Pour les articles homonymes, voirFER.
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LaFédération des étudiants révolutionnaires (FER)[note 1] est un courant politiquetrotskiste né de la refondation, lors d'un congrès en, du Comité de liaison des étudiants révolutionnaires (CLER) fondé en 1961 peu après la création duFront universitaire antifasciste, et qui diffusait le journalRévoltes. Groupuscule de la branche lambertiste de l'Organisation communiste internationaliste (OCI), il a rejoint l'Organisation communiste internationaliste et s'est rebaptisé Alliance des jeunes pour le socialisme, pour ne plus s'adresser seulement aux étudiants.
Les militants de ce courant politique, à la différence des « pablistes », du nom de leur dirigeantMichel Pablo, ont refusé d'intégrer lePCF dans lesannées 1950 et ont participé à fondation des groupes « Révoltes » dans les auberges de jeunesse en 1956, puis à la création en 1961 d'un Comité de liaison des étudiants révolutionnaires (CLER)[1] qui vise à structurer les trotskistes au sein duFront universitaire antifasciste, face aux communistes et auxEtudiants socialistes unifiés[1].
Le CLER est créé au printemps 1961 lors d'une réunion à l’École normale supérieure[2] autour deGérard Rauzy, mathématicien qui a refusé de serrer la main dugénéral de Gaulle visitant son établissement. Le groupe trotskiste La Vérité veut se renforcer en milieu universitaire depuis la préparation de la manifestation réussie des syndicats à la Mutualité pour la paix en Algérie, le 27 octobre 1960[2]. Il profite en 1961-1963 que l'UEC se désintéresse de l’UNEF pour se concentrer sur le FUA[2].
Parmi ses premiers militants à la Sorbonne, on compte aussiAlain Krivine, fondateur duFront universitaire antifasciste, entré enhypokhâgne en 1960 aulycée Condorcet après son baccalauréat[3], puis à l'automne 1961 à la Sorbonne en licence d’histoire[3], également militant de l'Union des étudiants communistes de France (UECF). Rallié aux trotskistes à l'hiver 1961-1962[3], il entre vite au bureau politique du PCI avecPierre Frank etMichel Lequenne[3]. En octobre 1961, il compte seulement une quinzaine de membres. SonBulletin de liaison des étudiants révolutionnaires (BLER) est tiré à 350 exemplaires[2].
Le CLER compte une quarantaine de membres en 1962 dont une petite vingtaine appartient au groupe La Vérité[2], la majorité des étudiants lambertistes l'ayant rejoint en mars 1962[2], car il a pris ses distances avec le FUA, qui ne fait plus l'unanimité dans cette mouvance trotskistes car accusé de ghettoiser les étudiants. Le CLER pratique l'entrisme aux ESU et à l’UEC et privilégie l'UNEF, dont l'UEC se désintéresse car elle cherche à prolonger l'action du FUA. Dès l’automne 1961, Jean-Pierre Bakhouche est élu président du groupe d'études de propédeutique qui essaime l’année suivante[2]. Le CLER recrute aussiClaude Chisserey qui entre à la Sorbonne en 1963, mais y adhéré dès l'École normale d'instituteurs. En 1963, trois militants du CLER, dont Bakhouche et Jean Puyade, siègent au bureau de la FGEL, mais sont éliminés par son présidentAntoine Griset en mars 1963, provoquant la rupture entre CLER et FGEL[2].
Avant la création de l'UJCml dans le courant de l'année 1966, c'est au service d'ordre du CLER[4] que se consacrent, via des séances d'entraînement dans les gymnases proches de la Sorbonne[5],Pierre Goldman et son bras droitJacques Rémy[4], qui travaillent par la même occasion pour le service d'ordre de l'UNEF[4]. Le CLER a alors un hébergement permanent pour son service d'ordre dans son grand localrue de Charonne à Paris[4],[5]. Il s'agit alors de résister, via la création d'un service d'ordre efficace, voire brutal et appelé pour cela parfois l'« Occident de gauche », aux attaques d'un mouvement d'extrême droite rendu violent par laguerre d'Algérie, laFédération des étudiants nationalistes, constituée le par des étudiants – généralement issus deJeune Nation, et dont une partie, exclue en février 1964, se transformera en« Occident »[6]. Le service d'ordre du Comité de liaison des étudiants révolutionnaires (CLER) s'entraîne à la salle de sport de la Montagne Sainte-Geneviève et à la salle Censier. Le CLER s'installerue de Charonne avec un dortoir pour son service d'ordre afin de pouvoir réagir en cas d'agression[4]. Le 3 novembre 1966, c'est ce service d'ordre qui fait échec, à Nanterre, aidé par des anarchistes, à l'incursion violente d'Occident, alors que le mouvement d'extrême droite n'a pas encore été affaibli par l'affaire de Rouen, de début 1967, quand unblessé grave amène une enquête de justice.
L'alliance entre lesanarchistes et les lambertistes du Comité de liaison des étudiants révolutionnaires (CLER) au sein de l'UNEF, à partir de 1964, leur permet de prendre le contrôle de plusieurs bureaux d'université. Les lambertistes sont ceux qui rejettent le plus fortement l'influence de la religion et de la hiérarchie catholique ce qui facilite leur entente avec les anarchistes, alors que le courant chrétien est en pleine ascension depuis la formation duParti socialiste unifié en réaction à laguerre d'Algérie[7].
L'anarchiste espagnolTomás Ibáñez est inscrit en 1963-1964 à la Sorbonne au département psycho, place forte parisienne des lambertistes, dirigés parClaude Chisserey[8]. Ce dernier le présente à Richard Ladmiral, membre deNoir et Rouge, ami de Christian Lagant[8], que Tomás Ibáñez avait connu au camping libertaire international deBeynac[8]. C’est de cette rencontre qu’est née l’idée des anarchistes de créer laLiaison étudiante anarchiste, pour imiter les lambertistes[8], en créant eux aussi une « liaison étudiante », mais anarchiste cette fois, laLiaison étudiante anarchiste ou LEA[8].
Richard Ladmiral et Tomás Ibáñez commencent leur militantisme d’opposition, au sein de l’UNEF, en collaboration assez étroite avec la « Tendance syndicaliste révolutionnaire » impulsée par les lambertistes[8], sur le modèle de l’alliance tissée dans la région deSaint-Nazaire entre anarcho-syndicalistes – dontAlexandre Hébert était la figure de proue – et lambertistes[8]. Enmai 68 àNantes, ce sont des ouvriers lambertistes qui seront, en partie, à l'origine du grand mouvement de grève générale[7].
L'alliance entre les anarchistes et les lambertistes vole en éclats en 1967, dans certaines universités comme Nanterre, lorsque les premiers s'inspirent desProvos hollandais et des textes de l'Internationale situationniste, tandis que le congrès de la fédération anarchiste du printemps 1967 les écarte, les poussant à s'allier avec une autre branche trotskyste plus récente, lesJeunesses communistes révolutionnaires issues d'une scission de l'Union des étudiants communistes à la fin 1965.
À partir de 1963, le CLER axe son implantation en direction des milieux ouvriers par la diffusion du journalRévoltes, et se heurte au PCF là où il parvient à s'implanter, dans les écoles professionnelles et centres d'apprentissage[6].
Dè 1963, des militants de la Fédération unie des auberges de jeunesse diffusant le journalRévoltes sont exclus pour« fractionnisme politique », sans vote des adhérents, au moment où les pressions gouvernementales visent à accentuer la dépolitisation de l'organisation[9].
En 1967, un meeting du CLER àMalakoff, dans les Hauts-de-Seine, est dispersé de force par le député-maire de la ville,Léo Figuères, membre du comité central du PCF[6]. Chez les étudiants, le CLER échoue à prendre la direction de l'UNEF, où il se heurte au PSU, mais s'implante àClermont-Ferrand,Toulouse,Cannes,Bordeaux,Caen etRouen[6]. Dans la nouvelle université de Nanterre, il aura moins de dix militants[10].
C'est l'initiative du journalRévoltes qu'est organisé le 24 juin 1967 un meeting d'un millier de personnes pour préparer une manifestation centrale de la jeunesse« contre la déchéance et la misère »[11]. Charles Berg etClaude Chisserey sont plus spécialement chargés des comités du journalRévoltes. ÀDijon, en novembre 1967, Alain Chicouard, étudiant à Dijon depuis septembre 1965 et responsable du groupe Révoltes et du CLER en 66-68[12], se fait élire président de la section Lettres de l'UNEF[12]. Dès septembre–octobre 1966, il se consacre à la manifestation internationale contre laguerre du Vietnam, à Liège le 15 octobre suivant.
Enmai 68, la FER tout comme l'UNEF mettait l'accent sur des« moments récents de la lutte ouvrière » comme la grandegrève des mineurs de 1963, premier grand mouvement social sous le premier mandat du général de Gaulle, lamobilisation contre les ordonnances anti-Sécurité sociale du Premier ministreGeorges Pompidou tout au long de l'année 1967, combinées aux protestations contre laréforme Fouchet des universités, appelée aussilutte des étudiants contre le plan Fouchet, et les combats livrés par les jeunes travailleurs dans des grèves dures à Caen ou à la Rhodiaceta[13]. Ses militants vendaient à la sortie des lycées, le journal de la FER, qui s'appelaitRévoltes.
En 1967-1968, le CLER est majoritaire, à la Sorbonne, dans les groupes d'études de l'UNEF de philosophie, psychologie et espagnol[14],[15] avecClaude Chisserey etCharles Berg[14]. Le CLER continue d'agir sur les bases de la « tendance » qu'ils revendiquent de pouvoir animer au sein de l'UNEF, appelée celle des« hyper syndicalistes »[16]. En, ils présentent une motion demandant queCohn-Bendit soit exclu de l'UNEF[16] puis la retirent en apprenant que ce dernier fait l'objet d'une demande d'expulsion du territoire français après les bagarres d'[16]. Début avril 1968, ils somment le bureau de l'UNEF-Nanterre, toujours tenue par la JCR malgré la démission en février deJean-François Godchau, de se justifier sur le soutien qu'il apporte auMouvement du 22 mars[16].
Le CLER s'est ensuite rapproché d'autres groupes afin d'opérer sa transformation en FER[17]. Lors d'un congrès en, la banderole ornant la tribune proclame« La Révolution est inévitable, il faut s'y préparer vite »[6] et le Comité de liaison des étudiants révolutionnaires (CLER) devient la Fédération des étudiants révolutionnaires[6]. Danscertains sites universitaires très médiatisés en 1968 comme l'université Paris-Nanterre, son poids est plus faible que celui de son nouveau concurrent trotskiste depuis 1966, laJeunesse communiste révolutionnaire (JCR), la FER comptant7 ou 8 adhérents qui forment le noyau d'un groupe d'une quinzaine d'étudiants actifs et sympathisants[16].
Le vendredi 3 mai 1968 dans l'après-midi, la FER est coorganisatrice[6], avec l'UNEF et leMouvement d'action universitaire (MAU) du meeting dans la cour de la Sorbonne, qui ne réunit que 250 étudiants, mais se termine par les premiers affrontements avec la police.Claude Chisserey négocie sans succès avec la police et appelle à étendre le mouvement après les affrontements. Le lundi 5 mai 1968, son service d'ordre érige des barricades[6], tandis que l'un de ses représentants à NanterreMichel Pourny récuse ses juges du conseil de disciplineet quitte la salle après avoir lu une déclaration écrite. Lors d'un meeting à la Mutualité réunissant 2 000 à 3 000 personnes le vendredi 10 mai[6], le soir de lanuit des Barricades de Mai 68, la FER appelle à rejoindre le monde ouvrier et ses dirigeants mettent en garde les manifestants contre le risque de voir la violence utilisée par le pouvoir pour choquer l'opinion publique[6], même si une partie des participants au meeting rejoignent la nuit des Barricades, tandis que lespremières protestations des journalistes de l'ORTF ne deviennent publiques que dans la soirée. Le 22 mai 1968, le journalRévoltes a pour gros titre en première page : « Tout est possible ! » et en sous-titre : « Imposons le Comité central national de grève ! »[13]. La FER est ensuite active dans les émeutes du 24 mai dans plusieurs villes et du 7 juin à Renault-Flins[6], qui se terminent par la mort du lycéenGilles Tautin.
Enmai 68, le secrétaire général du CLER étaitChristian de Bresson, tandis que Jacques Rémy et son adjoint Jean-Louis Argentin prennent leurs distances. Le jeune ingénieur parisienYves Dorey était le successeur deMaurice Sédès comme directeur-gérant du journal mensuelRévoltes[18], qui paraît depuis novembre 1965 sous forme de revue et depuis septembre 1966 au format tabloïd[19],Claude Chisserey à la Sorbonne etCharles Berg responsable des groupes de jeunes. Michel Landron dirige le projet de journalJeune révolutionnaire.
Ce groupe est dissous par ledécret du 12 juin 1968, mais obtient en l'annulation du décret pour excès de pouvoir prononcée par leConseil d'État[20]. Comme les autres groupes le motif avancé est le risque causé par sa particulière violence.
La dissolution de FER l'amène à devenir l’Alliance des jeunes pour le socialisme (AJS) qui est la reconstitution d’une des organisations dissoutes en 68. Elle est animée par Charles Berg, dont le vrai nom estCharles Stobnicer[21]. L’AJS se présente comme le mouvement de jeunesse de l'OCI, membre de laIVe Internationale, sous la direction dePierre Boussel[21]. Alors que les groupuscules gauchistes et anarchistes s’étaient disputé le contrôle de l’UNEF, qui avait abandonné toute influence, en, les rocardiens sont mis en minorité et quittent le syndicat, qui subit un énorme trou financier et les militants de l’Alliance des jeunes pour le socialisme en prennent le contrôle[21]. L'AJS a pris au même moment le contrôle de la MNEF avec l’aval de la justice lors d'une réunion dans un gymnase de Nanterre, dont le service d’ordre de l’AJS a interdit l’accès à une partie des sociétaires[21]. Le climat était à la lassitude et à la peur[21].
À l’université de Nanterre, en, le groupemaoïste, laGauche prolétarienne, organise un meeting oùAlain Geismar tient un discours véhément, qui se termine par un affrontement[21]. En à peine un quart d’heure les CRS balayent tout le campus[21]. Les gauchistes se réfugient dans les bâtiments, dans lesquels des centaines d’étudiants se trouvent piégés[21]. Les CRS, regroupés au centre du campus, forment un carré[21]. La résidence universitaire est investie, une porte de chambre est défoncée, et un jeune, roué de coups, se retrouve avec lefoie éclaté[21]. Les gardes mobiles sont appelés pour s’interposer et calmer la fureur des CRS. La présidence annonce que tous les cours sont suspendus jusqu’aux vacances de Noël et la rentrée de janvier reportée jusqu’à une date indéterminée[21].
Au cours des manifestations lycéennes contre la loi Debré, puis contre les « réformes Fontanet et Haby », ce courant politique implanté chez les étudiants a aussi sa branche lycéenne, l'Union des cercles lycéens, dont plusieurs militants sont ensuite devenus des dirigeants du mouvement étudiant, commeJean-Louis Wander,Marc Rosenblat etPhilippe Darriulat, présidents de l'Unef-ID entre 1975 et 1987[22].
Dans lesannées 1970, le secteur jeune est animé par des militants comme le futur cinéasteCharles Stobnicer[23],[24],[25] naît le[26], qui« personnifie l'Alliance des jeunes pour le socialisme jusqu'au milieu desannées 1970 » et dont il est secrétaire général, selon Philippe Campinchi.
Dans sa jeunesse, il milite à la FER (Fédération des étudiants révolutionnaires), branche étudiante de l'Organisation communiste internationaliste (OCI), sous le nom de« Charles Berg »[27] puis en a été exclu en 1979, tandis que Stéphane Just, aussi de l'OCI, sera exclu en 1984[28]. Pour son éviction est évoqué ce qui sera plus tard qualifié d'« affaire Berg », selon laquelle nombre de membres du comité central de l'OCI auraient été impliqués dans le trucage du nombre d'adhérents début 1979[note 2].
Charles Berg participe à« la prise de l'UNEF en 1971 » avec son amiClaude Chisserey[28]. Ce dernier s'est suicidé en 1979, l'année de l'exclusion de Berg qui lui a succédé à tête la « commission jeune » de l’OCI« pendant au moins deux ans, de 1975 à 1977 »[28]. Toujours au bureau politique de l'OCI, Chisserey s'appuyait sur« la jeunesse sortie de mai-juin 68 »[28] et lui fait des révélations sur l'OCI et son fonctionnement[28] afin de résister à la puissance du leaderPierre Lambert et même le renverser[28].
Peu avant, en 1978, la branche étudiante de l'OCI, menée par Berg et Chisserey, avait été mise à contribution pour créer le syndicat étudiant UNEF ID[29], qui verra le jour au congrès de mai 1980, à Nanterre, en se rapprochant des mitterrandistes rassemblés parÉdith Cresson dans leComité pour l'organisation du syndicat des étudiants de France[29], fondé à la rentrée 1975 etremarqué au printemps 1976 contre la réforme Saunier-Seité mais qui n'obtient que quatre élus en 1977, aux élections étudiantes aux conseils d'administration desCROUS.Denis Sieffert, président de l'UNEF, depuis 1975 était parti faire son service militaire en 1977[28].
L'opération inclut aussi les trotskistes duMAS[28], fondé aprèsle mouvement de 1976 contre la réforme Saunier-Seité à l'initiative du MARC (MARC) lui-même formé aprèsmai 68 par des étudiantsPSU proches de la CFDT, mais rapidement infiltré par la LCR. L'OCI avait elle-même une centaine d'infiltrés parmi les étudiants de la LCR[29], qui étaient coordonnés par Pierre Salvaing et François de Massot[29]. Le rapprochement, voulu parPierre Lambert, passe par l'élection à la présidence de la MNEF en 1979 deJean-Michel Grosz, qui rassure les partenaires indirect de l'OCI dansForce Ouvrière, le secrétaire généralAndré Bergeron et le leader du RPRJacques Chirac[28], qui a placé des militants dans FO. Elle permet d'intégrer au passage une autre composante du militantisme étudiant, les rocardiens, parmi lesquelsManuel Valls,Alain Bauer etStéphane Fouks[28]. Le vote pourFrançois Mitterrand au1er tour[28] va fédérer ensuite un peu plus cette nébuleuse, désormais en passe de devenir la première force dans les universités[28], etJean-Christophe Cambadélis est invité à la tribune le 10 mai 1981, sur laplace de la Bastille[28].
Charles Berg avait succédé à l'action deClaude Chisserey pour opérer une infiltration dans la LCR depuis la fin desannées 1960, qui a finalement servi début 1981 à intégrer 400 militants LCR dans l'OCI, dans le sillage de la création de l'UNEF ID[28] pour revendiquer 4 810 militants en mars 1981, six fois plus qu'en 1968-1969 pour prétendre arriver à 10 000 en 1982. Un objectif esquissé dès le24e congrès des 23, 24 et 25 mai 1980, à coups de recrutements rapides, voulus par le congrès suivant[30] et jamais réalisé.