La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la rivière de Valmont, le ruisseau de Ganzeville[2] et divers autres petits cours d'eau[3],[Carte 1].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fécamp, dont elle est la commune-centre[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
La commune, bordée par laManche, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des100 mètres, ou plus si leplan local d'urbanisme le prévoit[21].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (37,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (32,2 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (28,1 %), forêts (20 %),terres arables (17,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), prairies (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), eaux continentales[Note 8] (1,6 %), zones humides côtières (1 %)[22].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fécamp en 2021 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (6 %) supérieure à celle du département (4,1 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %).
Le nom est attesté dès 875 dans l'expression latinesuper fluvium Fiscannum, puisFiscannus en 990[23].
Les formes les plus anciennes sont sans rapport avec l'étymologie savanteFici campus « champ du figuier »[23], souvent invoquée à propos de la ville et dont s'inspire la graphie actuelle de Fécamp avec un-p final.
L'explication d'Auguste Longnon par le latin classiquefiscus au sens de « domaine du fisc »[24] n'est pas reprise parAlbert Dauzat etCharles Rostaing[25]. En revanche, ils classentFescamps (Somme, sans forme ancienne) avec les noms de typeFêche-l'Église,Fesches-le-Châtel, etc. sous la rubriqueFeissal relevant du latinfiscus « trésor royal », reprenant en cela l'explication de Longnon.Ernest Nègre[26] se base sur les propos des précédents et exclut, comme les seconds, Fécamp de cette série qui remonterait au latinfiscus.
Albert Dauzat et Charles Rostaing posent donc un*fisk-hafn d'après la proposition deHermann Gröhler, basé sur le germaniquefisk « poisson » ethafn « port », explication reprise partiellement par François de Beaurepaire[28] qui analyse le premier élément comme remontant effectivement au germaniquefisk « poisson ». Cependant, Ernest Nègre leur reprend également l'identification du second élément-annum / -annus comme une altération du germaniquehafn « port de pêche »[26].
Un nom de rivière identique est attesté en France avec laFresquel, affluent de l'Aude, qui est un ancienFiscanum également et dont le second élément ne peut pas être le germaniquehafn « port ». En revanche, le germanique*fiskaz « poisson » est tout à fait compatible avec une origine wisigothique. Des noms de rivières similaires existent en Italie avec laFisca(it), torrent dubassin du Pô, et en Allemagne dans les nombreuxFischach,Fischbach, etc.[23].
Unoppidum (agglomération fortifiée gauloise) est établi au lieu-dit Côte du Canada, au sud-est de la ville actuelle[29]. On peut y voir les restes des fortifications édifiées vers le milieu duIer siècle av. J.-C.[30], notamment ceux d'un rempart de type belge[31]. Ce type de rempart est aujourd'hui appelé « Type Fécamp »[32].
Durant l'époque gallo-romaine, une voie reliant Fécamp àÉtretat passait à l’actuel lieu-dit du Fond Pitron. L'actuelle route départementaleRD 940 a repris le tracé de cettevoie romaine.
En 1852, l'abbé Cochet met au jour un cimetière gallo-romain au niveau des quartiers de la Vicomté[33].
Une sépulture féminine, qui a pu être datée à partir de la découverte sur le site d'unesilique d'Eugène (392-394), a été découverte en 1872, à l’ancien emplacement du couvent des capucins ou plus exactement un espace compris actuellement entre les rues Louis-Pasteur, Léon-Degenetais, Charles-le-Borgne et Jules-Ferry. D'après le mobilier, il s'agirait de la tombe d'une femme de l'aristocratie germanique que les archéologues ont surnommée « sépulture des Capucins ». L'hypothèse de la présence d'une garnison germanique installée par le pouvoir romain dans le cadre duLitus Saxonicum a été avancée[34].
Photographie ancienne de la place des Hallettes et de la rue des Forts.Vieille maison de la rue Arquaise à Fécamp, datant duXVe siècle.Photographie ancienne de la gare de Fécamp.Photographie ancienne des halles de Fécamp.
AuVIIe siècle,saint Léger (en latinLeodegarius, du germaniqueLeudegari,cf. lesleudes du roi des Francs) est déporté à Fécamp, est accueilli dans le premier monastère qui était alors une abbaye aux dames. On dit qu'il y recouvra la parole. Autour du palais ducal roman, des témoignages de l'époquecarolingienne ont été retrouvés (monnaies et fondations de deux chapelles).
AuIXe siècle, lesVikings détruisent le monastère lors d’un raid et il est dit que les nonnes se sont mutilées volontairement le visage, pour échapper au « déshonneur ». Après 911 et letraité de Saint-Clair-sur-Epte, la région autour de Fécamp devient une zone d'implantation massive desNortmanni comme le prouve latoponymie[b]. Cette présence massive des Anglo-danois pourrait expliquer l'intérêt que portent les premiers ducs à la ville, somme toute modeste par rapport àRouen et aux villes épiscopales duduché de Normandie. Ce sont peut-êtreGuillaume Longue-épée, qui s'y installe dès 932, ou son fils,Richard Ier de Normandie, qui commencent à fortifier la ville[35].
C'est du port de Fécamp queRobert Ier de Normandie rassembla une puissante armée et prit la mer afin d'envahir l'Angleterre afin de remettre sur le trône,Édouard etAlfred, fils d'Ethereld, chassés par le roiKnud en 1016[Note 9].
En 1410, les Anglais envahissent et incendient la ville, puis l'occupent, y maintenant une garnison.Henri V débarque àChef-de-Caux en ; le, il est à Fécamp avant de rejoindreAzincourt. La ville de Fécamp est placée sous l'autorité et la garnison deJohn Fastolf qui lève l'impôt à son gré sur lepays de Caux[38]. La mort du régent Bedford (Jean de Lancastre) le donne aux Normands rebelles l'occasion de se révolter. Le, un chef de bande, Charles des Maretz, prend d'assaut la ville deDieppe et la libère de l'occupation anglaise. Soutenus par des petits seigneurs et par des détachements français aux ordres dela Hire, les paysans se soulèvent amenant la libération de Fécamp et d'Harfleur[39]. S'ensuit une riposte anglaise ; les paysans sont massacrés et les villes reprises à l'exception d'Harfleur qui résistera jusqu'en 1447 et Dieppe, que les Anglais ne pourront jamais enlever[39]. En 1449, la ville est libérée de l'occupation anglaise, tout commeRouen.
Lors desguerres de Religion, le capitaine Henri Goustimesnil de Bois-Rosé rallie la ville àHenri IV après sa conversion au catholicisme en[40]. L'abbatiale passe sous l'autorité deCharles de Lorraine, un des trois Guise.
Grisette de Fécamp, lithographie de 1821 représentant une jeune ouvrière élégante.Symphonie amicale de Fécamp Rataplan. Revue locale 1913. Julie (Séverin Lair) et sa mère (madame Sylvia Bocquet). Photographie de L. Jourdain, Fécamp.
Pratiquée d'abord par les voiliers,trois-mâts, les campagnes pouvaient durer plus de six mois, le temps que les cales se remplissent de morues, qui étaient salées pour les conserver. La pêche à la ligne s'effectuait à partir desdoris, petites embarcations qui emmenaient deux ou trois pêcheurs et qui étaient emboitées les unes dans les autres à bord du trois-mâts, pour prendre moins de place. Bon nombre de ces doris se sont perdus dans le brouillard et ne sont jamais revenus aux trois-mâts. Cette activité générait en partie la construction navale, puis les techniques ont évolué et les voiliers ont disparu. Le dernier trois-mâts goéletteLéopoldine pour la pêche à la morue fera son ultime campagne en 1931, laissant la place aux navires à vapeur, puis aux moteurs diesel.
De nos jours, il ne réside qu'une faible activité halieutique, qui se résume à une pêche côtière. La plaisance a pris le pas sur la pêche. Le port départemental de Fécamp conserve une activité, notamment l'importation de bois. Le seulterre-neuvier français encore existant, leMarité, a été gréé, équipé et complété dans les chantiers navals de la ville en 1921. En outre, laMarine nationale utilise encore deux goélettes fabriquées à Fécamp dans les années 1930 : l'Étoile et laBelle Poule.
La charpente de la salle gothique dupalais Bénédictine a été réalisée par les charpentiers de marine de la ville auXIXe siècle.
Les hommes en mer, les femmes travaillent aux usines de salaison de morues ou de maquereaux, mais aussi dans les usines textiles liées au lin, qui dès 1834 travaillent avec des métiers à tisser mécanique jusqu'à leur disparition à partir des années 1990[42], entrainant une lourde crise de transition économique pour la ville.
La ville se tourne verr le tourisme, mais aussi l'énergie éolienne. Ainsi un parc éolien comprenant cinq turbines (éoliennes) ouvre en. Par ailleurs un projet de parc éolien offshore (en mer) an été mis en place entre 2014 à 2025, le projet ayant longtemps été repoussé. Les premiers travaux sur le site ont débuté dans le courant de l'année 2022 et les premières éoliennes ont été installées en juin 2023[43].
Au niveau du tourisme, la mairie entreprend (avec l'aide du département, mais aussi règlement de fonds départementaux et européens), la rénovation d'un bâtiment : le bâtiment des Pêcheries (ancienne usine de sècherie de la morue. Le musée qui retrace la vie des terre-neuvas (marin se rendant à Terre-neuve) et qui se situe sur le front de mer, déménage et prend place dans l'enceinte du bâtiment, abandonné depuis plus de vingt ans et en travaux depuis environ une dizaine d'années (contre dix-huit mois prévus au départ).
Le retard aurait été dû a l'immense belvédère en verre situé sur le toit du bâtiment, toit qui a dû être renforcé pour l'occasion. Le musée a ouvert ses portes le week-end du.
Fécamp subit l'avancée destructrice de la7e Panzerdivision deRommel et se trouve encerclée dès le.
Sur les falaises ducap Fagnet, les forces allemandes débutent en 1942 la construction d'une batterie deradars (dont le modèle expérimentalMammut ne fut jamais opérationnel) dans le cadre dumur de l'Atlantique. On peut encore observer aujourd'hui l'important dispositif construit pour les radars, dont lesbunkers.
Les Allemands, dans le cadre du « mur de l'Atlantique », fortifient la ville, les villas du bord de mer et le casino sont dynamités[44].
Les trois socles des treillages duMammut.
Le poste d'observation.
En,le général de Gaulle y prononce un discours dont on retient la célèbre citation : « Je salue Fécamp, port de mer qui entend le rester et le restera !»[45].
Lors du second tour desélections municipales de 2014 dans la Seine-Maritime, la liste UMP-UDI obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 563 voix (52,81 %, 26 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[46],[47] : -Estelle Grelier (PS-EELV, 3 422 voix, 39,61 %, 6 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires) ; - Geneviève Salvisberg (FN, 654 voix, 7,57 %, 1 conseiller municipal élu). Lors de ce scrutin, 36,37 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour desélections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste DVD menée par la maire sortante Marie-Agnès Poussier-Winsback a obtenu 2 905 voix (51,52% des suffrages exprimés, vingt-cinq conseillers municipaux élus, dont 21 communautaires), devançant de 171 voix la liste de gauche menée par Patrick Jeanne[48] (maire de 1998 à 2014) qui a recueilli 2 734 voix (48,48 %, huit conseillers municipaux élus dont sept communautaires). L'ancien maire battu a annoncé se retirer de la vie politique après trente-et-un ans de mandat après cette élection[49],[50].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[71],[Note 11].
En 2022, la commune comptait 17 961 habitants[Note 12], en évolution de −4,97 % par rapport à 2016 (Seine-Maritime : +0,35 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En, leConseil d’État a rejeté le recours contre le projet deparc éolien en mer qui doit être implanté au large de Fécamp[73]. Porté par le consortium mené parEDF-Énergies nouvelles (EDF-EN), le projet avait dans un premier temps été validé par un arrêté préfectoral du avant d’être porté devant les tribunaux.
La construction du parc éolien offshore, premier du genre en France, peut être résumée en trois dates : : commencement des travaux ; : inauguration de la base de maintenance ; : ouverture du parc au grand public[74]. La zone d'implentation est située à une distance de 13 à 22 kilomètres du rivage. Formé de71 éoliennes hautes de175 mètres, il fournit l’énergie à 770 000 personnes, soit 60 % de la population de laSeine-Maritime[75]
La ville de Fécamp, qui s'est vu décerner le label « Villes et pays d'art et d'histoire », est construite autour de son port, entre deux falaises, mais également sur un vaste réseau decavités souterraines ancestrales qui furent des carrières de pierre à bâtir mais également des lieux de vie et de protection pendant les guerres de Religion et les guerres suivantes.
Musée des Pêcheries : situé sur le port et inauguré le, le musée des Pêcheries présente des collections d'art et d'histoire, des collections ethnographiques liées à la pêche et aux marins, et à la collection de l'enfance dudocteur Dufour et sa fondation de « La Goutte de lait » dans une ancienne usine réhabilitée sur le port. Les collections dumusée des Terre-Neuvas et de la pêche liées au musée du passé maritime de Fécamp, inauguré en 1988 et fermé le, y sont intégrées. Y est présentée la grande aventure desmorutiers qui partaient pendant de longs mois vers les eaux glaciales deTerre-Neuve (embarcations, maquettes, outillage), la construction et la réparation navale, peinture de marine, expositions.
Hôtel de ville, installé dans les anciens bâtimentsmauristes[76].
Chapelle du Précieux-Sang, rue du même nom.
Monuments aux morts place Charles-de-Gaulle (anciennement place Thiers).
Chapelle Notre-Dame du Salut ou aussi Notre-Dame-des-Marins, chapelle située en haut de la falaise amont, dédiée aux marins disparus en mer. La chapelle est vénérée par les familles des marins et comporte de nombreuxex-voto et maquettes de bateaux.
Ensemble constitué par la chapelle Notre-Dame-du-Salut et ses abords avec le mur d'enceinte, les vestiges, fossés et retranchements du fort de Bourg-BaudoinSite classé(1928).
Gustave Lambert (1824-1871), hydrographe et explorateur, qui a vécu à Fécamp.
Eugène Boudin (1824-1898), peintre, il y séjourna de 1874 à 1894, pour y peindre une cinquantaine de toiles.
Berthe Morisot (1841-1895), peintre, y passa des vacances en 1874.
Claude Monet (1840-1926), peintre, y séjourna plusieurs fois entre 1868 et 1881 pour y réaliser une vingtaine de toiles.
Paul Signac (1863-1935), peintre, y réalisa en 1886 de nombreuses toiles des falaises dans un style pointilliste.
Guy de Maupassant (1850-1893), écrivain et journaliste littéraire. Il a habité à Fécamp sur le quai qui porte son nom aujourd'hui au bord de l'embouchure de la Valmont..
Raoul Dufy (1877-1953) y peignit en 1904 les régates de Fécamp.
Anita Conti (1899-1997), océanographe et photographe.
Valentin Feldman (1909-1942), philosophe. Il enseigne à Fécamp en 1937-1939.
Jean Gaumy (1948-), photographe et réalisateur. Il vit à Fécamp depuis 1995.
L'Or des princes, roman deLaurent Mantese (Malpertuis, 2015), a pour cadre Fécamp. Plusieurs lieux et monuments sont explicitement décrits, notamment le Palais de la Bénédictine, le parc éolien, la chapelle Notre-Dame-du-Salut, le monument aux morts de la place Charles-de-Gaulle, et les rues attenantes au port.
De sinople aux trois tentes d’argent ouvertes du champ, celle de la pointe plus haute, au chef cousu d’azur chargé d’un faucon essorant, tenant dans ses serres une corne d’abondance, d’où s’échappent des graines brochant sur le champ, le tout d’argent.
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 11:01 TU à partir des 189 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/02/2008 au 01/06/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Fécamp comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Les vents poussèrent la flotte versJersey et après avoir attendu une quinzaine de jours des vents favorables, Robert, après avoir scindée son armée en deux flottes, navigua vers la Bretagne[37].
↑Cet événement est commémoré par une course de bateau La Royal Escape qui relie Brighton à Fécamp.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
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↑« À Fécamp, il n’y aura pas de nouvelle élection municipale : Les électeurs ne repasseront pas devant les urnes, à Fécamp : le tribunal administratif de Rouen vient de rendre son délibéré. Christophe Courcoux doit être remplacé »,76 actu,(lire en ligne, consulté le)« Sitôt les élections portant l’équipe UMP de Marie-Agnès Poussier-Winsback à la mairie, l’ancien maire socialiste, Patrick Jeanne, avait déposé un recours devant le tribunal administratif. Il demandait l’annulation de l’élection de Christophe Courcoux (Fécamp gauche citoyenne) et de l’ensemble du scrutin (…) Christophe Courcoux ne siègera plus au sein du conseil municipal et il devra être remplacé autour de la table du conseil. En revanche, l’équipe actuelle reste en place, les élections n’étant pas annulées par le tribunal administratif ».
↑« Fécamp. David Roussel, un nouveau maire "dans la continuité" pour "fédérer" : Jusque là adjoint aux finances et au personnel, David Roussel succède à Marie-Agnès Poussier-Winsback à la tête de la ville »,Le Courrier cauchois,(lire en ligne, consulté le).
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