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Ferrières-sur-Sichon

46° 01′ 34″ nord, 3° 38′ 59″ est
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Ferrières-sur-Sichon
Ferrières-sur-Sichon
Le châtelet d'entrée duchâteau de Montgilbert.
Blason de Ferrières-sur-Sichon
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementAllier
ArrondissementVichy
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Vichy Communauté
Maire
Mandat
Jean-François Chauffrias
2020-2026
Code postal03250
Code commune03113
Démographie
GentiléFarrérauds
Population
municipale
506 hab.(2022en évolution de −10,12 % par rapport à 2016)
Densité13 hab./km2
Géographie
Coordonnées46° 01′ 34″ nord, 3° 38′ 59″ est
AltitudeMin. 397 m
Max. 980 
m
Superficie38,58 km2
TypeCommune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionVichy
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Lapalisse
LégislativesTroisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Ferrières-sur-Sichon
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Ferrières-sur-Sichon
Géolocalisation sur la carte :Allier
Voir sur la carte topographique de l'Allier
Ferrières-sur-Sichon
Géolocalisation sur la carte :Auvergne-Rhône-Alpes
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Ferrières-sur-Sichon
Liens
Site webferrieres-sur-sichon.fr
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Ferrières-sur-Sichon est unecommune française de lamontagne bourbonnaise, proche deVichy, traversée par leSichon, située dans le sud-est dudépartement de l'Allier, limitrophe duPuy de Dôme, enrégionAuvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitantssont appelés lesFarrérauds.

Géographie

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Localisation

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Le village se trouve dans lamontagne bourbonnaise, à vingt-cinq kilomètres au sud-est deVichy, au cœur de la vallée duSichon, dans le sud-est du département de l'Allier, non loin de sa limite avec celui duPuy-de-Dôme.

Huit communes, dont une dans le département voisin du Puy-de-Dôme, sont limitrophes de Ferrières-sur-Sichon[1] :

Communes limitrophes deFerrières-sur-Sichon
ArronnesLe Mayet-de-MontagneSaint-Clément
Ferrières-sur-SichonLa Chabanne
Lachaux(Puy-de-Dôme)La Guillermie,LavoineLaprugne

Géologie et relief

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Le bourg de Ferrières est situé en bordure d'un petit bassin de sédiments primaires dont les lentilles de calcaire métamorphisé lentement déposées ont donné un marbre bleu turquin inutilisable dans les arts, mais qui sert à la fabrication de la chaux.

La partie est de la commune est occupée par le massif forestier d'altitude desBois Bizin, qui sépare Ferrières de la vallée de laBesbre et desmonts de la Madeleine.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat d'Auvergne-Rhône-Alpes etClimat de l'Allier.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[3]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[4] et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[5]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[6],[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,1 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de5,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 054 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune duMayet-de-Montagne à 5 km àvol d'oiseau[8], est de10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 979,2 mm[9],[10]. La température maximale relevée sur cette station est de40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−21,9 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station MAYET-DE-MONTAG (03)- alt : 542 m, lat : 46°04'36"N, lon : 3°41'02"E
Records établis sur la période du
1er décembre 1970 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)0,2−0,22,24,4811,513,313,39,97,53,416,2
Température moyenne (°C)3,43,76,99,613,417,119,219,215,211,874,210,9
Température maximale moyenne (°C)6,77,611,714,918,822,725,125,120,616,110,57,415,6
Record de froid (°C)
date du record
−21,9
16.01.1985
−17,6
05.02.12
−17,7
01.03.05
−6,3
08.04.03
−1
07.05.19
1
02.06.1975
4,8
15.07.16
4
31.08.1986
−1,4
27.09.10
−6,8
29.10.1997
−10
22.11.1998
−14,6
26.12.10
−21,9
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
20,5
25.01.16
22,9
24.02.1990
24,9
31.03.21
28
21.04.18
32
28.05.17
40,6
27.06.19
39
31.07.1983
38,9
11.08.03
34
16.09.1987
28,6
07.10.09
25,2
08.11.15
22,5
03.12.1985
40,6
2019
Précipitations (mm)67,859,859,482,1101,490,789,688,681,690,694,273,4979,2
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
38,3
27.01.1973
35
13.02.1990
38,9
22.03.1971
60,5
26.04.1998
60,2
23.05.1979
71,4
27.06.21
81,2
02.07.08
77
15.08.1979
66,5
25.09.1982
52
08.10.08
41,1
14.11.10
55
23.12.1973
81,2
2008
Source :« Fiche 3165001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,7
0,2
67,8
 
 
 
7,6
−0,2
59,8
 
 
 
11,7
2,2
59,4
 
 
 
14,9
4,4
82,1
 
 
 
18,8
8
101,4
 
 
 
22,7
11,5
90,7
 
 
 
25,1
13,3
89,6
 
 
 
25,1
13,3
88,6
 
 
 
20,6
9,9
81,6
 
 
 
16,1
7,5
90,6
 
 
 
10,5
3,4
94,2
 
 
 
7,4
1
73,4
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[11], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Ferrières-sur-Sichon est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vichy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (58,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,5 %), forêts (42,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), zones urbanisées (1,2 %)[12].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Logement

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En 2020, la commune comptait 424 logements, contre 447 en 2014. Parmi ces logements, 65,2 % étaient des résidences principales, 19,5 % des résidences secondaires et 15,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,1 % des appartements[a 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 85,2 %, en forte hausse par rapport à 2014 (80,6 %). La part de logements HLM loués vides était de 0,8 % (contre 1,1 %)[a 2].

Planification de l'aménagement

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L'anciennecommunauté de communes de la Montagne bourbonnaise, dont Ferrières-sur-Sichon était membre, avait prescrit l'élaboration d'unplan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) en 2014. À la suite de la fusion de la communauté de communes avec la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier le, c'est Vichy Communauté qui poursuit les procédures de l'élaboration de ce document, approuvé en conseil communautaire le et exécutoire depuis le[13].

Voies de communication et transports

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La route départementale 995 déserte en direction de Saint-Just-en-Chevalet
La route départementale 995, vue depuis le centre du bourg en direction deSaint-Just-en-Chevalet.

Le village est traversé par la route départementale 995, ancienneroute nationale 495, reliantVichy,Cusset (23 km) etArronnes (9 km), au nord-ouest, àSaint-Priest-la-Prugne (13 km) etSaint-Just-en-Chevalet (25 km) au sud-est.

Vers le nord, laRD 49 relie le bourg auMayet-de-Montagne, commune distante de 7 km. Vers le sud, laRD 122 va jusqu'àLa Guillermie (et au-delà vers la montagne thiernoise) ; deux kilomètres plus loin en direction de Vichy, laRD 178 permet de rejoindreLachaux[1].

Jusqu'en 1949, la communeétait desservie par le train depuis Vichy.

Toponymie

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Attesté sous la formeFerreyras en 1373[14].
Pluriel dulatinferraria[15], « Installation pour extraire, fondre et forger le fer »[16]. Dérivé defer, avec le suffixe-ière.

En 1906, Louis Levistre a fait paraître dans laRevue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France un article qui traite d’un peu plus de 250 noms de lieux de la commune de Ferrières-sur-Sichon[17]. De façon plus restrictive, une étude plus récente a étudié les toponymes de la commune en lien avec les limites de territoire et les lieux de culte[18]. Elle a mis en évidence l’existence d’une importante frontière archaïque épousant une portion du cours du Sichon. Les traces toponymiques attestent que cette frontière, perpétuée par les limites administratives actuelles, remonte pour le moins à l’époque celtique. A cette frontière était associée unmediolanum, devenu Les Mialennes, nom de la colline dominant le bourg. A l’époque celtique, lesmediolana étaient des lieux de rencontre, souvent frontaliers, à vocations multiples, notamment religieuse.

Légendaire

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Le légendaire de Ferrières est particulièrement riche. Les légendes ont longtemps relevé d’une tradition orale. Et ce n’est que récemment, notamment avec le développement de l’ethnographie et de l’étude du folklore, que ces récits oraux ont commencé à être transcrits. Ces transcriptions, entreprises dès le début duXIXe siècle, ont fait l’objet d’un recensement récent. Trois groupes de légendes ont été distingués, en fonction des lieux auxquels elles sont liées : leSichon en amont du bourg[19], le Sichon en aval du bourg[20] et lechâteau de Montgilbert[21].

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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La « courtine ».

Dans un champ du hameau deGlozel en 1924, sur la commune, furent découverts des objets sculptés, gravés, ornés de signes pouvant faire penser à une écriture primitive. Certains archéologues datèrent ces objets de l'époque néolithique. La découverte de Glozel fut l'objet d'uneimportante controverse nationale.

À l'époquegauloise, lamontagne bourbonnaise n'était qu'un pays inculte, couvert de forêts. Ce qui est présenté comme un auteldruidique sur un plateau du Mayet, porte le nom de « courtine », du latincortina qui signifie « cuvette des sacrifices ».

En 1867, des bronzes gallo-romains avaient été découverts sur l’éperon où se dresse le château de Montgilbert. Ils avaient ensuite été dispersés, à l’issue d’un parcours tortueux. Une recherche en histoire des sciences, portant sur l’archéologie de la Montagne bourbonnaise auXIXe siècle, a permis en janvier 2025 de tous les localiser et d’attribuer une provenance à deux d’entre eux. Un article relate leur histoire, de leur découverte à leur redécouverte[22].

Le nom de Ferrières viendrait d'une colonie d'ouvriers forgerons qui, près de cet endroit, dans la vallée duSichon, aurait construit barrage, fonderie et forge pour traiter le minerai de fer qu'ils tiraient des environs d'Isserpent. Un acte du fait état de « Pierre Cardinal faiseur d'acier ».

Moyen Âge

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Pierre datée de 1676, sur la commune de Ferrières.

De là serait sorti un gros bourg où s'établit plus tard une bourgeoisie riche et devint une paroisse si étendue qu'elle a pu en former trois. Situé au carrefour des provinces duBourbonnais, de l'Auvergne et duForez, Ferrières fut très tôt un lieu stratégique que lessires puis lesducs de Bourbons gagnèrent peu à peu.

En 1686 on comptait 28 feux pour la collecte des deniers royaux. Un notaire y avait résidence et les actes de ce dernier y dénombraient un chirurgien, des bourgeois, des marchands et des artisans. L'église deCheval-Rigon était un sanctuaire roman duXIIe siècle, contemporain de l'ancienne église de Ferrières que l'on cite dans une bulle de1152. AuXVIe siècle, la paroisse relève de la châtellenie deBilly et la cure est à la collation du prieur de Ris. Le village, terre de justice, comptait alors une boucherie, un four, un moulin banal, et recevait sept foires annuelles et un marché hebdomadaire.

Le bourg de Ferrières est situé en bordure d'un petit bassin de sédiments primaires dont les lentilles de calcaire métamorphisé lentement déposées entre Pierre Encize et le Moulin Piat ont donné un marbre bleu turquin inutilisable dans les arts mais qui sert à la fabrication de la chaux. La population vécut de cette activité pendant très longtemps mais les fours à chaux fermèrent auXXe siècle. Il en subsiste un seul sur la route du Mayet qui fut probablement construit sous l'Ancien Régime. Le moulin de Ferrières resta en activité jusqu'en 1960, produisant de l'huile de noix et du cidre en plus de la farine de blé et de seigle. En 2007, il a été restauré et rouvert pour produire de l'huile de noix.

Différentes seigneuries se sont établies à Ferrières :

Révolution etXIXe siècle

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La commune de Ferrières-sur-Sichon fut créée en1790 sur7 000 ha, bientôt agrandie par l'annexion d'une partie deCheval-Rigon, commune jusqu'alors indépendante (mais également les villages des Barres, de La Montagne et de La Roue[23]).

Le dernier prêtre, Jean Baptiste Desessarts, dit Poncet Desessart, fut arrêté sur l'ordre du Comité révolutionnaire de Cusset et fut envoyé à l'île d'Aix où il mourut.

En 1851, Ferrières compte 3 250 habitants et s'étend sur plus de7 000 ha, comprenant notamment les communes deLavoine etLa Guillermie. Le bourg, prospère, est l'un des plus importants de la région après Le Mayet-de-Montagne et presque au même niveau que Vichy. La terre, le bois ainsi que le minerai de fer sont exploités. Les fours à chaux et de nombreux moulins sont en activité.

Un élément important qui permit le désenclavement de la commune de Ferrières-sur-Sichon fut la construction de la route allant jusqu'àCusset (et donc Vichy) entre 1840 et 1880. Cette route est aujourd'hui devenue laRD 995.

En 1880, Ferrières perd la moitié de sa surface et de sa population avec la création des communes deLavoine etLa Guillermie.

XXe siècle

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Au début duXXe siècle, l'événement le plus important de l'histoire locale fut la création du petit train qui, partant de Vichy, circulait dans la Montagne bourbonnaise : letacot. La première section de ligne jusqu’à Ferrières avait été inaugurée le. La section de Ferrières à Lavoine est ouverte à son tour sur 9 km le1er janvier 1911, puis celle qui va jusqu’à Saint-Just-en-Chevalet sur 16 km le. Une ligne téléphonique est posée le long de la voie. Le voyage était long comme en témoignent les horaires de l'époque.

En 1933, un train parti de Vichy àh 16 le matin arrivait à Ferrières àh 15 en passant parMolles etLe Mayet-de-Montagne. La ligne passait sous un pont dit le « chemin de l'Empereur » au lieu-dit la Tuilerie en souvenir de la promenade favorite deNapoléon III en cure àVichy. À la sortie de Cusset, pour monter la côte des Justices, les passagers descendaient du train et marchaient à côté, puis remontaient dans le train en haut de la côte.

Après Ferrières, un tunnel puis le viaduc du Moulin Neuf fut livré au trafic en 1911 avec une arche de plus de 50 mètres. Le trafic de voyageurs et de marchandises sur cette ligne a cessé en 1949.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Ferrières-sur-Sichon est membre de la communauté d'agglomérationVichy Communauté[I 2], unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est àVichy. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[24].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vichy, audépartement de l'Allier, en tant quecirconscription administrative de l'État, et à larégionAuvergne-Rhône-Alpes[I 2].

Sur le plan électoral, elle dépend ducanton de Lapalisse pour l'élection desconseillers départementaux, depuis leredécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 2], et de latroisième circonscription de l'Allier pour lesélections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (quatrième circonscription avant 2010)[25].

Ferrières-sur-Sichon dépendait dudistrict de Cusset en 1793 puis depuis 1801 de l'arrondissement de Lapalisse (le chef-lieu d'arrondissement fut transféré àVichy en 1941) ; du canton du Mayet en 1793 puis ducanton du Mayet-de-Montagne de 1801[23] à.

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Leconseil municipal de Ferrières-sur-Sichon, commune de moins de 1 000 habitants, est élu auscrutin majoritaire plurinominal à deux tours[26] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité depanachage[27]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors desélections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[28], dix sont élus dès le premier tour, le, avec un taux de participation de 78,14 %. Les cinq conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de lapandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 77,86 %[28].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[29]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
18351856Jacques Reignier  
18561878Louis David  
18781896Prospère Rongere  
18961908Antoine Paput  
19081919Laurent Fradin  
19191929Charles Grisard  
19291947Joseph Riaux  
19471989Jules RousseauUDF-Rad 
19892020Jean-Marcel Lazzerini[30]DVGRetraité
2020en cours
(au)
Jean-François Chauffrias[31] Ouvrier imprimeur

Équipements et services publics

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Enseignement

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Ferrières-sur-Sichon dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

Les élèves commencent leur scolarité à l'école élémentaire de la commune[32]. Ils la poursuivent au collège duMayet-de-Montagne[33], puis au lycée Albert-Londres deCusset[34].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la communesont appelés lesFarrérauds et lesFarréraudes[35].

Évolution de la population

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].

En 2022, la commune comptait 506 habitants[Note 3], en évolution de −10,12 % par rapport à 2016 (Allier : −1,38 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
2 4312 0552 6112 4903 1073 0323 2283 1593 240
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
3 0443 0053 2333 1073 4101 8211 8361 8361 752
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 7541 7951 6991 4651 4371 3701 2661 1701 026
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
994916795656632561561561569
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
552506-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puisInsee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

On observe une chute énorme de la population en un siècle (entre 1851 et 1962), due à la perte des communes deLavoine etLa Guillermie : Ferrières, jadis aussi important que Vichy, est passé au second rang, puis est petit à petit passé du statut de « ville » à celui de « petit village », même derrièrele Mayet-de-Montagne.

Pyramide des âges

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En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 20,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 44,7 % la même année, alors qu'il est de 35,6 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait264 hommes pour252 femmes, soit un taux de 51,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (47,97 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 5]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
3,8 
11,2 
75-89 ans
16,3 
31,5 
60-74 ans
26,3 
24,0 
45-59 ans
23,5 
12,2 
30-44 ans
10,6 
7,8 
15-29 ans
9,4 
13,1 
0-14 ans
10,1 
Pyramide des âges du département de l'Allier en 2021 en pourcentage[I 6]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
10 
75-89 ans
13,4 
21,3 
60-74 ans
22 
20,6 
45-59 ans
19,6 
15,7 
30-44 ans
15 
15,6 
15-29 ans
12,9 
15,7 
0-14 ans
14 

Manifestations culturelles et festivités

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De nombreux événements sont organisés au Théâtre des Masques (projections de films du box-office, concerts, conférences, etc.).

Tous les ans en juillet a lieu labrocante, pendant laquelle tous les habitants sont invités àvider leur grenier.

Vie du village

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Malgré l'exode croissant et le vieillissement de la population, le bourg reste tout de même vivant. Cependant, cette tendance tend aujourd'hui à s'inverser, avec un retour vers la campagne (création future d'un lotissement, rénovation d'anciennes maisons, etc.).

Le bourg dispose des commerces de base, d'une présence médicale, de plusieurs entreprises artisanales, d'hébergements touristiques (notamment « L'auberge du Sichon », qui existait depuis près d'un siècle sous le nom duCentral).

Économie

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Emploi

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En 2020, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 301 personnes, parmi lesquelles on comptait 69,0 % d'actifs dont 59,1 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs[a 3].

On comptait 101 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 181, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 55,7 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 4].

135 des 181 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 74,5 %) sont des salariés[a 5]. 37,3 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[a 6].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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Le bas de la tour du clocher ainsi que la petite abside sur la droite appartenaient à l'église primitive qui était duXIIe siècle. L'église qui menaçait de tomber en ruine fut restaurée en 1887. Le clocher qui datait de 1776 a été surélevé d'un étage. L'entourage du portail est celui de la première église dont les pierres ont été rapportées. La scène duGolgotha a été taillée dans la pierre.

Un vitrail représente saintVincent Ferrier (dont lerocher Saint-Vincent porte le nom),saint Fiacre (patron des jardiniers et de Ferrières) etsaint Désir (patron de la paroisse). Comme tous les autres, ce vitrail sort de l'atelier deMartial Mailhot, artiste auvergnat, qui posa entre autres les verrières de la Visitation àBrioude.

À l'intérieur de l'église, on peut voir uneVierge à l'Enfant en bois de noyer datant duXVIIe siècle. Au-dessus de la porte principale se trouve le bas relief d’uncalvaire.

Patrimoine civil

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Glozel
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Article détaillé :Glozel.

Glozel est le nom d'un lieu-dit de la commune où fut mis au jour à partir de 1924 parÉmile Fradin un ensemble d'objets attribués dans un premier temps à une époquepréhistorique mais dont l'authenticité fut rapidement contestée. Certains objets découverts portent des inscriptions évoquant uneécriture dans unalphabet proche des alphabetsphénicien ou ibérique. Ces vestiges sont à l'origine d'une vive controverse qui divisa la communauté scientifique, puis le grand public, en « glozéliens » et « anti-glozéliens ».

Après de nouvelles analyses et datations, leministère de la Culture a rendu public en 1995 le résumé d'un rapport[39] dont les auteurs estiment que le site estmédiéval, qu'il contient sans doute quelques objets de l'âge du fer, mais qu'il a probablement été enrichi par des contrefaçons dont l'auteur demeure inconnu. Il en est de même pour le souterrain annulaire de Puyravel qui finalement a vu son occupation entre lesXIIe et XIVe siècles[40].

Les châteaux
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La commune abrite trois châteaux :

Le viaduc du Moulin-Neuf
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Le viaduc du Moulin-Neuf de nos jours.

Le viaduc du Moulin-Neuf, érigé à l'occasion de la construction de la ligne de laSociété des Chemins de fer du Centre, vit le jour en 1910. Il fut l'un des premiers ouvrages réalisés, dans le département de l'Allier, par l'application de la technique du ciment armé. Il fut l'œuvre d'Eugène Freyssinet, ingénieur des Ponts et Chaussées et père du béton précontraint, qui utilisa lecimentPortland Artificiel.

Il permet de franchir le ru Siamouzan et deux chemins, par une arche de plus de50 mètres d'ouverture et un tablier de64 mètres. Il est l'un des plus beaux viaducs de la ligne. Le train marquait une petite halte à son abord, matérialisée par la maisonnette située à gauche de l'ouvrage.

Le trafic de marchandises fut totalement supprimé le et le dernier train de voyageurs passa sur le viaduc le. LaSociété générale des chemins de fer économiques mit en service, dès lors, des transports routiers. Le déclassement de la ligne fut prononcé par décret, le ; aujourd'hui, le viaduc n'a plus d'utilité ni routière ni ferroviaire.

Le lavoir
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Le lavoir du bourg de Ferrières.

Le bourg de Ferrières comporte aussi unlavoir, sur leSichon. Le lavoir était le lieu où les femmes, leslavandières, venaient laver le linge de famille ou celui de leur clientèle ; elles convergeaient vers ce lieu avec les effets déposés dans la lessiveuse ou le baquet transporté dans la brouette ou la remorque parfois attachée à la bicyclette.

Elles apportaient chacune leurspeiteu (battoir), brosse en chiendent, pain de savon,anche (planche) et s'agenouillaient dans leurbachou (caisse à laver) garni de paille ou de chiffons pour un peu plus de confort, et dont certains restaient à demeure sur les dernières marches du lavoir en raison de l'encombrement lors du transport ou de leur caractère collectif. C'était aussi un lieu de rencontre, où l'on échangeait les dernières nouvelles du pays ; un lieu près duquel les jeunes enfants jouaient : un lieu central de la vie du village. Son utilisation a disparu, peu à peu, à la suite de l'installation de l'eau courante, dans le bourg du village, dans les années 1960.

Le moulin
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Le moulin se trouve à l'angle de la rue qui monte à l'église, sur la rive droite duSichon. S'il est déjà signalé sur lacarte de Cassini, une date gravée — 1846 — indique des transformations. L'activité du moulin, qui produisait de l'huile de noix et du cidre, en plus de la mouture du blé, du seigle, de lamorgane[Quoi ?], a cessé il y a plus de40 ans. Un étroit canal se détache du Sichon, pour venir faire tourner la roue (restaurée en). On remarque que les dents des engrenages sont en bois, d'origine. Elles donnaient alors plus de souplesse aux transmissions.

À droite, la farine descendait par un conduit de bois dans le coffre qui la recueillait. À côté, le moulin à huile ne demandait lui aussi qu'à tourner. Après avoir fait chauffer au feu de bois, ni trop, ni trop peu, les cerneaux de noix, on mettait la pâte obtenue sous une roue verticale, qui tournait comme un manège sur la largemeule horizontale à rebord, où coulait l'huile de première qualité. L'huile de seconde « serrée », moins bonne, provenait de la compression, sous une presse, de la bouillie déjà écrasée par la meule. Le résidu final, appelé « maton » servait à l'alimentation des porcs.

Au premier étage, après avoir emprunté l'échelle de meunier, on découvre la salle où séjournent deux paires de meules et la bluterie, sorte de longs placards. Au fond, un manchon de toile conduisait le grain aux meules depuis le grenier où il était stocké. On distingue l'arrondi du tambour qui renferme les meules, tout en bas, à gauche. La farine qui en sortait montait au sommet des blutoirs par un conduit incliné, derrière le manchon. Elle était élevée à l'intérieur par une chaîne sans fin de godets. À l'intérieur des trois blutoirs tournaient des roues hexagonales à montures de bois, tendues de toiles de soie de plus en plus fines, pour trier le son et les farines. Elles sont encore visibles et la soie est encore intacte. De cette bluterie, la farine tombait au rez-de-chaussée, dans des sacs de 50 kg, tout prêts à être pesés et livrés.

Entre et, le moulin a été totalement restauré par la mairie, et est actuellement opérationnel. Les habitants y ont accès certains jours, pour produire de l'huile de noix, en particulier, et les touristes peuvent le visiter sur demande préalable à la mairie.

Patrimoine environnemental

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  • L'arboretum Paul Barge : au lieu-dit la Croix des Barres, sur la route du Mayet-de-Montagne, sur une superficie de5 hectares ; un sentier balisé à travers la forêt a été aménagé, de manière à permettre de découvrir le milieu forestier.
  • La Maison de la vallée duSichon est un lieu touristique offrant des informations touristiques, des expositions permanentes sur laMontagne bourbonnaise, lechâteau de Montgilbert, une exposition de miniatures en bois et une palette d’objets artisanaux et de produits régionaux en vente.
  • La grotte des Fées, en direction du village de la Guillermie.
  • Carrière demarbre bleu turquin.

Le théâtre des Masques

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Le théâtre des Masques est le seul théâtre enmontagne bourbonnaise.

À l'origine une ancienne grange construite à la fin duXIXe siècle à proximité de l'église. Le lieu a longtemps abrité une école religieuse. Transformée en théâtre en 1939 sur l'initiative de jeunes du village, la salle voit cependant ses activités culturelles décliner progressivement dans les années d’après-guerre et ferme ses portes à la fin des années 1960. C'est l'association « Ferrières Demain » qui lui a redonné vie à partir de 1991 d'abord en y organisant des festivals de théâtre amateur, puis en engageant la rénovation de l'édifice dans le cadre de la charte intercommunale locale et avec l'aide de nombreux bénévoles. D'importants travaux ont ainsi été réalisés, subventionnés par les collectivités locales et territoriales et l'État, et, en 1995, plus de vingt-cinq ans après sa fermeture, le théâtre des Masques (référence directe aux deux symboles de la tragédie et de la comédie peints, à l'origine du théâtre, sur le devant de la scène) accueille ses premiers spectateurs.

Aujourd'hui devenu propriété de la commune, ce véritable théâtre de poche de130 places, qui dispose d'un équipement performant (table de mixage, lumière, projecteurs, son, cintres, loge, etc.), voit défiler spectacles de théâtre et de chant, conférences, concerts et séances de cinéma.

Personnalités liées à la commune

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  • Émile Fradin (1906-2010), agriculteur, à l'origine de la découverte en 1924 du site contesté deGlozel.

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de l'Allier.
Blason de Ferrières-sur-SichonBlason
Détails
  • Le château rappelle la présence de trois châteaux sur son territoire mais aussi la situation de « marche » du village au Moyen-Âge, aux confins duBourbonnais, de l'Auvergne et duForez.
  • La hure de sanglier, ousinya enarverno-bourbonnais, renvoie à leur présence dans la région.
  • La tablette rappelle le site archéologique deGlozel, qui, malgré ses controverses, mis en lumière une partie de l'histoire de la commune.
  • La truite symbolise les nombreuses rivières de la commune réputées pour leurs truites, mais aussi les deux pisciculture sur leSichon.

    Adopté fin 2017.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », surremonterletemps.ign.fr(consulté le). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  • Site de l'Insee :
  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  4. EMP T5 – Emploi et activité.
  5. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2020.
  6. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  • Autres références au site de l'Insee :
  1. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  2. abcd eteInsee, « Métadonnées de la commune ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vichy », surinsee.fr(consulté le).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  5. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Ferrières-sur-Sichon (03113) »,(consulté le).
  6. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Allier (03) »,(consulté le).
  • Autres sources :
  1. a etbCarte de Ferrières-sur-Sichon surGéoportail.
  2. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  3. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
  4. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le)
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  6. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
  7. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  8. « Orthodromie entre Ferrières-sur-Sichon et Le Mayet-de-Montagne », surfr.distance.to(consulté le).
  9. « Station Météo-France « Mayet-de-Montagne », sur la commune du Mayet-de-Montagne - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le)
  10. « Station Météo-France « Mayet-de-Montagne », sur la commune du Mayet-de-Montagne - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surMétéo-France,(consulté le)
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique(consulté le).
  13. « PLUI Montagne Bourbonnaise », survichy-communaute.fr, Communauté d'agglomération Vichy Communauté(consulté le).
  14. Ernest Nègre,Toponymie générale de la France,vol. 2,p. 1348.
  15. Ernest Nègre,Toponymie générale de la France : Formations pré-celtiques, celtiques, romanes, Genève, Droz,,p. 356.
  16. Toponymie générale de la France, Volume 2, Ernest Nègre, Librairie Droz, 1996, 9782600001335
  17. Louis Levistre, « « Etude sur la signification des noms de lieux de la commune de Ferrières-sur-Sichon (Allier) » »,Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France,‎ 1906, réédition 2022, pages 31-58 et 97-107 de l'édition de 1906(lire en ligne[PDF])
  18. Joseph Grivel,Confins et sanctuaires, Le Coteau (Loire), éditions L'Aurisse,, 224 p.(ISBN 978-2-9569690-0-6), en particulier, chapitres 3 et 5.
  19. « Légendaire de Ferrières 1. Le Sichon en amont du bourg »[PDF], suraurisse.fr,(consulté le).
  20. « Légendaire de Ferrières 2. Le Sichon en aval du bourg »[PDF], suraurisse.fr,(consulté le).
  21. « Légendaire de Ferrières 3. Château de Montgilbert »[PDF], suraurisse.fr,(consulté le).
  22. Joseph Grivel, « Les bronzes gallo-romains de Montgilbert (Ferrières-sur-Sichon, Allier) »,publication numérique mise en ligne sur le site des éditions L'Aurisse,‎(lire en ligne[archive][PDF], consulté le).
  23. ab etcDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. « CA Vichy Communauté (No SIREN : 200071363) », surla base nationale sur l'intercommunalité(consulté le).
  25. « Découpage électoral de l'Allier », surPolitiquemania(consulté le).
  26. ArticleL. 252 duCode électoral.
  27. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », survie-publique.fr,.
  28. a etb« Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », surinterieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur(consulté le).
  29. Historique du village sur le site de la mairie
  30. Liste des maires de l'Allier[PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 9 juin 2014).
  31. « Liste nominative des communes de l'Allier »[PDF], surmaires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier,(consulté le).
  32. « École élémentaire publique », Ministère de l'Éducation nationale(consulté le).
  33. Direction des services départementaux de l'Éducation nationale de l'Allier, « Sectorisation des collèges du département de l'Allier »[PDF],(consulté le).
  34. Direction des services départementaux de l'Éducation nationale de l'Allier, « Sectorisation des lycées du département de l'Allier »[PDF], Académie de Clermont-Ferrand,(consulté le).
  35. « Ferrières-sur-Sichon (03250) », surhabitants.fr, SARL Patagos(consulté le).
  36. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  38. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  39. Daugas, J.-P., Demoule, J.-P.,Guilaine, J., Miallier, D., Pétrequin, P. et Poursat, J.-C. (1995) - « Résumé des recherches effectuées à Glozel entre 1983 et 1990, sous l'égide du Ministère de la Culture »,Revue archéologique du centre de la France, vol. 34,p. 251-259.
  40. Sébastien Noël et Luc Stevens,Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris,Éditions L'Harmattan,, 422 p.(ISBN 978-2-343-07867-0),p. 53.
  41. Salch et Finó 1988,p. 49 (cf. Montgilbert).
  42. Roger de Quirielle, « Excursion de la Société d'émulation et des beaux-arts du Bourbonnais à Ferrières-sur-Sichon et aux châteaux de Chappes et de Montgilbert »,Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais,‎,p. 331(lire en ligne).
  43. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez),Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal,,19e éd. (1re éd. 1977), 834 p.,p. 46 (cf. Ferrières-sur-Sichon).
  44. Bulletin municipale de la commune de Ferrières-sur-Sichon (no 58),(lire en ligne),p. 7
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