Ne doit pas être confondu avecFélix Barret.
| Félix Baret | ||
| Fonctions | ||
|---|---|---|
| Maire deMarseille | ||
| – (5 ans et 6 jours) | ||
| Prédécesseur | Emmanuel Allard | |
| Successeur | Siméon Flaissières | |
| Président duConseil général des Bouches-du-Rhône | ||
| – (1 an) | ||
| Prédécesseur | Louis Guibert | |
| Successeur | Frédéric Monier | |
| Conseiller général des Bouches-du-Rhône | ||
| – (37 ans) | ||
| Circonscription | Canton de Trets | |
| Prédécesseur | Joseph François Caire | |
| Successeur | Auguste Baret | |
| Biographie | ||
| Date de naissance | ||
| Lieu de naissance | Gardanne | |
| Date de décès | (à 77 ans) | |
| Lieu de décès | Marseille | |
| Résidence | Bouches-du-Rhône | |
| Maire de Marseille | ||
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Félix Baret, né àGardanne le et mort àMarseille le, est un homme politique français,maire de Marseille de 1887 à 1892.
Après de brillantes études à la faculté de droit d’Aix-en-Provence, il est inscrit dès l’âge de 20 ans au barreau d’Aix-en-Provence. Fin 1868, il plaide avecGaston Crémieux dans l'affaire des empoisonneuses de Marseille. Trois Marseillaises — Marie-Rose Alavena, Marie Autrand et Antoinette Joséphine Duguet — sont accusées d’avoir empoisonné leurs maris avec de l’arsenic et de labelladone fournis par l’herboriste Joye[1]. Les avocats sauvent la tête des accusées ainsi que celle de l’herboriste accusé de complicité.
Pendant laguerre de 1870, il se trouve àLyon en tant quecapitaine des mobiles. Il est chargé des fonctions de commissaire du gouvernement auprès du conseil de guerre chargé de juger lesinsurgés de la Croix–Rousse qui avaient participé à l’assassinat ducommandant Arnaud. Il fit condamner plusieurs accusés.
De retour à Marseille, il commence sa carrière politique en se faisant élire en 1881 conseiller municipal. Il est également élu en octobre 1881 conseiller général ducanton de Trets où il fut constamment réélu jusqu’en 1911. Dès 1882 il démissionne du conseil municipal car il ne s’entend pas avec le maire de l’époqueBrochier. Il fut élu maire en 1887 puis réélu en 1888. D’utiles travaux furent réalisés sous son administration : réfection des trottoirs, construction de la poste Colbert[2], construction de labourse du travail, inauguration du lycée de jeunes filles Montgrand et surtout construction d’un réseau d’égouts. En effet la municipalité entreprend un vaste programme de réalisation de travaux d’assainissement et des mesures d'hygiène sous l'impulsion du docteurHippolyte Mireur, rendus nécessaires et urgents par les fréquentes épidémies de choléra. On en comptabilisera 6 depuis 1835 dont ladernière en 1884 qui fit près de 2 000 morts. La ville disposait d’un réseau collectant trois bassins versants avec des exutoires dans leVieux-Port, le bassin de la Joliette et leruisseau du Jarret. Les travaux consistaient à réaliser un grand collecteur recueillant toutes les eaux usées pour les rejeter dans la calanque de Cortiou. La déclaration d’utilité publique fut prononcée le et la pose de la première pierre fut faite le au pond-point du Prado en présence du maire et de trois ministres et deCharles de Freycinet, président du Conseil des ministres[3].
Il est promu officier de la Légion d'honneur en 1891[4].
Il ne se représenta pas à l'expiration de son mandat de maire le.
Il meurt à Marseille le. La ville de Marseille donne son nom à la place située face à la préfecture et qui s’appelait place Saint Ferréol.