La commune de Ferques est située dans l'ouest du département duPas-de-Calais, à 15 km au nord-est de la commune deBoulogne-sur-Mer. C’est une commune de type bourg rural avec une population de 1 788 habitants au dernier recensement de 2022, elle a connu un pic de population en 2006 avec 1 912 habitants.
Le sous-sol de Ferques, riche en calcaire et marbres du Boulonnais, présente une géologie remarquable, encore exploitée en 2010. Ces roches appartiennent à l'ensemble des carrières du Boulonnais, datant duCarbonifère (terrain primaires). Si le calcaire deMarquise est tendre, celui de Ferques présente une grande dureté. Dénommé stinckal, la roche principale à Ferques est uniformément gris sombre. Un marbre, nommé Napoléon en 1808, fut découvert auXIXe siècle. Il est « gris clair, parsemé de petites taches grises, blanches et rousses. Solide, de poids modéré, il peut fournir des pièces de grand volume »[3]. En 1835, 26 variétés de marbre étaient exploitées. Le sous-sol recèle également de la dolomie ; le fer et le charbon ont également été exploités.
La topographie de la commune a évolué en fonction de l'exploitation des carrières. Un plan de paysage à30 ans détermine de 1995 à 2025 l'intégration paysagère des nouveaux remblais et déblais créés. La topographie varie de39 à 120mètres.
Ces paysages, constitués d'uneboutonnière bordée d'unecuesta définissant un pays d'enclosure, sont essentiellement un paysagebocager composé de47 % de son sol en herbe ou en forêt et de31 % en herbage, avec, dans le sud et l'est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d'Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin decarrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierremarbrière dont l'extraction s'est développée auXIXe siècle[19].
La boutonnière est formée de trois ensemblesécopaysagers : le plateau calcaire d'Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d'escarpements calcaires[19].
Dans ces paysages, on distingue trois entités :
les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé[19].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : leparc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de132 499 hectares réparties sur154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[21].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend trois ZNIEFF detype 1[Note 5] :
le bois de Fiennes, le bois de Beaulieu et la carrière de la Parisienne. Cette ZNIEFF est en limite orientale du bassin deMarquise, exploité pour l’extraction dumarbre[22] ;
lebocage au Nord de Ferques, d’une superficie de467 hectares et d'une altitude variant de57 à 139mètres. Le site présente une géologie feuilletée où se succèdent une dizaine de couches géologiques dont les assises duDévonien qui sont les plus étendues[23] ;
lebois et les affleurements du Haut Banc et de la vallée Heureuse, d’une superficie de45 hectares et d'une altitude variant de25 à 75mètres. Ce site, enclavé entre le lac d’exploitation au sud et la carrière de la vallée Heureuse, nous montre ce qu'était le paysage et les écosystèmes de la vallée[24].
Sur le territoire communal se trouve le site desfaunesgivétiennes des carrières du Banc Noir et du Griset. Il est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique. Ces carrières sont exploitées pour la fabrication degranulats et d'enrochements, la carrière du Griset est encore en exploitation[25].
Au, Ferques est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26].Elle appartient à l'unité urbaine de Ferques[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle estville-centre[Note 7],[27],[28]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[28]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[29],[30].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (59,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : mines, décharges et chantiers (49 %), forêts (16 %),terres arables (15,2 %), zones urbanisées (10,5 %), prairies (7,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation humaine est ancienne dans la commune, éclatée entre les deux villages de Ferques et d'Elinghen, ainsi qu'au lieu-dit le Haut-Banc. Ces deux villages sont de taille sensiblement équivalente, et sont nettement séparés par les carrières. Ferques forme une urbanisation continue avec une partie deLandrethun-le-Nord. Elle fait ainsi partie intégrante de l'arc urbain, comprenant également Marquise et Rinxent[32].
La commune fait exception parmi les petites communes rurales alentour, puisqu'elle compte plus de 20 % de logements sociaux. (21,3 % en 2005, soit le taux le plus élevé de l'intercommunalité à cette date[33])
En 2007, le territoire comptait 648 logements, pour l'essentiel des maisons, à vocation d'habitation principale. La majorité de celles-ci (50,3 %) comportait cinq pièces ou plus. Près des trois-quarts de ces constructions ont été réalisées après laSeconde Guerre mondiale[34].
Une parcelle au hameau d'Elinghen, à proximité de la gare, a fait l'objet d'une acquisition par l'EPF (Établissement public foncier du Nord - Pas-de-Calais). L'objectif est d'y réaliser une petite zone artisanale (ateliers communaux) ainsi que de l'habitat et un espace vert[35].
LaD 231 relie Marquise àGuînes etArdres en passant par Ferques. LaD 243 relie Ferques àRety et croise laD 127 versDesvres. Au niveau de la commune, ces routes sont fréquemment empruntés par des camions, de par l'activité des carrières.
La commune est équipée d'une gare à Elinghen, hameau de Ferques, lagare du Haut-Banc, desservie par des trainsTER entre Boulogne-sur-Mer et Calais. Lagare de Calais - Fréthun, desservie par desTGV inOui et desTER (dontTERGV), est accessible en quinze minutes en voiture.
Le risque lié au retrait-gonflement des argiles est nul (partie sud) à faible (partie nord) sur la commune, à l'exception d'une petite zone limitée au monastère de Beaulieu au nord-est[36].
Lerisque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en mai 2011)[37], comme dans la majorité du Pas-de-Calais.
À la suite du passage destempêtes Ciarán,Domingos etElisa et desinondations etcoulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du, en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au, comme179 autres communes du département[39].
L'occupation humaine dans le secteur est certainement très ancienne. Des ossements et fragments de poterie, au niveau de la grotte de Plume-Coq, et dans des mottes près de fermes, sont les indices d'une présence celte et gallo-romaine. Des chasseurs auraient même utilisé les grottes comme abris dès leMoustérien, il y a 60 000 ans[43].
Un cimetière mérovingien a été découvert à Ferques en 1867. Les objets découverts (armures, vases, bracelets,...) ont été déposés au musée deBoulogne-sur-Mer[44].
En 1206,Lambert de Bruges,évêque de Thérouanne, déclare qu'à sa demande, le chevalier Gusfrid de Ferchnes a cédé à l'abbé Itérius de l'abbaye Saint-Médard d'Andres ses droits sur la dîme de Hervedinghem (Hervelingen). Et un peu plus tard, la même année, Gusfrid confirme la cession d'une autre partie de la dîme de ce village faite par Gérold de Piro[45].
En 1224, Eustache de Ferques, chevalier, est cité dans un texte[46].
L'activité de l'époque était essentiellement agricole. Ce n'est qu'à partir de 1757, à la suite d'une commande de pierre pour le développement du port deDunkerque, sous l'impulsion deLouis XIV, que l'activité d'extraction de la roche se développa. La pierre commença également à être exportée pour des constructions hors de la commune. C'est également au début de ce siècle que l'extraction de charbon sur la commune devint industrielle, et ce pour la première fois en France. Les quantités extraites étaient alors minimes[43].
La population comptait435 habitants en 1790, avec une activité centrée sur la terre et la pierre[43].
Entre 1790 et 1794, la commune de Ferques absorbe le village voisin d'Elinghen[41].
La production de charbon se prolongea durant ce siècle (elle dépassa plusieurs fois 90 000 tonnes à l'année), mais dans des conditions difficiles (puits difficiles à percer, galeries inondées) et pour un résultat mitigé (faible qualité du charbon). L'exploitation de phosphate avait également lieu (fabrication d'engrais), et un four à chaux fonctionna au Haut-Blanc jusqu'en1910[43].
En 1898, Ferques comptait 1 049 habitants,283 électeurs,245 ménages et216 maisons.Les hameaux et lieux-dits de la commune étaient les suivants : Elinghen ; Beaulieu ; le Hure ; la Basse-Ville ; le Haut-Banc ; le Rouge-Trou ; le Herquet ; les Communes ; le Bois Sergent ; la Marbrière ; Argencourt ; le Tertre ; la Motte ; la Pinterie ; l'Engoule ; le Trou Sonnoy ; Lonquesticq.La ducasse avait lieu chaque deuxième dimanche de septembre. La commune comptait deux instituteurs, une institutrice, un curé, ungarde champêtre, cinq commerçants (épicier,boulanger,mercier, marchand decharbon,rouenneries,chaussures, débitant detabacs,cabaretier, marchand defaïences). Il y avait neuf cultivateurs.
La production de charbon se poursuivit dans la difficulté au début du siècle. Dans les années 1920, la construction de deux puits à Elinghen fit naître un nouvel espoir (veine significative, pureté du charbon), mais là encore l'industrie se heurta à différents problèmes (charbon friable, risques d'incendie s'ajoutent au risque d'inondation des galeries déjà connus sur le territoire). La compagnie fut fermée en juillet 1936.
Les carrières eurent une importance stratégique durant les deux guerres mondiales, pour l'entretien du front de la Somme à la mer durant lapremière, puis pour l'Organisation Todt (constructions et ingénierie) durant l'occupation lors de laseconde. Après l'Armistice du11 novembre 1918, on compta50 Ferquois morts aux combats. Et l'occupation allemande de à fut marquée par le rationnement, l'implantation d'un camp de travailleurs forcés face à l'église, le logement contraints par52 familles ferquoises d'officiers allemands, ainsi que des bombardements[43]. Les Allemands tentèrent de faire fonctionner à nouveau la mine de charbon de 1942 à 1944. Elinghen fut bombardée le, une bombe atteignant la salle des machines, puis les occupants quittèrent la commune le, avant l'arrivée des alliés le 6[43]. Une fois les mines nationalisées, des travaux de remise en état furent à nouveau entrepris après guerre. Face aux coûts engendrés, l'exploitation houillère fut finalement abandonnée en 1949.
Une briqueterie fonctionna jusqu'en 1972, avec une fermeture durant la Seconde Guerre mondiale[43].
Le raccordement au réseau électrique se fit à partir de 1925, mais l'eau courante n'arriva qu'en 1965 dans les foyers de la commune.
La commune est dotée d'espace vert : le parc d'Elinghen, où elle pratique unegestion différenciée, entre les espaces fréquentés, enherbés, et les espaces laissés plus naturels, au bord d'un cours d'eau, le parc des carrières et le parc de Courgain. Ces espaces sont dotés de jeux pour les enfants.
Trois voies douces sillonnent la commune, appelées "La promenade de la Lisbarde", "La promenade du Tertre" et "La promenade du tertre bis".
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[63].
En 2022, la commune comptait 1 788 habitants[Note 9], en évolution de −0,94 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 37,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 21,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait879 hommes pour906 femmes, soit un taux de 50,76 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[65]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
1,7
3,9
75-89 ans
6,4
14,6
60-74 ans
14,3
22,7
45-59 ans
22,6
20,0
30-44 ans
18,4
15,8
15-29 ans
17,4
21,9
0-14 ans
19,1
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[66]
Chaque année, au mois de juin, a lieu la Fête de la musique au parc d'Elinghen (hameau de Ferques, espace vert d'environ3ha) avec feu d'artifice au-dessus du lac.
Pendant six ans, de 2002 à 2008, le Festival des Agoraphones s'y est également déroulé[67].
Le Ferques Basket Club est déclaré est fondé le 22 juin 1948, date de sa déclaration à la sous-préfecture sous le nom d’Amicale laïque d’Elinghen-Ferques. Ses premiers paniers furent dans la cour de l’école des garçons. En 1961, la section de basket fonctionnait au sein de l’Amicale laïque Paul-Bert de Ferques, puisqu’Elinghen avait entre-temps fondé sa propre amicale. En 1970, le club est champion départemental Honneur, titre remporté contreLens, ce qui lui permet de passer en championnat départemental excellence. En 1978, il obtient une salle lui permettant de jouer dans de meilleures conditions. L’équipe féminine est championne départementale en 1979, puis championne départementale Excellence en 1980. En 1982, l’équipe Excellence masculine dispute la finale de la Coupe nationale P.-Minart.
En 1983, une association sportive civile est créée, sous la dénomination de Ferques Basket Club. En 1983, l’équipe Première série masculine est championne départementale en battant successivement Locon et Michelet de Calais. En 1987, l’équipe benjamines est championne départementale.
La commune est également équipée d'un terrain de football.
Les associations y sont nombreuses, regroupant, notamment pour le sport : l'Alliance des archers de Ferques (Tir à l'arc à la perche),Les ailes d'Elinghen (Colombophilie),Les frelons des 2 Caps (Cardiogoal),Sport évasion des 2 Caps (Athlétisme, VTT - Cross),L'Union sportive Elinghen-Ferques (Football).
La commune dispose d'un site internet et d'une page Facebook. Parmi les médias locaux et régionaux, on peut noter la semaine du Boulonnais,la Voix du Nord, Radio 6, Delta FM, Nord Littoral, le journal des habitants du Parc, etc.
L'économie de la commune est centrée sur l'exploitation des roches. Quatre carrières sont exploitées sur le territoire et au-delà, avec plus de 300 employés[69].
La commune est située dans le bassincarrier de Marquise. Ce bassin carrier est exploité, en 2025, par quatre entreprises : la société des carrières duBoulonnais créée en 1896 (granulats), la société des carrières de la Vallée Heureuse, créée en 1842 (granulats calcaire et pierre etmarbre de marquise), la société des carrières de Stinkal (sables et de granulats) et la société magnésie etdolomie de France (pierres ornementales et de construction, de calcaire industriel, degypse, decraie et d'ardoise). La société des carrières Randon (calcaire industriel, de gypse et de craie) a cessé d'exister en 1996. La production annuelle du site est de dix millions de tonnes de granulats et de57 millions dem3 de materiaux stériles[70].
En 1994, pour une durée de vingt ans, un « plan de paysage de bassin carrier de Marquise » est signé entre les sociétés exploitant les carrières, les neuf communes concernées, le parc naturel régional et les pouvoirs publics. L'objectif de ce plan est que le bassin carrier ait« les mêmes allures et pentes que les collines naturelles duBoulonnais et une base boisée avec des essences locales. Leur sommet restant en landes, milieu à la biodiversité exceptionnelle ». En 2014, un plan réactualisé est de nouveau signé par les différents acteurs pour une durée de30 ans[71],[72].
Unsite classé ou inscrit est un espace (naturel, artistique, historique…) profitant d'une conservation en l'état (entretien, restauration, mise en valeur…) ainsi que d'une préservation de toutes atteintes graves (destruction, altération, banalisation...) en raison de son caractère remarquable au plan paysager. Un tel site justifie un suivi qualitatif, notamment effectué via une autorisation préalable pour tous travaux susceptibles de modifier l'état ou l'apparence du territoire protégé[75].
Dans ce cadre, la commune présente un site classé par arrêté du : les ruines de la chapelle du monastère de Beaulieu[76].
L'église Saint-Pierre. Elle hébergetrois éléments patrimoniaux répertoriés dans labase Palissy dont un est classé au titre d'objet desmonuments historiques[77].
Frédéric Sauvage (1786-1857), inventeur de l'application de l'hélice à la navigation. Il vit à Elinghen, hameau de Ferques, où le marbre est en abondance. En 1821, il invente une scie à lames multiples avec laquelle on pouvait enlever plusieurs tranches de marbre. Ce mécanisme est employé dans une usine à Elinghen pendant une dizaine d'années.
Maëva Coucke (1994-), Miss France 2018, a grandi à Ferques.
De gueules à la bande fuselée de cinq pièces d’or[79].
Détails
La commune a relevé les armes de la famille du Caurel de Tagny. Elle a cependant modifié, en brisure, les couleurs originelles, ainsi, le blason familial « d'argent à une bande fuselée de cinq pièces de gueules » est devenu le blason communal actuel. Adopté en 1987.
↑La DREAL distingue, dans la régionNord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d'interface. Ces grandes familles de paysages comprennent21 grands paysages régionaux.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Ferques comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Étude d'aménagement et de requalification villageoise de Ferques, 2011, paysagiste Philippe Thomas, avec le Parc naturel régional et la Communauté de communes
↑Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 3, Année 1206.
↑Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII,2e partie, Année 1224.
↑Herbert-Lamps Marie-Paul. Une «affaire» de vente de bien national en Boulonnais : l'abbaye de Beaulieu. In: Revue du Nord, tome 71, n°282-283, Juillet-décembre 1989. La Révolution française au pays de Carnot, Le Bon, Merlin de Douai, Robespierre... pp. 713-721.lire en ligne