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Feiga Weisbuch, diteFanny Weisbuch, néeFeiga Iatka le à Kichinev (Empire russe à l'époque, aujourd'hui enMoldavie sous le nom deChișinău) et morte le àParis 14e[1], est unechercheusefrançaise d'origine juive, au sein du laboratoire de chimie organique de l’École nationale supérieure.
En 1940, elle perd son poste du fait des lois raciales. Ancienne élève deJean Perrin et deLouis Lapicque, à la Faculté des sciences de Paris, elle est aidée parAline Lapicque, la fille de Perrin, et son mariCharles Lapicque, le neveu de Lapicque, qui seront reconnus commeJuste parmi les nations.
Feiga Iatka est née en 1914. Elle arrive en 1930 à Paris[2].
Elle obtient sa Licence ès-sciences en 1934[2]. À laFaculté des sciences de Paris, Feiga Weisbuch est l'élève deJean Perrin et deLouis Lapicque[3],[4].
En 1940, Fanny Weisbuch est chercheuse auCNRS au sein du laboratoire dechimie organique de l’École nationale supérieure. Juive, elle perd son poste du fait deslois raciales de Vichy[3].
En 1941, Fanny Weisbuch donne naissance à un fils, Gérard Weisbuch. Son mari, Abraham Weisbuch, ferme son magasin de fourrure pour se cacher enAuvergne. À la suite de larafle du Vélodrome d'Hiver, Fanny Weisbuch se réfugie avec son fils, le, chez les Lapicque qui lui obtiennent des faux-papiers au nom deMadeline Garel.
Ils aident aussi sa sœur Dora Iatco en lui fournissant une fausse carte d’identité. Malheureusement, Dora est arrêtée en, dans la cantine où elle mange sans carte d’alimentation. Déportée àBergen-Belsen, elle y meurt en[2],[3]. Dora Iatco (ou Iatgo[5]) est née le àKichinev, enMoldavie. Sa dernière adresse est au 58boulevard Raspail dans le14e arrondissement de Paris. Elle est déportée duCamp de Drancy versAuschwitz, par le Convoi n°72, en date du[5].
Les Lapicque sont soupçonnés d’activité de résistance. Ils décident alors de loger Fanny Weisbuch et son fils Gérard Weisbuch chez leur amiePauline Ramart, professeur de chimie à laSorbonne,résistante et futur membre de l’Assemblée constituante. En 1944, Fanny Weisbuch parvient à quitter Paris pour la campagne, où elle retrouve son mari. En, de retour à Paris, elle donne naissance à un second fils, Claude Weisbuch[3].
Aline Lapicque et Charles Lapicque ont été reconnusJuste parmi les nations en 2000, parYad Vashem, àJérusalem, enIsraël.
Feiga Weisbuch meurt le, dans le14e arrondissement de Paris.