Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Ferhat Abbas

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirFerhat etAbbas.

Ferhat Abbas
Illustration.
Fonctions
Président de l'Assemblée nationale constituante

(10 mois et 21 jours)
Élection
LégislatureANC
PrédécesseurMohamed Seddik Benyahia(président du Conseil national de la révolution algérienne)
SuccesseurHadj Mohamed Benalla
Président du gouvernement provisoire de la République algérienne

(2 ans, 10 mois et 21 jours)
PrédécesseurPoste créé
SuccesseurBenyoucef Benkhedda
Président de l'Union démocratique du manifeste algérien

(10 ans)
PrédécesseurCréation
SuccesseurDissolution
Député français

(5 mois et 16 jours)
Élection2 juin 1946
CirconscriptionConstantine
LégislatureIIe Constituante
Groupe politiqueUDMA
Biographie
Nom de naissanceFerhat Mekki Abbas
Date de naissance
Lieu de naissanceTaher (Algérie)
Date de décès (à 86 ans)
Lieu de décèsAlger (Algérie)
SépultureCimetière d'El Alia
NationalitéAlgérienne
Parti politiqueFLN
ProfessionPharmacien
ReligionIslam sunnite

Image illustrative de l’article Ferhat Abbas
Chefs de l'État algérien
modifier 

Ferhat Abbas (enarabe :فرحات عباس, enkabyle :Ferḥat Σebbas, entifinagh : ⴼⵕⵃⴰⵜ ⵄⴱⴱⴰⵙ) né le à Chahna (commune mixte deTaher, actuelleOudjana)wilaya de Jijel et mort le àAlger, est un chef nationaliste ethomme d'Étatalgérien.

Fondateur de l'Union populaire algérienne (UPA), et de l’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA)[1], rallié auFront de libération nationale (FLN) durant laguerre d'Algérie, président du premiergouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) de1958 à1961, il est élu président de l’Assemblée nationale constituante après l’indépendance mais démissionne rapidement. Opposant au pouvoir, il subit la repression et publie en 1984L'Indépendance confisquée.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Enfance et formation

[modifier |modifier le code]

Ferhat Abbas est né le àOuadjana, faisant alors partie de lacommune mixte deTaher, dans lawilaya de Jijel[2]. Son père était lecaïd Saïd Ben Ahmed Abbas, qui futcommandeur de la légion d'honneur, et sa mère Maga Bint Ali. Sa famille, originaire deTizi N'Bechar dans le nord-est deSétif, a dû quitter la région après l'échec de la révolte menée en 1871 parMohamed El Mokrani. Le grand-père est alors chassé de ses terres par les autorités françaises et reconduit à la condition defellah. Condamné à êtreouvrier agricole, il descend des Hauts-plateaux pour se rendre sur la côte[3],[4],[5].

Entré à l’école française à dix ans[6], Ferhat Abbas fait ses études primaires àJijel et, bon élève, est envoyé à quinze ans avec une bourse pour poursuivre des études secondaires à Philippeville[6] (actuelleSkikda). De 1921 à 1924, il fait son service militaire[6] et, dès cette époque, écrit des articles pour différents journaux sous divers pseudonymes[6], dont « Kamel Abencérages »[7].

Étudiant enpharmacie à l’université d'Alger de 1924 à 1933[6], il est un membre actif de l’Amicale des étudiants musulmans d’Afrique du Nord (AEMAN), dont il est vice-président en 1926-1927[6] et président de 1927 à 1931[6], date à laquelle il transforme l’amicale en association. Il est également élu vice-président de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) lors du congrès d’Alger en 1930[6],[8]

Lutte contre l’idéologie coloniale

[modifier |modifier le code]

À la fin des années 1920, avant de se prendre d'admiration pourLéon Blum, Ferhat Abbas entretient une correspondance avecCharles Maurras. Il espérait que son nationalisme soit ainsi mieux compris par le penseur de l'Action française, qui condamnait la colonisation en vertu de sonnationalisme intégral opposé à l'expansionnisme[9],[10]. Il fonde d'ailleurs l'Action algérienne association et journal qui prônent la démocratie dans les instances locales en Algérie[11].

Dans le cadre de la colonisation de l'Algérie, Ferhat Abbas est d’abord favorable à la politique d’assimilation avec un maintien du statut personnel, il milite activement au Mouvement de la jeunesse algérienne, qui réclame l’égalité des droits dans le cadre de la souveraineté française et développe sa propre pensée[12].

En 1931, il publie le livreLe Jeune Algérien, regroupant notamment ses articles écrits dans lesannées 1920, et dont la thèse se rapporte à la lutte contre la colonisation, pour assurer l’entente entre les Français et musulmans. Il dénonce notamment« cent ans de colonisation française ». Dans ce livre, il est aussi question d’« algérianité », de convoitise descolons, d’État algérien et d’islam :« Nous sommes chez nous. Nous ne pouvons aller ailleurs. C’est cette terre qui a nourri nos ancêtres, c’est cette terre qui nourrira nos enfants. Libres ou esclaves, elle nous appartient, nous lui appartenons et elle ne voudra pas nous laisser périr. L’Algérie ne peut vivre sans nous. Nous ne pouvons vivre sans elle. Celui qui rêve à notre avenir comme à celui des Peaux-Rouges d’Amérique se trompe. Ce sont les Berbères qui ont fixé, il y a quatorze siècles, le destin de l’Algérie. Ce destin ne pourra pas demain s’accomplir sans eux[13]. »

Diplômé docteur en pharmacie en 1933, il s’établit àSétif, où il devient rapidement une importante figure politique en devenant conseiller général en 1934, conseiller municipal en 1935 puis membre des Délégations financières (qui tiennent lieu d’Assemblée algérienne, mais avec des compétences limitées)[14]. Il adhère à la Fédération des élus musulmans du département de Constantine et devient rédacteur de son organe de presse, l’hebdomadaireL’Entente franco-musulmane (communément appelé « L’Entente ») ; très vite remarqué par son président, ledocteur Bendjelloul, qui, en1937, le promeut rédacteur en chef du journal.

C’est là que, le, il publie un article intitulé« La France, c’est moi », dans lequel il brûle les idoles nationalistes de sa jeunesse et affirme que les destins algériens et français doivent demeurer liés :

« Si j’avais découvert la nation algérienne, je serais nationaliste et je n’en rougirais pas comme d’un crime. Mais je ne mourrai pas pour la patrie algérienne parce que cette patrie n’existe pas. J’ai interrogé l’histoire, j’ai interrogé les vivants et les morts, j’ai visité les cimetières, personne ne m’en a parlé. Sans doute ai-je trouvé l’Empire arabe, l’Empire musulman qui honorent l’islam et notre race, mais les Empires se sont éteints. On ne bâtit pas sur du vent. Nous avons donc écarté une fois pour toutes les nuées et les chimères pour lier définitivement notre avenir à celui de l’œuvre française dans ce pays[15]. »

Plus radical dans son combat et dans ses revendications, dénonçant notamment le « code de l’indigénat », Mohammed Bendjelloul fonde son propre parti en 1938, l’Union populaire algérienne.L’Entente devient alors un moyen d’expression politique pour Ferhat Abbas[16].

Vers la cause nationaliste

[modifier |modifier le code]

La période de laSeconde Guerre mondiale joue un rôle important dans l’évolution de Ferhat Abbas, en mettant un terme à ses espoirs d’« égalité dans le cadre d’une souveraineté française », le convainquant que le colonialisme était « une entreprise raciale de domination et d’exploitation » dans laquelle même les élites républicaines françaises les plus éclairées étaient entièrement impliquées[17].

Ferhat Abbas est engagé volontaire dans l’armée française en 1939, puis il tente de dialoguer avec lerégime de Vichy. Le, il demande, dans une lettre adressée au gouverneur généralJean-Marie Charles Abrial, à faire partie de la commission financière de l'Algérie[18].

Le, il adresse aumaréchal Pétain, chef durégime de Vichy, un rapport intitulé« L’Algérie de demain », appelant son attention sur le sort des indigènes musulmans et réclamant prudemment des réformes : Pétain lui répond poliment, mais ne prend aucun engagement[19]. Après ledébarquement allié en Afrique du Nord, Abbas se tourne vers l’amiral Darlan, maintenu au pouvoir par les Alliés, mais ce dernier fait, pour le sort des musulmans comme pour celui des juifs d’Algérie, le choix de l’immobilisme[20].

Ferhat Abbas publie, le, un manifeste demandant un nouveau statut pour l’Algérie, qui va beaucoup plus loin que ses précédentes requêtes : le « Manifeste du peuple algérien »[21], suivi d’un additif en mai, un « Projet de réformes faisant suite au Manifeste du Peuple algérien » faisant notamment allusion à une « nation algérienne ». Le projet est alors soumis à la Commission des réformes économiques et sociales musulmanes tout juste créée par le gouverneur généralPeyrouton. Mais son successeur, le généralGeorges Catroux, bloque le projet et rejette les initiatives prises par Ferhat Abbas qui est, de septembre à décembre, assigné à résidence àIn Salah par legénéral de Gaulle, chef duComité français de libération nationale[22].

De Gaulle répond par la suite en partie aux réclamations des musulmans : par l'ordonnance du, il permet l’accession de dizaines de milliers de musulmans à la citoyenneté française, sans pour autant toucher au statut coranique, et constitue des assemblées locales, comptant deux cinquièmes d’élus indigènes. Abbas et ses amis jugent cependant ces concessions insuffisantes[19]. Le, Abbas crée l’association desAmis du manifeste et de la liberté (AML) soutenu par lecheikhMohamed Bachir El Ibrahimi de l’Association des oulémas et parMessali Hadj duParti du peuple algérien (PPA). En septembre 1944, il crée l’hebdomadaireÉgalité (avec pour sous-titreÉgalité des hommes - Égalité des races - Égalité des peuples)[23]. Au lendemain desémeutes de Sétif de mai 1945, tenu pour responsable avec Mohammed Bachir etChérif Saâdane, il est arrêté et l’association des AML est dissoute. Libéré en 1946, Ferhat Abbas et son compagnon de cellule Ahmed Chérif Saâdane fondent l’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA). Outre Saâdane, il est alors entouré de militants plus jeunes, commeAhmed Boumendjel,Ahmed Francis ouKaddour Sator[24]. En juin, le parti obtient onze des treize sièges du deuxième collège à la seconde Assemblée constituante et Ferhat Abbas est élu député de Sétif.

Combat indépendantiste

[modifier |modifier le code]
Ferhat Abbas,Mohamed Boudiaf,Rabah Bitat,Ahmed Ben Bella etHocine Aït Ahmed en 1962 à la frontières algéro-marocaine.

Après le refus à deux reprises de son projet sur le statut de l’Algérie, il démissionne de l’Assemblée en 1947. Il durcit alors ses positions, l’hebdomadaire l’Égalité devient, en février 1948,Égalité - République algérienne puisRépublique algérienne en juin de la même année[23]. Alors qu’il y annonce dès 1953 une rupture imminente et définitive[25], leFront de libération nationale (FLN) lance le les premières actions armées[26] et marque le début de la « Révolution algérienne ».

Il rejoint, d’abord secrètement, en mai 1955 le FLN, après plusieurs rencontres avecAbane Ramdane etAmar Ouamrane, puis annonce publiquement son ralliement et la dissolution officielle de l’UDMA lors d’une conférence de presse auCaire le 25 avril 1956. Dès le 20 août 1956, à l’issue duCongrès de la Soummam, il devient membre titulaire duConseil national de la Révolution algérienne (CNRA), puis entre auComité de coordination et d'exécution (CCE) en 1957. Ferhat Abbas devient ensuite président du premiergouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) à sa création le 19 septembre1958, puis du second GPRA, élu par le CNRA en janvier 1960. En août 1961, considéré comme n’étant pas assez ferme face au gouvernement français[22], il est écarté du GPRA et remplacé parBenyoucef Benkhedda.

Article détaillé :Crise de l'été 1962.

À l’indépendance de l’État algérien, lors de la « Crise de l'été 1962 »[27], opposant le GPRA de Benkhedda et le bureau politique du FLN, Ferhat Abbas rallie le 16 juillet les partisans d'Ahmed Ben Bella, tout en désapprouvant le principe departi unique retenu par le programme du congrès deTripoli[28]. Il succède àAbderrahmane Farès, président de l’exécutif provisoire, et devient le président, élu par 155 voix contre 36 blancs ou nuls, de la premièreAssemblée nationale constituante (ANC) fixée le 20 septembre (en tant que député FLN de Sétif). Le, il proclame la naissance de laRépublique algérienne démocratique et populaire[29].

Militant démocrate

[modifier |modifier le code]

Il quitte ses fonctions le à la suite de son profond désaccord avec la politique de « soviétisation » de l’Algérie parAhmed Ben Bella, en dénonçant « son aventurisme et songauchisme effréné »[30]. Cette prise de position le fait exclure duFLN et lui vaut d'être emprisonné àAdrar, dans leSahara, la même année. Il est libéré en mai1965, à la veille ducoup d’État du 19 juin parHouari Boumédiène.

Retiré de la vie politique, mais toujours militant et ferventdémocrate, il rédige avec Benyoucef Benkhedda,Hocine Lahouel, ex-secrétaire général duPPA-MTLD, et Mohamed Kheireddine, ex-membre duCNRA, en mars1976, un « Appel au peuple algérien »[31], réclamant des mesures urgentes dedémocratisation et dénonçant « le pouvoir personnel » et la Charte nationale élaborée par Boumédiène. Il est alors une nouvelle fois assigné à résidence jusqu’au 13 juin1978. En1980, il publie ses mémoires,Autopsie d’une guerre, puis se livre, en1984, dansL’Indépendance confisquée, à une virulente dénonciation de lacorruption et de labureaucratie qui régnaient en Algérie, engendrées par les régimes successifs de Ben Bella et Boumédiène[22]. Le 30 octobre1984, dans sa villa du quartier de Kouba, il est décoré au nom du président alors en exercice,Chadli Bendjedid, de la médaille du résistant.

Ferhat Abbas est mort àAlger le. Il est enterré au carré des martyrs ducimetière d'El Alia à Alger.

Publications

[modifier |modifier le code]
  • Le Jeune Algérien, La Jeune Parque, Paris, 1931 [réédition Garnier, 1981.Le Jeune Algérien : 1930. De la colonie vers la province. (suivie de) Rapport au maréchal Pétain : avril 1941,(ISBN 2-7050-0358-4).
  • J’accuse l’Europe, Libération, Alger, 1944.
  • Guerre et révolution I : La nuit coloniale,éditions Julliard, Paris, 1962.
  • Autopsie d’une guerre : L’aurore,éditions Garnier, Paris, 1980(ISBN 2-7050-0290-1).
  • L’Indépendance confisquée,éditions Flammarion, Paris, 1984(ISBN 2-0806-4718-0).
  • Demain se lèvera le jour, Alger-Livres éditions, Alger, 2010(ISBN 978-9-9478-9719-5).
  • Le Manifeste du peuple algérien - suivi duRappel au peuple algérien, Orients, 2014,

Hommages et mémoire

[modifier |modifier le code]

Plusieurs bâtiments ou lieux publics portent le nom de Ferhat Abbas, comme l'aéroport Ferhat-Abbas deJijel et l'université Ferhat-Abbas deSétif.

De plus, des mémoriaux ont été érigés à l’aéroport de Jijel[32] à Bouafroune, localité de sa naissance (projet[33]). Un enjeu de mémoire existe au sujet de sa maison natale, actuellement utilisée comme bâtiment agricole[34].

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. HoshamDawod,Tribus et pouvoirs en terre d'islam, Armand Colin,, 304 p.(ISBN 978-2-200-26058-3,lire en ligne).
  2. ÉditionsLarousse, « Ferhat Abbas ou Farhat Abbas - LAROUSSE », surwww.larousse.fr(consulté le)
  3. RenéJacqmin,États-Unis de France: Ce que doit être l'Union française, FeniXX réédition numérique,(ISBN 978-2-307-12321-7,lire en ligne)
  4. HervéBOURGES,Dictionnaire amoureux de l'Afrique, Place des éditeurs,(ISBN 978-2-259-25360-4,lire en ligne)
  5. iflisen, « Ferhat Abbas, le Kabyle de Jijel, un Algéro-Algérien de grand calibre - La confédération des Iflisen Umellil », surLa confédération des Iflisen Umellil(consulté le)
  6. abcdefg ethPervillé 2009,p. 3.
  7. « Kamel » en référence au dirigeant turcMustafa Kemal, et « Abencérages » pour la dynastiemaure d’Andalousie durant laReconquista.
  8. « Genèse de l'Algérie », surCairn
  9. JeanDaniel,Voyage au bout de la nation, Seuil,(ISBN 978-2-02-148679-7,lire en ligne)
  10. GerbertRambaud,La France et l'islam au fil de l'histoire: Quinze siècles de relations tumultueuses, Editions du Rocher,(ISBN 978-2-268-09768-8,lire en ligne)
  11. Giocanti 2006,p. 303.
  12. « Témoignage d'un Kabyle »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  13. Ferhat Abbas,Le Jeune Algérien(BNF 34685615),p. 143.
  14. Kamel Beniaïche,« Ferhat Abbas : L’homme des convictions profondes »,El Watan, 24 décembre 2018.
  15. Michel Devèze,La France d'Outre-Mer, Hachette, 1948,p. 32.
  16. [PDF]LeïlaBenammar Benmansour, « Ferhat Abbas, journaliste àL’Entente (1935-1942). Une plume exceptionnelle combative »,[[El Watan|El Watan]],‎(lire en ligne).
  17. (en) Jeremy F.Lane, « Ferhat Abbas, Vichy's National Revolution, and the Memory of theRoyaume arabe »,L'Esprit créateur,vol. 47,‎,p. 19-31(OCLC4639697762).
  18. MahfoudKaddache,Histoire du nationalisme algérien: question nationale et politique algérienne, 1919-1951, Société nationale d'édition et de diffusion,(lire en ligne)
  19. a etbPierreMontagnon,La France coloniale : . Retour à l'Hexagone,t. 2, Paris,éditions Pygmalion,, 498 p.(ISBN 2-85704-319-8,BNF 35610213),p. 108-110.
  20. Jacques Cantier,L’Algérie sous le régime de Vichy,Éditions Odile Jacob,,p. 372.
  21. « 10 février 1943 : Ferhat Abbas réclame une Algérie autonome »,Herodote.net. Lire en ligneLe Manifeste du peuple algérien.
  22. ab etc« Abbas, Ferhat (1899-1985) » par Guy Pervillé, inParcours, L’Algérie, les hommes et l’histoire, recherches pour un dictionnaire biographique de l’Algérie,no 8 (novembre-décembre 1987),pp. 5-16[(fr) lire en ligne].
  23. a etbLeïla Benammar Benmansour, « Dans l’autonomie ou par la lutte armée »,El Watan,‎(lire en ligne).
  24. MalikaRahal,L’Union démocratique du Manifeste algérien (1946-1956) : Histoire d’un parti politique. L’autre nationalisme algérien,INALCO,.
  25. Il écrit notamment dansLa République algérienne, trois semaines avant le déclenchement du1er novembre 1954 :« Notre peuple, las de s’indigner et de plaider en vain sa cause devant un tribunal qui ne connaît d’autres règles que celle que lui inspire le racisme, s’est tu. On a interprété ce silence et ce calme comme l’expression d’une adhésion. En réalité, la colère est à son comble et ce silence est fait de mépris et de révolte. L’Algérie n’est pas calme, et le divorce pourrait très vite être définitif ».
  26. Voir aussi l'articleDéclaration du1er novembre 1954.
  27. [PDF] Boukhalfa Amazit,La crise de l’été 1962 « La deuxième mort » du congrès de la Soummam,El Watan.
  28. « Projet de programme », Déclaration du congrès de Tripoli (juin 1962).
  29. Proclamation de la République algérienne,Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire,1re année,no 1, 26 octobre 1962p. 5[PDF].
  30. Extrait deL’indépendance confisquée (Éditions Flammarion, 1984) :« J’ai démissionné de la présidence de l’Assemblée nationale constituante dès le jour où la Constitution du pays fut discutée et adoptée en dehors de l’Assemblée que je présidais et des députés élus pour le faire. La discussion et l’adoption eurent pour cadre une salle de cinéma de la ville, Le Majestic. Là fut institutionnalisé le parti unique, à l’instar des démocraties populaires. ».
  31. « Appel au peuple algérien »,Manifeste du 10 mars 1976.
  32. « Le nouveau mémorial de l'aéroport de la wilaya de Jijel »,L'Écho de Jijel, 27 avril 2009.
  33. « Bientôt un mémorial… ».
  34. « Quel statut pour la maison de Ferhat Abbas ? »,L'Écho de Jijel, 21 avril 2009.

Annexes

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Gouvernement provisoire de la République algérienne
(1958 -1962)
État algérien
(1962)
République algérienne
démocratique et populaire

(depuis1962)
v ·m
Assemblée nationale constituante
Assemblée populaire nationale
Conseil consultatif national
Conseil national de transition
Assemblée populaire nationale
v ·m
Partisans de l'Algérie française
État français
Personnalités
Repressions de manifestations
Services secrets et police parallèle
OAS
Personnalités
Attentats
Commando Delta
Personnalités
Attentats
Armée française
Personnalités
Batailles et opérations
Unités engagées
Massacres, torture
Coup d'État du 13 mai 1958
Putsch des généraux
Autres
Organisation de la résistance de l'Algérie française (ORAF)
Harki
Intellectuels
Front Algérie française
Partisans de l'indépendance de l’Algérie
Front de libération nationale (FLN) etArmée de libération nationale (ALN)
Personnalités
Attentats, massacres
Organisations politiques
Personnalités
Parti communiste algérien
Parti communiste français
etGauche française
Militants
Intellectuels
Autres
Église catholique en France
Personnalités
Libéraux d'Algérie
Chronologie de la guerre d'Algérie
Autres
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ferhat_Abbas&oldid=229508326 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp