Le village se trouve dans lamontagne bourbonnaise, à vingt-cinq kilomètres au sud-est deVichy, au cœur de la vallée duSichon, dans le sud-est du département de l'Allier, non loin de sa limite avec celui duPuy-de-Dôme.
Huit communes, dont une dans le département voisin du Puy-de-Dôme, sont limitrophes de Ferrières-sur-Sichon[1] :
Le bourg de Ferrières est situé en bordure d'un petit bassin de sédiments primaires dont les lentilles de calcaire métamorphisé lentement déposées ont donné un marbre bleu turquin inutilisable dans les arts, mais qui sert à la fabrication de la chaux.
La partie est de la commune est occupée par le massif forestier d'altitude desBois Bizin, qui sépare Ferrières de la vallée de laBesbre et desmonts de la Madeleine.
Au, Ferrières-sur-Sichon est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vichy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (58,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,5 %), forêts (42,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), zones urbanisées (1,2 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2020, la commune comptait 424 logements, contre 447 en 2014. Parmi ces logements, 65,2 % étaient des résidences principales, 19,5 % des résidences secondaires et 15,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,1 % des appartements[a 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 85,2 %, en forte hausse par rapport à 2014 (80,6 %). La part de logements HLM loués vides était de 0,8 % (contre 1,1 %)[a 2].
L'anciennecommunauté de communes de la Montagne bourbonnaise, dont Ferrières-sur-Sichon était membre, avait prescrit l'élaboration d'unplan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) en 2014. À la suite de la fusion de la communauté de communes avec la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier le, c'est Vichy Communauté qui poursuit les procédures de l'élaboration de ce document, approuvé en conseil communautaire le et exécutoire depuis le[13].
Attesté sous la formeFerreyras en 1373[14]. Pluriel dulatinferraria[15], « Installation pour extraire, fondre et forger le fer »[16]. Dérivé defer, avec le suffixe-ière.
En 1906, Louis Levistre a fait paraître dans laRevue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France un article qui traite d’un peu plus de 250 noms de lieux de la commune de Ferrières-sur-Sichon[17]. De façon plus restrictive, une étude plus récente a étudié les toponymes de la commune en lien avec les limites de territoire et les lieux de culte[18]. Elle a mis en évidence l’existence d’une importante frontière archaïque épousant une portion du cours du Sichon. Les traces toponymiques attestent que cette frontière, perpétuée par les limites administratives actuelles, remonte pour le moins à l’époque celtique. A cette frontière était associée unmediolanum, devenu Les Mialennes, nom de la colline dominant le bourg. A l’époque celtique, lesmediolana étaient des lieux de rencontre, souvent frontaliers, à vocations multiples, notamment religieuse.
Le légendaire de Ferrières est particulièrement riche. Les légendes ont longtemps relevé d’une tradition orale. Et ce n’est que récemment, notamment avec le développement de l’ethnographie et de l’étude du folklore, que ces récits oraux ont commencé à être transcrits. Ces transcriptions, entreprises dès le début duXIXe siècle, ont fait l’objet d’un recensement récent. Trois groupes de légendes ont été distingués, en fonction des lieux auxquels elles sont liées : leSichon en amont du bourg[19], le Sichon en aval du bourg[20] et lechâteau de Montgilbert[21].
Dans un champ du hameau deGlozel en 1924, sur la commune, furent découverts des objets sculptés, gravés, ornés de signes pouvant faire penser à une écriture primitive. Certains archéologues datèrent ces objets de l'époque néolithique. La découverte de Glozel fut l'objet d'uneimportante controverse nationale.
À l'époquegauloise, lamontagne bourbonnaise n'était qu'un pays inculte, couvert de forêts. Ce qui est présenté comme un auteldruidique sur un plateau du Mayet, porte le nom de « courtine », du latincortina qui signifie « cuvette des sacrifices ».
Le nom de Ferrières viendrait d'une colonie d'ouvriers forgerons qui, près de cet endroit, dans la vallée duSichon, aurait construit barrage, fonderie et forge pour traiter le minerai de fer qu'ils tiraient des environs d'Isserpent. Un acte du fait état de « Pierre Cardinal faiseur d'acier ».
Pierre datée de 1676, sur la commune de Ferrières.
De là serait sorti un gros bourg où s'établit plus tard une bourgeoisie riche et devint une paroisse si étendue qu'elle a pu en former trois. Situé au carrefour des provinces duBourbonnais, de l'Auvergne et duForez, Ferrières fut très tôt un lieu stratégique que lessires puis lesducs de Bourbons gagnèrent peu à peu.
Le bourg de Ferrières est situé en bordure d'un petit bassin de sédiments primaires dont les lentilles de calcaire métamorphisé lentement déposées entre Pierre Encize et le Moulin Piat ont donné un marbre bleu turquin inutilisable dans les arts mais qui sert à la fabrication de la chaux. La population vécut de cette activité pendant très longtemps mais les fours à chaux fermèrent auXXe siècle. Il en subsiste un seul sur la route du Mayet qui fut probablement construit sous l'Ancien Régime. Le moulin de Ferrières resta en activité jusqu'en 1960, produisant de l'huile de noix et du cidre en plus de la farine de blé et de seigle. En 2007, il a été restauré et rouvert pour produire de l'huile de noix.
Différentes seigneuries se sont établies à Ferrières :
Le dernier prêtre, Jean Baptiste Desessarts, dit Poncet Desessart, fut arrêté sur l'ordre du Comité révolutionnaire de Cusset et fut envoyé à l'île d'Aix où il mourut.
En 1851, Ferrières compte 3 250 habitants et s'étend sur plus de7 000ha, comprenant notamment les communes deLavoine etLa Guillermie. Le bourg, prospère, est l'un des plus importants de la région après Le Mayet-de-Montagne et presque au même niveau que Vichy. La terre, le bois ainsi que le minerai de fer sont exploités. Les fours à chaux et de nombreux moulins sont en activité.
Un élément important qui permit le désenclavement de la commune de Ferrières-sur-Sichon fut la construction de la route allant jusqu'àCusset (et donc Vichy) entre 1840 et 1880. Cette route est aujourd'hui devenue laRD 995.
En 1880, Ferrières perd la moitié de sa surface et de sa population avec la création des communes deLavoine etLa Guillermie.
En 1933, un train parti de Vichy à6 h 16 le matin arrivait à Ferrières à8 h 15 en passant parMolles etLe Mayet-de-Montagne. La ligne passait sous un pont dit le « chemin de l'Empereur » au lieu-dit la Tuilerie en souvenir de la promenade favorite deNapoléon III en cure àVichy. À la sortie de Cusset, pour monter la côte des Justices, les passagers descendaient du train et marchaient à côté, puis remontaient dans le train en haut de la côte.
Après Ferrières, un tunnel puis le viaduc du Moulin Neuf fut livré au trafic en 1911 avec une arche de plus de 50 mètres. Le trafic de voyageurs et de marchandises sur cette ligne a cessé en 1949.
Leconseil municipal de Ferrières-sur-Sichon, commune de moins de 1 000 habitants, est élu auscrutin majoritaire plurinominal à deux tours[26] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité depanachage[27]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors desélections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[28], dix sont élus dès le premier tour, le, avec un taux de participation de 78,14 %. Les cinq conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de lapandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 77,86 %[28].
Les élèves commencent leur scolarité à l'école élémentaire de la commune[32]. Ils la poursuivent au collège duMayet-de-Montagne[33], puis au lycée Albert-Londres deCusset[34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2022, la commune comptait 506 habitants[Note 3], en évolution de −10,12 % par rapport à 2016 (Allier : −1,38 %,France horsMayotte : +2,11 %).
On observe une chute énorme de la population en un siècle (entre 1851 et 1962), due à la perte des communes deLavoine etLa Guillermie : Ferrières, jadis aussi important que Vichy, est passé au second rang, puis est petit à petit passé du statut de « ville » à celui de « petit village », même derrièrele Mayet-de-Montagne.
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 20,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 44,7 % la même année, alors qu'il est de 35,6 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait264 hommes pour252 femmes, soit un taux de 51,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (47,97 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 5]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
3,8
11,2
75-89 ans
16,3
31,5
60-74 ans
26,3
24,0
45-59 ans
23,5
12,2
30-44 ans
10,6
7,8
15-29 ans
9,4
13,1
0-14 ans
10,1
Pyramide des âges du département de l'Allier en 2021 en pourcentage[I 6]
Malgré l'exode croissant et le vieillissement de la population, le bourg reste tout de même vivant. Cependant, cette tendance tend aujourd'hui à s'inverser, avec un retour vers la campagne (création future d'un lotissement, rénovation d'anciennes maisons, etc.).
Le bourg dispose des commerces de base, d'une présence médicale, de plusieurs entreprises artisanales, d'hébergements touristiques (notamment « L'auberge du Sichon », qui existait depuis près d'un siècle sous le nom duCentral).
En 2020, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 301 personnes, parmi lesquelles on comptait 69,0 % d'actifs dont 59,1 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs[a 3].
On comptait 101 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 181, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 55,7 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 4].
135 des 181 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 74,5 %) sont des salariés[a 5]. 37,3 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[a 6].
Un vitrail représente saintVincent Ferrier (dont lerocher Saint-Vincent porte le nom),saint Fiacre (patron des jardiniers et de Ferrières) etsaint Désir (patron de la paroisse). Comme tous les autres, ce vitrail sort de l'atelier deMartial Mailhot, artiste auvergnat, qui posa entre autres les verrières de la Visitation àBrioude.
Glozel est le nom d'un lieu-dit de la commune où fut mis au jour à partir de 1924 parÉmile Fradin un ensemble d'objets attribués dans un premier temps à une époquepréhistorique mais dont l'authenticité fut rapidement contestée. Certains objets découverts portent des inscriptions évoquant uneécriture dans unalphabet proche des alphabetsphénicien ou ibérique. Ces vestiges sont à l'origine d'une vive controverse qui divisa la communauté scientifique, puis le grand public, en « glozéliens » et « anti-glozéliens ».
Après de nouvelles analyses et datations, leministère de la Culture a rendu public en 1995 le résumé d'un rapport[39] dont les auteurs estiment que le site estmédiéval, qu'il contient sans doute quelques objets de l'âge du fer, mais qu'il a probablement été enrichi par des contrefaçons dont l'auteur demeure inconnu. Il en est de même pour le souterrain annulaire de Puyravel qui finalement a vu son occupation entre lesXIIe et XIVe siècles[40].
lechâteau de Chappes au nord dans la vallée duSichon. L'édifice, cité vers 1455, se compose d'un logis rectangulaire de deux étages sur rez-de-chaussée flanqué de tours rondes aux angles de l'un des grands côtés, et au milieu du côté opposé d'une cage d'escalier circulaire. Il est entouré dedouves[43] ;
Le viaduc du Moulin-Neuf, érigé à l'occasion de la construction de la ligne de laSociété des Chemins de fer du Centre, vit le jour en 1910. Il fut l'un des premiers ouvrages réalisés, dans le département de l'Allier, par l'application de la technique du ciment armé. Il fut l'œuvre d'Eugène Freyssinet, ingénieur des Ponts et Chaussées et père du béton précontraint, qui utilisa lecimentPortland Artificiel.
Il permet de franchir le ru Siamouzan et deux chemins, par une arche de plus de50 mètres d'ouverture et un tablier de64 mètres. Il est l'un des plus beaux viaducs de la ligne. Le train marquait une petite halte à son abord, matérialisée par la maisonnette située à gauche de l'ouvrage.
Le trafic de marchandises fut totalement supprimé le et le dernier train de voyageurs passa sur le viaduc le. LaSociété générale des chemins de fer économiques mit en service, dès lors, des transports routiers. Le déclassement de la ligne fut prononcé par décret, le ; aujourd'hui, le viaduc n'a plus d'utilité ni routière ni ferroviaire.
Le bourg de Ferrières comporte aussi unlavoir, sur leSichon. Le lavoir était le lieu où les femmes, leslavandières, venaient laver le linge de famille ou celui de leur clientèle ; elles convergeaient vers ce lieu avec les effets déposés dans la lessiveuse ou le baquet transporté dans la brouette ou la remorque parfois attachée à la bicyclette.
Elles apportaient chacune leurspeiteu (battoir), brosse en chiendent, pain de savon,anche (planche) et s'agenouillaient dans leurbachou (caisse à laver) garni de paille ou de chiffons pour un peu plus de confort, et dont certains restaient à demeure sur les dernières marches du lavoir en raison de l'encombrement lors du transport ou de leur caractère collectif. C'était aussi un lieu de rencontre, où l'on échangeait les dernières nouvelles du pays ; un lieu près duquel les jeunes enfants jouaient : un lieu central de la vie du village. Son utilisation a disparu, peu à peu, à la suite de l'installation de l'eau courante, dans le bourg du village, dans les années 1960.
Le moulin se trouve à l'angle de la rue qui monte à l'église, sur la rive droite duSichon. S'il est déjà signalé sur lacarte de Cassini, une date gravée — 1846 — indique des transformations. L'activité du moulin, qui produisait de l'huile de noix et du cidre, en plus de la mouture du blé, du seigle, de lamorgane[Quoi ?], a cessé il y a plus de40 ans. Un étroit canal se détache du Sichon, pour venir faire tourner la roue (restaurée en). On remarque que les dents des engrenages sont en bois, d'origine. Elles donnaient alors plus de souplesse aux transmissions.
À droite, la farine descendait par un conduit de bois dans le coffre qui la recueillait. À côté, le moulin à huile ne demandait lui aussi qu'à tourner. Après avoir fait chauffer au feu de bois, ni trop, ni trop peu, les cerneaux de noix, on mettait la pâte obtenue sous une roue verticale, qui tournait comme un manège sur la largemeule horizontale à rebord, où coulait l'huile de première qualité. L'huile de seconde « serrée », moins bonne, provenait de la compression, sous une presse, de la bouillie déjà écrasée par la meule. Le résidu final, appelé « maton » servait à l'alimentation des porcs.
Au premier étage, après avoir emprunté l'échelle de meunier, on découvre la salle où séjournent deux paires de meules et la bluterie, sorte de longs placards. Au fond, un manchon de toile conduisait le grain aux meules depuis le grenier où il était stocké. On distingue l'arrondi du tambour qui renferme les meules, tout en bas, à gauche. La farine qui en sortait montait au sommet des blutoirs par un conduit incliné, derrière le manchon. Elle était élevée à l'intérieur par une chaîne sans fin de godets. À l'intérieur des trois blutoirs tournaient des roues hexagonales à montures de bois, tendues de toiles de soie de plus en plus fines, pour trier le son et les farines. Elles sont encore visibles et la soie est encore intacte. De cette bluterie, la farine tombait au rez-de-chaussée, dans des sacs de 50 kg, tout prêts à être pesés et livrés.
Entre et, le moulin a été totalement restauré par la mairie, et est actuellement opérationnel. Les habitants y ont accès certains jours, pour produire de l'huile de noix, en particulier, et les touristes peuvent le visiter sur demande préalable à la mairie.
L'arboretum Paul Barge : au lieu-dit la Croix des Barres, sur la route du Mayet-de-Montagne, sur une superficie de5 hectares ; un sentier balisé à travers la forêt a été aménagé, de manière à permettre de découvrir le milieu forestier.
La Maison de la vallée duSichon est un lieu touristique offrant des informations touristiques, des expositions permanentes sur laMontagne bourbonnaise, lechâteau de Montgilbert, une exposition de miniatures en bois et une palette d’objets artisanaux et de produits régionaux en vente.
La grotte des Fées, en direction du village de la Guillermie.
Aujourd'hui devenu propriété de la commune, ce véritable théâtre de poche de130 places, qui dispose d'un équipement performant (table de mixage, lumière, projecteurs, son, cintres, loge, etc.), voit défiler spectacles de théâtre et de chant, conférences, concerts et séances de cinéma.
Le château rappelle la présence de trois châteaux sur son territoire mais aussi la situation de « marche » du village au Moyen-Âge, aux confins duBourbonnais, de l'Auvergne et duForez.
La hure de sanglier, ousinya enarverno-bourbonnais, renvoie à leur présence dans la région.
La tablette rappelle le site archéologique deGlozel, qui, malgré ses controverses, mis en lumière une partie de l'histoire de la commune.
La truite symbolise les nombreuses rivières de la commune réputées pour leurs truites, mais aussi les deux pisciculture sur leSichon. Adopté fin 2017.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Louis Levistre, « « Etude sur la signification des noms de lieux de la commune de Ferrières-sur-Sichon (Allier) » »,Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France, 1906, réédition 2022, pages 31-58 et 97-107 de l'édition de 1906(lire en ligne[PDF])
↑Joseph Grivel,Confins et sanctuaires, Le Coteau (Loire), éditions L'Aurisse,, 224 p.(ISBN978-2-9569690-0-6), en particulier, chapitres 3 et 5.
↑Joseph Grivel, « Les bronzes gallo-romains de Montgilbert (Ferrières-sur-Sichon, Allier) »,publication numérique mise en ligne sur le site des éditions L'Aurisse,(lire en ligne[archive][PDF], consulté le).
↑Roger de Quirielle, « Excursion de la Société d'émulation et des beaux-arts du Bourbonnais à Ferrières-sur-Sichon et aux châteaux de Chappes et de Montgilbert »,Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais,,p. 331(lire en ligne).