Peintre, dessinateur, peintre à la gouache, Fernand Carette a suivi une formation à l'Académie des beaux-arts de Charleroi entre 1935 et 1946. Entre 1940 et 1948, il recherche un style et une esthétique propre. Il travaille aussi bien dans un style figuratif qu'abstrait mais opte le plus souvent pour l'abstraction lyrique, à travers laquelle il peut exprimer sa personnalité sans devoir déguiser son combat, son chagrin, son désespoir, son dégoût. Vers 1965, il se rapproche de plus en plus du surréalisme et travaille avec le GroupePhases. Il est l'auteur en 1956 de peintures murales, en 1956 pour la Banque d'Afrique à Bruxelles et, en 1961, pour le plafond de la Bourse du Commerce et de l'Industrie à Charleroi[1].
« Ses œuvres abstraites et austères mettent en rapport des séries d'arcs de cercle qui s'entrecroisent rythmiquement, parfois interrompues par des segments de droite. La couleur est peu à peu intégrée à ses œuvres. » -Dictionnaire Bénézit[1].
Léon Koenig, « L'art abstrait »,La Wallonie, le Pays et les Hommes, tome 3 (Arts, lettres, cultures de 1918 à nos jours), La Renaissance du Livre, 1979, pages 311-318.
Dictionnaire biographique des artistes en Belgique depuis 1830, Arto, 1987.
Éric Devolder (photographies de Luc Schrobiltgen),Fernand Carette, étapes et recherches, Éditions Tandem, 1990.