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Fakir (journal)

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Pour l’article ayant un titre homophone, voirFakear.

Fakir
Image illustrative de l’article Fakir (journal)
Logo de Fakir.

PaysDrapeau de la FranceFrance
LangueFrançais
PériodicitéBimestriel[a]
FormatTabloïd
GenrePresse alternative
Prix au numéro4,00 
Diffusion87000ex.
FondateurFrançois Ruffin
Date de fondation1999
Ville d’éditionAmiens

PropriétaireAssociation FAKIR
Directeur de publicationFabian Lemaire
Rédacteur en chefCyril Pocréaux
ISSN1298-7476
Site webfakirpresse.info
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Fakir est unjournal français indépendant etalternatif engagé degauche. Créé en1999 àAmiens, enPicardie, il connaît une diffusion nationale depuis le.

Présentation

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Devise figurant à la une

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« Journal fâché avec tout le monde. Ou presque » : par ce sloganFakir met en avant sa liberté totale d'expression. Pourtant, plus que l'indépendance politique, c'est l'indépendance économique qui permet à ce journal sa liberté de ton. Financé par les abonnements, aucune publicité ne figure au sein de celui-ci[b].

Ligne éditoriale

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Fakir est considéré comme un média degauche, situé dans la mouvance de lagauche antilibérale. Laligne éditoriale de Fakir, en prise directe avec les luttes sociales et les préoccupations des classes populaires, adopte un ton engagé,satirique et immersif (qui rappelle legonzo journalisme, où le journaliste ne se contente pas d’observer mais devient acteur du récit, mêlant enquête, subjectivité et humour mordant pour mieux dénoncer les injustices). Il se situe comme un média dereportages et d'enquêtes sociales. Des questions économiques, écologiques, politiques et sociales constituent généralement le dossier principal de chaque numéro (protectionnisme, fiscalité, agriculture, transport, etc.).

Le journal, imprimé enquadrichromie, est abondammentillustré.

Au début de chacun de ses numéros, le journal se présente comme n'étant lié à« aucunparti politique, aucunsyndicat, aucuneinstitution » et comme« largement rédigé, illustré et géré par desbénévoles ».

Organisation

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Le journal est édité par l'association Fakir. Il dépend d'une équipe de bénévoles et emploie certaines personnes de manière occasionnelle ou plus permanente pour des tâches de direction, d'administration, de technique ou de logistique. Les bénévoles permettent au journal d'exister malgré un budget étroit. Ces questions économiques sont abordées parFrançois Ruffin dans une série d'articles réalisés en 2003 pour l'association de critique des médiasAcrimed[1].

Son fondateur,François Ruffin, est élu député en 2017 avec le soutien de plusieurs partis de gauche. Il ne travaille cependant plus au journal depuis l'été 2022, et n'a depuis lors plus de responsabilité au sein de l'association.

Diffusion

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Le magazine confectionné à Amiens diffuse à 2 500 exemplaires par numéro en 2004[2], entre 10 000 et 20 000 en 2011[3]. Le numéro 74 de février-mars-avril 2016 a un tirage exceptionnel de 140 000 exemplaires[2]. L'ours duno  81 (juillet-août-septembre 2017) indique un1er tirage de 80 000 exemplaires. Celui duno 84 (février-mars-avril 2018) indique un1er tirage de 87 000 exemplaires.

Historique du journal

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Un contre-Journal des Amiénois

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Ancien logo du journal.

François Ruffin, fondateur deFakir, a l'idée à l'été1999 de fonder un « contreJournal des Amiénois »[4] (le JDA étant l'hebdomadaire de la métropole[5]). Financé sur es fonds propres du journaliste, le premier numéro voit le jour en décembre 1999.

Fakir est distribué à partir de2000 par lesNouvelles Messageries de la presse parisienne (NMPP)[réf. nécessaire]. La parution lors des premières années est irrégulière.

Les sujets traités à cette époque sont généralistes et souvent critiques : rénovation urbaine, situation de la SPA locale, délocalisations, visite de l'hôpital psychiatrique, portraits de gens ordinaires... Le ton est généralement satirique. Entre les articles, des brèves commentent les déclarations des élus locaux, ou des extraits d'articles de la presse locale.

En 2001, le premier adjoint au maire d'Amiens poursuitFakir, pour diffamation à la suite d'un article paru dans le cinquième numéro du journal, mettant en cause sa gestion d'une plateforme d'hébergement pour les sites Internet des collectivités locales de Picardie[6]. Condamné en première instance à 5 250 euros d'amende, le journal est relaxé en appel[7].Fakir reçoit le prix J-presse 2001 du meilleur journal de ville et de quartier pour le numéro incriminé[6]. Le prix du journal est alors de 10 F (1,5 €)[6].

En2000 et2002,Fakir est attaqué deux fois en justice par le quotidien régionalLe Courrier picard, notamment pour avoir caricaturé un de ses collaborateurs[8],[9],[10]. Il est relaxé et le chef local duCourrier picard est condamné en appel à lui verser 500 euros[11].

En2003,Fakir vendait environ 2 500 exemplaires dans la région d'Amiens et compterait 500 abonnés[12].

2006 :Le Plan B etTchio Fakir

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En 2006, l'équipe deFakir fusionne partiellement avec celle dePour lire pas lu (PLPL, titre publié entre juin2000 et octobre2005) pour donnerLe Plan B, un journal d'enquêtes sociales.François Ruffin, qui intègre au même moment l'équipe de l'émissionLà-bas si j'y suis, écrit notamment deux pages de critique sociale dans chacun des numéros, tout en continuant de publier un"Tchio fakir" local, de taille plus réduite.

2008 : Élections municipales amiénoises

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En2008, lejournal décide de prendre parti dans lesélections municipales amiénoises et organise une contre-campagne à l'encontre de l'ancien maire et ministreGilles de Robien.Fakir sort un numéro spécial de 32 pages intituléLe Livre noir du robiénisme qui« revient sur vingt ans de règne, sur son bilan comme maire et comme ministre ». En même temps, l'équipe édite« une lettre d'information, beaucoup plus courte, quatre pages A4, dans un style moins ironique, accessible à tous », et la tire à 40 000 exemplaires puis la diffuse dans les boîtes aux lettres d'Amiens[13]. La campagne se fait davantage contre l'équipe sortante que pour l'opposition, qui n'est pas épargnée dans certains articles[14]. Au second tour, la liste deGilles de Robien est battue, après 19 ans passée à la tête de la mairie.

2009 : Séparation duPlan B et lancement du titre au niveau national

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Fort de cette « victoire », le journal cherche à la transposer auxélections européennes de 2009[14]. Peu de temps après que l'équipe deFakir ait quittéLe Plan B, le journal devient national (numéro 39, avril 2009) et sa parution bimensuelle. Il aborde des thématiques nationales, tout en conservant pour un temps un « cahier des régions ». Le journal est remaquété, prend unformat tabloïd et passe en couleur, tout en conservant sa numérotation d'origine. À partir du numéro 47 (automne 2010),Fakir passe auformat berlinois[réf. nécessaire].

Le tirage deFakir augmente en conséquence, se situant d'après l'ours du journal entre 25 000 et 40 000 numéros édités[15].

Selon François Ruffin, les ventes sont de l'ordre de 10 000 exemplaires pour les premiers numéros à parution nationale en 2009.

Fakir est le dernier journal à disposer d'une interview deMaurice Allais, récipiendaire duprix de la Banque de Suède en sciences économiques, mort le[16].

Le bimensuel indique dans ses colonnes le chiffre de 11 500 exemplaires par numéro au début de l'année 2012, (7 000 en kiosque et 4 500 abonnés)[15], celui de 11 200 au début de l'année 2013 (5 700 en kiosque et 5 500 abonnés)[17].Fakir affirme avoir réalisé un bénéfice de 14 000 euros pour l'année 2013 et affirme approcher du nombre de 6 000 abonnés au début de l'année 2014[18]. Il est largement distribué à l'occasion de Nuit Debout en 2016. Début 2020, le journal indique compter 18 782 abonnés et des ventes en kiosque entre 14 000 et 18 000 exemplaires sur les derniers numéros[19].

Fin 2021,après près de 22 années à la tête de la rédaction, dont 4 en tant que député, François Ruffin cède la place de rédacteur en chef à Cyril Pocréaux.[réf. souhaitée]

Fakir éditions

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À partir de 2013,Fakir lance une collection de livres sur des sujets sociaux. La plupart ont été écrits ou dirigés parFrançois Ruffin et son collaborateur Antoine Dumini[20].

En 2015, un des ouvrages du journal,Comment ils nous ont volé le football, reçoit le prix lycéen du livre d'économie et de sciences sociales, avec près de 80 % des votes[21].

L'éditeur débute en une collection intitulée« Un député à... » avec un ouvrage écrit par Ruffin,Un député à... l'hôpital psychiatrique[22]. Il est suivi en parUn député à... la ferme[23]. Un troisième livre intituléUn député et son collab... chez Big Pharma paraît en 2018, rédigé par Cyril Pocréaux et François Ruffin[24].

En 2020,Fakir lance une nouvelle collection « Au rapport ! », qui reprend des rapports parlementaires réalisés par François Ruffin. Le premier sort en 2020, et est intituléQue faire de la police ?[25].

Le 4 juin 2021, Fakir éditions rééditeGens de France et d'ailleurs[26] deJean Teulé. Après s'être rapproché de l'ancien éditeurEgo Comme X, un travail de plusieurs mois débouche sur une nouvelle édition qui reprend la couverture de la toute première édition, alors édité chezCasterman et paru en deux fois entre 1988 et 1990[27].

Films produits en lien avec Fakir

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Merci patron !

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Article détaillé :Merci Patron !.

Dans le numéro 70 deFakir de mai-juin 2015,François Ruffin annonce qu'il a conçu et réalisé un film intituléMerci Patron ![28] (une coproductionFakir etMille et une productions) racontant une histoire dontBernard Arnault (propriétaire deLVMH) est le protagoniste, histoire traitée en partie à la manière du réalisateurMichael Moore, du documentaristePierre Carles ou des activistesThe Yes Men[29],[30]. Ce film sort en salle le 24 février 2016, après une tournée d'avant-premières dans toute la France.

Le groupeLVMH a fait espionner le journalFakir pendant deux ans, de décembre 2013 à octobre 2015. Ces activités d'espionnage ont été supervisées parBernard Squarcini, pour un montant de 2,2 millions d'euros[31]. Il n'y aura pas de procès puisque, à travers l'application d'uneconvention judiciaire d'intérêt public (CJIP),Bernard Arnault accepte de payer10 millions d'euros à titre d'amende afin de clore l'affaire sans procès[32]. Cet accord entre la justice française etBernard Arnault a suscité la colère deFrançois Ruffin[33].

Le filmJ'veux du soleil !

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Article détaillé :J'veux du soleil (film).

Au mois de décembre 2018,Gilles Perret (documentariste) etFrançois Ruffin entreprennent un périple d'une semaine à travers la France desGilets jaunes, pour aller à la rencontre des femmes et des hommes mobilisés sur les ronds-points. Ils en reviennent avec quelque vingt-quatre heures d'images et de nombreux témoignages[34]. Le 9 janvier 2019, François Ruffin annonce depuis sa chaîneYouTube qu'il coréalise avec Gilles Perret un film intituléJ'veux du soleil !, qui sortira en salle le 3 avril 2019[35]. Ceroad-moviedocumentaire, dont l'objectif est de porter à l'écran les visages et les paroles des Gilets Jaunes, est distribué par la société Jour2Fête et parFakir.Fakir sollicite l'aide de ses lecteurs pour la diffusion du film, que ce soit en allant le proposer aux salles de cinéma, en organisant des projections sur les ronds-points avec des Gilets Jaunes, ou encore en distribuant le tract officiel du film[36].

Le filmDebout les femmes !

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Article détaillé :Debout les femmes !.

En décembre 2019,François Ruffin etGilles Perret repartent en tournage dans le cadre d'une mission parlementaire sur les métiers du lien, que réalise François Ruffin et le député LREMBruno Bonnell. Cette collaboration inattendue est l'occasion pour les deux députés de rencontrer différents acteurs des métiers du lien : des salariés, des professionnels et des institutionnels.

Ralenti par lapandémie de Covid-19, le tournage reprend en avril 2020 et finit de suivre toutes les étapes de la mission jusqu'au vote à l'Assemblée nationale .

Les premiers extraits issus de la bande annonce mettent en scène les femmes salariées des métiers du lien[37]. Le film est sorti en octobre 2021.

T'chio Fakir

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En plus de leur publication bimestrielle,Fakir publie de façon régulière des numéros de quatre pages appelésT'chio Fakir (« petit Fakir » en picard). Ceux-ci sont destinés à la diffusion dans les manifestations et fournissent une information sur un sujet précis[38].

Actions militantes

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À plusieurs reprises l'association et le journalFakir organisent des actions militantes.

« Les Teufs à Babeuf »

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Pendant son année de pause, avant le passage en diffusion nationale, l'association Fakir organise plusieurs soirées intitulées « les teufs à Babeuf », en référence au révolutionnaire françaisGracchus Babeuf. Animées par des groupes de musique, ou des troupes de théâtre, ces soirées sont centrées autour de conférences et de débats avec des militants politiques, syndicaux ou des intellectuels. Sont notamment passés aux « teufs à Babeuf » :Henri Emmanuelli[39],Emmanuel Todd,Hervé Kempf[40],Daniel Mermet,Serge Halimi,Michel etMonique Pinçon-Charlot.

Affaire Loubota

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En février 2002, Hector Loubota,19 ans, meurt enseveli sur le chantier d'insertion de lacitadelle d'Amiens. Dans son numéro de novembre (no 12, novembre 2002), après enquête,Fakir accuse la mairie de n'avoir respecté aucune des règles de base de sécurité sur ce chantier[41]. Le journal accompagne la famille pendant les procédures judiciaires en rassemblant des preuves et des témoignages, en médiatisant l'affaire, en publiant un livre,Hector est mort, et en organisant des mobilisations lors des passages au tribunal[42]. Après13 ans de procédure et deux instructions, le maire de l'époque,Gilles de Robien, est reconnu coupable, en mars 2015, en première instance, d'homicide involontaire[43]. La Cour d'appel d'Amiens a infirmé la décision et relaxé Monsieur de Robien. La famille de la victime s'est pourvue en cassation.

Interventions en assemblée générale

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Casino

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En 2010,Fakir infiltre l'assemblée générale des actionnaires dugroupe Casino en achetant des actions du groupe. Cette opération est menée en compagnie d'anciens salariés deMoulinex.Jean-Charles Naouri, le PDG de Casino, était actionnaire principal au moment de la liquidation du leader de l’électro-ménager français. Des gérants surendettés de Petit Casino sont également présents. Ils interpellent directement le PDG lors de la séance de question. Le même scénario se répète l'année suivante[44] et donne lieu à plusieurs reportages dansFakir et dans l'émission radioLà-bas si j'y suis.

En juin2010, le groupe Casino assigne le journal en justice pour cause de perturbations lors de l'assemblée générale des actionnaires[45]. Le procès est fixé en novembre2011. Le journal reçoit de nombreux soutiens comme celui deDenis Robert et du dessinateurSiné. En mai 2012, le groupe Casino décide d'abandonner le procès en diffamation contre le journal[46].

Le groupe Casino aurait fait espionner la rédaction deFakir par l’intermédiaire de la société i2F dirigée par l'ancien policier Hervé Séveno[47].

Le CIAG

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Fin 2012,Fakir crée le CIAG, le Comité d'intervention en assemblée générale[48], afin de généraliser ce type d'action et rassembler différents courants militants contre des multinationales.

En avril 2013, le groupe de BTPVinci voit ainsi son AG perturbée par des militants anti-aéroport de Notre-Dame-des-Landes.François Ruffin interpelle également le président du groupe sur le non-respect du code du travail lors de l'embauche de salariés étrangers[49].

Quelques jours après se tient l'AG deLVMH.Fakir poursuit son combat contreBernard Arnault, initié dans le numéro 58 du journal, en s'invitant à la réunion[50]. Une première intervention avait déjà eu lieu en 2007 avec d'ex-salariés d'ECCE pour un reportage pour l'émissionLà-bas si j'y suis[51]. Lors de l'AG de 2013,Fakir dénonce, avec d'anciens salariés, la liquidation dans les années 1980 du groupe textileBoussac Saint-Frères. Une partie de l'intervention, filmée parLes Mutins de Pangée, se retrouve dans le filmMerci Patron !. En 2014, l'AG deLVMH est de nouveau perturbée.

Depuis, le CIAG a été mis en sommeil.

« De l'air à France Inter »

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À la suite de l'interruption de l'émission radiophonique deFrance InterLà-bas si j'y suis, en juin 2014,Fakir lance une campagne intitulée « De l'air àFrance Inter ». L'objectif principal du mouvement est la reprogrammation d'une émission quotidienne de reportage sur les ondes de la radio. De façon plus générale, Fakir dénonce l'abandon du reportage au profit des émissions en plateau et la sous-représentation des classes populaires dans les intervenants.

Des rassemblements sont organisés à laBourse du travail de Paris avec différentes organisations politiques, syndicales, et associatives notammentATTAC, leFG,EELV, lePS,Acrimed. Une lettre[52] cosignée par toutes les organisations est envoyée àLaurence Bloch, directrice de France Inter, qui y répond[53] sans pour autant accéder aux demandes du collectif.

En décembre des manifestations ont lieu devant les locaux deFrance Bleu à Amiens, Limoges, Strasbourg, Montpellier, Bordeaux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Caen et Tours[54]. À partir d'avril 2015, le mouvement tente de faire la jonction avec la grève àRadio France, à la suite de l'arrivée du nouveau PDGMathieu Gallet. Des tracts sont distribués lors des AG, l'équipe de Fakir publie des reportages sur les conditions de travail à laMaison de la Radio.

En mai 2015, des membres du collectif rencontrentFrédéric Schlesinger, directeur des programmes à Radio France. Les revendications sont en partie satisfaites par la programmation de l'émissionUn jour en France, animée parBruno Duvic.

Ours

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  • Directeur de publication : Fabian Lemaire
  • Directeur du journal et de l'association: Tristan Quemener
  • Animatrices de publication : Magalie, Pascale
  • Rédacteur en chef : Cyril Pocréaux
  • Rédacteurs : Laura Raim, Vincent Bernardet,Valéry Chartier, Darwin, Cyril Pocréaux, Maëlle Beaucourt,François Ruffin, Pierre Souchon, Oriane Dioux, Camille Vandendriessche, Guillaume Bernard, Anne-Sophie Jacques
  • Dessinateurs : Ben Bert, Bench, Bouzon, Claire Cordel, Damien Cuvillier, David François,Decressac, Fabian Lemaire, Galien, Guillaume Néel, Hardoc, Lardon, Nardo, Piérick, Rhodo, Stébar,Thibaut Soulcié, Valère, Valfret et Zag, Sanaga
  • Graphisme : Ludovic Rio
  • Mise en page : Ludovic Rio

Néanmoins, l'équipe rédactionnelle étant soumise à un incessant renouvellement, elle est donc susceptible d'évoluer de numéro en numéro à l'exception des membres permanents du journal.

Critiques

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Critiques formulées par le journalLa Décroissance

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Malgré des relations apparentes de « copinage »[55], revendiquées comme telles sur le site du journal,Fakir a fait l'objet de critiques sévères de la part d'un autre journal de gauche. Dans son numéro d'avril 2015, le mensuelLa Décroissance publie un article intitulé « Clouer le bec àFakir »[56], dans lequel il fustige un dossier publié dans le numéro de mars-avril 2015 deFakir intitulé « Emploi contre environnement, refusez le chantage ! ». L'auteur, Dominique Lachosme, épingle la volonté de la part deFakir de vouloir faire croire« qu'il existe au sein de laCGT rouge un début de conscience verte. »[57]

Notes et références

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Notes

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  1. 5 numéros par an.
  2. Devise du journal apparaissant en page deux, à côté de l'ours dans tous les numéros depuis son passage en diffusion nationale.

Références

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  1. « Enquête sur le journal fakir », surACRIMED.
  2. a etbFrantz Durupt, « Qui est François Ruffin, le réalisateur de « Merci Patron ! » ? »,Libération,‎(lire en ligne)
  3. AFP, « La presse satirique survit difficilement »,Le Figaro,‎(ISSN 0182-5852,lire en ligne).
  4. « Éditorial »,Ch'Fakir,no 1, décembre 1999.
  5. AmiensMétropole, « Le JDA d'Amiens Métropole », surAmiens Métropole(consulté le)
  6. ab etc« «Fakir» récompensé et poursuivi. », surLibération.fr(consulté le).
  7. « Le moustique résiste au tank - Acrimed | Action Critique Médias », surwww.acrimed.org(consulté le).
  8. Communiqué de presse de l'association Fakir de juin 2002.
  9. Émission deLà-bas si j'y suis du 29 avril 2004 consacrée à cette procédure judiciaire.
  10. Appel à la défense du journalFakir sur le site d'Acrimed, 27 février 2004.
  11. « Le Courrier picard essuie un Waterloo judiciaire », fakirpresse.info, 29 septembre 2004.
  12. Jacques-Olivier Teyssier, « Fakir : la bouffée d'oxygène »,Acrimed, 8 novembre 2003.
  13. FRANÇOIS RUFFIN : FAKIR, D’UNE ANTI-CAMPAGNE L’AUTRE (interview). Article 11. 24 mars 2009.
  14. a etb« Article11 - François Ruffin : Fakir, d'une anti-campagne l'autre - JBB », surwww.article11.info(consulté le).
  15. a etbSSF,Crise de croissance, Fakir,no 56, juillet - septembre 2012. Lire page 2.
  16. « Le protectionnisme, une idée neuve - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique », surwww.fakirpresse.info(consulté le).
  17. François Ruffin,Le rebond en avant, Fakir,no 61, juillet - septembre 2013. Lire page 5.
  18. François Ruffin, « Point comptable », page 5,Fakir,no 64, février 2014.
  19. « Notre temps de cerveau disponible »,Fakir,‎,p. 5(ISSN 1298-7476).
  20. « Nos lecteurs sont les meilleurs », surSite du journal Fakir.
  21. « Prix lycéen du livre d'économie et de sciences sociales », surprixlyceenses.blogspot.fr(consulté le).
  22. « Un député à... l'hôpital psychiatrique », surFakir,(consulté le).
  23. François Ruffin, « Un député à la ferme »,Fakir,no 84,‎,p. 6-7.
  24. « Un député chez Big Pharma », surfrancoisruffin.fr(consulté le).
  25. « Que faire de la police? », surFakir Shop(consulté le).
  26. « Gens de France J-Teulé », surFakir Shop(consulté le).
  27. PhilippeMagneron, « Gens (de France et d'ailleurs) – 1. Gens de France », surwww.bedetheque.com(consulté le).
  28. Annonce en haut de la couverture, visible sur le site« bulles picardes », 13 mai 2015.
  29. Jacques Mandelbaum, « « Merci patron ! » : la rencontre de Michael Moore et de Luc Moullet en terre picarde »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  30. « Merci Patron ! », ou comment retourner la bouffonnerie du pouvoir à son profit, article de Nicolas Bole le 23 février 2016, sur le site leblogdocumentaire.fr.
  31. Didier Hassoux et Christophe Labbé, « Des commis de l’État pris la main dans le sac Vuitton »,Le Canard enchainé,‎,p. 3.
  32. « Espionnage de François Ruffin : « Une justice expéditive et complaisante aux intérêts des puissants, est-ce encore une justice ? » »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  33. « Affaire Squarcini : la justice valide un accord avec LVMH, François Ruffin en colère »,Sud Ouest,‎(ISSN 1760-6454,lire en ligne, consulté le).
  34. « Portrait de Gilles Perret, l'homme qui filme les gilets jaunes avec François Ruffin », surLes Inrocks,(consulté le).
  35. François Ruffin, « #BDR40 : AMOUR, GLOIRE & BEAUTE ! », surYouTube,(consulté le).
  36. « J'veux du soleil - Le Film ! », surFakir,(consulté le).
  37. « Debout les femmes ! », surJour2Fête,(consulté le).
  38. « Diffusez desTchios Fakir », surFakir,(consulté le).
  39. « Gauche, des prolos aux bobos ? », surBakchich(consulté le).
  40. « Décroissance 62: février 2009 », surdecroissancepasdecalais.blogspot.fr(consulté le).
  41. « Accident de travail mortel: L'impossible procès de Monsieur le maire | Édition | Le Club de Mediapart », surClub de Mediapart(consulté le).
  42. « AMIENS Le procès de Robien, enfin… », surLe Courrier picard(consulté le).
  43. « Amiens : Gilles de Robien condamné pour homicide involontaire », surFrance info,https://plus.google.com/101981383502610968026(consulté le).
  44. « Assemblée générale houleuse pour Casino », surLa Tribune,https://plus.google.com/+latribune(consulté le).
  45. « Le Groupe Casino tremble devantFakir (et réclame 75 000 €) »,1er juillet 2010.
  46. « Champagne ! »,fakirpresse.info, 9 mai 2012.
  47. « Les « espions » privés de Bernard Squarcini mis en examen »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne).
  48. « Dénoncez votre patron ! », surfakirpresse.info(consulté le).
  49. « Comité d’Intervention en Assemblée Générale - Pense bête », sursurlaroutede.canalblog.com(consulté le).
  50. « Vinci et LVMH : des Assemblées générales d'actionnaires perturbées par le journal Fakir (partie 2) », surnouveaujourj.fr(consulté le).
  51. « Un costard pour le roi du luxe », surLà-bas si j'y suis(consulté le).
  52. « Lettre à Laurence Bloch - De l'air à France Inter », surDe l'air à France Inter(consulté le).
  53. « La réponse de Laurence Bloch, directrice de France Inter - De l'air à France Inter », surDe l'air à France Inter(consulté le).
  54. « OPfrancebleu Archives - De l'air à France Inter », surDe l'air à France Inter(consulté le).
  55. « FAKIR | Presse alternative - Journal fâché avec tout le monde. Ou presque. », surfakirpresse.info(consulté le).
  56. Dominique Lachosme, « Clouer le bec à Fakir »,La Décroissance,no 118,‎.
  57. « Emploi contre environnement, refusez le chantage ! »,Fakir,‎.

Annexes

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Bibliographie

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  • Benjamin Ferron,La presse alternative locale en France. Un espace de contestation des représentations et normes instituées du système de pouvoir local, Mémoire de recherche dans le cadre du DEAAction publique et territoires en Europe,Institut d'études politiques de Rennes, 2003-2004,texte intégral.

Articles connexes

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Liens externes

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