L'inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF detype 1[Note 2] : laforêt domaniale de Vimy, le coteau boisé de Farbus et le bois de l'Abîme. Ce site présente de nombreux boisements et des points de vue sur la plaine de la Gohelle et le bassin minier. Plusieurs vestiges de la Première Guerre mondiale, comme les trous de bombes et les tranchées, sont encore visibles[9].
Au, Farbus est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (70,7 %), zones urbanisées (11 %), forêts (10,6 %), prairies (7,7 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La terminaisonbus est celle delambus Emilieri Boscus. Le radical estFaro ou son fémininFara (sainte Fare). Nous rencontrons dans Le Mire-testament de sainte Aldegonde, abbesse de MaubeugeFaresbus[17]. D'autres sources nous attestent les formesFaresbus en 646,Farbus en 1104 qui serait issu du latinbuscus (bois) et d'un ancien nom d'homme ou de femme plutôt germanique :Fara, celui ou celle qui se déplace (faran >fahren en allemand,varen en néerlandais[18],[19],[20]). Il serait donc hasardeux de se prononcer sur l'une ou l'autre solution ; l'étymologie restera douteuse.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2022, la commune comptait 631 habitants[Note 4], en évolution de +13,9 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 27,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 29,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait288 hommes pour289 femmes, soit un taux de 50,09 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
3,0
5,6
75-89 ans
10,8
18,8
60-74 ans
19,6
26,2
45-59 ans
25,8
18,9
30-44 ans
16,2
11,1
15-29 ans
9,2
19,1
0-14 ans
15,4
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[32]
la pierre tombale d'Antoine de la Derrière, curé du village mort leinscrit au titre d'objet des monuments historiques[34] ;
la pierre du maître autel est également très ancienne. Elle a été retrouvée dans les décombres de l'église détruite au cours de laPremière Guerre mondiale, par l'abbé Delebarre, alors curé du village ;
Le monument aux morts à l'intérieur de l'église représentant l'entrée d'une casemate. Un poilu garde l'entrée. Au-dessus de la grille d'entrée, le casque de poilu est celui de l'abbé Delebarre combattant de la Grande Guerre. Le monument unique dans le Nord de la France est dominé d'une descente de croix grandeur nature.
Blason conçu par René Jacques et dessiné par Bertrand Visse composé des armes des châtelains d'Achicourt, d'une feuille d'érable en souvenir des Canadiens qui libérèrentVimy le et du bâton de pèlerin desaint Ranulphe. Adopté le.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l'évolution de l'occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Tome III page 359 « Sylvam quaré dicitae Faresbus »
↑Gerhard HubertRobarts - University of Toronto,A comparative glossary of the Gothic language with especial reference to English and German. With a preface by Francis A. March, Mayville, Wis. The author, 1887-1889(lire en ligne)