Facebook is a social utility that connects you with the people around you. « Facebook vous permet de rester en contact avec les personnes qui comptent dans votre vie. »
Facebook[ˈfeɪsbʊk][4]Écouterⓘ (litt. « trombinoscope » en anglais) est unréseau social en ligne appartenant àMeta Platforms. Il permet à ses utilisateurs de publier des images, des photos, des vidéos, des fichiers et documents, d'échanger des messages, de joindre et de créer des groupes et d'utiliser une variété d'applications sur une variété d'appareils.
Facebook est fondé en 2004 parMark Zuckerberg et ses camarades de l'université Harvard :Chris Hughes,Eduardo Saverin,Andrew McCollum etDustin Moskovitz. D'abord réservé aux étudiants de cette université, il s'est ensuite ouvert à d'autres universités américaines avant de devenir accessible à tous en. Le nom du site provient des albums photo (« trombinoscopes » ou « facebooks » en anglais) regroupant les photos des visages de tous les élèves prises en début d'année universitaire. En décembre 2015, Facebook dépasse le milliard d'utilisateurs actifs quotidiens.
Facebook est un des réseaux sociaux comptant le plus de comptes actifs, il subit cependant depuis 2023 une baisse d'attractivité de la part des jeunes.
Facebook fait régulièrement l'objet de débats, tant sur le plan politique que juridique, économique, culturel et social. Son influence dans la sphère publique et la manière dont il affecte la vie sociale de ses utilisateurs, son usage des données personnelles, son rôle dans la propagation desinfox (fake news), sa responsabilité dans la banalisation desdiscours de haine ou bien encore sa politique de régulation des contenus sont ainsi souvent discutés dans l'actualité.
En 2003,Mark Zuckerberg a construit un site Internet s’appelant « Facemash » qui précède le Facebook que nous connaissons maintenant. Il avait pour but de classer les femmes selon leur physique et les gouts des utilisateurs en utilisant des photos obtenues illégalement du « face book » (trombinoscope) de l'université Harvard. Mais cela allait contre les règles de l'institution, ce qui força le site à être fermé après être resté seulement deux jours en ligne, mais « Facemash » avait tout de même attiré plus de 450 personnes et 22 000 votes. Zuckerberg a fait face au risque d’être expulsé de l'université et d’être accusé d’enfreindre les copyrights et la vie privée de ceux et celles dont les photos avaient été mises en ligne[5],[6].
Mark Zuckerberg fonde « The Facebook », initialement à l'adresse thefacebook.com, le[7]. L'inscription est d'abord limitée aux étudiants de l'université Harvard. Dès le premier mois, plus de la moitié des étudiantsde premier cycle de l'université est inscrite sur le service[8].Eduardo Saverin (aspect commercial),Dustin Moskovitz (programmeur),Andrew McCollum (graphiste) etChris Hughes rejoignent Zuckerberg pour l'aider à promouvoir le site. En mars, Facebook s'élargit aux universitésStanford,Columbia etYale[fb 1]. Cette expansion continue avec l'ouverture de Facebook à l'Ivy League et aux écoles de la région deBoston et, progressivement, à la plupart des universités auCanada et auxÉtats-Unis[9]. En, Facebook établit sonsiège social àPalo Alto, enCalifornie[fb 1].
La société enlève l'article « The » de son nom après l'achat du nom de domaine facebook.com en 2005 pour la somme de 200 000 dollars[10]. En, elle lance une version pour lesécoles secondaires, prochaine étape logique pour Zuckerberg[11]. À cette époque, pour rejoindre le réseau d'une école secondaire, il faut recevoir une invitation[12]. Facebook élargit ensuite ses membres aux employés de plusieurs sociétés, dontMicrosoft etApple[13].
Les frèresCameron etTyler Winklevoss, également étudiants àHarvard à l'époque, estiment que Mark Zuckerberg leur a volé leur idée pour créer Facebook. Un procès s'est ensuivi, à l'issue duquel ils se sont accordés sur un dédommagement de65 millions de dollars[14].
Le, alors que le nombre d'utilisateurs dépasse les 400 000, Facebook présente les avancées de sa plateforme appelant ses développeurs à connecter leurs sites Web à Facebook via Facebook Connect[16]. Facebook améliore son système demicro-blogging. D'aprèsLe Monde, cette nouveauté vise à défendre ses parts de marché face au concurrentTwitter, qui bénéficie d'une forte couverture médiatique[17].
Succès (2010–2013)
Un livre non officiel retraçant l'histoire de Facebook, de l'université Harvard en 2003 jusqu'au courant de l'année 2009, est publié le[18]. Le filmThe Social Network (ouLe Réseau social auQuébec), retraçant la création de « The Facebook » à Harvard, sort le de la même année dans les sallesnord-américaines[19] et le en France[20]. Le, Facebook et tous les services utilisant sonAPI sont coupés pendant plus de deux heures à la suite d'une modification erronée de la configuration du site par les développeurs[21]. Le, Mark Zuckerberg annonce le lancement d'un système de messageriee-mail, qui aura pournom de domaine@facebook.com, afin de concurrencerGmail etHotmail, leswebmail deGoogle etMicrosoft[22].
Le, Facebook lance la plus grosseintroduction en Bourse de l'histoire des valeurs technologiques, tant en levée de fonds qu'encapitalisation boursière[23], et au second rang historique pour l'ensemble des États-Unis derrièreVisa et devant celle deGeneral Motors, avec421 millions d'actions au prix de38 dollars chacune, qui lui donne une valorisation de104 milliards de dollars[24]. Exactement un an avant, le réseau social professionnelLinkedIn est valorisé à9 milliards de dollars, au même niveau quePeugeot et plus queCap Gemini ouIliad. Tout comme Google en 2004, Facebook contient les frais payés aux banques, versant selon Dan Scholnick, de la société de capital-risque Trinity Ventures, seulement 1 % du montant de l'opération[25]. Néanmoins le cours chute rapidement, le titre perdant jusqu’à 24 % moins de deux semaines après l’introduction[26].
En, Facebook révèle que 8,7 % de ses955 millions d'utilisateurs, soit83 millions, sont des « faux comptes » : ce sont soit des comptes dupliqués, soit des comptes mal classifiés (représentant un animal, une société…), soit des comptes indésirables[27].
En, Facebook prend ses distances avecZynga, son fournisseur de jeu attitré[28], indépendamment de Facebook.
En 2013, quelques mois après la certification des pages pour les marques ou les personnalités, Facebook lance l'application Facebook Mentions qui permet aux célébrités qui ont des pages ou des profils certifiés d'accéder à des fonctionnalités différentes.
Branch Media et divers (depuis 2014)
Le, Facebook rachète la société Branch Media, spécialisée dans lacuration et le partage de contenus, pour15 millions de dollars[29]. Le, un porte parole de Facebook annonce à l'AFP la suppression de son système de messagerie e-mail@facebook.com. En, Facebook rachèteOculus VR, créateur du casque deréalité virtuelleOculus Rift[30]. En, Facebook lance Slingshot (application de partage de photos) pour concurrencerSnapchat[31], mais sans succès[32]. En, Facebook lanceRooms, une application (exclusivement mobile) qui permet de créer des salons de discussion (forums)[33],[34]. Le, Facebook annonce le lancement de l'application Moments, dont l'objectif est de partager de manière privée ses photos[35].
En, Facebook et Microsoft annoncent conjointement leur projet de créer uncâble sous-marin transatlantique à haut débit afin d'accélérer la vitesse d'accès à leurs services et aucloud. Le projet, du nom deMarea, devrait relierVirginia Beach aux États-Unis àBilbao enEspagne[réf. nécessaire].
En, Facebook lance leréseau social d'entreprise Workplace. Jusqu'ici baptisé Facebook at work, cette déclinaison du réseau social est à destination des entreprises et prétend rivaliser avec les intranets et les boîtes mail en accélérant la communication entre salariés[36].
Le, Facebook lance un test visant à détecter les messages suicidaires sur le réseau social, à l’aide d’un programme d’intelligence artificielle. En se basant sur de précédents messages signalés par des utilisateurs comme suicidaires, ce programme informatique a été « entraîné » à repérer ce type de publication[37].
En, Facebook annonce la mise en place d'une fonctionnalité permettant aux sites d'information de proposer des articles payants[38].
En, Meta confirme exploiter toutes les données partagées sur les réseauxInstagram et Facebook depuis par ses comptes adultes pour l’entraînement de ses IA[40].
Présentation
Comme application deréseau social, Facebook permet à ses utilisateurs d'entrer des informations personnelles et d'interagir avec d'autres utilisateurs. Les informations susceptibles d'être mises à la disposition du réseau concernent l'état civil, les études et les centres d'intérêt. Ces informations permettent de retrouver des utilisateurs partageant les mêmes intérêts.Ces derniers peuvent former des groupes et y inviter d'autres personnes. Les interactions entre membres incluent le partage de correspondance et de documents multimédias. Ce principe existe sur d'autres réseaux sociaux généralistes, commeOrkut, ou s'adressant au monde du business, commeViadeo.
Ancienne entrée du complexe de Facebook auStanford Research Park àPalo Alto enCalifornie.
Entrée du complexe de Facebook àMenlo Park en Californie.
Dans le campus.
Facebook Connect
C'est un système de connexion créé par Facebook permettant auxdéveloppeurs de sites web de permettre à leurs utilisateurs de se connecter via leur compte Facebook. Ce système requiert pour les développeurs l'API (interface de programmation) de Facebook et une application. Ceci permet ensuite au développeur d'utiliser le systèmeFacebook Graph Search afin de récupérer des informations relatives à l'utilisateur Facebook.
Identité visuelle
La couleur principale du site est le bleu, puisque Zuckerberg possède dudaltonisme rouge-vert, ce qu’il a découvert plus tard avec un test qu’il a effectué en 2007[41].
Logo de [thefacebook] de 2004 à 2005
Logo de Facebook de 2005 à 2015
Logo de Facebook de 2015 à 2019
Logo de Facebook de 2019 à 2023
Logo de Facebook depuis 2023
Fonctionnalités
Dès son inscription sur Facebook, l'utilisateur a cette silhouette comme photo de profil en attendant qu'elle soit remplacée par la sienne.
Facebook propose à ses utilisateurs des fonctionnalités optionnelles appelées « applications », représentées par de petites boîtes superposées sur plusieurs colonnes qui apparaissent à l’affichage de la page de profil de l'utilisateur. Cesapplications modifient la page de l'utilisateur et lui permettent de présenter des informations aux personnes qui visiteraient sa page ou d'en échanger. L'utilisateur trouvera par exemple : une liste d'amis, une liste des amis qu'il a en commun avec d’autres amis, une liste des réseaux auxquels l'utilisateur et ses amis appartiennent, une liste des groupes auxquels l'utilisateur appartient, une boîte pour accéder aux photos associées au compte de l'utilisateur, un « mini-feed » résumant les derniers évènements concernant l'utilisateur ou ses amis, sur Facebook et un « mur » (« wall », en anglais) permettant aux amis de l'utilisateur de laisser de petits messages auxquels l'utilisateur peut répondre.[réf. nécessaire]
Découverte de contacts
Facebook propose constamment à ses utilisateurs de nouveaux amis potentiels. Le réseau social mise ainsi sur sa capacité à accroître les interactions entre ses utilisateurs et donc à leur faire consommer de la publicité[42].
Messagerie instantanée
Une fonction demessagerie instantanée, disponible depuis, permet de signaler à ses amis sa présence en ligne et, si nécessaire, de discuter dans un « salon » privé (l'application ne permettant pas, en, de réunir plus de deux personnes dans un même salon). Depuis, le chat de Facebook utilise le protocole de communicationXMPP, afin de permettre aux utilisateurs de s’y connecter avec n'importe quel client de messagerie instantanée compatible avec ce protocole[fb 4]. Le chat reste cependant réservé aux membres de Facebook[43].
Depuis, avec l'entrée en application de lalégislation européenne sur les marchés numériques, l'application Messenger propose soit de continuer à l'utiliser avec un compte Facebook, ce qui permet d'envoyer des messages aux comptes Facebook, soit de créer un compte distinct. Cette législation impose à la messagerie de proposer une interconnexion avec les autres messageries instantanées si celles-ci en font la demande[44].
Applications
Le choix des applications à afficher est laissé à l'utilisateur, qui peut en ajouter après avoir consulté le catalogue ou bien en supprimer, changer leur agencement sur la page ou en cacher certaines au public. Les applications permettent aussi aux membres de Facebook de jouer gratuitement à des jeux. Il y a plusieurs types d'applications incluant jeux de simulation (par exemple,FarmVille,Island Paradise,Fifa Superstar,Top Eleven Football Manager) et petits jeux d'arcade (par exemple,Paf le chien).[réf. nécessaire]Facebook s'est ouvert aux applications tierces depuis mai 2007[45].
De nombreux concepteurs, débutants ou experts, ont développé une application. Selon Facebook, il existait au plus de 8 000 applications, développées ou non par Facebook. Des outils et des cadres de développements (framework,interface de programmation, exemples de code…) sont proposés aux développeurs afin que ces derniers puissent formater leurs conceptions aux normes de Facebook. Le FBML, par exemple, qui constitue le langage de mise en page standard sur Facebook, est un cousin duHTML compréhensible pour le développeur.[réf. nécessaire]
Depuis le, l'application mobile Facebook propose à sa clientèle la modification de ses images par intelligence artificielle (IA)[46], y compris celles qui n'ont pas été envoyées sur les réseaux Facebook ou Instagram[40], sans préciser si ces images peuvent être exploitées pour l'apprentissage de son IA[46]. Facebook indique alors qu'elle n'utilise pas ces photos privées pour l'apprentissage de ses IA pour l'instant, sans clarifier si elle pourrait le faire à l'avenir[40].
Depuis le, Facebook permet de réaliser des appels vidéos en partenariat avecSkype[48]. Ces appels peuvent aussi se faire en groupe de deux ou plusieurs.
Application pour tablette
Le, Facebook a annoncé le lancement de son application pouriPad. Cette application, attendue depuis18 mois, reprend l'ensemble des fonctionnalités du réseau social tout en l'adaptant à la tablette, avec notamment la possibilité de visionner les photos en plein écran[49]. À la suite de sa première conférence marketing qui a eu lieu le[50], Facebook a également lancé le « Journal » pour les pages[51]. Le nouveau format « Timeline » s'applique à toutes les pages à partir du.
Application Messenger
Facebook Messenger, qui est une messagerie instantanée, a commencé sous le nom de « Facebook Chat » en 2008[52], puis il est devenu une application à part entière sur mobile en 2011[53]. Le, Facebook lance sa version pour ordinateur de Facebook Messenger.
En[55], Facebook annonce un nouveau format[fb 5], radicalement différent pour ses utilisateurs. Il est disponible en France depuis le mois d'avril 2013 après inscription sur une liste d'attente[56]. Il sera progressivement proposé à tous.
Assistance en cas de catastrophe
Après leséisme d'avril 2015 au Népal, le site web lance le serviceFacebook Safety check, qui permet d'informer ses proches ou de donner des informations concernant d'autres personnes lors decatastrophes naturelles, et ainsi faciliter les recherches des personnes disparues[57]. Ce système est réutilisé à l'occasion desattentats survenus àParis, le.
Streaming
En décembre 2015, le service de streaming (Facebook Live) pour les vidéos est opérationnel aux États-Unis, il arrive l'année suivante (2016) enEurope. Un exemple de témoignage de Facebook Live, qui est devenu viral auCanada a été offert parJoyce Echaquan.
Bouton d'empathie
En, Facebook annonce qu'il va tester la mise en place d'un bouton d'empathie, contrebalançant le bouton « J'aime », qui peut être difficile à utiliser pour des statuts marquant des moments difficiles par exemple[58].
Réseau social d'entreprise
Facebook prépare, la même année, unréseau social d'entreprise,Facebook at work, qui doit permettre aux utilisateurs de discuter entre collègues, de se mettre en relation avec d’autres professionnels ou encore de partager des documents. Le modèle économique choisi est lefreemium : l’accès est gratuit, mais certaines fonctions sont payantes[59]. Le, Facebook annonce le lancement d'une nouvelle fonctionnalité, en réponse aux demandes des utilisateurs[60], permettant de recevoir sur leur mobile, s'ils le souhaitent, des notifications sur des événements ayant trait à l'actualité de leur ville, des résultats sportifs ou encore des actualités météo[61].
Aide à l'éloignement
Le, Facebook commence à tester une série d'outils permettant aux utilisateurs ayant subi une rupture de limiter les relations avec leurs anciens partenaires. L'utilisateur peut, par exemple, choisir de limiter l'apparition sur son fil d'actualité de publications de son ex[62].
Boutons de réactions
Les utilisateurs du réseau social peuvent exprimer leurs émotions par rapport à des publications avec desémojis.
En, Facebook lance cinq nouveaux boutons de réactions, s'ajoutant au classique « J'aime » : « J'adore », « Haha », « Wouah », « Triste » et « Grrr ». Facebook explique vouloir donner« plus de moyens de partager rapidement sa réaction à une publication »[63]. « Merci » apparaît à partir du et « Solidaire » à partir du, dans le cadre de lapandémie de Covid-19.
Cryptomonnaie
En mars 2019[64], de nombreux titres de presse annoncent que Facebook serait sur le point de créer sa proprecryptomonnaie, le Facebook Coin[65] (FBCoin). Cette division est dirigée parDavid Marcus, ex président dePaypal et de Facebook Messenger. En juin 2019, le nom de cette crypto-monnaie,Libra, est officialisé[66].
Plateforme pour étudiants
En 2020, Facebook annonce vouloir revenir à ses débuts et lance une plateforme destinée aux étudiants au sein des universités. Le but étant de pouvoir se faire des amis, partager des intérêts communs avec des personnes sur un même campus, etc.[67].
Actualités
En février 2022, Facebook met à disposition le service Facebook News, déjà disponible en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Ce nouvel onglet existe grâce à une collaboration avec l'APIG (Alliance de la Presse d'Information Générale) et regroupe les informations essentielles de l'actualité via des centaines de médias nationaux et régionaux mais également celles liées au centres d'intérêts des utilisateurs[68].
Modération des contenus
Lutte contre la propagande terroriste
Engagement contre la propagande terroriste
Le, À la suite des attaques terroristes récentes, Monika Bickert, directrice de la gestion de la politique mondiale de Facebook et Brian Fishman ancien directeur de recherche auCombating Terrorism Center(en) deWest Point ont lancé un nouveau blog du réseau social appeléQuestions difficiles[69]. Dans leur premier article, ils annoncent queFacebook Inc. a embauché plus de 150 experts duContre-terrorisme et élargi l'utilisation d'intelligence artificielle capable de comprendre diverseslangues et analyser les images afin d'empêcher les terroristes d'utiliser le réseau social pour le recrutement et la propagande. Ce développement est la conséquence de l'initiative de la Première ministre britanniqueTheresa May après les attentats de Londres et Manchester, pour amener les autres dirigeants des pays duG7 à implémenter une nouvelle réglementation des entreprises actrices dans les médias sociaux afin de les obliger à prendre des mesures supplémentaires contre les contenus extrémistes[70].
Faisant suite à la diffusion des images lors de l'attaque des mosquées de Christchurch en avril 2019, le média a mis en œuvre des mesures contre les images terroristes en direct et leur viralité. Les mesures phares prises par le média résultent de l’interdiction du média pour certains utilisateurs, notamment Facebook Live.
Organisation de la modération
En novembre 2018, le quotidienLe Monde indique que Facebook revendique maintenant 30 000 personnes travaillant sur la modération des contenus dont au moins800 personnes auCompetence Call Center de Barcelone. Ces efforts ont permis de limiter fortement la propagande terroriste sur le réseau social, mais la lutte contre la désinformation reste une préoccupation[71]. Par exemple, en mars 2018, l'ONU avait mis en cause Facebook concernant les violences contre lesRohingyaen Birmanie, pour avoir laissé se propager desdiscours de haine[72]. En mars 2019, afin d'améliorer la modération, Mark Zuckerberg propose aussi de « confier à des organismes tiers le soin de définir des standards sur la diffusion des contenus violents et haineux, et d’évaluer les entreprises sur la base de ces standards », laloi française sur la manipulation de l’information et laloi allemande sur contenus haineux sur internet vont dans ce sens, mais le travail de régulation reste à effectuer[73], comme le formule notamment le Rapport rendu au gouvernement français en mai 2019Créer un cadre français de responsabilisation des réseaux sociaux : agir en France avec une ambition européenne[74].
En mai 2019, Facebook annonce une amélioration de la rémunération et des conditions de travail des modérateurs qui travaillent aux États-Unis[75]. Cette annonce répond aux critiques récurrentes faites à la plateforme de négliger les collaborateurs qui lisent ou visionnent les contenus indésirables[76].
Mark Zuckerberg rencontre le président français Macron en mai 2019, pour discuter de la modération des contenus sur les réseaux sociaux[77]. Facebook soutient la volonté de régulation, mais critique le montant des sanctions possible et souhaite une harmonisation des régulations nationales[78].
Le troisième rapport de Facebook sur l’état de la modération sur son réseau couvre la période allant d'octobre 2018 à mars 2019[79]. Les indicateurs publiés mesurent la façon dont Facebook agit sur les contenus interdits par les « Standards de la communauté »[80] : nudité et activité sexuelles, harcèlement, faux comptes,discours de haine, biens réglementés,spam, propagande terroriste et violence. Facebook estime que 5 % des comptes actifs mensuels sont des faux. Au premier trimestre de 2019, plus de 4 millions de messages exprimant des discours de haine ont été supprimés dont 65,4 % de façon proactive avant qu'un utilisateur ne signale le contenu[81]. Facebook reconnait devoir encore améliorer la modération en particulier concernant la détection automatique de contenus[79].
En octobre 2021, une ancienne employée,Frances Haugen divulgue des dizaines de milliers de documents à laSecurities and Exchange Commission (SEC) et auWall Street Journal. Plusieurs médias, dontLe Monde en France, reprennent ces documents, qui pointent du doigt certaines failles[82] dans la modération de contenu de Facebook.
La lanceuse d’alerte reproche notamment à la plateforme de favoriser les contenus « polarisants » et « haineux »[83] car ils susciteraient davantage de réactions et d’engagement, ce qui profite économiquement à Facebook.
Les documents fuités ont également révélé les failles de la modération de contenu à l’étranger, c’est-à-dire en dehors des États-Unis. Elles sont en grande partie causées par l’absence de modérateurs de contenus capables d’identifier certains discours haineux, particulièrement en langue arabe[84] et en hindi[85].
En règle générale, les contenus enfreignant les « standards de communauté » de Facebook sont moins bien modérés lorsqu'ils ne sont pas formulés en anglais. Certaines langues et certains dialectes de pays tels que l’Afghanistan ou le Myanmar, pourtant considérés comme « à haut risque », sont mal connus de Facebook, et par conséquent la plateforme peut avoir des effets imprévisibles dans les vies politiques de ces pays[82].
La modération de contenu pendant le Covid-19
La pandémie deCovid-19 a obligé la plateforme à repenser la façon dont s’exerce la modération de contenu, en raison des confinements instaurés dans de nombreux pays dans lesquels sont employés des modérateurs de Facebook.
Le 16 mars 2020, le patron de Facebook a annoncé d’une part, la mise en place en interne d’une nouvelle cellule de modération directement employée par Facebook, qui avait vocation à s’occuper des contenus « les plus urgents »[86]. De l’autre, un recours accru aux technologies d’intelligence artificielle pour exercer la tâche indispensable de modération de contenu. Sarah Roberts s’est penchée sur les conséquences d’une plus grande dépendance auxintelligences artificielles pour le travail de « tri et d’arbitrage ». Elle avance que le recours à l’IA devrait « tous nous inquiéter »[86], dans la mesure où les technologies sont loin d’avoir le « discernement humain »[86] nécessaire pour exercer une modération adéquate.
Cité par un rapport de la NYU Stern, Mark Zuckerberg a admis que les technologies de Facebook « feront disparaître certains contenus qui ne devraient pas être retirés »[87]. Ces prédictions se sont rapidement avérées êtres vraies, et dans le cadre de la crise sanitaire, des informations légitimes sur le Covid-19 ont été supprimées par les algorithmes de Facebook, qui y voyaient tantôt du spam, tantôt du recel de fausses informations[88].
Enfin, la plateforme s’est également mise à censurer dans un premier temps, tous les contenus qui ont théorisé l’origine humaine du Covid-19. Ils se sont toutefois rétractés en mai 2021[89].
Influence
Un homme lors des manifestations égyptiennes de 2011 portant une pancarte indiquant "Facebook, #jan25, The Egyptian Social Network"
Larry Rosen, un spécialiste de la psychologie des nouvelles technologies, et Dominguez Hills, duCalifornia State University, ont mis en évidence la possibilité d'une corrélation entre l'utilisation de Facebook et destendances narcissiques, la dépendance à l'alcool et d'autrestroubles mentaux. En revanche, Facebook peut aussi susciter l'empathievirtuelle — la capacité de ressentir les émotions d'autrui à distance[90]. En ce qui concerne lecapital social et les phénomènes desocialisation, l'émergence de Facebook et desréseaux sociaux en général ont constitué des éléments d'évolution importante. Dans son ouvrage intituléStrength of weak ties (1973)[91] le sociologue américainMark Granovetter a théorisé la séparation entre les « liens forts », ceux tissés avec ses proches fondés sur une confiance réciproque, et les « liens faibles » qui s'établissent entre de simples « connaissances » et n'exigent pas dès lors le même engagement mutuel. Dans cette perspective, le sociologue françaisDominique Cardon voit en Facebook une plateforme sociale qui promeut les interactions « entre individus qui se connaissent ou appartiennent à des cercles sociaux de proximité »[92]. Il indique cependant que ce ne sont ni « les contacts aventureux avec les inconnus, ni l’échange intime avec les proches » qui sont privilégiés mais plutôt « des liens faibles… intermédiaires de la vie sociale : copains de toujours ou d'occasion, collègues, partenaires d'activité, amis d'amis, connaissances lointaines »[92]. Autrement dit, si Facebook rend possible un épanouissement des liens forts en facilitant notamment la communication entre les amis proches, il permet aussi un important développement relationnel au-delà des cercles intimes. Dans cette lignée d'idée, une enquête[93] duthink tank américainPew Internet Project effectuée en novembre 2010 auprès de 2 255 Américains sur les sites de réseaux sociaux a permis de mettre en évidence le fait que les « amis » sur Facebook sont majoritairement des amis d’amis et des connaissances avec lesquelles on n'a pas delien social actif. Mais, dans le même temps, l'intérêt des réseaux sociaux tels que Facebook est, selon cette étude, que ces amis entretiennent aussi les liens forts : les utilisateurs de Facebook ont plus confiance dans les autres (leurs amis notamment) que les non utilisateurs, ils ont plus d'interactions sociales et obtiennent plus de soutien moral de la part de leurs amis.
Estime de soi
Les boutons« J'aime » et« Je n'aime pas » de Facebook.
Considérez son contenu avec précaution oudiscutez-en. Il est possible de souligner les passages non neutres en utilisant{{passage non neutre}}.
N.B. Ce modèle est à réserver à des cas simples d'articles pouvant être neutralisés par un contributeur seul sans qu'un débat soit nécessaire. Lorsque le problème de neutralité est plus profond, préférez le bandeau{{Désaccord de neutralité}} et suivez la procédure décrite.
Les usagers de Facebook gèrent leur propre image sur cette plateforme, et donc créent leur propre « agence de communication »[94]. Leur but est de mettre de l'avant leur singularité et leur identité numérique afin d'avoir le plus de « j'aime » possible de la part de leurs amis virtuels lorsqu'ils publient des photos. Ils souhaitent avoir le plus d'amis Facebook possible[95]. De ce fait, une certaine compétition implicite émane de cette plateforme[96]. Avoir le plus de « j'aime » ainsi que d'amis Facebook serait alors un gage de popularité et d'approbation auprès de la communauté alors que de ne pas en avoir suffisamment peut aller jusqu'à anéantir un utilisateur[95]. Cela s’explique par le fait que les utilisateurs sont en pleine quête de visibilité et recherchent par le fait même à faire valoir leur propre idéal virtuel[94]. Par conséquent, l’estime de soi des utilisateurs de Facebook est donc renforcée ou bien affaiblie tout dépendamment des réactions obtenues quant à leurs photos, qu’elles soient positives ou bien négatives et finalement du nombre de « j'aime ». Les usagers ont donc de la pression quant à l’image qu’ils projettent sur ceréseau social numérique[95]. Cela va même jusqu’à affecter les relations sociales des usagers. Effectivement, certains d’entre eux ne parviennent pas à établir des relations en face-à-face dans la vraie vie et ainsi développer un attachement émotionnel et social en dehors de la plateforme. Leurs seuls amis seraient donc des amis virtuels, ce qui crée un sentiment de solitude et de dépression chez les utilisateurs[97].
Le, la Data Protection Commission, régulatrice irlandaise de la vie privée, condamne Facebook à une amende de 265 millions d’euros pour ne pas avoir correctement protégé les données de sa clientèle. Cela fait suite à l'ouverture d'une procédure par la régulatrice irlandaise après la révélation du vol de données de 530 millions d’utilisateurs[99].
Le, Facebook est condamné en Allemagne à 2 millions d'euros pour manquement à la transparence imposée par la loi allemande sur l’amélioration de l’application du droit dans les réseaux sociaux, dite NetzDG. L'entreprise a en effet « caché » le formulaire de déclaration imposé par la loi, encourageant ainsi sa clientèle à se limiter à déclarer les commentaires haineux à l'entreprise[100]. Meta conteste la légitimité de l'autorité allemande de régulation auprès de la justice allemande, qui transfère l'affaire à laCour de justice de l'Union européenne (CJUE), qui confirme en la condamnation de Meta, et lui rappelle que celle-ci doit obtenir le consentement de sa clientèle pour collecter leurs données[101].
En, la Data Protection Commission inflige à Meta une amende de 390 millions d'euros (210 millions pour Facebook et180 millions pour Instagram)[102].
Le[103], Facebook est condamnée par la Data Protection Commission à une amende de 1,2 milliard d'euros pour avoir continué en de transférer les données personnelles collectées en Union européenne vers les États-Unis sous couvert de « clauses contractuelles types » insuffisamment protectrice au regard du Règlement général sur la protection des données. Cette amende fait suite à une plainte déposée parMax Schrems et donne à l'entreprise jusqu'au pour cesser tout transfert vers les États-Unis, et jusqu'au pour rapatrier les données qui y sont entreposées[104].
À la suite de la commercialisation par Facebook et Instagram d'une offre payante vendue comme permettant d'éviter la publicité et la collecte de données personnelles, une plainte est déposée en Autriche contre Meta par l'associationNOYB pour ne pas laisser un choix libre et éclairé à sa clientèle lorsqu'elle propose de choisir entre payer et ne pas avoir de publicité ou subir la publicité[105].
Facebook connaît un bon nombre decontroverses. Le site a été bloqué par intermittence dans plusieurs pays dont larépublique populaire de Chine[106], leViet Nam[107], l'Iran[108], l'Ouzbékistan[109], lePakistan[110], laSyrie[111] et leBangladesh sur différentes bases. Par exemple, le site a été banni de certains pays pour son contenu jugéantisémite et religieusement discriminatoire. Le site a également été bloqué par un bon nombre d'entreprises pour empêcher les employés d'y accéder durant leurs heures de travail[112]. Les données personnelles des utilisateurs de Facebook ont également été menacées et la sécurité des comptes a été compromise à plusieurs reprises.
En, à la suite des révélations de l'affairePRISM parEdward Snowden, il apparaît que Facebook a collaboré avec laNSA, lui permettant l'accès libre à toutes les données de l'ensemble des utilisateurs[116]. Quelques jours après ces révélations, l'ancien garant de la protection des données de Facebook est embauché par la NSA, comme l'annonce leNew York Times[117].
En mai 2017, leGuardian publie une enquête indiquant que les modérateurs de Facebook ont reçu pour instruction de tolérer les postsnégationnistes et contestant la véracité de la Shoah sauf si ceux-ci sont signalés et publiés à partir de pays (France,Allemagne,Autriche,Israël) où de tels propos sontillégaux et punissables de peines d’emprisonnement, et ce, seulement afin d’éviter le risque de procès et d’amendes contre Facebook qui engage sa responsabilité en tant que plateforme médiatique[118].
En mai 2019,Chris Hughes dénonce le pouvoir incontrôlable du réseau social qu'il a contribué à créer avecMark Zuckerberg[119]. Il demande au gouvernement américain de démanteler le monopole et de séparer Facebook,Instagram etWhatsApp[120]. En octobre de la même année, l’ICO (autorité de contrôle des données personnelles britannique) attaque Facebook qui n'a pas protégé les données personnelles de millions d'utilisateurs, et doit donc payer 500 000 livres d'amende (Facebook est aussi condamné au Brésil pour la même raison)[121].
En 2020, Facebook a contribué à la création d'American Edge Project, unesociété de lobbying anti-réglementation pour lutter contre les enquêtes antitrust[122],[123]. Le groupe diffuse des publicités qui « ne mentionnent pas quelle législation les concerne, comment ces problèmes pourraient être résolus ou comment les horreurs dont ils mettent en garde pourraient réellement se produire », et ne révèlent pas clairement qu'elles sont financées par Facebook[124].
En 2020, le gouvernement thaïlandais force Facebook à supprimer un groupe Facebook appelé Royalist Marketplace (comptant environ un million de membres) à la suite de publications potentiellement illégales partagées ; il a menacé Facebook de poursuites judiciaires. Facebook en retour dit envisager d'attaquer le gouvernement thaïlandais pour suppression de la liberté d'expression et violation des droits de l'homme[125].
En février 2021, Facebook a supprimé la page principale de l'armée du Myanmar, après que deux manifestants aient été tués par balle lors desmanifestations anti-coup d'État, au motif que cette page avait enfreint ses directives contre l'incitation à la violence[126]. Le 25 février, Facebook a annoncé interdire (y compris sur Instagram) tous les comptes de l'armée birmane et des « entités commerciales liées à la Tatmadaw (Forces armées birmanes)». Citant des « violations des droits de l'homme exceptionnellement graves et le risque évident de futures violences d'origine militaire au Myanmar »[127].
En mars 2021, le comité de rédaction 'Wall Street Journal critique la décision de Facebook de vérifier les faits dans son article intitulé « Nous aurons l'immunité collective d'ici avril » rédigé par le chirurgienMarty Makary, le qualifiant de « contre-opinion déguisée envérification des faits »[128].
En 2021, leGuardian reproche aux directives de Facebook d'autoriser des utilisateurs à appeler à la mort de personnalités publiques, et de faire l'éloge de tueurs de masse et d'« acteurs non étatiques violents » dans certaines situations[129],[130]. Cette même année 2021,Sophie Zhang, ancienne analyste de Facebook au sein des équipesSpam etFake Engagement, rend compte de plus de 25 opérations desubversion politique qu'elle a découvertes quand elle travaillait sur Facebook, ainsi que du laissez-faire général de l'entreprise privée[131],[132],[133]. Facebook a par exemple joué un rôle dans la fomentation de l'attaque du Capitole des États-Unis en 2021[134],[135].
En, après que Mark Zuckerberg ait donné 1 million de dollar pour la fête d'inauguration de Donald Trump à la présidence des États-Unis, les comptes Facebook ne peuvent plus se désabonner du compte du président des États-Unis[136].
Le même mois, Facebook interdit les comptes de partager des liens vers le site de comparaison de distributionsGNU/Linuxdistrowatch et bannit temporairement le compte de ce site[137].
Manipulation des sujets d'actualité
En mai 2016, d'anciens employés de Facebook révèlent qu'à l'époque où ils travaillaient pour l'entreprise, les sujets remontés parmi les « contenus populaires » étaient sélectionnés par une équipe decurateurs qui écartaient délibérément les sujets politiques à tendance conservatrice. À l'inverse, certains sujets peu populaires, comme le mouvementBlack Lives Matter, étaient remontés manuellement par l'équipe[138],[139],[140]. Selon l'AFP, ce traitement éditorialisé n'aurait pas été le résultat d'instructions données par la direction, mais serait venu de l'initiative de « jeunes journalistes orientés par leurs opinions politiques marquées à gauche ». En revanche, des consignes ont été données pour que des sujets, tels le mouvement militant Black Lives Matter, ne suscitant pas d'intérêt suffisant, soient pourtant intégrés aux tendances[141].
Lesgéants du web détiennent un quasi-monopole sur le flux d'informations et, en tant que tel, sont en mesure de manipuler le discours public[142]. Internet est un ensemble de services de base. La plupart de ces services sont détenus et gérés par des sociétés privées qui hébergent les contenus et donnent aux utilisateurs la possibilité de le consulter ou d’en créer de nouveaux. Si ces fournisseurs de services de base ne veulent pas de quelque chose sur Internet, ils peuvent le censurer et le faire disparaître d'internet dans le monde entier[143]. Ce contrôle d'Internet est, dans les faits, concentré dans les mains de quelques très grandes entreprises qui font tout pour que le public n'en soit pas conscient[143].
En avril 2017, l'auteur et chercheurJonathan Taplin s’inquiète dans leNew York Times du danger que représentent les cinq plus grands groupes internet américain[144]. Il cite alorsLouis Brandeis pour qui « dans une société démocratique, l'existence de grands centres de pouvoir privé est dangereuse pour la liberté du peuple »[144]. Selon Taplin, les autorités américaines « devraient décider assez rapidement si Google, Facebook et Amazon sont desmonopoles naturels qui doivent être réglementés, ou si nous autorisons lestatu quo à continuer en prétendant que ces monolithes ne causent pas de dégâts à notre vie privée et à la démocratie »[144]. En 2017, certaines rumeurs laissaient penser queMark Zuckerberg pourrait pousser le mélange des genres jusqu'à être candidat en 2020 pour les élections présidentielles américaines pour leparti démocrate[145].
Le, le réseau social annonce avoir supprimé559 pages et251 comptes qui avaient enfreints ses règles contre le spam et les« comportements inauthentiques coordonnés »[148].
En août 2019,Mediapart souligne que Facebook a « anéanti l’audience d’une partie de la gauche radicale »[149].
En 2021, le magazine d’enquêteProPublica dévoile que la direction de Facebook a cédé aux pressions de laTurquie lors de la campagne turque contre les forces kurdes syriennes en 2018. Alors que le gouvernement deRecep Tayyip Erdoğan menaçait l’entreprise de représailles,Sheryl Sandberg, la directrice des opérations de Facebook, aurait décidé de bloquer la page officielle desforces kurdes syriennes (YPG) en Turquie pour ne pas perdre ce marché important[150].
Fermes à trolls
En octobre 2021, le journal françaisLe Monde publie les résultats d'une étude menée par un expert en analyses de données chez Facebook. Celui-ci, dans une note de service, s'inquiète du public énorme touché par les contenus postés par desfermes à trolls basées dans les Balkans, depuis des pays comme l'Albanie ou leKosovo. Les pages concernées dissimulent le fait qu'elles sont pilotées de loin et qu'elles publient du contenu publié ailleurs. Elles publient massivement des propos discriminatoires envers les Noirs Américains et les groupes religieux. Fin 2019, ces fermes à trolls touchaient plus de 360 millions d'utilisateurs[151].
Évasion fiscale
Facebook a également été poursuivi en justice[152],[153] et pratique l'évasion fiscale[154]. En France, Facebook parvient à réduire de 99 % ses impôts en envoyant ses profits aux îles Caïmans en ne déclarant un chiffre d'affaires que de12,9 millions d'euros alors qu'il peut être estimé à266 millions d'euros[155].
SelonPaul Tang, économiste et membre de la délégation duParti Travailliste hollandais (PvdA) au sein du groupe de l’alliance des socialistes et des démocrates au parlement européen (Progressive Alliance of Socialists & Democrats in the European Parliament (S&D)), l'UE subit, entre 2013 et 2015, une perte estimée entre 1 453 et 2 415 millions d'euros[156] de Facebook — en posant que le taux de taxation sur le sol de l'Union européenne (0,03 % en 2015) doit se revoir en fonction du taux de taxation appliqué en dehors du sol européen (28 % en 2015 hors UE). Même si un taux à hauteur de 2 à 5 % (à un taux jugé correct par le conseilECOFIN pour compenser des pertes subies — bien qu’il n’atteigne pas les 28 % constaté hors UE) du chiffre d'affaires avait été appliqué dès le départ tel que la proposition avait été suggérée par le conseil, les pertes dues à l'évasion fiscale en cas de fraude vis-à-vis de ce taux (virtuel), auraient été comprises entre327 et 817 millions d'euros[156] entre 2013 et 2015.
Chiffre d'affaires, bénéfices, imposition (taxe) et taux d'imposition effectif pour Facebook de 2013 à 2015[156]
Chiffre d'affaires (m EUR)
Bénéfices avant imposition (m EUR)
Taxe (m EUR)
Taxe / Bénéfices
Taxe / Chiffre d'affaires
Total
UE
Reste du monde
Total
UE
Reste du monde
Total
UE
Reste du monde
Total
UE
Reste du monde
Total
UE
Reste du monde
Facebook Inc.
2013
5 720
3 069
2 651
2 001
(4)
2 005
911
3
908
46 %
n.a
45 %
15,93 %
0,10 %
34,25 %
2014
10 299
5 017
5 282
4 057
(20)
4 077
1 628
5
1 623
40 %
n.a
40 %
15,81 %
0,09 %
30,73 %
2015
16 410
8 253
8 157
5 670
(43)
5 627
2 294
3
2 291
40 %
6 %
41 %
13,98 %
0,03 %
28,09 %
Respect de la vie privée
Le réseau social constitue des « dossiers fantômes »[157] sur les internautes, y compris ceux qui n'ont pas de compte. Si la réglementation française en matière de protection de la vie privée est plus stricte qu'aux États-Unis, les données personnelles n'en sont pas moins stockées par l'entreprise[42].
En effet, le réseau social se nourrit d'un grand nombre de données personnelles. Selon les données fournies par Facebook,350 millions de photos sont postées sur les sites des réseaux sociaux chaque jour. Comme d'autres groupes du secteur, Facebook a été critiqué à cause des problématiques touchant aurespect de la vie privée des utilisateurs tout au long de ces dizaines d'années d'existence[158].
En 2015 en Belgique, une étude de l'université catholique de Louvain accuse Facebook de violer la législation européenne en matière de vie privée et de défense des consommateurs, notamment du fait des nouvelles règles de confidentialités adoptées en janvier 2015[159],[160]. En 2016, la cour d’appel de Bruxelles a donné raison au réseau social concernant l'utilisation d'uncookie « datr » qui permet notamment de suivre les internautes non membres[161].
Le, Alex Stamos, responsable de la sécurité, annonce que les utilisateurs surveillés ou piratés par ou pour des États seraient prévenus via un message[162].
L'association europe-v-facebook, créée parMax Schrems, accuse Facebook Ireland Ltd., la base européenne de l'entreprise, d'opacité et d'enfreindre le droit européen sur l'utilisation et la protection des données personnelles, et de participer au programme de surveillancePrism de laNSA[163]. Ainsi, un contenu effacé par l'utilisateur n'est en fait pas réellement supprimé, et l'utilisation que fait Facebook de ces données est souvent peu claire. De plus, Facebook utilise le principe de l'opt-out à son avantage : les paramètres par défaut laissent la plupart de vos données personnelles visibles sans restriction. En outre, Facebook encourage aussi d'autres utilisateurs à lui donner ces informations. Par exemple, taguer les gens sur des photos et synchroniser des numéros de téléphones mobiles.
Selon le sociologueAntonio Casilli, lavie privée est devenue un enjeu collectif et il réfute l'idée d'une fin de la vie privée qui serait due aux réseaux sociaux. Pour lui, il s'agit d'une négociation permanente entre les géants des réseaux sociaux, les utilisateurs et les pouvoirs publics. L'histoire de Facebook est un représentant sur ce thème et il y a des conflits, soit contre des associations ou des institutions étatiques[164].
De façon à proposer de « nouveaux amis » à ses utilisateurs, Facebook peut utiliser la localisation de leurs téléphones portables pour connaître les personnes qu'elles ont pu rencontrer dans la vie réelle. Le réseau social est également capable de déterminer si les personnes se font face ou marchent ensemble en comparant les données de leurs téléphones portables[42].
Grâce à ses collectes massives d'informations personnelles, Facebook peut connaître l'état du moral de ses utilisateurs. En mai 2017, un rapport interne de l'entreprise démontre que ses algorithmes sont capables de déterminer comment les adolescents pouvaient se sentir « stressés », « surchargés », « anxieux » ou avoir l'impression « d'être un échec »[42].
Facebook fait la promotion d'unservice VPN gratuit via son application mobile, qui agit en fait comme unspyware collectant et analysant les données utilisateur, selon le groupe pour« améliorer les produits de Facebook et ses services ». Comme l'expose elle-même l'application VPN dans sa politique de confidentialité, elle traque les données utilisateur relatives« aux applications installées sur votre appareil, votre usage de ces applications, les sites web que vous avez visités et le volume de données utilisé »[165].
Facebook partage les données de ses utilisateurs avec60 fabricants de smartphones ; il s'agit notamment de récupérer des informations personnelles sur des utilisateurs de Facebook, ainsi que leurs amis, et leurs statuts marital, leurs opinions politiques, ou leur participation à un « événement » sans le savoir[166].
Une fuite de données personnelles concernant540 millions d'utilisateurs de Facebook est établie le[167]. En décembre de la même année, une autre fuite concerne267 millions de ses utilisateurs[168].
En juillet, août puis septembre 2020, des utilisateurs de smartphones accusent l'entreprise américaine d'utiliser unetechnologie de reconnaissance faciale pour collecter illégalement lesdonnées biométriques de millions d'usagers de ses services Facebook. Lamultinationale admet un bug et nie le recours à la reconnaissance facialevia Instagram. Elle offre cependant550 millions d'euros afin de régler l'un des contentieux[169],[170].
En est publiée la liste des informations collectées à l'occasion de la publication des données personnelles demandées par les applicationsiOS, elle inclut :
l'historique d'achat et de paiement ;
les données de santé et liées à l'activité physique ;
les informations sensibles telles que les données ethniques ;
orientation sexuelle,
handicap,
croyances religieuses,
appartenance à un parti politique,
les courriels et textos envoyés.
Élections générales britanniques de 2017
L'implication et l'influence de Facebook durant lesélections générales britanniques de 2017 est remise en question, lesJ'aime et partages se traduisant en« votes pour les partis politiques à un rythme croissant ». Carl Miller, directeur de recherche d'un centre d'analyse des réseaux sociaux estime que« les gouvernements doivent réglementer l'utilisation par les partis politiques de Facebook et rendre transparentes leurs dépenses sur la plateforme ».Elizabeth Denham(en), commissaire à l'information et responsable de l'autorité indépendante de Grande-Bretagne sur l'information publique a déclaré en mai 2017 qu'une enquête formelle s'ouvrait concernant« l'utilisation de l'analyse de données à des fins politiques ». L'enquête concerne principalement la campagne avant le référendum de Brexit en juin 2016, mais potentiellement aussi dans d'autres campagnes[171].
Campagne anti-palestinienne
Facebook mènerait une campagne active de censure et de répression de ses membres palestiniens à la suite d'un accord avec le gouvernement israélien. Selon leCentre arabe pour le développement des médias sociaux, un message sur 9 contiendrait un appel à la violence ou une insulte à caractère raciste contre les Palestiniens et laPalestine. Sur le Facebook israélien, un post haineux anti-palestinien serait même publié toutes les71 secondes. En parallèle, chaque année, 10 000 posts publiés par des Palestiniens sont effacés et des centaines de comptes d’activistes et de journalistes palestiniens ont été supprimés en 2018, y compris celui l’agence de presse palestinienneSafa. L’organisation américaineJewish Voice for Peace a lancé un appel mondial afin d'interpeller Facebook sur ce traitement infligé aux internautes palestiniens[172].
Messenger kids
Fin 2017, Facebook annonce la mise en ligne d'une version pour enfants deMessenger. L'entreprise se défend de toute dérive, expliquant que cette version n'aura pas d'objectif commercial et restera sous le contrôle des parents[173].
Politique de suppression de contenu
En janvier 2018, la comédienne et réalisatriceAlexandra Naoum s'est vue retirer son sponsoring ainsi que plusieurs articles à cause de la présence d'images de poitrines féminines destinée à illustrer son projet de filmL'amazone traitant ducancer du sein. Elle dénonce, dans une tribune du Huffington post, « une hypocrisie de la part du réseau social, les publications objectifiantes et violentes envers les femmes proliférant en toute impunité alors que celles qui sont valorisantes pour ces dernières sont systématiquement supprimées »[174].
En 2019, Facebook a annoncé que les influenceurs n'étaient plus autorisés à faire la promotion du vapotage, de produits contenant du tabac ou d'armes sur la plateforme[176].
Affaire Cambridge Analytica
En mars 2018, Facebook se retrouve au cœur du scandale de l'affaireCambridge Analytica. Cette société aurait participé en 2016 à la campagne électorale deDonald Trump en collectant et en exploitant à leur insu les données personnelles de cinquante millions d'utilisateurs du réseau social. Les données ont été obtenues en violation des règles d'utilisation des données de Facebook. Les données ont été transmises par un universitaire de l'Université de Cambridge,Aleksandr Kogan, qui avait accès aux données de Facebook uniquement à des fins de recherche. Le chercheur a ensuite remis les données à une entreprise tierce, qui n'avait pas été autorisée à les utiliser, qui les a employées pour faire du ciblage politique[177].
La révélation de l'affaire a fait chuter de 7 % l'action Facebook à la Bourse de New York le[178],[179],[180].Christopher Wylie, l'ancien employé de Cambridge Analytica ayant révélé l'affaire, voit son compte Facebook suspendu par l'entreprise peu de jours après[181]. À la suite de cette affaire, Facebook est de nouveau mis en cause pour unbug informatique. En effet, par défaut certains messages auraient été rendus « publics » et non plus accessibles qu'aux amis sans que les utilisateurs le souhaitent. Ce bug aurait affecté14 millions de personnes entre le 18 et le[182].
Par la suite, une grande commission internationale de parlementaires provenant dehuit pays[précision nécessaire] est formée afin d'interroger la société Facebook sur la série de scandales. Le, des documents attestent qu'un ingénieur de la société avait informé l'entreprise dès d'une fuite de données potentielle[183]. En effet, des requêtes faites à partir d'adresses IP d'origine russe, à l'aide d'une clé de l'API du site photographiquePinterest, ont pu extraire des milliards de points de données par jour[184].Richard Allan, vice-président des affaires publiques de Facebook présent à la place de Mark Zuckerberg, indique que les documents présentés sont« au mieux partiels, au pire trompeurs »[184].
Piratage
Le 28 septembre 2018, une faille a exposé lesdonnées personnelles de cinquante millions de comptes[185].
Réévalué à trente millions de comptes, la faille présente depuis juillet 2017 a permis aux pirates de dérober :
pour la moitié des comptes, la géolocalisation et les orientations personnelles, le fil d'actualité, le nom des amis, les groupes et le nom des conversations messenger récentes ;
pour l'autre moitié« le nom d'utilisateur, le genre, la langue, le statut amoureux, la religion, la ville de naissance et l'actuelle, la date de naissance, les types de terminaux utilisés, le cursus scolaire, l'emploi, les derniers dix endroits visités ou marqués par des tiers, le site web, les Pages ou personnes suivies et les 15 dernières recherches » ;
un million de personnes n'ont pas eu de données dérobées selon Facebook.
Les auteurs du piratage ou leurs intentions ne sont pas encore dévoilés, une enquête du FBI étant toujours en cours. On sait cependant que les pirates étaient bien organisés et avaient de bonnes infrastructures[186].
En décembre 2018, une publication piégée a été partagée par de nombreux utilisateurs. Il s’agissait d’une image qui se dupliquait automatiquement sur leprofil de l’utilisateur. Le, le porte parole de Facebook indique que l’ensemble de ces publications ont été supprimées et que le problème est résolu[187].
En avril 2021, un piratage de données datant de 2019 est révélé. Il concernerait les données personnelles de 533 millions de comptes dont 19 millions de Français[pertinence contestée], disponibles sur un forum de hackers[188],[189].
Impunité
Facebook dit modérer les messages qui sont publiés par les utilisateurs en fonction de ses propres règles intitulées « Standards de la communauté »[80]. Le réseau social a choisi de rendre public ces directives internes d'application de ces standards en avril 2018 afin de faciliter pour les utilisateurs la compréhension du travail de modération effectué par ses équipes[190]. C'est un sujet sensible pour Facebook, qui est régulièrement mis en cause pour n'avoir pas assez rapidement supprimé — voire laissé en ligne — des contenus violents comme lors desattentats de Christchurch[191], supprimé à tort des œuvres d'art représentant des nus[192], ce qui a pour conséquence un fort sentiment d'impunité dans les cas de cyberharcèlement, d'incitation à la haine et de contenus violents.
En 2016, le journalL'Express a rapporté le cas d'une vidéo montrant un viol, pour lesquels de nombreux signalements se sont soldés par des fins de non-recevoir affirmant erronément qu'elle « n'enfreint pas les règlements de la communauté ». Interrogée à ce sujet, la société Facebook a répondu que ce n'était « effectivement pas normal et que cette vidéo enfreignait bel et bien le règlement de la communauté ». Finalement, la vidéo a été supprimée. Toujours selon la société, il s'agirait « probablement d'un bug », ce qu'a démenti la branche française de Facebook, qui n'a toutefois donné aucune information quant à la raison possible du caractère tardif de cette suppression ainsi que des fins de non-recevoir erronées qui avaient précédé[193].
En mai 2017, le quotidienThe Guardian indiquait que Facebook employait 4 500 modérateurs, dont la plupart d'entre eux travaillait pour des sous-traitants, et avait prévu d'en embaucher 3 000 autres[194]. Même si un soutien psychologique leur est proposé, les mauvaises conditions de travail de ces employés, sous-payés et surchargés, témoigne du manque de considération du réseau social à cette période pour cette activité[195]. En juillet 2017, une loi votée en Allemagne contraint les réseaux sociaux à supprimer les contenus haineux en moins de 24 h sous peine d'être condamnés à de lourdes amendes[196].
Lors d'un test effectué en vue d'un rapport sur le cybersexisme, leHaut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes a effectué un test consistant à signaler un grand nombre de publications problématiques. Seuls 8 % des signalements ont abouti à une suppression effective[197].
La lenteur de la réaction du réseau social a de nouveau été pointée du doigt quand une publication de vente aux enchères du droit d'épouser une jeune fille mineure est apparue sur le réseau social le 25 octobre 2018 et devenu viral en très peu de temps. La publication ne sera pourtant supprimée que le 9 novembre de la même année, soit après que la jeune fille en question n'ait été mariée[198].
Le 25 juin 2019, Le secrétaire d'État français au numérique Cédric O annonce que Facebook fournira désormais les adresses IP des publicateurs de contenus haineux, chose qu'ils ne faisaient jusque-là que pour les contenus relevant du terrorisme ou de la pédopornographie. Cette mesure ne concernera toutefois que la France[199].
En novembre 2020, alors que plusieurs élus français sont victimes de graves menaces, dont le maire socialiste deRis-Orangis (Essonne), qui a reçu des menaces de mort pour avoir rendu hommage àSamuel Paty, le réseau social interrogé répond que ce contenu ne va pas à l'encontre des « standards de la communauté » et qu'il ne supprimera donc pas ce commentaire[200].
En décembre 2020, c'est au tour de la mannequin Christelle Yambayisa de dénoncer l'inaction du réseau social face au harcèlement et aux discours de haine consécutifs aux attaques racistes subies à la suite d'une publication. Dans une vidéo sur Instagram, elle interpelle Facebook : « il faut que Facebook nous dise comment leurs technologies sont capables de nous tracker sur tout, sauf sur ce qui relève des propos injurieux et le harcèlement en tout genre »[201],[202].
D'après l'association françaiseLa Quadrature du Net, « [les réseaux sociaux mainstream] sont aussi [ceux] qui mettent en avant des contenus polémiques, violents, racistes ou discriminatoires en partant de l’idée que ce sont ceux qui nous feront rester sur leur plateforme. Le rapport visant à « renforcer la lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur Internet », commandé par le Premier ministre français et publié en septembre 2018, l’explique très bien. Il dénonce « un lien pervers entre propos haineux et impact publicitaire : les personnes tenant des propos choquants ou extrémistes sont celles qui « rapportent » le plus, car l’une d’entre elles peut en provoquer cinquante ou cent autres. Sous cet angle, l’intérêt des réseaux sociaux est d’en héberger le plus possible ». Plus généralement, le rapport regrette la « règle selon laquelle un propos choquant fera davantage de « buzz » qu’un propos consensuel, alimentant de façon plus sûre le modèle économique des plateformes »[203].
Face à l'inaction du réseau social — voire leur complicité active — par rapport aux contenus violents, une coalition nommée #stophateforprofit s'est créée en juillet 2020, incitant plusieurs marques à retirer leur sponsoring en signe de protestation[204]. La même année, ce même groupe a pointé du doigt la responsabilité des réseaux sociaux dans l'assaut du Capitole des États-Unis par des partisans de Donald Trump, qui aurait notamment été permis par la recommandation degroupes haineux par Facebook à certains utilisateurs. Il a notamment appelé au bannissement deDonald Trump de toutes les plate-formes de réseaux sociaux. Facebook annonce la suspension du compte de Donald Trump au lendemain de l'assaut du Capitole, invoquant le risque de nouvelles violences, puis annonce le retrait de tous les messages comportant le slogan « Stop au vol » répandu par le président américain[205]. Leconseil de surveillance de Facebook doit décider d'ici avril 2021 de la possibilité d'un retour accordé à Donald Trump sur le réseau social[206].
Statut du réseau social Facebook
Lors d'une audition en 2018,Mark Zuckerberg fait une déclaration importante concernant le statut de son réseau social :« Je suis d’accord sur le fait que nous sommes responsables du contenu. »[207]. Cette déclaration faite le devant leCongrès américain, change considérablement le statut de ce réseau social, qui était reconnu, avant ce changement de paradigme, comme un hébergeur « ce qui lui permet […] de ne pas être responsable pour les contenus publiés par ses utilisateurs[207]. » En tant qu'hébergeur, Facebook n'était pas responsable des contenus publiés par les utilisateurs, sauf si la nature illicite de ce contenu lui était rapporté[207]. Dans une tribune publiée dans le quotidien françaisLe Monde, l'avocate en droit des nouvelles technologies Zoé Villain affirme que : « la question de savoir si Facebook est responsable des contenus (photos, vidéos, écrits) est cruciale pour les ayants droit »[207]. De par cette déclaration, Facebook devient un média au même titre que les autres éditeurs et plus précisément unéditeur numérique[207].
Écoutes
Le, Facebook reconnaît avoir écouté et retranscrit des conversations privées tenues via Messenger afin d'améliorer le ciblage publicitaire. Lors d'une audition devant le congrès en avril 2018, Mark Zuckerberg avait affirmé ne pas faire cela[208].
Propos négationnistes
En juillet 2018, une interview donnée au médiaRecode provoque une polémique : Mark Zuckerberg informe qu'il ne compte pas censurer les pages niant l'existence de laShoah, dans la mesure où ces propos sont certes faux, mais« pas intentionnellement »[209],[210].
Recommandations algorithmes sexistes
En2020, la fondationAlgorithmWatch a testé l'efficacité de ce dernier pour les offres d'emploi en achetant des espaces publicitaires sur Facebook pour des offres d'emploi, fictives, sans aucun ciblage excepté la zone géographique. Résultat : le ciblage était fortement influencé par les stéréotypes de genre, les métiers traditionnellement masculins étant plus souvent montrés aux hommes, et vice-versa. De plus, seule l'image semble être prise en compte, une annonce de métier traditionnellement masculin étant plus souvent montrée aux femmes si l'image d'illustration contient un élément traditionnellement féminin. AlgorithmWatch note que ce biais n'est pas tant dû à une stratégie commerciale qu'aux propres biais sexistes des personnes ayant codé ledit algorithme, car le ciblage officieux se produisant avant que qui que ce soit n'ait cliqué. AlgorithmWatch pointe l'absence de mixité dans les équipes de développement concernées. Facebook n'a pas souhaité faire de commentaires sur les résultats de l'expérience[211].
Facebook fait face depuis 2018 à une action de groupe en justice. Les plaignants affirment que les dirigeants du réseau social en ligne savaient que sa mesure nommée « Potential Reach » (« portée potentielle ») surestimait l'audience potentielle des campagnes publicitaires et que ceux-ci n'ont pas cherché à rectifier la situation pour ne pas perdre de revenus. Le document juridique publié affirme qu'après la publication d'un rapport en 2017 montrant l'écart entre les chiffres de Facebook et le recensement officiel, des employés du réseau social ont reconnu l'erreur. Néanmoins, selon ce document « des hauts cadres dirigeants savaient depuis des années que la couverture potentielle était gonflée et trompeuse — mais ils n'ont pas réagi et ont même pris des mesures pour cacher le problème ». Parmi les cadres dirigeants cités figureSheryl Sandberg, DG de Facebook[213]. À partir de mars 2019, Facebook a modifié la mesure de la portée potentielle, qui est depuis basée sur le nombre de personnes ayant vu une publicité sur l'un des produits de l'entreprise lors des trente jours écoulés[214].
Le vers11 h 40 (heure de la côte est américaine),17 h 40 (heure en Europe de l'Ouest), tous les services du groupe Facebook (Facebook,Messenger,WhatsApp,Instagram, ainsi que Facebook Connect qui permet de se connecter à des sites et des applications tiers avec son identité Facebook) deviennent inaccessibles, affectant plus3 milliards d'utilisateurs de ces différents services dans le monde[215],[216]. La panne sans précédent, qui dure plus de six heures avec un rétablissement progressif à partir de0 h 30 CEST, touche jusqu'aux employés de l'entreprise qui ne peuvent gagner leurs bureaux dans la mesure où leurs badges ne fonctionnent pas, ce qui retarde la possibilité de mesurer l'ampleur des dégâts[217]. Cette panne générale serait due à un changement de configuration défectueux de ses serveurs[217].
La panne intervient au lendemain de l'intervention télévisée de la lanceuse d'alerteFrances Haugen L'action Facebook auNasdaq dévisse dans la journée de 4,89 %[217], la perte de capital pourMark Zuckerberg est estimée à7 milliards de dollars[218].
Censure pendant la guerre entre Israël et le Hamas en 2023
Exploitation commerciale des vulnérabilités psychologiques des adolescents
En, dans l'ouvrageCareless People: A Cautionary Tale of Power, Greed, and Lost Idealism, l'ancienne directrice des politiques publiques de Facebook Sarah Wynn-Williams explique comment l'entreprise a ciblé à partir de les jeunes de 13 à 17 ans en exploitant leur vulnérabilité, comme l'avait déjà révélé un document interne de l'entreprise[220],[221]. Meta accuse l'autrice d'avoir violé une clause de non-dénigrement signée par l'autrice[222] et obtient lors d'une audience en urgence l'interdiction temporaire de la diffusion de ces ouvrages[223].
EnFrance, Facebook aurait attiré 3,6 millions de visiteurs entre 2007 et 2008. En 2008, un nombre croissant d’effacements volontaires de profils est observé. En octobre 2008, Facebook annonce plus de4 millions d'utilisateurs actifs dans le pays[229]. En avril 2010, selon l’outil de ciblage des campagnes publicitaires sur Facebook, près de 9,7 millions de Français sont présents sur le site — plaçant la France dans la liste des premiers pays par utilisateurs du site —, soit un taux de pénétration dans la population d'environ 16 %[230]. D'aprèsLes Échos, néanmoins, un certain nombre de suspicions existent concernant l'exactitude des chiffres d’audience avancés par Facebook[231]. Selon Médiamétrie, avec plus de11 millions de visiteurs uniques en décembre 2008, Facebook se classe parmi les vingt sites internet les plus visités[232].
En, les statistiques parlent de 20,54 millions d'utilisateurs (+1,6 million en six mois), soit 31,8 % de la population et 46 % des internautes français. De plus, plus de la moitié des utilisateurs ont entre 18 et34 ans (31 % de18-24 ans et 28 % de25-34 ans)[233].
Le Facebook annonce l'ouverture à Paris d'un laboratoire spécialisé dans la recherche sur l'intelligence artificielle[234].
Début septembre 2015, Facebook France annonce avoir atteint les30 millions d'utilisateurs mensuels actifs en France soit une progression de près de2 millions d'utilisateurs par rapport à novembre 2014. Ainsi près de 2/3 des internautes français sont aussi utilisateurs de Facebook. D'autre part,22 millions se connecteraient chaque jour sur le réseau,17 millions via un mobile[235],[236]
Fin 2019, Facebook a franchi la barre des 37 millions d'utilisateurs en France[237].
En Belgique
EnBelgique, des statistiques d’août 2011 à janvier 2012[238] indiquent que 4 444 920 internautes sont connectés à Facebook dont 50,7 % d’hommes et 49,30 % de femmes. Plus de 25 % d’utilisateurs ont entre 25 et34 ans. Cette étude d'E-net Business indique que Facebook a connu une croissance de 4,56 % utilisateurs sur cette même période[238]. En 2012,6 millions de Belges sont présents sur Facebook, soit 58,1 % de la population du pays.
En 2018, Facebook compte 7,3 millions d’utilisateurs mensuels actifs en Belgique[239].
Au, Facebook reste le réseau social le plus utilisé au monde avec 2,91 milliards d'abonnés actifs[2].
En 2023, il atteint son maximum d'utilisation pour la génération desbaby bommers (née entre 1946 et 1964) et son minimum pour lagénération Z (née entre 1997 et 2012) qui lui préfère désormais d'autres réseaux sociaux[240]. Face à ce constat les services marketing de Facebook misent depuis fin 2024 sur des évolutions favorisant le retour des jeunes[241],[242].
En Suisse
En 2017, Facebook affiche 4,2 millions d'utilisateurs mensuels actifs en Suisse selon Facebook Insights soit +16 % par rapport à 2016. Les utilisateurs de plus de 35 ans sont désormais majoritaires et représentent 54 % des profils actifs en Suisse[243].
Dans le monde
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Cette section se base essentiellement sur des données datant de 2011 qui ne sont plus d'actualité.
Évolution du nombre d’utilisateurs de Facebook dans le monde (en millions) de 2005 à 2010[fb 1].Évolution du nombre de recherches de Facebook (en unité arbitraire) du mot « Facebook » surGoogle de 2006 à 2009[244].Répartition des utilisateurs de Facebook suivant leur âge en 2011[245].
Début 2011,620 millions d'utilisateurs, dont la moitié se connecte au moins une fois par jour et passe55 minutes (en moyenne) par jour sur le site. Il y a un milliard de contenus mis en ligne par jour (vidéos, statuts, photos, articles, etc.)[233]. D'après les informations publiées par Facebook, les utilisateurs dans le monde se répartissent alors comme suit :
Utilisateurs de Facebook, selon les zones géographiques
Continent/Pays
Nombre total d'utilisateurs en février 2011
Gain absolu les3 mois précédents février 2011 (en nombre)
Gain absolu les3 mois précédents février 2011 (en %)
Gain absolu les6 mois précédents février 2011 (en nombre)
Gain absolu les6 mois précédents février 2011 (en %)
1 - Amérique du Nord
201 millions
14,9 millions
8,03 %
32 millions
18,9 %
2 - Europe
189 millions
19,4 millions
11,46 %
29,8 millions
18,67 %
3 - Asie
146 millions
28,4 millions
24,25 %
43,5 millions
42,59 %
4 - Amérique du Sud
65 millions
11,6 millions
22,03 %
15,9 millions
32,59 %
5 - Afrique
25 millions
5,4 millions
27,26 %
8,3 millions
50,12 %
6 - Australie
12 millions
0,3 million
2,61 %
0,6 million
5,16 %
L’utilisation de Facebook dans les pays du G8 en 2011[246]
Pays membre du G8
Population estimée en 2011
Nombre d’utilisateurs
Proportion d’utilisateurs de Facebook (%)
Canada
34 030 589
18 619 280
54,7 %
États-Unis
313 232 044
154 971 340
49,5 %
Royaume-Uni
62 698 362
30 257 300
48,3 %
France
65 102 719
21 819 200
33,5 %
Italie
61 016 804
19 221 180
31,5 %
Allemagne
81 471 834
17 929 680
22,0 %
Russie
138 739 892
4 422 880
3,2 %
Japon
126 475 664
3 059 000
2,4 %
Total Mondial
6 930 055 154
664 032 460
9,6 %
En, d'après Socialbakers.com, le pays avec le plus fort taux de pénétration étaitMonaco, dont 91 % des habitants étaient inscrits sur Facebook[247]. En France, le taux de pénétration était alors de 39 %[247]. À cette même date, les dix plus grands pays par nombre d'utilisateurs inscrits étaient[247] :
À la fin 2014, Facebook annonce1,39 milliard d'utilisateurs actifs mensuels[248] dont 890 millions se connectent tous les jours (soit 64 % des comptes actifs).
En mars 2015, Facebook dénombre1,44 milliard d'utilisateurs actifs mensuels[249].
En décembre 2015, Facebook dénombre1,59 milliard d'utilisateurs actifs mensuels et approximativement 83,6 % des1,04 milliard d'utilisateurs actifs quotidiens sont situés en dehors des États-Unis et du Canada[250].
Au, Facebook comptabilise1,94 milliard d'utilisateurs. Les nouvelles inscriptions proviennent essentiellement de la région Asie-Pacifique[251].
Le graphique ci-à droite présente l’évolution du nombre d’utilisateurs (en millions) de Facebook dans le monde, d’après les chiffres donnés dans la salle de presse du site[fb 1].
Un graphique montrant l'évolution du nombre d'utilisateurs actifs mensuels sur Facebook de 2008 à 2014 est disponible sur Statista[252].
En juin 2017, Facebook a dépassé le cap des deux milliards d'utilisateurs[253].
En octobre 2018, Facebook indique2,27 milliards d’utilisateurs actifs par mois dans le monde et 1,49 milliard d’utilisateurs actifs par jour[254].
Censure sur Facebook
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
En France
Pour l'année 2015, Facebook France annonce avoir atteint les 30 millions d’utilisateurs mensuels actifs[255] et le pays devient la première au monde pour le nombre de contenus Facebook censurés avec la suppression de 37 695 pages à la suite de requêtes gouvernementales. Le rapport présenté par le réseau social précise que 32 100 cas ont concerné la diffusion d'une photographie montrant l’intérieur du Bataclan à la suite desattentats du 13 novembre 2015[256], et constituant une « atteinte grave à la dignité humaine » et une « atteinte au secret de l'enquête » selon la justice française[257]. La France a également restreint la diffusion de contenu promouvant lenégationnisme et l’apologie du terrorisme[256].
Entre juillet 2013 et décembre 2018, la France fait 42 989 requêtes officielles de demandes de suppressions de posts et commentaires sur Facebook. Elle est ainsi le deuxième pays le plus actif derrière l'Inde et devant le Mexique. La plupart des demandes sur cette période concernent des images des corps des victimes des attentats de 2015 postées sur Facebook[258].
Le,Marion Maréchal etJordan Bardella constatent que des messages publiés par leur compte ont été dépubliés par Facebook et déclarent en outre avoir été avertis d'une possible dépublication de leurs pages[259]. Facebook justifie cette censure en affirmant que les messages supprimés faisaient part de soutiens à Génération Identitaire, une organisation qui propagerait la haine[260].
D'autres langues ont également été introduites sur le site ou sont en cours d'introduction, principalement des langues très répandues, mais également des langues régionales (lebasque, lecatalan)[266] ainsi que l'espéranto[266]. Facebook demande aux utilisateurs de son site de contribuer à la traduction de l'interface dans leur langue maternelle. Tout utilisateur du réseau peut proposer une traduction des phrases originales en anglais. Ces propositions de traduction sont ensuite soumises aux internautes qui votent pour la meilleure. Les traductions « officielles » des phrases sont, en définitive, celles ayant été considérées comme les meilleures par les utilisateurs de Facebook. Il existe également quelques versions humoristiques (leet speak etanglais façon « pirate »), bien que la plupart ne soient plus disponibles.
Voici la liste des 114 langues d'interface disponibles sur Facebook au :
SelonSimilarWeb, en juin 2015, les langues ayant eu le plus grand nombre de visites effectuées depuis un ordinateur de bureau (le mobile n'étant pas pris en compte), sont l'anglais (visites indéterminées, mais tout de même premier[267] car facebook.com sans sous-domaine est à la fois l'interface pour les américains et pour le monde entier une fois logué), l'espagnol (299 millions de visites), le portugais (180 millions) et le français (148 millions).
Toujours selon SimilarWeb, sur les trois derniers mois d'avril à juin 2015, les langues ayant eu le plus grand nombre de pays ou territoires l'utilisant en tant que langue d'interface sur Facebook (sur les225 suivis), sont l'anglais du Royaume-Uni (215 pays/territoires, et inconnu pour l'anglais des États-Unis), le français de France (197), l'espagnol d'Amérique latine (194) et le portugais du Brésil (183).
↑MorganeTual, « DMA : ce qui change pour l’utilisation de Google Maps ou Messenger »,Le Monde,(DMA : ce qui change pour l’utilisation de Google Maps ou Messenger)
↑« L’UE inflige une amende de 265 millions d’euros à Meta pour ne pas avoir assez protégé les données de ses utilisateurs »,Le Monde,(lire en ligne)
↑MartinUntersinger, « L’Allemagne inflige à Facebook une amende de 2 millions d’euros en vertu de sa loi sur les réseaux sociaux »,Le Monde,(lire en ligne)
↑« Données personnelles : nouveau revers pour Meta devant la justice européenne »,Le Monde,(lire en ligne)
↑AlexandrePiquard, « Données personnelles : Meta sommé de changer ses pratiques en Europe »,Le Monde,(lire en ligne)
↑OlivierClairouin et MartinUntersinger, « Meta condamné à une amende record de 1,2 milliard d’euros par le régulateur irlandais des données personnelles »,Le Monde,(lire en ligne)
↑« Facebook et Instagram payants : une plainte pour infraction au droit européen des données personnelles »,Le Monde,(lire en ligne)
↑« « Le pouvoir de Mark Zuckerberg est sans précédent » : un de ses cofondateurs appelle à démanteler Facebook »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).
↑Boris Barraud (2020). Facebook à nouveau condamné dans le cadre de l’affaire Cambridge Analytica. Revue européenne des médias et du numérique, 2020, 53, p. 19-20. ⟨hal-02520101⟩
↑Antonio Casilli,Contre l'hypothèse de la « fin de la vie privée ». La négociation de la privacy dans les médias sociaux, Revue française des sciences de l'information et de la communication, 3, 2013.
↑Olivier Chicheportiche, « Facebook ose un Messenger Kids pour les enfants »,ZDNet France,(lire en ligne, consulté le).
↑Alexandra Naoum, « Dis Facebook, pourquoi tu préfères les posts dégradants sur les femmes et refuses ceux qui les valorisent? »,Le Huffington Post,(lire en ligne, consulté le).
↑« Violence, nudité, haine… Facebook publie ses règles de modération internes »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).
↑« Après l’attentat de Christchurch, Facebook, Youtube et Twitter accusés de mal modérer les discours haineux »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).
↑« Facebook présente ses excuses après la censure d’une Vénus paléolithique »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).
↑« Vidéo de viol: pourquoi Facebook a tardé à réagir? »,LExpress.fr,(lire en ligne, consulté le).
↑RobinCouturier, « Meta fait tout pour empêcher la diffusion d'un livre «règlement de comptes» écrit par une ancienne employée »,Slate,(lire en ligne)
↑BFMTV -Réseau préféré des boomers, Facebook est boudé par les jeunes - 24/10/2023 : « Basée sur 6199 personnes âgées entre 18 et 64 ans, interrogées en France entre le 4 juillet 2022 et le 19 juin 2023, l'étude souligne que Facebook est le réseau social le plus fréquemment utilisé par les internautes nées avant 1995 soit les baby boomers (84%) […] Au contraire des internautes de la Génération Z: seuls 54% ont affirmé faire usage de la plateforme de Meta à intervalle régulier. Ce qui place cette dernière "au quatrième rang dans cette catégorie d'âge" »
↑MondeTech -Zuckerberg Veut Reconquérir la Génération Z sur Facebook - 05/02/2025 : « Alors que Facebook peine à séduire la génération Z, Mark Zuckerberg a une idée en tête : redonner à sa plateforme son esprit originel. […] Face à la concurrence féroce de TikTok et Snapchat, le PDG de Meta est prêt à tout pour inverser la tendance. Selon un sondage Pew Research de 2024, seuls 33% des ados américains utilisent encore la plateforme, contre 71% dix ans plus tôt. »