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Fécamp

49° 45′ 30″ nord, 0° 22′ 48″ est
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Pour l’article ayant un titre homophone, voirFéquant.

Fécamp
Fécamp
Fécamp, depuis la falaise.
Blason de Fécamp
Blason
Image illustrative de l’article Fécamp
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNormandie
DépartementSeine-Maritime
ArrondissementLe Havre
IntercommunalitéCA Fécamp Caux Littoral Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
David Roussel
2022-2026
Code postal76400
Code commune76259
Démographie
GentiléFécampois
Population
municipale
17 961 hab.(2022en évolution de −4,97 % par rapport à 2016)
Densité1 192 hab./km2
Population
agglomération
19 660 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées49° 45′ 30″ nord, 0° 22′ 48″ est
AltitudeMin. 0 m
Max. 125 
m
Superficie15,07 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineFécamp
(ville-centre)
Aire d'attractionFécamp
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton de Fécamp
(bureau centralisateur)
Législatives9e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Fécamp
Géolocalisation sur la carte :France
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Fécamp
Géolocalisation sur la carte :Seine-Maritime
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Fécamp
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Fécamp
Liens
Site webhttps://www.ville-fecamp.fr/
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Fécamp est unecommune française située dans ledépartement de laSeine-Maritime enrégionNormandie. Ancien portmorutier sur le littoral dupays de Caux, la commune est située à environ 40 km au nord duHavre.

Géographie

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Localisation

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Fécamp se trouve dans lavalleuse de laValmont, au cœur dupays de Caux, sur lacôte d'Albâtre.

Elle est la ville-centre de l'aire d'attraction de Fécamp, de sonaire urbaine ainsi que de sonbassin de vie, et se trouve dans lazone d'emploi duHavre[I 1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontColleville,Épreville,Ganzeville,Saint-Léonard,Senneville-sur-Fécamp,Tourville-les-Ifs etToussaint.

Carte
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes[Note 1].
Communes limitrophes deFécamp
MancheMancheSenneville-sur-Fécamp
MancheFécampColleville
Saint-LéonardTourville-les-Ifs
Épreville
Saint-Léonard
Toussaint
Ganzeville
  • L'une des entrées de la commune.
    L'une des entrées de la commune.
  • L'entrée du port, la plage et la falaise.
    L'entrée du port, la plage et la falaise.
  • Fécamp vue de la route du Phare.
    Fécamp vue de la route du Phare.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 15,07 km2. Son altitude varie de0 à 125 mètres[1].

Hydrographie

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La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la rivière de Valmont, le ruisseau de Ganzeville[2] et divers autres petits cours d'eau[3],[Carte 1].

Larivière de Valmont, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune deValmont et se jette dans laManche sur la commune, après avoir traversétrois communes[4]. Les caractéristiqueshydrologiques de la Valmont sont données par lastation hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 2,77 m3/s[Note 2]. Le débit moyen journalier maximum est de 10,4 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 15,7 m3/s, atteint le même jour[5].

Sept plans d'eau complètent le réseau hydrographique, dont 5 sur la commune de Fécamp, lesno : 2 (1,43 ha), 4 (1,58 ha), 5 (1,32 ha), 6 (1,55 ha), 7 (1,49 ha); l'étang de l'épinay (3,16 ha) et celui du Nid du Verdier (3,26 ha)[Carte 1],[6].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Fécamp[Note 3].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Normandie etClimat de la Seine-Maritime.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[8]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[9] et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[11],[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de12,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 814 mm, avec12,1 jours de précipitations en janvier et8,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deOcteville-sur-Mer à29 km àvol d'oiseau[13], est de11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 790,7 mm[14],[15]. La température maximale relevée sur cette station est de38,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de−10,7 °C, atteinte le[Note 4].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Fécamp est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].

Elle appartient à l'unité urbaine de Fécamp[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle estville-centre[Note 6],[17],[I 1].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fécamp, dont elle est la commune-centre[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

La commune, bordée par laManche, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des100 mètres, ou plus si leplan local d'urbanisme le prévoit[21].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (37,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (32,2 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (28,1 %), forêts (20 %),terres arables (17,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), prairies (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), eaux continentales[Note 8] (1,6 %), zones humides côtières (1 %)[22].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Habitat et logement

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En 2021, le nombre total delogements dans la commune était de 10 793, alors qu'il était de 10 735 en 2016 et de 10 638 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 85,1 % étaient desrésidences principales, 6 % des résidences secondaires et 8,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 48,4 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 51,3 % desappartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fécamp en 2021 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (6 %) supérieure à celle du département (4,1 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %).

Le logement à Fécamp en 2021.
TypologieFécamp[I 3]Seine-Maritime[I 4]France entière[I 5]
Résidences principales (en %)85,18882,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)64,19,7
Logements vacants (en %)8,97,98,1

Toponymie

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Le nom est attesté dès 875 dans l'expression latinesuper fluvium Fiscannum, puisFiscannus en 990[23].

Les formes les plus anciennes sont sans rapport avec l'étymologie savanteFici campus « champ du figuier »[23], souvent invoquée à propos de la ville et dont s'inspire la graphie actuelle de Fécamp avec un-p final.

L'évolution du nom en « Fécan » procède régulièrement de*FISCANNU. Il s'agit vraisemblablement du nom d'origine dela rivière de Valmont (sans autre nom ancien) comme le montre la mention de 875 dans lacharte deCharles le Chauvesuper fluvium Fiscannum « sur la rivière Fécam(p) ». En outre, le même processus de transfert d'un nom de rivière à un nom de lieu s'observe à plusieurs reprises en Seine-Maritime (cf.Eu,Dieppe, etc.) et ailleurs[23]. Curieusement, les formesFiscamnum monasterium auVIIe siècle (M.G.H. Passiones,t. Vp. 337) etAd Fiscamnum en 833 (Gesta, 111) ne sont pas prises en compte par François de Beaurepaire, alors qu'elles semblent indiquer également une étymologie en rapport avec un nom de rivière, ce qui permet de comparer avecEntrains-sur-Nohain (Nièvre,IntaranumIIe siècle, sur une des inscriptions d'Autun -RIO 1962 174-,InteramnumVIe siècle) ou Antrain (Intramnum auXIe siècle), dont l'élément-amnum « rivière » est un rhabillage bas latin pour le terme indigèneanum « marais » ouambes « rivière ». Le premier élémentFisc- représente vraisemblablement le vieux bas francique*fisk « poisson », d'où le sens global de « marais, rivière des poissons ».

L'explication d'Auguste Longnon par le latin classiquefiscus au sens de « domaine du fisc »[24] n'est pas reprise parAlbert Dauzat etCharles Rostaing[25]. En revanche, ils classentFescamps (Somme, sans forme ancienne) avec les noms de typeFêche-l'Église,Fesches-le-Châtel, etc. sous la rubriqueFeissal relevant du latinfiscus « trésor royal », reprenant en cela l'explication de Longnon.Ernest Nègre[26] se base sur les propos des précédents et exclut, comme les seconds, Fécamp de cette série qui remonterait au latinfiscus.

En effet, Longnon voit dans Fécamp un*Fisci campus mot-à-mot « champ du fisc », contredit par les formes anciennes. On note, par ailleurs, que le termefisque « fisc » n'est pas attesté avant leXIIIe siècle en français et est un emprunt au latin classique[27].

Albert Dauzat et Charles Rostaing posent donc un*fisk-hafn d'après la proposition deHermann Gröhler, basé sur le germaniquefisk « poisson » ethafn « port », explication reprise partiellement par François de Beaurepaire[28] qui analyse le premier élément comme remontant effectivement au germaniquefisk « poisson ». Cependant, Ernest Nègre leur reprend également l'identification du second élément-annum / -annus comme une altération du germaniquehafn « port de pêche »[26].

Un nom de rivière identique est attesté en France avec laFresquel, affluent de l'Aude, qui est un ancienFiscanum également et dont le second élément ne peut pas être le germaniquehafn « port ». En revanche, le germanique*fiskaz « poisson » est tout à fait compatible avec une origine wisigothique. Des noms de rivières similaires existent en Italie avec laFisca (it), torrent dubassin du Pô, et en Allemagne dans les nombreuxFischach,Fischbach, etc.[23].

Legentilé estFécampois[a].

Histoire

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Gaule indépendante et romaine

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Unoppidum (agglomération fortifiée gauloise) est établi au lieu-dit Côte du Canada, au sud-est de la ville actuelle[29]. On peut y voir les restes des fortifications édifiées vers le milieu duIer siècle av. J.-C.[30], notamment ceux d'un rempart de type belge[31]. Ce type de rempart est aujourd'hui appelé « Type Fécamp »[32].

Durant l'époque gallo-romaine, une voie reliant Fécamp àÉtretat passait à l’actuel lieu-dit du Fond Pitron. L'actuelle route départementaleRD 940 a repris le tracé de cettevoie romaine.

En 1852, l'abbé Cochet met au jour un cimetière gallo-romain au niveau des quartiers de la Vicomté[33].

Une sépulture féminine, qui a pu être datée à partir de la découverte sur le site d'unesilique d'Eugène (392-394), a été découverte en 1872, à l’ancien emplacement du couvent des capucins ou plus exactement un espace compris actuellement entre les rues Louis-Pasteur, Léon-Degenetais, Charles-le-Borgne et Jules-Ferry. D'après le mobilier, il s'agirait de la tombe d'une femme de l'aristocratie germanique que les archéologues ont surnommée « sépulture des Capucins ». L'hypothèse de la présence d'une garnison germanique installée par le pouvoir romain dans le cadre duLitus Saxonicum a été avancée[34].

Moyen Âge

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Photographie ancienne de la place des Hallettes et de la rue des Forts.
Vieille maison de la rue Arquaise à Fécamp, datant duXVe siècle.
Photographie ancienne de la gare de Fécamp.
Photographie ancienne des halles de Fécamp.

AuVIIe siècle,saint Léger (en latinLeodegarius, du germaniqueLeudegari,cf. lesleudes du roi des Francs) est déporté à Fécamp, est accueilli dans le premier monastère qui était alors une abbaye aux dames. On dit qu'il y recouvra la parole. Autour du palais ducal roman, des témoignages de l'époquecarolingienne ont été retrouvés (monnaies et fondations de deux chapelles).

AuIXe siècle, lesVikings détruisent le monastère lors d’un raid et il est dit que les nonnes se sont mutilées volontairement le visage, pour échapper au « déshonneur ». Après 911 et letraité de Saint-Clair-sur-Epte, la région autour de Fécamp devient une zone d'implantation massive desNortmanni comme le prouve latoponymie[b]. Cette présence massive des Anglo-danois pourrait expliquer l'intérêt que portent les premiers ducs à la ville, somme toute modeste par rapport àRouen et aux villes épiscopales duduché de Normandie. Ce sont peut-êtreGuillaume Longue-épée, qui s'y installe dès 932, ou son fils,Richard Ier de Normandie, qui commencent à fortifier la ville[35].

Fécamp est la ville natale des ducs de Normandie Richard Ier qui y meurt le et Richard II qui y meurt le. En 1963, fut découvert un trésor de pièces de monnaie[36] essentiellement franques et anglo-saxonnes, mais aussi originaires de la Méditerranée, illustrant la circulation de la monnaie dans le nouveau duché. Il aurait été enterré vers 970-980, d'après la pièce la plus récente.

Richard Ier de Normandie, ditsans peur, y est né en 933, environ cent ans après les premières destructions commises par ses ancêtresvikings (851). Richard Ier fait reconstruire une église, mais c'est son filsRichard II de Normandie ditle bon qui fit venirGuillaume de Volpiano pour refonder une abbaye, à savoir : l'abbaye de la Trinité de Fécamp, selon la règle bénédictine en usage àCluny. À l'origine Richard fit appel àMaïeul, l'abbé de Cluny, mais ce dernier aurait refusé au motif qu'il n'irait pas chez les pirates. L'église abbatiale de la Trinité est construite une première fois enstyle roman avec lapierre blonde de Caen et la pierre de Fécamp. Elle est consacrée en 1106 par l'archevêque de Rouen Guillaume Bonne-Âme. Sous lesPlantagenêt, lescriptorium de Fécamp produit de nombreuxmanuscrits enluminés. Les reliques duPrécieux Sang, une sorte deSaint-Graal vont attirer pécheurs etpèlerins et contribuer à faire de cette abbaye bénédictine la plus opulente de Normandie, à l'origine de ce dicton : « De quelque côté que le vent vente, l'abbaye de Fécamp a rente ». À la suite d'un terrible incendie en 1168, on entreprend la reconstruction de l'abbatiale enstyle gothique.

C'est du port de Fécamp queRobert Ier de Normandie rassembla une puissante armée et prit la mer afin d'envahir l'Angleterre afin de remettre sur le trône,Édouard etAlfred, fils d'Ethereld, chassés par le roiKnud en 1016[Note 9].

Au début duXIIIe siècle, l'église est achevée sous l'abbatiat de Raoul d'Argences. En 1202,Jean sans Terre accorde un régime communal à Fécamp. Peu de temps après la ville est annexée au royaume de France parPhilippe Auguste.

En 1410, les Anglais envahissent et incendient la ville, puis l'occupent, y maintenant une garnison.Henri V débarque àChef-de-Caux en ; le, il est à Fécamp avant de rejoindreAzincourt. La ville de Fécamp est placée sous l'autorité et la garnison deJohn Fastolf qui lève l'impôt à son gré sur lepays de Caux[38]. La mort du régent Bedford (Jean de Lancastre) le donne aux Normands rebelles l'occasion de se révolter. Le, un chef de bande, Charles des Maretz, prend d'assaut la ville deDieppe et la libère de l'occupation anglaise. Soutenus par des petits seigneurs et par des détachements français aux ordres dela Hire, les paysans se soulèvent amenant la libération de Fécamp et d'Harfleur[39]. S'ensuit une riposte anglaise ; les paysans sont massacrés et les villes reprises à l'exception d'Harfleur qui résistera jusqu'en 1447 et Dieppe, que les Anglais ne pourront jamais enlever[39]. En 1449, la ville est libérée de l'occupation anglaise, tout commeRouen.

Lors desguerres de Religion, le capitaine Henri Goustimesnil de Bois-Rosé rallie la ville àHenri IV après sa conversion au catholicisme en[40]. L'abbatiale passe sous l'autorité deCharles de Lorraine, un des trois Guise.

Époque moderne

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Fécamp, vue générale vers 1914.

L'histoire de Fécamp repose, avec celle de l'abbaye, principalement sur celle de son port fondé vers leXIe siècle, qui va générer à la fois la construction navale et la pêche. AuXVIIIe siècle, la pêche au hareng est en perte de vitesse, face à l'ensablement du port, la concurrence hollandaise, l'attrait de la contrebande anglaise (smogglage) et le manque d'investissements[41].

Le, le roiCharles II d'Angleterre débarque à Fécamp réussissant à fuirCromwelll[Note 10].

Époque contemporaine

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Ville de femmes et Port de Terre-Neuvas

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Grisette de Fécamp, lithographie de 1821 représentant une jeune ouvrière élégante.
Symphonie amicale de Fécamp Rataplan. Revue locale 1913. Julie (Séverin Lair) et sa mère (madame Sylvia Bocquet). Photographie de L. Jourdain, Fécamp.

DuXIXe au milieu du XXe siècle, Fécamp a une importante activité depêchemorutière : lesTerre-neuvas. Son port va un moment supplanterSaint-Malo comme premier portmorutier français et définitivementGranville auXXe siècle, qui était traditionnellement le premier de Normandie et le second de France. La moitié des navires français pour cette pêche est armée à Fécamp au début duXXe siècle et l'apogée de cette activité se situe en 1903, quand le port arme73 morutiers avec à leur bord un équipage de trente-cinq hommes en moyenne. Elle va se pratiquer jusque dans les années 1970, époque à laquelle le Canada interdit l'accès aux zones de pêches.

Pratiquée d'abord par les voiliers,trois-mâts, les campagnes pouvaient durer plus de six mois, le temps que les cales se remplissent de morues, qui étaient salées pour les conserver. La pêche à la ligne s'effectuait à partir desdoris, petites embarcations qui emmenaient deux ou trois pêcheurs et qui étaient emboitées les unes dans les autres à bord du trois-mâts, pour prendre moins de place. Bon nombre de ces doris se sont perdus dans le brouillard et ne sont jamais revenus aux trois-mâts. Cette activité générait en partie la construction navale, puis les techniques ont évolué et les voiliers ont disparu. Le dernier trois-mâts goéletteLéopoldine pour la pêche à la morue fera son ultime campagne en 1931, laissant la place aux navires à vapeur, puis aux moteurs diesel.

De nos jours, il ne réside qu'une faible activité halieutique, qui se résume à une pêche côtière. La plaisance a pris le pas sur la pêche. Le port départemental de Fécamp conserve une activité, notamment l'importation de bois. Le seulterre-neuvier français encore existant, leMarité, a été gréé, équipé et complété dans les chantiers navals de la ville en 1921. En outre, laMarine nationale utilise encore deux goélettes fabriquées à Fécamp dans les années 1930 : l'Étoile et laBelle Poule.

La charpente de la salle gothique dupalais Bénédictine a été réalisée par les charpentiers de marine de la ville auXIXe siècle.

Les hommes en mer, les femmes travaillent aux usines de salaison de morues ou de maquereaux, mais aussi dans les usines textiles liées au lin, qui dès 1834 travaillent avec des métiers à tisser mécanique jusqu'à leur disparition à partir des années 1990[42], entrainant une lourde crise de transition économique pour la ville.

La ville se tourne verr le tourisme, mais aussi l'énergie éolienne. Ainsi un parc éolien comprenant cinq turbines (éoliennes) ouvre en. Par ailleurs un projet de parc éolien offshore (en mer) an été mis en place entre 2014 à 2025, le projet ayant longtemps été repoussé. Les premiers travaux sur le site ont débuté dans le courant de l'année 2022 et les premières éoliennes ont été installées en juin 2023[43].

Au niveau du tourisme, la mairie entreprend (avec l'aide du département, mais aussi règlement de fonds départementaux et européens), la rénovation d'un bâtiment : le bâtiment des Pêcheries (ancienne usine de sècherie de la morue. Le musée qui retrace la vie des terre-neuvas (marin se rendant à Terre-neuve) et qui se situe sur le front de mer, déménage et prend place dans l'enceinte du bâtiment, abandonné depuis plus de vingt ans et en travaux depuis environ une dizaine d'années (contre dix-huit mois prévus au départ).

Le retard aurait été dû a l'immense belvédère en verre situé sur le toit du bâtiment, toit qui a dû être renforcé pour l'occasion. Le musée a ouvert ses portes le week-end du.

  • La Belle Poule rentrant au port.
    La Belle Poule rentrant au port.
  • L'Étoile toutes voiles dehors.
    L'Étoile toutes voiles dehors.
  • Le Marité aux couleurs de la Normandie.
    Le Marité aux couleurs de la Normandie.
  • Robert Antoine Pinchon, Barques, Fécamp, 1930, huile sur toile, 98 × 63 cm.
    Robert Antoine Pinchon,Barques, Fécamp, 1930, huile sur toile, 98 × 63 cm.
  • Robert Antoine Pinchon, Le port de Fécamp, huile sur toile, 60 × 73 cm.
    Robert Antoine Pinchon,Le port de Fécamp, huile sur toile, 60 × 73 cm.
  • Jules Noël : Crinolines sur la plage, Fécamp (1871, musée des Pêcheries, Fécamp).
    Jules Noël :Crinolines sur la plage, Fécamp (1871, musée des Pêcheries, Fécamp).
  • Jules Noël : Le port de Fécamp (huile sur toile, 1877, musée municipal Frédéric Blandin, Nevers).
    Jules Noël :Le port de Fécamp (huile sur toile, 1877, musée municipal Frédéric Blandin,Nevers).
  • Fécamp, bord de mer - Claude Monet
    Fécamp, bord de mer -Claude Monet.

La liqueur bénédictine

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La recette de la liqueurbénédictine est inventée parAlexandre-Prosper-Hubert Le Grand, qui fonde auXIXe siècle la Société Bénédictine. Son petit-fils Fernand Le Grand, tout en assurant la direction de la distillerie familiale, crée au milieu des années 1920 une station de radiodiffusion privée, Radio-Fécamp. Le succès grandissant de celle-ci l'amènera à prendre le nom deRadio-Normandie et à proposer des émissions de radio commerciale en anglais en concurrence avec laBBC jusqu'à laSeconde Guerre mondiale. Au milieu des années 1930, Radio-Normandie diffusera également les premières émissions de télévision expérimentale du jeune ingénieurHenri de France, qui deviendra célèbre après-guerre pour son invention des standards de télévision819 lignes (ancêtre de la TV à haute définition), etSÉCAM de télévision en couleurs.

Seconde Guerre mondiale

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Fécamp subit l'avancée destructrice de la7e Panzerdivision deRommel et se trouve encerclée dès le.

Sur les falaises ducap Fagnet, les forces allemandes débutent en 1942 la construction d'une batterie deradars (dont le modèle expérimentalMammut ne fut jamais opérationnel) dans le cadre dumur de l'Atlantique. On peut encore observer aujourd'hui l'important dispositif construit pour les radars, dont lesbunkers.

Les Allemands, dans le cadre du « mur de l'Atlantique », fortifient la ville, les villas du bord de mer et le casino sont dynamités[44].

  • Les trois socles des treillages du Mammut.
    Les trois socles des treillages duMammut.
  • Le poste d'observation.
    Le poste d'observation.

En,le général de Gaulle y prononce un discours dont on retient la célèbre citation : « Je salue Fécamp, port de mer qui entend le rester et le restera !»[45].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement du Havre du département de laSeine-Maritime.

Elle était depuis 1793 lechef-lieu ducanton de Fécamp[1]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour lesélections départementales, la commune est lebureau centralisateurdepuis 2014 du nouveaucanton de Fécamp.

Articles détaillés :Liste des cantons de la Seine-Maritime,Conseil départemental de la Seine-Maritime etListe des conseillers départementaux de la Seine-Maritime.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de laneuvième circonscription de la Seine-Maritime.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives de la Seine-Maritime etListe des députés de la Seine-Maritime.

Intercommunalité

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La ville était le siège de lacommunauté d'agglomération de Fécamp Caux Littoral, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 sous le statut decommunauté de communes, et qui regroupait 13 communes.

Dans le cadre des prescriptions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du qui prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec lacommunauté de communes du canton de Valmont, pour former, le, lacommunauté d'agglomération dénomméeFécamp Caux Littoral Agglomération, dont la ville est demeurée le siège.

Tendances politiques et résultats

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Lors du second tour desélections municipales de 2014 dans la Seine-Maritime, la liste UMP-UDI obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 563 voix (52,81 %, 26 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[46],[47] :
-Estelle Grelier (PS-EELV, 3 422 voix, 39,61 %, 6 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires) ;
- Geneviève Salvisberg (FN, 654 voix, 7,57 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 36,37 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans la Seine-Maritime.

Lors du second tour desélections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste DVD menée par la maire sortante Marie-Agnès Poussier-Winsback a obtenu 2 905 voix (51,52% des suffrages exprimés, vingt-cinq conseillers municipaux élus, dont 21 communautaires), devançant de 171 voix la liste de gauche menée par Patrick Jeanne[48] (maire de 1998 à 2014) qui a recueilli 2 734 voix (48,48 %, huit conseillers municipaux élus dont sept communautaires). L'ancien maire battu a annoncé se retirer de la vie politique après trente-et-un ans de mandat après cette élection[49],[50].

Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 58,14% des électeurs se sont abstenus[51].

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime.

Récapitulatif de résultats électoraux récents

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Scrutin1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%Abs1er%2e%3e%4e%Abs
Présidentielle 2012[52]PS33,53UMP22,52FN19,01PG12,6624,59PS60,34UMP39,44Pas de3ePas de4e23,94
Législatives 2012[53]PS50,97UMP26,32FN10,2FG6,3846,29PS64,59UMP35,41Pas de3ePas de4e45,40
Municipales 2014[54]UD38,39UG35,82DVG14,36FN11,4440,84UMP52,81UG39,61FN7,57Pas de4e36,37
Européennes 2014[55]FN29,45UMP19,77UG13,01UC8,1157,33Tour unique
Régionales 2015[56]UDI33,14PS32,32FN24,06FG7,4957,29PS38,20UDI36,66FN25,14Pas de4e47,81
Présidentielle 2017[57]FN27,26LFI22,46EM19,99LR15,1425,34EM56,71FN43,29Pas de3ePas de4e28,03
Législatives 2017[58]EM26,34PS26,27FN14,21UDI12,1154,05EM66,43FN33,57Pas de3ePas de4e60,89
Européennes 2019[59]RN32,14LREM17,97EELV12,56LFI7,6551,01Tour unique
Municipales 2020[60]DVD49,67UG44,01DVG6,31Pas de4e59,63DVD51,51UG48,48Pas de3ePas de4e58,14
Régionales 2021UCD32,36UGE18,74RN18,33UG15,2973,62UCD40,11UGE32,37RN18,17UC9,3572,42
Présidentielle 2022[61]RN30,90LREM27,11LFI20,37REC4,4032,69LREM50,22RN49,78Pas de3ePas de4e32,05
Législatives 2022[62]ENS30,61NUPES23,98RN23,15LR4,1856,31ENS54,23RN45,77Pas de 3ePas de4e58,24

Administration municipale

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Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Fécamp.
Liste des maires successifs depuis laLibération de la France[63]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
1929mars 1959Gustave CouturierRG 
mars 19591960Jacques Winsback  
1960mars 1965Maurice SadorgeDVDConseiller général de Fécamp(1961 → 1967)
mars 1965mars 1977Richard PranzoMRG puisDVGMédecin
Conseiller général de Fécamp(1961 puis 1967 → 1979)
mars 1977mars 1989Jean-Pierre Deneuve[64]UDF-CDSPréfet honoraire
Conseiller général de Fécamp(1979 → 1998)
mars 1989juin 1995[65]Frédérique BredinPSInspectrice des finances
Députée de la Seine-Maritime (9e circ.)(1988 → 1991)
Députée européenne
Ministre de la Jeunesse et des Sports(1991 → 1993)
Démissionnaire
juin 1995novembre 1998Jean-Claude MichelPSConseiller général de Fécamp(1998 → 2004)
novembre 1998avril 2014Patrick JeannePSInstituteur spécialisé retraité
Député de la Seine-Maritime (9e circ.)(2000 → 2002)
Conseiller général de Fécamp(2004 → 2015)
Vice-président duconseil général de la Seine-Maritime(2004 → 2015)
avril 2014[66],[67],[68]juillet 2022Marie-Agnès Poussier-WinsbackUMPLR
puisHorizons
Professeur d'économie
Députée de la Seine-Maritime (9e circ.)(2022 → )
Conseillère régionale de Normandie(2015 → )
Vice-présidente duconseil régional de Normandie(2016 → 2022)
Présidente de laCA de Fécamp Caux Littoral(2014 → 2016)
Présidente de laCA Fécamp Caux Littoral Agglomération(2017 → 2022)
Députée de la Seine-Maritime (9e circ.)(2022 → )
Démissionnaire après son élection comme députée
juillet 2022[69]en cours
(au 7 janvier 2025)
David RousselLRFonctionnaire au ministère des Finances
Vice-président de laCA Fécamp Caux Littoral Agglomération(2020 → )[70](2022 → )

Jumelages

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Équipements et services publics

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Enseignement

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Fécamp comporte quatrelycées :

  • le lycée professionnel maritimeAnita-Conti ;
  • le lycée La Providence, lycée privé situé en centre-ville ;
  • le lycée professionnelDescartes, sis dans le complexe scolaire situé plateau Saint-Jacques ;
  • le lycéeGuy-de-Maupassant, sis dans le complexe scolaire du plateau Saint-Jacques.

Les lycées Descartes et Guy-de-Maupassant sont réunis sur le même site permettant une certaine mixité des origines, des milieux sociaux et des études.

Il y a également quatre collèges :

Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[71],[Note 11].

En 2022, la commune comptait 17 961 habitants[Note 12], en évolution de −4,97 % par rapport à 2016 (Seine-Maritime : +0,35 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
6 5707 0007 9377 8469 1239 4529 41810 08811 401
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
11 59712 11012 83212 89912 68412 29913 24713 57714 656
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
15 38116 73717 38317 16517 18417 26317 70816 87618 201
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
19 49121 40621 91021 43620 80821 02719 42419 26418 900
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
18 01617 961-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puisInsee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs

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La ville de Fécamp compte un club de football américain, les Boucaniers[réf. nécessaire]

Économie

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Parc éolien de Fécamp.

La ville de Fécamp est tournée vers les activités maritimes. Fécamp est également producteur d'électricité grâce à son parc éolien.

Le parc éolien offshore

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Article connexe :Mer de la Manche : Énergie.

En, leConseil d’État a rejeté le recours contre le projet deparc éolien en mer qui doit être implanté au large de Fécamp[73]. Porté par le consortium mené parEDF-Énergies nouvelles (EDF-EN), le projet avait dans un premier temps été validé par un arrêté préfectoral du avant d’être porté devant les tribunaux.

Lepourvoi en cassation formé entre autres par l’Association de protection du site des Petites-Dalles, l’association Robin des Bois et laSociété pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France, s’opposait à la validation du projet industriel par la cour administrative d’appel de Nantes en.

La construction du parc éolien offshore, premier du genre en France, peut être résumée en trois dates : : commencement des travaux ; : inauguration de la base de maintenance ; : ouverture du parc au grand public[74]. La zone d'implentation est située à une distance de 13 à 22 kilomètres du rivage. Formé de71 éoliennes hautes de175 mètres, il fournit l’énergie à 770 000 personnes, soit 60 % de la population de laSeine-Maritime[75]

Culture locale et patrimoine

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La ville de Fécamp, qui s'est vu décerner le label « Villes et pays d'art et d'histoire », est construite autour de son port, entre deux falaises, mais également sur un vaste réseau decavités souterraines ancestrales qui furent des carrières de pierre à bâtir mais également des lieux de vie et de protection pendant les guerres de Religion et les guerres suivantes.

Lieux et monuments

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  • Chevet et tour-lanterne de l'église abbatiale.
    Chevet et tour-lanterne de l'église abbatiale.
  • Façade de l'église abbatiale.
    Façade de l'église abbatiale.
  • Intérieur, élévation de la nef de l'abbatiale.
    Intérieur, élévation de la nef de l'abbatiale.
  • Reliquaire Renaissance du Précieux Sang.
    Reliquaire Renaissance du Précieux Sang.
  • Ruines du château ducal.
    Ruines du château ducal.
  • Palais Bénédictine.
    Palais Bénédictine.

Patrimoine naturel

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Site classé
  • Ensemble constitué par la chapelle Notre-Dame-du-Salut et ses abords avec le mur d'enceinte, les vestiges, fossés et retranchements du fort de Bourg-BaudoinLogo des sites naturels français Site classé(1928).

Personnalités liées à la commune

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Nées à Fécamp

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Morts à Fécamp

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Autres

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Sur la Plage de Fécamp
Berthe Morisot, 1874
Santa Barbara Museum of Art[78].
  • Gustave Lambert (1824-1871), hydrographe et explorateur, qui a vécu à Fécamp.
  • Eugène Boudin (1824-1898), peintre, il y séjourna de 1874 à 1894, pour y peindre une cinquantaine de toiles.
  • Berthe Morisot (1841-1895), peintre, y passa des vacances en 1874.
  • Claude Monet (1840-1926), peintre, y séjourna plusieurs fois entre 1868 et 1881 pour y réaliser une vingtaine de toiles.
  • Paul Signac (1863-1935), peintre, y réalisa en 1886 de nombreuses toiles des falaises dans un style pointilliste.
  • Guy de Maupassant (1850-1893), écrivain et journaliste littéraire. Il a habité à Fécamp sur le quai qui porte son nom aujourd'hui au bord de l'embouchure de la Valmont..
  • Raoul Dufy (1877-1953) y peignit en 1904 les régates de Fécamp.
  • Anita Conti (1899-1997), océanographe et photographe.
  • Valentin Feldman (1909-1942), philosophe. Il enseigne à Fécamp en 1937-1939.
  • Jean Gaumy (1948-), photographe et réalisateur. Il vit à Fécamp depuis 1995.
  • Stéphane Montefiore (1971-), peintre. Il vit à Fécamp.
  • William Anthony Parker II ditTony Parker (1982-), basketteur. Il a signé sa première licence à Fécamp en 1992-1993.
  • Claude Santelli (1923-2001), réalisateur.
  • Catel Muller (1964-), dessinatrice, illustratrice.
  • Blutch (1967-), dessinateur.
  • Bastien Vivès (1984-), dessinateur.
  • Vincent Poymiro, scénariste.
  • Jacques Cœur (1398-1456), argentier et négociant français y a vécu de nombreuses années.

Patrimoine culturel

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Dans la littérature

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Au cinéma

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De nombreux films ont été tournés en partie à Fécamp :

En chanson

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  • 2017,Fécamp de Michel Deshays. Souvenirs d'enfance et l'adolescence

Héraldique

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Blason de FécampBlason
De sinople aux trois tentes d’argent ouvertes du champ, celle de la pointe plus haute, au chef cousu d’azur chargé d’un faucon essorant, tenant dans ses serres une corne d’abondance, d’où s’échappent des graines brochant sur le champ, le tout d’argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Alphonse Martin,Histoire de Fécamp, imprimeurs-éditeurs Durand & fils, 1893
  • Joseph Daoust,Fécamp, l'abbatiale de la Sainte-Trinité, Durand et fils, Fécamp, 1989
  • Il était une fois un port... par Jean-Pierre Balier, publié en 2006 par l'Association des Amis du Vieux-Fécamp.
  • Normandie, Guides bleus etParis-Normandie, éditions Hachette, 1994
  • Nelson Cazeils,Les terre-neuvas, Éditions Ouest-France patrimoine, 2004
  • Marie-Hélène Desjardins,Des peintres au pays des falaises, éditions des falaises, 2004. (chapitre Fécamp pages 130 à 158)
  • Musée de Fécamp : catalogue des peintures, Point de vues,, 260 p.
  • Les Annales du Patrimoine de Fécamp

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Ses habitants devraient s'appelerFiscannais ouFiscannois, d'après l'étymologie véritable de Fécamp.
  2. En effet, il y a très peu de noms de lieux antérieurs auXe siècle à des kilomètres autour de Fécamp. Cela montre une emprise des arrivants anglo-scandinaves sur l'ensemble des domaines ruraux, ces noms de domaines comportant toujours le nom du propriétaire, ceux qui apparaissent sont tous, soitanglo-saxons, soitnorrois. Dans la plupart des régions, des descendants ou des parents des fondateurs de domaines en-acum vivent toujours sur ces domaines depuis l'époque romaine, d'où le maintien de ces toponymes. Or, autour de Fécamp, il n'y a plus aucun nom en-acum composé avec un nom de propriétaire (sauf Bérigny et peut-êtreBeaunay) et il a dû y en avoir, puisque l'archéologie découvre de nombreuses traces devillagallo-romaines, ensuite la population autochtone a non seulement été dépossédée, mais a dû devenir minoritaire au sein des nouveaux arrivants, car les désignationstopographiques d'origine celtique ou latine antérieures auXe siècle qui se transmettaient de manière orale de génération en génération, ont elles aussi été totalement éliminées, saufGournay et « la Fécamp », la rivière. On trouve dans les environs presque tous les types d'appellatifs norrois, attestés en Normandie et bien sûr de très nombreux noms de personnes de même origine. Par exemple, en partant d'Yport dont l'origine du nom n'est pas antérieure auXe siècle également, on relève : Les Hogues (les collines boisées),Criquebeuf (le village de l'église),Boclon (laHêtraie), Basbeuf (sans douteBabeuf, avecboth, baraque),Épreville (le domaine de*Sprot), Viertot (la ferme deWivar), le Buc (le buisson), Tourville (la ferme deThori), Grainval (le val deGrimr), Bultot (la ferme deBoli), Côte-côte (ancienCaudecotte, la froide maison),Bec (de Mortagne, nom donné tardivement, le ruisseau), Daubeuf (le village du vallon), Gonneville (le domaine deGunnulfr), Vattecrist (WatecliteXIIe siècle, la grange de*Hwatta), Colleville (le domaine deKoli), Thérouldeville (le domaine deThorold), Angerville (le domaine d'Asgeir), Miquetot (la ferme deMichel, viking ayant reçu lebaptême avec ce nom), Alventot (la ferme d'Æ(ðe)lwin), Cliquemare (lamare de l'église), Bondeville (le domaine deBondi), Hougerville (le domaine deHolmgeir), leTorp (lehameau), Calmare (la mare deKari), Eletot (la ferme de la plaine), Angerval (le val d'Asgeir), Ecretteville (le domaine deSkrauti), Ancretteville (le domaine d'Asketill:Anquetil), Canapeville (le domaine deKnapi), Anneville (le domaine d'Asleikr), Criquemanville (le domaine duKirkman), Sassetot (la ferme deSaxi), Briquedalle (la vallée abrupte), Criquetot (la ferme de l'église), la Houlgate (la cavée), etc. Tous ces noms contiennent au moins un élément norrois ou vieil anglais.
  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 11:01 TU à partir des 189 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/02/2008 au 01/06/2024.
  3. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  4. Les records sont établis sur la période du au.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Fécamp comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  9. Les vents poussèrent la flotte versJersey et après avoir attendu une quinzaine de jours des vents favorables, Robert, après avoir scindée son armée en deux flottes, navigua vers la Bretagne[37].
  10. Cet événement est commémoré par une course de bateau La Royal Escape qui relie Brighton à Fécamp.
  11. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  12. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. a etb« Réseau hydrographique de Fécamp » surGéoportail(consulté le 18 avril 2025).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  1. ab etcInsee, « Métadonnées de la commune de Fécamp ».
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Fécamp - Section LOG T1 »(consulté le).
  3. a etb« Chiffres-clés - Logement en 2021 à Fécamp - Section LOG T2 »(consulté le).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la Seine-Maritime - Section LOG T2 »(consulté le).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 »(consulté le).

Autres sources

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  1. ab etcDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. Sandre, « le ruisseau de Ganzeville ».
  3. « Fiche communale de Fécamp », sursigessn.brgm.fr(consulté le).
  4. Sandre, « La rivière de Valmont ».
  5. « Station hydrométrique « La Valmont à Fécamp» », surl'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires,(consulté le)
  6. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sureaufrance.fr(consulté le).
  7. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  8. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  9. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  11. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  12. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  13. « Orthodromie entre Fécamp et Octeville-sur-Mer », surfr.distance.to(consulté le).
  14. « Station Météo-France « Octeville », sur la commune de Octeville-sur-Mer - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  15. « Station Météo-France « Octeville », sur la commune de Octeville-sur-Mer - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  16. « La grille communale de densité », surInsee,(consulté le).
  17. « Unité urbaine 2020 de Fécamp », surInsee(consulté le).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Fécamp », surInsee(consulté le).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surInsee,(consulté le).
  20. « Les communes soumises à la loi littoral », surobservatoire-des-territoires.gouv.fr,(consulté le).
  21. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », surcohesion-territoires.gouv.fr(consulté le).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  23. abc etdFrançoisde Beaurepaire (préf. Marianne Mulon),Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris,A. et J. Picard,, 180 p.(ISBN 978-2-7084-0040-5,OCLC 6403150),p. 77.
    Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
  24. Auguste Longnon,Les noms de lieu de la France: leur origine, leur signification, ... 1920.p. 489.
  25. Albert Dauzat et Charles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989(ISBN 2-85023-076-6).p. 284-285.
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  28. François deBeaurepaire, « La diffusion de la toponymie scandinave dans la Normandie ducale »,Tabularia. Sources écrites des mondes normands médiévaux,‎(DOI 10.4000/tabularia.1760,lire en ligne).
  29. a etb« Oppidum du Canada », noticeno PA00100662, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
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  68. « À Fécamp, il n’y aura pas de nouvelle élection municipale : Les électeurs ne repasseront pas devant les urnes, à Fécamp : le tribunal administratif de Rouen vient de rendre son délibéré. Christophe Courcoux doit être remplacé »,76 actu,‎(lire en ligne, consulté le)« Sitôt les élections portant l’équipe UMP de Marie-Agnès Poussier-Winsback à la mairie, l’ancien maire socialiste, Patrick Jeanne, avait déposé un recours devant le tribunal administratif. Il demandait l’annulation de l’élection de Christophe Courcoux (Fécamp gauche citoyenne) et de l’ensemble du scrutin (…) Christophe Courcoux ne siègera plus au sein du conseil municipal et il devra être remplacé autour de la table du conseil. En revanche, l’équipe actuelle reste en place, les élections n’étant pas annulées par le tribunal administratif ».
  69. « Fécamp. David Roussel, un nouveau maire "dans la continuité" pour "fédérer" : Jusque là adjoint aux finances et au personnel, David Roussel succède à Marie-Agnès Poussier-Winsback à la tête de la ville »,Le Courrier cauchois,‎(lire en ligne, consulté le).
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