Famille de Savelli | |
Armes des Savelli sur un mur de labasilique Santa Maria in Aracoeli, àRome. | |
Blasonnement | File:Savelli shield.png |
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Branches | Giannuzzi Savelli |
Période | XIe siècle - 1712 |
Pays ou province d’origine | ![]() |
Fiefs tenus | Palombara Sabina, princes deCerenzia |
Demeures | Rocca di Sabello,Castel Gandolfo |
Charges | sénateurs romain |
Fonctions militaires | condottieres, podestats deViterbe |
Fonctions ecclésiastiques | papes cardinaux |
Alliances | Beaumont (dès 1147 ou av.)[1] |
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Lafamille Savelli (de Sabellis dans les documents d'époque) est une riche et influente famille aristocratiqueromaine qui connut son apogée auXIIIe siècle, et dont la branche principale s'éteignit avec Giulio Savelli[2] (1626–1712).Catherine de Rambouillet est issue de cette famille par sa mère.
Cette famille, qui détenait laseigneurie dePalombara Sabina, tient son nom du château fort de Sabellum[3], près d'Albe, ancien château descomtes de Tusculum qui le cédèrent aux Savelli. Les traités de généalogie de la Renaissance, tels le manuscrit inédit des « traités des éloges[4] », compilé parOnofrio Panvinio[5], les rattache au papeBenoît II (ce qui est plausible mais non attesté ailleurs), et même à lagens antique des Sabellius.
Elle a engendré au moins deux papes: Cencio Savelli, couronné sous le nom d'Honorius III (1216–1227) et Giacomo Savelli, ditHonorius IV (1285–1287)[6]. Son père, Luca Savelli, est un sénateur romain qui mit à sac leLatran en 1234. Sa décision d'épouser la cause de l'empereurFrédéric II contre le successeur d'Honorius III, Grégoire, a procuré à cette famille de nombreuses terres dans leLatium. Le frère d'Honorius, Pandolfo Savelli, futpodestà deViterbe en 1275.
Parmi ses membres plus récents, il faut citer lescondottieresSilvio et Antonello Savelli. Les Savelli devenus cardinaux sontGiovanni Battista Savelli (nomméin pectore 1471, confirmé en 1480); Giacomo Savelli (1539); Silvio Savelli (1596); Giulio Savelli (1615);Fabrizio Savelli (1647); Paolo Savelli (1664) et Domenico Savelli[7] (1853). Le dernier représentant de cette famille encore présent à Rome fut Giulio Savelli, mort en 1712. Une branche collatérale, les Giannuzzi Savelli (devenus ensuite simplement « Giannuzzi ») sont des descendants d'Antonio Savelli de Rignano, condottiere qui se mit au service duroyaume de Naples en 1421[2]. Le titre de princes de Cerenzia a été conservé dans la famille, depuis qu'Ercole Giannuzzi Savelli des barons de Pietramala l'a hérité en 1769 de sa mère Ippolita Rota, dernière princesse. Le patriote républicain Luigi Giannuzzi Savelli, prince de Cerenzia, a été exécuté le sur ordre ducardinal Ruffo, et les fiefs du prince Tommaso Giannuzzi Savelli : Cerenzia, Casino (Castelsilano) Montespinello (Spinello) Belvedere Malapezza et Zinga, ont alors été confisqués[8].
Dès leXVIIe siècle, les Savelli étaient ruinés. Le papeClément VIII, par sa « bulle des barons », avait cédéCastel Gandolfo à laChambre apostolique en hypothèque d'un prêt de 150 000 écus contracté en 1596, puis la famille dut céderAlbe et son titre princier en 1650 à Giambattista, fils unique de Camillo Pamphili[9].
Entre parenthèses l'année de nomination :