Dès l'âge de 13 ans, il prononce des discours officiels et à l'âge de 15 ans, commence à faire des voyages officiels[2].
Après avoir terminé sa formation militaire, il a entamé des études universitaires de droit à l'université autonome de Madrid et un master en relations internationales à laEdmund Walsh School of Foreign Service de l'université de Georgetown.
Lors desJeux olympiques de 1992, qui se tiennent àBarcelone, il est membre de l'équipe espagnole devoile. Il participe à la cérémonie d'ouverture en tant que porte-drapeau de la délégation olympique de son pays.
Sa mère et son oncleConstantin de Grèce faisaient tous deux partie de l'équipe grecque de voile lors des Jeux de 1960 à Rome (sa mère en tant que remplaçante) ; son père et sa sœur ont, comme lui, fait partie de l'équipe espagnole[5].
Le prince et la princesse des Asturies lors de laPascua Militar, à proximité dupalais d'Orient, le.
Le àMadrid, le prince des Asturies épouseLetizia Ortiz Rocasolano (1972), journaliste à laTVE (télévision publique espagnole), lors d'une cérémonie médiatisée.
La princesse Leonor, actuellement en première position dans l'ordre de succession au trône d'Espagne, devrait régner après son père. Elle ne conservera ce rang que si elle n'a que des sœurs, car un garçon même né après elle prendrait sa place. Cette hypothèse est peu probable, ses parents ayant atteint la cinquantaine.
L'infante Sofía, ainsi prénommée en hommage à sa grand-mère paternelle, la reine Sophie, prend la deuxième place dans l'ordre de succession au trône espagnol. Comme sa sœur, elle porte le prédicat d'altesse royale mais le titre d'infante d'Espagne.
Le, les députés espagnols se prononcent en faveur de l'abdication du roi par299 voix,19 contre et23 abstentions, le projet est approuvé le par les sénateurs par233 voix,5 contre et20 abstentions.
Conscient que lemouvement indépendantiste catalan sera l'un des défis de son règne, le nouveau souverain prononce le àGérone un discours d'apaisement (dont la moitié en catalan) lors de sa première visite en tant que chef de l'État enCatalogne, où la populationa été consultée le 9 novembre 2014 sur la souveraineté de la région.
Le roi effectue sa première visite à l'étranger le auVatican où il est reçu par lepapeFrançois. Au cours de l'entretien est abordée l'importance de favoriser le dialogue et la collaboration entre l'Église et l'État pour le bien de toute la société espagnole.
Le roi d’Espagne a notamment déclaré devant de nombreux représentants des Juifs séfarades venus de différents pays : « Chers séfarades, merci pour votre fidélité », « Merci d'avoir conservé comme un précieux trésor votre langue et vos coutumes qui sont aussi les nôtres. Merci aussi d'avoir fait en sorte que l'amour l'emporte sur la rancœur et d'avoir transmis à vos enfants l'amour de cette patrie espagnole », « Comme vous nous avez manqué ! ».
En, les députés ont adopté à l'unanimité une loi permettant aux descendants des Juifs séfarades d'obtenir facilement la nationalité espagnole, pour réparer ce qui est maintenant considéré comme « une erreur historique ».
En, le Conseil des ministres a octroyé la nationalité espagnole à 4 302 descendants de Juifs séfarades[10].
Le, à la suite duréférendum sur l'indépendance de la Catalogne, le roi prononce un discours réaffirmant l'unité de la nation espagnole[11]. Il enjoint « aux pouvoirs légitimes de l'État d'assurer l'ordre constitutionnel, le fonctionnement normal des institutions et la permanence de l'État de droit », reprochant notamment aux dirigeants catalans d'avoir détourné leurs obligations constitutionnelles au profit d'un projet politique.
Son père, le roi émérite, annonce le s'exiler d'Espagne, pour ne pas entacher l'image de la monarchie après les accusations de corruption qui pèsent sur lui et qu'une enquête de la cour suprême de justice ait été ouverte à son encontre[13].
Le, le roi est testé positif à laCovid-19 et se met à l’isolement, après avoir« ressenti de légers symptômes la nuit précédente ». Le palais déclare qu'il« continuera malgré tout son activité institutionnelle depuis sa résidence »[15]. Le souverain reprend ses activités officielles après la fin de sa période d’isolement douze jours plus tard.
- :Son Altesse Royaledon Felipe de Borbón y Grecia, infant d'Espagne[N 2] ;
- :Son Altesse Royale le prince des Asturies ;
depuis le :Sa Majesté le roi.
Le, en accord avec le décret royal et « avec la tradition espagnole sur les titres et dénominations correspondant à l'héritier de la Couronne »[16], il est titré par son père :
Conformément à laConstitution espagnole, Felipe VI porte le titre deroi d'Espagne et peut utiliser « les autres titres qui reviennent à laCouronne » (deuxième alinéa de l'article 56 dutitreII « De la Couronne »), sans pour autant les spécifier[20]. En outre, ledécret royal 1368/1987, promulgué le enConseil des ministres, confère au titulaire de la Couronne (le roi ou la reine d'Espagne) leprédicat demajesté et lui donne la possibilité d'utiliser les « autres titres qui correspondent à la Couronne »[21]. L'ensemble de ces titres, qui forment la titulature traditionnelle des souverains espagnols, contient une liste d'une vingtaine deroyaumes faisant aujourd'hui partie d'Étatssouverains, ce qui fait qu'il n'est utilisé ni par les agences de l'État espagnol ni par ladiplomatie du royaume. La titulature espagnole complète a été officiellement utilisée avant l'instauration de laConstitution de 1837, sous le règne d'Isabelle II d'Espagne. Si l'actuel roi voulait utiliser ces « autres titres qui correspondent à la Couronne », sa titulature serait la suivante[20],[22] :