| Fichiers audio | |
| Sempre fantasticamente ed appassionatamente | |
| Moderato, sempre energico | |
| Lento sostenuto, sempre piano | |
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LaFantaisie,op. 17 est une œuvre majeure pourpiano deRobert Schumann composée en1835 -1836[1] alors que le compositeur avait vingt-six ans. En trois parties, laFantaisie est un déchirant cri d'amour adressé àClara Wieck, la jeunevirtuose qui allait devenir son épouse quatre ans plus tard et dont le père refuse, pour l'instant, de donner la main.
Le dernier mouvement est considéré comme un des sommets de tout leromantisme.
L'œuvre est contemporaine de sesScènes d'enfants et de sesKreisleriana, autres monuments pianistiques du musicien.
Sa genèse est cependant plus longue : la première partie est une ode tourmentée à sa future épouse et est achevée dès 1836. Les deux autres mouvements ne la complètent que plus tardivement pour en faire un hommage àLudwig van Beethoven, afin d'aider une souscription lancée pour la construction d'un monument à Bonn. Il sous-titre alors les trois parties :Ruines,Trophée etpalme avant de se rétracter une nouvelle fois et donner le terme générique deFantaisie à sa partition.
Son exécution demande environ un peu moins de trente minutes.
Liszt est le dédicataire de la Fantaisie, et dédiera à son tour à Schumann saSonate en si mineur en 1853. Il jouera laFantaisie à Schumann en privé et l'inclura dans son répertoire d'enseignement, mais ne la joue pas en public, considérant qu'elle n'est pas adaptée à cette forme.
Clara Schumann ne commence à la jouer qu'en 1866, dix ans après la mort de Robert Schumann.
Cette œuvre a fait l'objet de très nombreux enregistrements, dont la comparaison attentive[2] distingue particulièrement :
Il ne faut pas négliger[4] :