Miro | ||
| mars 2014 | en cours | Katty Brognoli | DVG | |
Pays etsénéchaussée deBigorre,Lavedan,Vallée d'Azun,canton d'Azun (1790), d'Aucun (depuis 1801). Dépendance de la communauté d'Aucun, mentionnée sous le nom deHaugaron dans la première délimitation de 1790, et absente de la seconde (donc vraisemblablement rattachée à Aucun), citée comme commune entre 1791 et 1801[47].
Ferrières appartient à la communauté des communes du Pays de Nay (http://www.paysdenay.fr/)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].
En 2022, la commune comptait 87 habitants[Note 7], en évolution de −10,31 % par rapport à 2016 (Hautes-Pyrénées : +1,59 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 625 | 424 | 638 | 835 | 709 | 757 | 660 | 749 | 689 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 643 | 645 | 623 | 637 | 634 | 650 | 687 | 719 | 651 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 626 | 636 | 628 | 616 | 578 | 594 | 469 | 428 | 350 |
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 240 | 190 | 149 | 135 | 112 | 110 | 113 | 114 | 101 |
| 2018 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 84 | 87 | - | - | - | - | - | - | - |


La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2025[53].
| 2008 | 2013 | 2018 | |
|---|---|---|---|
| Commune[I 6] | 5,7 % | 14,1 % | 14,5 % |
| Département[I 7] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
| France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 55 personnes, parmi lesquelles on compte 70,9 % d'actifs (56,4 % ayant un emploi et 14,5 % de chômeurs) et 29,1 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 25 en 2013 et 23 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 31, soit unindicateur de concentration d'emploi de 64,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,6 %[I 10].
Sur ces 31 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % lestransports en commun, 6,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].



L'église paroissiale est aussi régulièrement que possible desservie par le clergé du diocèse catholique-romain deTarbes etLourdes.
| Blasonnement : De gueules aux deux fers de lance d'argent. |

Sur les autres projets Wikimedia :