| Femu a Corsica | |
Logotype officiel. | |
| Présentation | |
|---|---|
| Secrétaire national | Francois Martinetti |
| Fusion de | IPC PNC(2017-2019) |
| Fondation | |
| Positionnement | Centre |
| Idéologie | Autonomisme[1] Nationalisme corse[2] |
| Affiliation européenne | Alliance libre européenne |
| Couleurs | Orange |
| Site web | femuacorsica.corsica/fr/ |
| Présidents de groupe | |
| Assemblée de Corse | Jean Biancucci |
| Assemblée nationale | Stéphane Lenormand(LIOT) |
| Sénat | Hervé Marseille(UC) |
| Représentation | |
| Conseillers de l'Assemblée de Corse | 32 / 63 |
| Conseillers exécutifs de Corse | 11 / 11 |
| Députés (sièges corses) | 1 / 4 |
| Sénateurs (sièges corses) | 1 / 2 |
| modifier | |
Femu a Corsica (enfrançais :« Faisons la Corse ») est unparti politiqueautonomistecorse, constitué pour la première fois à l'occasion desélections territoriales de 2010, sous forme de coalition politique. Celle-ci se formalise officiellement lors du congrès fondateur du parti, àCorte, le 15 octobre 2017. Les trois composantes originelles de la coalition,Inseme per a Corsica, leParti de la nation corse (PNC) etChjama naziunale, y actent leur fusion ainsi que leur ouverture à de nouvelles organisations telles que le mouvement citoyenPUDEMU[3]. Le chef de file du parti estGilles Simeoni.
À la suite de la victoire de la listePè a Corsica (coalition Femu a Corsica -Corsica Libera) auxélections territoriales de 2017, Femu a Corsica obtient 28 des63 sièges de l'Assemblée de Corse. Gilles Simeoni est renouvelé dans ses fonctions de président du conseil exécutif de Corse, qu'il occupe depuis 2015. Il est désormais chargé de la nouvelle Collectivité de Corse,collectivité territoriale unique née le1er janvier 2018.
En novembre 2009, le partiInseme per a Corsica (IPC) lance un appel aux autres forces politiques corses pour que les élections territoriales de 2010 soient « véritablement historiques », en permettant la formation d’une nouvelle majorité politique, « porteuse d’une véritable alternative au service de la Corse »[4].
En janvier 2010, un accord est trouvé entre les trois formations politiques :PNC,Inseme etChjama naziunale. La liste est ouverte àI verdi corsi et à Via Prugressista, mais des divergences existent notamment sur l’élaboration de la liste[5]. Ces deux derniers partis ne rejoindront pas finalement la coalition.
Lesnationalistes présentent, eux, deux listes. En effet, les nationalistes dits « modérés » deGilles Simeoni et Jean-Christophe Angelini (prônant l'autonomie) ont voulu mener cette élection sans les nationalistes dits « radicaux » deJean-Guy Talamoni (prônant l'indépendance), et refusant la stratégie d'union proposée par ces derniers. Ainsi,Gilles Simeoni mène la listeFemu a Corsica etJean-Guy Talamoni est en tête d'une listeCorsica libera.
Le premier tour de l'élection est marqué par la progression électorale importante desnationalistes, la listeFemu a Corsica deGilles Simeoni etJean-Christophe Angelini se plaçant en seconde position avec 18,40 % des suffrages. Les indépendantistes deCorsica libera, menés parJean-Guy Talamoni enregistrent eux aussi un bon score (9,36 %) leur permettant d'être présents au second tour[6],[7]. En conséquence, les nationalistes modérés deFemu a Corsica proposent un « contrat de mandature » aux nationalistes radicaux (indépendantistes de gauche), qui ne donnent pas suite. Le 16 mars 2010, deux jours après le premier tour,Femu a Corsica organise une réunion d'union, boudée par les nationalistes radicaux mais à laquelle participent certains indépendantistes.
Au second tour et pour la première fois depuis1984, laCorse bascule à gauche. C'est la liste d'union de la gauche conduite parPaul Giacobbi qui arrive en tête avec 36,62 %. Elle est suivie par la listeMajorité présidentielle menée parCamille de Rocca Serra. Lesnationalistes modérés deGilles Simeoni et Jean-Christophe Angelini confirment un peu plus leur ancrage en se plaçant juste derrière la liste sortante avec 25,89 %. Lesnationalistes radicaux arrivent en dernière position de ce scrutin avec 9,85 %. En nombre de sièges, la liste Femu a Corsica (Gilles Simeoni) obtient11 sièges et devient le3e groupe de l'assemblée.
En Corse du Sud, Femu a Corsica présentent des candidats dans les cantons d'Ajaccio-3, deBastelica, desDeux-Sevi (Antoine Versini obtient 42 % au2e tour), dePorto-Vecchio (oùJean-Christophe Angelini est élu au2e tour avec 53,72 %).
Femu a Corsica présente des candidats en Corse et se qualifie pour le second tour dans deux des quatre circonscriptions.
Hors de Corse, il est à noter que Femu a Corsica présente aussi un candidat auxélections législatives de 2012 dans lapremière circonscription des Alpes-Maritimes en alliance avec leParti occitan[8].
En Haute-Corse, trois candidats de Femu a Corsica sont élus dans les cantons de Bastia 1, Bastia 2 et Bastia 3.
Les nationalistes corses modérés de Femu a Corsica affirment, le àCorte (Haute-Corse), leur volonté de prendre le pouvoir lors des élections territoriales de 2015 en dialoguant avec des représentants de toutes les formations politiques insulaires. Ils acceptent ainsi la main tendue en août 2015 parCorsica libera en vue d'être majoritaires en 2015[9]. Aussi, les deux listes fusionnent entre les deux tours, et parviennent à s'imposer comme la première force politique de l'île[10]. Le 17 décembre, Gilles Simeoni est élu président du Conseil exécutif[11].
La coalition Pè a Corsica présente des candidats dans chacune des quatre circonscriptions de la Corse et obtient deux députés Femu a Corsica en Haute-Corse,Jean-Félix Acquaviva etMichel Castellani, tandis quePaul-André Colombani, duParti de la nation corse est élu en Corse-du-Sud.
Lors des élections territoriales de 2017, les partis Femu a Corsica etCorsica Libera font liste commune au sein de la coalitionPè a Corsica. Ils obtiennent41 sièges sur 63.
Avec 18 élus, Femu a Corsica devient le principal groupe politique de l'Assemblée de Corse.
Le groupe est présidé par Hyacinthe Vanni qui est également vice-président de l'Assemblée de Corse.
Femu a Corsica présente un candidat uniquement en Haute-Corse,Paulu Santu Parigi, maire deSanta-Lucia-di-Mercurio, qui est élu au deuxième tour.
Femu a Corsica est présent dans 3 circonscriptions sur 4 que compte laCorse ; les2 députés sortants du parti sont réélus.
Lapremière circonscription de Corse-du-Sud voit la défaite de Romain Colonna (battu avec 48,24 % des voix au second tour), mais une percée historique de Femu dans cette circonscription.
Dans ladeuxième circonscription de Corse-du-Sud, Femu a Corsica ne présente pas de candidat et donne son soutien officiel au député autonomiste (PNC) sortantPaul-André Colombani, réélu avec 57,61 % des voix.
Dans lapremière circonscription de Haute-Corse, le député sortant,Michel Castellani, est réélu facilement (63,1 % des voix au second tour).
Enfin, dans ladeuxième circonscription de Haute-Corse,Jean-Félix Acquaviva est réélu député avec seulement156 voix de plus que son adversaire au second tour (50,23 %).
| Année | 1er tour | 2e tour | Rang | Sièges | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Voix | % | |||
| 2010 | 24 057 | 18,40 | 37 224 | 25,89 | 3e | 11 / 51 |
| 2015 | 24 603 | 17,62 | 52 839[12] | 35,34 | 1er | 16 / 51 |
| 2017 | au sein dePè a Corsica | 18 / 63 | ||||
| 2021 | 39 246 | 29,19 | 55 548 | 40,64 | 1er | 32 / 63 |
| Groupe RE | |
|---|---|
| Groupe RN | |
| Groupe LFI-NUPES | |
| Groupe LR | |
| Groupe MoDem | |
| Groupe HOR | |
| Groupe SOC | |
| Groupe ECO-NUPES | |
| Groupe GDR-NUPES | |
| Groupe LIOT | |
| Non-inscrits | |
| Groupe RN | |
|---|---|
| Groupe EPR | |
| Groupe LFI-NFP | |
| Groupe SOC | |
| Groupe DR | |
| Groupe ÉcoS | |
| Groupe Dem | |
| Groupe HOR | |
| Groupe LIOT | |
| Groupe GDR | |
| Groupe UDR | |
| Non-inscrits | |
| Groupe REP |
|
|---|---|
| Groupe SER |
|
| Groupe UC | |
| Groupe RDPI | |
| Groupe RDSE | |
| Groupe CRCE-Kanaky | |
| Groupe LIRT |
|
| Groupe EST |
|
| RASNAG | |