Desmédias peuvent ainsi exagérer l'importance d'une position minoritaire ou omettre de présenter des informations qui mettraient en évidence l'absence de fondement d'une position[1],[2],[3].Ce faux équilibre renvoie ausophisme du juste milieu.
Dans les médias, ce déséquilibre peut être motivé par lesensationnalisme, alors que les producteurs et éditeurs de l'information pensent qu'une histoire présentant une position sujette à débats est commercialement plus intéressante qu'une présentation consensuelle de cette dernière. Cependant, contrairement à la plupart des autres biais médiatiques, le faux équilibre peut aussi provenir d'une volonté des producteurs de l'information d'éviter un biais. Ces derniers confondent alors un traitement « égal » d'un traitement « équitable » des points de vue[4].
Parmi les climatologues en 2013, 97 % pensaient que le changement climatique était en cours et 3 % ne le pensaient pas. Parmi les invités deFox News à la fin de l'année 2013, 69 % doutaient du changement climatique[5].
Une autre instance de faux équilibre médiatique est la couverture soi-disant « objective » faite par des journalistes américains dulynchage auxÉtats-Unis lors desannées 1890 qui échoua à« reconnaitre une vérité, que les Afro-Américains étaient terrorisés partout dans le pays[trad 1],[15]. ».
Le faux équilibre résulte en partie dusophisme du juste milieu (argumentum ad temperantiam), qui affirme que la position intermédiaire entre deux énoncés est nécessairement la bonne.