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Fabienne Keller | |
![]() Fabienne Keller en 2019. | |
Fonctions | |
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Quatrième questeure du Parlement européen | |
En fonction depuis le (3 ans, 2 mois et 10 jours) | |
Président | Roberta Metsola |
Législature | 9e et10e |
Prédécesseur | Gilles Boyer |
Députée européenne | |
En fonction depuis le (5 ans, 8 mois et 26 jours) | |
Élection | 26 mai 2019 |
Réélection | 9 juin 2024 |
Circonscription | France |
Législature | 9e et10e |
Groupe politique | RE |
– (15 jours) | |
Circonscription | France |
Législature | 5e |
Groupe politique | PPE |
Prédécesseur | Nicole Fontaine |
Sénatrice française | |
– (14 ans, 4 mois et 2 jours) | |
Élection | |
Réélection | 28 septembre 2014 |
Circonscription | Bas-Rhin |
Groupe politique | UMP(2014-2015) LR(2015-2019) RASNAG(2019) |
Prédécesseur | Elle-même(indirectement) |
Successeur | Esther Sittler |
– (1 mois et 25 jours) | |
Élection | 26 septembre 2004 |
Circonscription | Bas-Rhin |
Groupe politique | UMP |
Prédécesseur | Joseph Ostermann |
Successeur | Elle-même(indirectement) |
Maire de Strasbourg | |
– (6 ans, 11 mois et 26 jours) | |
Élection | |
Prédécesseur | Catherine Trautmann |
Successeur | Roland Ries |
Vice-présidente duconseil régional d'Alsace | |
– (5 ans, 11 mois et 13 jours) | |
Élection | |
Président | Adrien Zeller |
Conseillère générale duBas-Rhin | |
– (9 ans et 20 jours) | |
Circonscription | Canton de Strasbourg-8 |
Prédécesseur | Hervé Bussé |
Successeur | Geneviève Werlé |
Biographie | |
Date de naissance | (65 ans) |
Lieu de naissance | Sélestat (Bas-Rhin,France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDF-CDS(1991-1995) UDF-FD(1995-1998) UDF(1998-2002) UMP(2002-2015) LR(2015-2018) Agir(2017-2022) RE(depuis 2022) |
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Maires de Strasbourg | |
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Fabienne Keller, née le àSélestat (Bas-Rhin), est unefemme politiquefrançaise.
Membre de l'UDF puis de l'UMP et deLR, elle estmaire de Strasbourg de 2001 à 2008 etsénatrice duBas-Rhin entre 2004 et 2019.
Elle devient vice-présidente du partiAgir en 2017 et quitte LR l'année suivante. Elle est éluedéputée européenne auxélections de 2019 sur la liste deLa République en marche, et réélue avec la coalition présidentielle en 2024.
Fabienne Keller est diplômée de l'École polytechnique (X 1979) et de l'École nationale du génie rural, des eaux et des forêts. Elle est également diplômée d'un master en économie de l'université de Californie à Berkeley[1].
Elle estingénieur des ponts, des eaux et des forêts. Elle travaille auministère de l'Agriculture entre1985 et1988 comme responsable de la gestion du marché français descéréales, puis auministère des Finances (direction générale du Trésor), où elle est nommée responsable du financement du secteur de l'agriculture et de lapêche.
Nommée en 1989 directrice de la gestion privée et institutionnelle du CIAL (Crédit industriel d'Alsace Lorraine), elle devient, en1996, déléguée générale de l'activité d'Asset Management duCrédit commercial de France, qu'elle quitte en2001, année de son élection commemaire de Strasbourg.
Elle effectue sonservice militaire dans laMarine nationale, à lapréfecture maritime de laMéditerranée deToulon (PREMAR III). Elle estcapitaine de corvette de réserve. Elle a passé lebrevet d'initiation parachutiste militaire (BIPM).
Fabienne Keller adhère à l'UDF en 1991. Elle est la première femme élue au conseil général du Bas-Rhin en 1992. Elle y restera jusqu'en 2001. Elle sera aussi vice-présidente duconseil régional d'Alsace entre 1998 et 2004]où elle préside la commission « Université et Recherche ».
Elle figure sur la liste deFrançois Bayrou auxélections européennes de 1999.
Bien qu'ayant soutenu François Bayrou au premier tour de l’élection présidentielle de 2002, elle rejoint, à l'instar d'Adrien Zeller, président centriste de la régionAlsace et d'autres élus et militants de l'UDF, le nouveau parti de la majorité présidentielle, créé parJacques Chirac, l'UMP, marquant sa désapprobation à l'égard de la stratégie personnelle du candidat centriste.
Après avoir remporté la primaire interne de l'UDF contre François Loos, elle mène la liste d'union RPR et UDF. Elle est éluemaire de Strasbourg en mars 2001, succédant ainsi àCatherine Trautmann. Elle devient aussi présidente déléguée de laCommunauté urbaine de Strasbourg aux côtés de son colistier devenu président,Robert Grossmann.
Ce mandat est caractérisé par la concrétisation de réalisations suivantes :
Elle annonce rapidement être candidate pour un deuxième mandat auxélections municipales de 2008. Un pamphlet anonyme,Requiem pour un Tandem, où elle est surnommée« Madame Paranoïa », l'accuse d'autoritarisme et fait le lien entre sonautocratisme supposé et la valse du personnel à la mairie ; ses désaccords avec Robert Grossmann sont également épinglés[7]. Elle accuse un important retard au premier tour sur son adversaire principal, Roland Ries. Les divergences d'analyse des résultats du scrutin accentuèrent la mésentente entre Fabienne Keller et Robert Grossmann, ce qui finit de conduire à la défaite, au soir du second tour, Fabienne Keller remportant 41,67 % des suffrages contre 58,33 % en faveur de son adversaireRoland Ries[8]. Le choc de cette défaite fut à l'origine de la division de la nouvelle opposition en deux groupes. Celui mené par Fabienne Keller s'intitule Strasbourg au Centre puis Strasbourg au Centre - Groupe UMP-UDI et celui présidé par son ex-équipier Robert Grossmann est nommé groupe UMP, Nouveau Centre et Indépendant.
De nouveau candidate pour un mandat de maire auxélections municipales de mars 2014, elle promet notamment la construction duGCO et la transformation simultanée de l'A35 en boulevard urbain, ainsi que le recrutement de cinquante policiers municipaux[9] supplémentaires et la rénovation des écoles. Elle perd de justesse au second tour contre la liste emmenée par Roland Ries, en récoltant 45,05 % des voix contre 46,96 % en faveur de son adversaire (soit 1 509 voix d'écart).
Fabienne Keller est élue sénatrice dans le département du Bas-Rhin le, mais l'ensemble du scrutin à l'échelle du département est invalidé, pour des raisons de procédure, par leConseil constitutionnel le[10]. Elle est réélue le.
Le, elle est réélue pour un second mandat[11] sur la liste menée parGuy-Dominique Kennel.
Le,Nicolas Sarkozy, élu président de l'UMP, la nomme secrétaire nationale de l'UMP chargée de l'environnement et des transports[12]. Le, elle est nommée, avec Laure Miller[13], déléguée chargée de l'énergie et des transports chez Les Républicains[14].
Elle soutientAlain Juppé pour laprimaire française de la droite et du centre de 2016[15]. Le, dans le cadre de l'affaire Fillon, elle renonce à soutenirFrançois Fillon à la présidentielle et appelle Alain Juppé à se présenter[16].
En novembre 2017, elle participe à la création d'Agir, la droite constructive. Elle est responsable du projet européen du parti et l'une des responsables de son « pôle idées »[17]. Elle quitteLes Républicains en février 2018[18].
Fabienne Keller est candidate auxélections européennes de 2019 sur la liste deLa République en marche. Elle figure en septième position[19]. Elle quitte alors le groupe sénatorial LR, dont elle était jusque-là vice-présidente[20]. Élue députée européenne le 26 mai 2019, elle démissionne de son mandat de sénatrice le suivant[20].
Le, elle est élue4e questeure du Parlement européen en obtenant 479 voix au1er tour[21].
Lors de laneuvième législature du Parlement européen (2019-2024), elle est rapporteure de l'un des textes duPacte sur la migration et l'asile[22].
Elle est septième et réélue surla listeBesoin d'Europe aux élections européennes de 2024.
Si Fabienne Keller a rejoint l’UMP en 2002[23], elle revendique pourtant des positions centristes, surtout au sujet desdroits sociaux[24]. Elle a co-animé un groupe d'une trentaine de parlementaires centristes, les « Centristes de l’UMP »[25], avecMarc-Philippe Daubresse etPierre Méhaignerie, afin d'infléchir la politique du président de la RépubliqueNicolas Sarkozy. Dans la même logique, elle a soutenu la candidature deNathalie Kosciusko-Morizet[26] à la présidence de l'UMP lors ducongrès d'automne 2012.
Elle a approuvé auSénat le projet de loi instaurant le droit aumariage homosexuel[27], ce qui lui a valu des critiques (notamment de la part deChristine Boutin[28] ou deFrigide Barjot[29]), des insultes et des menaces. Elle a regretté (à l'époque où elle était déléguée générale adjointe de l’UMP) que le débat sur la laïcité organisé par l'UMP soit mal préparé et divise la société. Elle a vivement contesté lediscours de Grenoble de Nicolas Sarkozy ou encore les propos deClaude Guéant considérant l’immigration desmusulmans comme un problème pour la France.
Contre son groupe, le 7 décembre 2016, elle vote la loi duGouvernement deBernard Cazeneuve réprimant dans tous les médias le « délit d'entrave à l'IVG ».
Année | Nuance | Commune | Position | 1er tour | 2d tour | Sièges (CM) | |||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||||
2001[31] | DVD | Strasbourg | Tête de liste | 19 467 | 29,50 | 1re | 39 379 | 50,85 | 1re | 50 / 65 | |
2008[32] | MAJ | 25 314 | 33,93 | 2e | 32 097 | 41,67 | 2e | 13 / 65 | |||
2014[33] | UD | 23 404 | 32,92 | 1er | 35 114 | 45,02 | 2e | 15 / 65 |
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