Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Fès

34° 03′ 00″ nord, 4° 58′ 59″ ouest
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fez

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirFes etFez.

Fès
(ar)فَاس
(zgh)ⴼⴰⵙ
Administration
PaysDrapeau du Maroc Maroc
RégionFès-Meknès
PréfectureFès
MaireAbdessalam Bakkali (RNI) (2021)
Code postal30 000[1]
Démographie
GentiléFassi, Fésien[2], Fassien[3]', Fessois[4]
Population1 182 963 hab.(rec.2024[5])
Densité2 790 hab./km2
Géographie
Coordonnées34° 03′ 00″ nord, 4° 58′ 59″ ouest
Superficie424 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Maroc
Voir sur la carte topographique du Maroc
Fès
Géolocalisation sur la carte :Maroc
Voir sur la carte administrative du Maroc
Fès
modifier 

Médina de Fès *
Image illustrative de l’article Fès
PaysDrapeau du Maroc Maroc
Numéro
d’identification
170
Année d’inscription (5e session)
TypeCulturel
Critères(ii)(iv)
Superficie280 ha
RégionÉtats arabes **
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO
modifier 

Fès ouFez (enarabe :فَاس,Fās; enamazighe standard marocain :ⴼⴰⵙ,Fas) est une ville duMaroc septentrional, située à 180 km à l'est deRabat, entre le massif duRif et leMoyen Atlas. Faisant partie desvilles impériales du Maroc, elle a été à plusieurs époques la capitale du pays et est considérée de nos jours comme sa capitale spirituelle[6].

Sa fondation remonte à la fin duVIIIe siècle, sous le règne du sultan MoulayIdrissIer. Son prestige passé en a fait l'un des foyers majeurs[7] de lacivilisation islamique relié àBaghdad,Damas,Cordoue,Le Caire,Kairouan,Grenade,Palerme,Ispahan etSamarcande, avec lesquels elle avait établi des échanges aussi bien économiques[8] que sociaux et culturels[9],[10].

Divers titres ont été attribués[Par qui ?] à la ville de Fès, dont l'Athènes de l'Afrique, lareine du Maghreb et laBagdad du Maghreb[11][source insuffisante].

Elle s'étend sur trois secteurs: la ville ancienne (médina), classée au patrimoine mondial de l'UNESCO[12], l'enceinte royale et les quartiers nouveaux, établis par les Français, et qui s'étendent de nos jours dans la plaine environnante.

Sur le plan administratif, la ville est composée de lacommune de Fès, qui est divisée en sixarrondissements, et de la municipalité de Méchouar Fès Jdid, où se trouve le palais royal. Fès est la deuxième ville du Maroc avec une population de 1 150 131 habitants selon le recensement de 2015.

Toponymie

[modifier |modifier le code]

L'origine du toponyme Fès est incertaine ; plusieurs étymologies existent, certaines issues de la légende populaire, d'autres de travaux d'historiens.

Connue depuis au moins leXe siècle, l'étymologie classique de Fès, telle que rapportée par certains auteurs anciens (Abou Bakr ben Mohammed er-Razi etIbn Abi Zar), explique le nom de Fès par la découverte, lors du creusement des fondations de la ville en construction, d'une pioche, en arabeفأس (Fä's), qui donnera le nom deMadinat Fäs[13]. Une autre version, rapportée par El-Modaffari, décrit la pioche découverte comme très ancienne, de grande taille (quatreempans de long sur un de large) et pesant soixantelivres[14].

Selon une autre étymologie issue de la légende populaire,IdrisIer, fondateur de Fès, participa à la construction de la ville et aida au creusement des fondations au moyen d'une pioche d'or et d'argent, et c'est ainsi que la ville prit le nom arabe de la pioche (fès)[14].

Une autre hypothèse étymologique lie l'origine du nom à unemétathèse. Deux versions sont proposées. La première, rapportée par Ibn Abi Zar dans sonRawd al-Qirtas, parle d'un vieux moine chrétien qui aurait révélé à IdrisIer l'existence, à l'emplacement où sera construite Fès, d'une ancienne ville nomméeSaf ouSèf, fondée par les Anciens et disparue mille à mille sept cents ans auparavant ; la métathèseSaf enFès expliquerait le nom de la ville[13],[14]. IdrisIer aurait lui-même décidé de la métathèseSéf enFès[14]. Une autre version — avancée à l'origine par Larbi Mezzine — ancien doyen de la faculté de lettres à l'université de Kenitra et maître en toponymie berbère —, suggère une origine berbère au nom de la ville. Les cours d'eau étant nombreux autour de la ville (Wad Fäs,Wad Zhun,Wad Zitun, etc.), le nom de Fès serait une métathèse d'isaffen (pluriel d'asif, rivière en berbère)[13]

Une autre étymologie est que le nom de Fès provient du berbèreafasi qui signifie « droite » en berbère, le noyau primitif de la ville étant situé sur la rive droite de la rivière[15]. Une variante berbère deafasi pour signifier droite estayffas ouayeffas.

Une autre proposition d'étymologie est que le nom de Fès proviennt du berbèreFas ouAfas qui veut dire sol ou terre qui se compacte; car la ville est construite sur les marnes bleues d'âge Miocène supérieur, et qui se compactent lors des pluies alternant avec les périodes de sécheresse.[réf. souhaitée]

Ethnonymie

[modifier |modifier le code]

Les habitants de Fès ont pour nom degentilé en arabefasi (fassi), au plurielfwasa (fouassa), en français diverses formes de gentilé existent ou ont pu exister pour désigner les habitants de Fès :Fassi,Fésien[2],Fassien[3]',Fessois[4].

Dans le langage courant au Maroc, « Fassis » est aussi unethnonyme souvent utilisé pour désigner spécifiquement lesgrandes familles de Fès, membres de l'aristocratie urbaine ou de la hautebourgeoisie marocaine, Fès ayant hébergé d'anciennes familles souvent issues d'Andalousie, duMachrek, dumonde arabo-musulman ou dumonde juif et réputées comme ayant formé une élite citadine traditionnelle savante, intellectuelle, économique et marchande proche du pouvoir central étatique et/ou ayant bénéficié parfois de certains privilèges.

Histoire

[modifier |modifier le code]

Fondation

[modifier |modifier le code]
Fès Madrasa Bouanania
Fès Médina Vue panoramique

Le noyau primitif de la ville de Fès serait antérieur à Idriss 1er et situé sur la rive droite (afasi en berbère)[15].

La ville « Médina Fès » a été fondée[16] par lechérifalideIdrisIer en 789 à l'emplacement de l'actuel quartier des Andalous. En 808, le régent Rashid Ben Morshid fonde « al-Aliya » sur l'autre rive de l'oued de Fès.Al Aliya se développe très vite et devient une véritable ville avec mosquée, palais etkissariya (halle, marché).

Les sources d'eau vitales aux alentours de la ville de Fès, qui avant même sa fondation étaient connues et louées en chanson, ont sans aucun doute été un critère important lors du choix de l'emplacement pour la future métropole.

Les évolutions suivantes sont dues à deux vagues successives d'émigration : à partir de 817–818 s'installent dans la ville fondée par IdrîsIer près de800 familles andalouses expulsées par lesOmeyyades des faubourgs deCordoue. Peu de temps après, environ200 familles deKairouan enIfriqiya s'installent sur la rive d'al-Aliya. La mosquée universitaireQuaraouiyine fondée par l'aristocratekairouanaiseFatima el Fihriya auIXe siècle devient l'un des centres spirituels et culturels les plus importants de l'époque et participe à l'âge d'or intellectuel de la civilisation islamique. Son influence se fait ressentir jusque dans les écoles d'Al-Andalus, et au-delà vers l'Europe d'où elle attire un grand nombre de savants et de mystiques.Les nouveaux arrivants apportent avec eux aussi bien un savoir-faire technique et artisanal qu'une longue expérience de la vie citadine. Sous leur impulsion, Fès devient un centre culturel important.

Fès se trouve à un emplacement particulièrement avantageux, au croisement de routes commerciales importantes, au cœur d'une région naturellement généreuse avec des matières premières précieuses pour l'artisanat (pierre, bois, argile). Ceci lui permet de développer une riche culture esthétique issue de la grande tradition de l'art arabo-andalou. Fès se trouve sur la route des caravanes allant de laMéditerranée à l'Afrique subsaharienne en passant par la grande cité commerciale deSijilmassa (disparue auXVIIe siècle) dans la région deTafilalet, ce qui augmente également son attrait économique.

Moyen Âge

[modifier |modifier le code]

AuxXe et XIe siècles, la ville de Fès est prise par lesMaghraoua. Elle sera le théâtre de bataille entre les tribus ZénètesMaghraoua etBanou Ifren faisant successivement allégeance aucalifat de Cordoue ou auxFatimides[17].C'est dans cette période qu'advint un massacre contre la communautéjuive faisant 6 000 victimes dans ce qu'on appela le Massacre de Fès de 1033[18]. Sous le règne desAlmoravides puis sous celui desAlmohades la ville abrite une communauté chrétiennemozarabe originaire d'Al-Andalus[19]. Des traditions rapportées parIbn Khaldoun et par leRawd al-Qirtas font mention de l'existence d'untemple du feu en un lieu nommé Chibouba, à l'emplacement de Madinat Fas, ce qui attesterait de la présence théorique d'adeptes duzoroastrisme[20],[21].

Mellah de Fès où vivaient lesJuifs de la ville.

Les deux parties de la ville s'unissent au Moyen Âge en 1069, détruisant le mur qui les séparait. Fès perd son rôle de capitale avec la fondation deMarrakech et la prise deTlemcen par la dynastiealmoravide auXIe siècle mais le reprend en 1250 grâce à la dynastiemérinide. Sous leur règne, la nouvelle villeEl Medinet El-Beida (la ville blanche) est fondée en 1276 ; elle est équipée de remparts, de palais et de jardins. Elle est rapidement connue sous le nom deFès Jedid (la nouvelle Fès) en opposition àFès el Bali (la vieille ville). La population juive qui se trouvait aux alentours du palais est forcée de partir et leMellah (quartier juif) se forme dans l'ancien quartier de la garnison des archerssyriens.

Au début duXIVe siècle (apogée de l'arthispano-mauresque), la ville connaît une forte croissance. Grâce auxcaravanes allant jusqu'au port deBadis dans leRif, Fès est en permanence liée auroyaume de Grenade et à l'ensemble du monde méditerranéen. Lors de larévolte marocaine de 1465, la communauté juive locale est de nouveau décimée. En 1471, la ville tombe aux mains de la dynastieBeni Ouattas qui ne règne que sur leroyaume de Fès dans la portion nord du Maroc actuel. Après laprise de Grenade par lesrois catholiques d'Espagne en 1492,Boabdil le dernier sultan de la dynastie desNasrides se réfugie à Fès avec toute sa suite. Il y décède vers 1533, et serait inhumé possiblement aumausolée dit deMsalla al Soltane[22],[23].

XVIe – XVIIIe siècles

[modifier |modifier le code]
Fès, mosquée Al Qarawiyyĭn

En 1522, Fès souffre d'un séisme qui détruit la ville en partie. Dans les années qui suivent, de nombreux bâtiments sont reconstruits, restaurés ou remplacés. La dynastiechérifienne desSaadiens prend en 1554 la ville qu'elle dispute à larégence d'Alger, qui s'en empare unenouvelle fois en 1576 grâce à une armée de 10 000 hommes dont 6 000 janissaires sous les ordres deRamdan Pacha[24],[25]; mais les souverains saadiens choisissentMarrakech comme capitale. Le sultanottomanMourad III, qui avait aidé le prétendant saadienMoulay Abdelmalik Saadi à conquérir le trône marocain, espérait incorporer la partie du Maroc correspondant auroyaume de Fès à l'Empire ottoman, mais son stratagème sera déjoué parAhmed al-Mansour après labataille des Trois Rois remportée contre lesPortugais en 1578 (voirConflits maroco-ottomans)[26]. Al-Mansour fait nommer à Fès unkhalifa représentant du sultan de Marrakech, et fait édifier desbordjs en vue de protéger la ville d'une éventuelle nouvelle menace ottomane[27]. À la suite du déclin de la dynastie saadienne, Fès tombe sous la domination de lazaouïa de Dila au milieu duXVIIe siècle.

C'est à Fès queMoulay Rachid se fait proclamer sultan de l'Empire chérifien en 1667, devenant ainsi le premier souverain de ladynastie alaouite, mais son successeurMoulay Ismail désigneMeknès comme nouvelle capitale du Maroc à partir de 1672. Il installe à Fès en garnison une partie de la tribuGuich des Oudayas qui l'avait aidé à gagner le pouvoir. Après sa mort (1727), les Oudayas se mutinent, et ils ne seront expulsés de la ville qu'en 1833 par le sultanAbd al-Rahman.Moulay Abdallah, le successeur de Moulay Ismail, fait de Fès son lieu de résidence permanent pendant laguerre dynastique alaouite et fait rénover ou construire mosquées, écoles (madrasas), ponts et rues, notamment les rues de Fès Jedid qui sont désormais pavées.Mohammed III s'installe en revanche à Marrakech entre 1757 et 1790. En 1820 Fès se révolte contre le sultanMoulay Slimane, et ce soulèvement mené de concert avec lesAït Oumalou et autres tribus importantes duMoyen Atlas conduit à l'ascension sociale de la puissante bourgeoisie marchande au détriment de l'élite religieuse traditionnelle[28]. Lemakhzen ayant perdu le contrôle de la capitale del'Empire chérifien, Moulay Slimane discrédité par sa politique se voit obligé d'abdiquer en 1822 en faveur de son neveu Abd al-Rahman.

XIXe siècle

[modifier |modifier le code]
Marché à Fez
Félix Ziem, 1887
Petit Palais, Paris

AuXIXe siècle, les deux anciennes parties de la ville sont reliées. Jusqu'au début du protectorat en 1912, Fès est la capitale du Maroc, fonction qui est par la suite dévolue àRabat[29]. Les explorateursCharles de Foucauld etMardochée Aby Serour séjournent à Fès lors du ramadan 1883 car ils ne parviennent pas à trouver de protecteurs pour poursuivre leur route vers le sud. Ils logent dans le mellah chez M. Benchimol, une inscription sur la maison signale encore leur passage.Foucauld décrit le commerce florissant de la ville entre les marchandises européennes en provenance deTanger, " les cuirs duTafilalet, les laines, la cire et les peaux de chèvres des Aït Ioussi et des Beni Ouaraïn, parfois même les plumes du Soudan"[30]. Mais pour l'explorateur le potentiel commercial de la ville pourrait être valorisé. Trois raisons entravent son développement selon lui; l'insécurité permanente des routes marocaines en raison des guerres et des pillages que se livrent les tribus, le prix élevé des transports à cause des péages et du coût des escortes, enfin le taux de crédit excessivement élevé dont il fait une analyse détaillée.

En plus d'une description de la situation économique et politique de la capitale marocaine, l'explorateur français offre un témoignage sur les costumes et la mode fassie à la fin duXIXe siècle. Il loue par ailleurs "la grande beauté" et la "propreté merveilleuse" des habitants[30].

Le protectorat français et l'indépendance

[modifier |modifier le code]

C'est à Fès que letraité franco-marocain instaurant leProtectorat français au Maroc est signé le. La promotion de Saint-Cyr de 1909-1912 porte le nom de « Promotion de Fez ». Moins de trois semaines après la proclamation officielle du Protectorat, d'importantesémeutes antifrançaises éclatent dans la ville et font des centaines de victimes : rebelles, civils musulmans et Juifs, Européens. Les autorités du Protectorat déplacent alors la capitale à Rabat, mais Fès reste cependant un important lieu de résidence royale et un centre culturel, politique et économique de premier ordre.

Une ville nouvelle est créée sur les plans d'Henri Prost, à côté de la médina qui fait, quant à elle, l'objet d'une politique patrimoniale avant-gardiste. Beaucoup d'initiatives nationalistes et anticolonialistes ont Fès pour origine, ce qui fait de la ville un berceau majeur dumouvement national marocain et notamment du parti de l'Istiqlal.

En 1944, est rédigé le Manifeste pour l'Indépendance dans une maison de l'ancienne médina, située aujourd'hui Place de l'Istiqlal. La ville connaît néanmoins des difficultés sociales croissantes après 1956, et doit faire face au déferlement de l'exode rural. Les émeutes de 1990 sont le point culminant de cette détérioration des conditions de vie.

Sous la direction deLyautey et d'après les plans de l'architecteHenri Prost, une nouvelle ville se développe dans les environs de Dar Debibagh au sud de Fès Jedid. Si elle fut dans un premier temps le quartier résidentiel des Européens, la « ville nouvelle » a continué à se développer comme ville arabe moderne avec de nouveaux quartiers de villas. Les autorités, institutions et entreprises de services s'y sont installées.

Une des conséquences du transfert de la capitale sur le littoral atlantique est le départ d'une grande partie de la population fassie de souche versCasablanca,Rabat et dans une moindre mesureTanger. Du simple artisan à l'entrepreneur en passant par le lettré beaucoup furent obligés de quitter une ville qui avait perdu son statut prestigieux.

Démographie

[modifier |modifier le code]

La ville de Fès compte 1 112 072 habitants en 2014[31]. Elle se divise en trois parties :

Fès el-Jedid et Fès el-Bali forment la médina de Fès, faisant partie du patrimoine mondial de l'UNESCO.

  • Fès ville nouvelle (Dar Dbibegh) : construite par les Français à l'époque du protectorat. C'est dans cette partie de Fès que se rencontrent modernité et tradition.

La Médina de Fès abriteactuellement[Quand ?] une population de 156 000 habitants[32] et s'étend sur271 hectares[33].

Les habitants de Fès sont appelés « Fassis ». À noter toutefois que ce terme désigne également au Maroc une population plus large, celle des descendants desfamilles anciennes de Fès ayant quitté la ville au cours duXXe siècle pour s'installer vers l'axe Casablanca-Rabat.

Administration et politique

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Commune (Maroc).
Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (septembre 2023)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Arrondissements locaux

[modifier |modifier le code]

La commune de Fès se compose de 6 arrondissements locaux :

  1. Agdal
  2. Saiss
  3. Fès-Médina
  4. Jnan El Ouard
  5. El Mariniyine
  6. Zouagha.

Élus

[modifier |modifier le code]

Depuis les élections de 2021, le maire de Fès est Abdeslam Bekkali (عبد السلام البقالي).

PériodeMairePartiStatut
2003-2015Abdelhamid ChabatPISyndicaliste
Député deFès-Nord
2015-2021Driss El Azami El IdrissiPJDChimiste
Député deFès-Sud
2021-Abdeslam BekkaliRNIHomme Politique

Géographie

[modifier |modifier le code]

Topographie

[modifier |modifier le code]

L'altitude de Fès est d'environ 400 m. L'océan Atlantique se situe à 160 km à l'ouest à vol d'oiseau,Rabat à 200 km.

La ville, située dans la plaine duSaïss, entre leRif au nord et leMoyen Atlas au Sud, subit l'effet de versant des montagnes. La vieille ville est située dans une vallée le long des rives de l'oued Fès juste au-dessus de sa confluence avec la plus grande rivièreSebou au nord-est. La rivière Fès prend ses sources du sud et à l'ouest et est divisé en plusieurs petits canaux qui alimentent la ville historique en eau. Ceux-ci se jettent à leur tour dans l'oued Bou Khareb, le tronçon de rivière qui traverse le milieu de Fès el-Bali et sépare le quartier Qarawiyyin du quartier andalou.

Fès Bab Bou Jeloud
Fès Dbibagh Avenue Hassan II

Climat

[modifier |modifier le code]

Le climat de Fès estméditerranéen, mâtiné de continentalité et subissant les influences atlantiques. Il est comparable à celui des villes du sud de l'Espagne,Cordoue notamment.

L'hiver est plutôt doux voire froid, et humide. En janvier, les minimales moyennes avoisinent les°C, tandis que les maximales sont légèrement supérieures à14 °C. Cela dit, des épisodes de gel ne sont pas rares (le mercure peut afficher°C, voire un peu moins en décembre, janvier ou février). L'hiver 2004-2005 a été tout à fait exceptionnel : le mercure a, plusieurs fois, atteint la barre des -3/−4 °C, voire au-delà. Le 28 janvier 2005, à 10h du matin, il est même descendu à−8 °C (record absolu de la ville).Lorsque les masses d'air fraîches et humides, en provenance du nord-ouest, intéressent le Maroc, elles s'accompagnent d'une baisse sensible du mercure (pendant trois, quatre, voire cinq jours, il arrive que le mercure affiche°C/10 °C au plus chaud de la journée), de vents froids et de pluies abondantes. Ces précipitations tombent sous forme de neige, dès 1 000 mètres. La fraîcheur hivernale rappelle souvent la neige du Moyen Atlas à 40 km au sud de la ville. Lorsque le mercure descend en dessous des−2 °C (phénomène assez récurrent : janvier 2013 (−3,0 °C) février 2012 (−4,3 °C), décembre 2011 (−2,4 °C), janvier 2010 (−2,7 °C), janvier 2009 (−2,5 °C), janvier 2007 (−3,0 °C), janvier 2006 (−4,0 °C), le massif du Kandar (Moyen-Atlas à40 kilomètres au sud) est couvert d'un épais manteaux neigeux.On dit qu'il neige à Fès un an sur deux ou un an sur trois. (26 janvier 2007, 28 janvier 2006, 24 janvier 2005). Les précipitations annuelles sont comprises entre 500 et 700 mm.

Le printemps est agréable. Des épisodes frais et pluvieux ne sont néanmoins pas à exclure, surtout en mars! Il neige encore fréquemment à Ifrane à60 kilomètres au sud. Le mois de mai marque généralement une rupture assez nette. Le mercure y atteint souvent les 30/32 °C. Cela dit, des orages, accompagnés de fraîcheur, ne sont pas à exclure. Fin mai 2015, la ville était sujet des précipitations torrentielles cumulant 117,2 mm en une seule journée.

Ces derniers se sont très rares dès le mois de juin. Le climat de la ville devient extrêmement sec de juin à septembre! Il est fréquent qu'il ne pleuve aucune goutte pendant3 mois. L'été, les températures moyennes maximales montent jusqu'à40 °C.

En septembre, les minimales sont voisines de19 °C, tandis que les maximales dépassent légèrement les31 °C. Le mois de novembre marque une transition plutôt nette. C'est le mois le plus pluvieux de l'année! C'est aussi en novembre qu'il recommence à neiger dans l'Atlas voisin, à partir de 1 200 mètres. Les cimes dépassant les 2 000 mètres enregistrent leurs premières chutes de neige dès le mois d'octobre.

Données climatiques à Fès (1980-2019).
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)44,96,88,311,114,617,818,215,912,68,45,410,76
Température moyenne (°C)9,81113,314,918,422,626,326,523,319,214,111,117,62
Température maximale moyenne (°C)15,617,219,821,625,630,534,934,930,725,819,916,824,6
Précipitations (mm)57,3355,1960,3365,8348,0915,661,914,9324,6655,5371,7969,54558,5
Source :https://www.infoclimat.fr/climatologie

[34]

Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Record de froid (°C)
date du record
−8,2
2005
−5,4
2005
−2
2007
0,1
2004
3,2
2004
7
2002
9,9
2017
10,1
?
8,3
2005
3,2
2013
−3,2
?
−5,7
?
−8,2
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
25,4
2016
30,5
2010
34,3
2017
37,8
2017
40,8
2015
44
2004
46,9
2007
46,7
2007
45,1
2016
38,4
2014
30,6
2016
28,8
2012
46,9
2007
Source :http://www.infoclimat.fr/observations-meteo/temps-reel/fes-sais/60141.html#highlight=11


Enseignement

[modifier |modifier le code]

La ville de Fès a toujours été considérée comme lacapitale culturelle et spirituelle du royaume du Maroc. Elle a abrité pendant longtemps la seule université de l'Afrique du Nord après l'université Zitouna deTunis : l'université Al Quaraouiyine qui se distingue par sa grande bibliothèque portant le même nom.Actuellement[Quand ?] Fès demeure une destination culturelle par excellence. Dans le passé les étudiants venaient de loin pour faire des études de théologie (les medersa). Ils étaient groupés dans des sortes d'internats à proximité des medersa et recevaient une bourse symbolique.

Universités

[modifier |modifier le code]

Université Al Quaraouiyine

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Université Al Quaraouiyine.

L'université Al Quaraouiyine à Fès est considérée comme la plus ancienne au monde[réf. nécessaire] par l’Unesco, leGuinness des records et des historiens musulmans[Lesquels ?]'[réf. nécessaire]. Encore en activité, sa construction a débuté en 859 sous le règne de la dynastie idrisside. Elle a vu passer de grands philosophes arabes comme Averroès (Ibn Rochd) et Avempace (Ibn Baja). Elle est l'emblème de la ville et son architecture est un des meilleurs représentant du style arabo-andalou (9). Son nom est issu de la communauté des 2 000 familles urbaines kairouanaises (deKairouan) qui s'était installée et avait fondé le nouveau quartier dans la ville (voir plus haut).

Fondée auIXe siècle, elle fut d'abord une école coranique dépendant d’unemosquée. À ce titre, elle peut postuler au titre de la plus ancienneuniversité du monde[35],[36], ou en tout cas du plus vieil établissement d'enseignement, ou du plus vieil établissement d'enseignement « encore en acrivité ». Cela, si toutefois l’on ne tient pas compte des écoles philosophiques fondées à Athènes auIVe siècle av. J.-C., comme l’Académie de Platon (-387), de la bibliothèque et du Musée d’Alexandrie (IIIe siècle av. J.-C.), et des nombreuses écoles supérieures qui s’en sont inspirées dans l’empire gréco-romain ; des écoles attenant aux grands monastères bouddhistes comme celui de Nālandā fondé auIIe siècle en Inde ; ou de l’ « université » de Gundishapur en Perse (IIIe siècleapr. J.-C.).

Comme toutes les universités du Moyen Âge (Europe chrétienne ou Occident et Orient musulmans), elle a d'abord ététhéologique puis, comme la théologie définit le droit,juridique, elle a également joué un rôle de préservation et de diffusion de la langue arabe (linguistique,grammaire,rhétorique) et de traduction de textes (hébreu,grec,latin vers l'arabe). Elle est aussi une bibliothèque de manuscrits.

Ce rôle juridique a aussi une fonction essentielle : par son rôle d'archives (héritage en particulier) elle a aussi eu une fonction de compilation et de point de référence des lignages familiaux. Or, ces derniers ont un rôle important dans l'affirmation des grandes familles de la ville. Elle a donc permis d'établir certains droits et titres.

Sur les plans théologique et juridique, elle a été le point nodal de la doctrinemalékite. Cette doctrine ou rite a aujourd'hui une extension importante : en gros toute l'Afrique de l'Ouest musulmane jusqu'aux paysHaoussa auNiger etNigeria.

Plusieurs figures de proue de cet enseignement sont à citer :

  • Abou Amrane El Fassi (430 H: 1009 C) jurisprudence malékite au sein de l’université deKairouan (actuelleTunisie) et Al-Azhar (Le Caire,Égypte) ;
  • Abu Ali Al Kali : littérature, de Cordoue ;
  • Sabek Al Matmati : poésie, venu deDamas ;
  • le Cadi Abu Bakr Al Arabi enterré à Fès fut le disciple de Abi Hamed Al Ghazali en orient avant de publier ses ouvrages au Maroc et en Andalousie ;
  • Ibn Ajroum Annahoui (723 H: 1302 C) grammaire, à Fès, lequel a été commenté auCaire etBagdad, traduit et publié en Europe (8).

Un apport important de l’université Al Quaraouiyine à la société marocaine et aux sociétés arabo-islamiques est l’édification de la personnalité islamique, de l’identité religieuse et de la mémoire sociale.

Université Sidi Mohammed Ben Abdellah

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Université Sidi Mohamed Ben Abdellah.

L'université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès est une université moderne fondée en 1975. On y compte treize établissements en pleine relance dotés d'installations de qualité : bibliothèques, amphithéâtres, laboratoires, salles de conférences, équipement multimédia :

Les établissements de l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès :

  • Faculté de Médecine et de Pharmacie et de Médecine dentaire
  • Faculté des Sciences
  • Faculté des Sciences Juridiques, économiques et Sociales
  • Facultés des Lettres et des Sciences Humaines
  • Faculté des Sciences et Techniques
  • École Supérieure de Technologie
  • École Nationale des Sciences Appliquées
  • École Nationale de Commerce et de Gestion
  • École nationale de l'architecture
  • École Normale Supérieure
  • Faculté Polydisciplinaire de Taza
  • Faculté Polydisciplinaire de Taounate
  • Institut des Sciences du Sport

Président :Radouane Mrabet

Université Euro-Méditerranéenne de Fès

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Université euro-méditerranéenne de Fès.

L'université euro-méditerranéenne de Fès (UEMF) est une université ultra-moderne et écologique fondée en novembre 2012. C'est une université à caractère régional qui a pour objectif de promouvoir les échanges, le dialogue interculturel et les partenariats académiques et culturels dans la région Euro-Méditerranéenne ainsi que la formation et la recherche de haut niveau. Son originalité réside dans sa forte dimension multinationale et pluridisciplinaire. En effet, les étudiants recrutés proviennent des différents pays membres du consortiumEuroMed Tech (Maroc,France,Espagne,Italie etPortugal) dont elle fait partie, mais également d'Afrique du Nord et duMoyen-Orient. L'université veut répondre à la volonté de développement duMaroc.

L'université est constituée de deux pôles : le pôle ingénierie et architecture et le pôle sciences humaines et sociales[37].

  • INSA Euro-Méditerranée
  • École Euromed d’Architecture de Design et d’Urbanisme
  • Faculté Euromed de Génie
  • Faculté Euromed des Sciences Humaines et Sociales
  • Institut Euromed de Science Politique
  • Institut Euromed des Études Avancées
  • Sciences Économiques et Management

Culture

[modifier |modifier le code]

La maison de la culture Agdal en centre-ville comporte une salle de théâtre et de concerts, des salles d'exposition et une bibliothèque. La Galerie Mohamed Kacimi, construite par l'État et gérée par la ville propose des expositions d'art contemporain. C'est aussi à Fès que l'atelier de production et de formation de L'appartement 22 est développé parAbdellah Karroum. Ces sessions ont donné lieu à des productions pour la radio culturelle R22.

Langue

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Fessi.

Si l'arabe classique reste la langue littéraire, l'arabe dialectal est ultra-majoritaire. Leparler de Fès présente cependant des tournures particulières que d'aucuns qualifieraient de précieuses, tendant à enjoliver/adoucir/féminiser les mots (kwiyyiss au lieu de ka's) issues de l'arabe andalou. Il est encore parlé par quelques dizaines de milliers de descendants desFamilles anciennes de Fès. Parler non-hilalien proche des parlers deMeknès, deRabat et deTétouan, on y retrouve quelques emprunts lexicaux à la langue espagnole et des caractéristiques de l'arabe andalou.

Il est à noter également que nombreux habitants des classes supérieures parlent le français en tant que première langue avant l'arabe[38].

Économie

[modifier |modifier le code]
Tannage du cuir à Fès
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Fès fonde de grands espoirs sur letourisme. L'infrastructure hôtelière a connu ces dernières années une croissance rapide, ainsi que celle desmaisons d'hôtes traditionnelles appelées "Riad" (avec jardin) et ''Dar''(sans jardin).

La ville est très connue pour sonartisanat très riche, dont le savoir-faire est jalousement gardé et transmis de père en fils depuis des générations.

Fès est traditionnellement présente dans l'industrie textile avec la transformation du coton et de la laine.

Tourisme

[modifier |modifier le code]
Vue panoramique sur l'ancienne Medina

Ces dernières décennies, le tourisme n'a cessé de se développer (un million de visiteurs par an[réf. nécessaire]) et est devenu un important facteur économique. Fès propose des manifestations culturelles telles que le Festival de Fès des musiques sacrées du monde au mois de juin de chaque année. De nombreux étrangers se sont installés à Fès et ont ouvert des maisons d'hôtes.

LeRiad Dar 7 Louyat à Fès

En effet, l'ancienne médina est riche en patrimoine. Ses remparts, ses châteaux, ses mosquées, ses rues aux mille senteurs, ses souks qui n'existent nulle part ailleurs. On peut ainsi faire le tour de la ville en passant par les portes légendaires de Bab El Guissa vers le nord-est, Bab Ftouh vers l'est sur la route de Taza, qui mène d'ailleurs aux thermes de Sidi Harazem, Bab Jdid, la porte d'entrée la plus proche pour accéder aux souks. Bab Boujloud vers l'Ouest. Chacune de ces portes a ses caractéristiques avec notamment Bab Boujloud, la porte caractérisée par la mosquée qui porte le même nom, et les deux principales rues qu'elle dessert, La Talaa al kbira où on peut apprécier la Medersa Bouananya et ses horloges suspendues, et la Talaa as sghira où on peut apprécier les bouquinistes. Ces deux rues mènent aux souks d'al Attarine (souk aux épices et au henné) de même que vers le quartier Moulay Idriss où on peut voir le mausolée du fondateur de la ville (deuxième roi de la dynastie idrisside, descendants deMahomet), mais aussi les tanneries de Guernize et celles plus loin de Blida (Chow ara).

La mosquée Al Qarawiyyĭn est la jumelle de celle de Kairouan (Sidi Oqba). Cette grande mosquée connue dans le monde entier est située au centre des souks de l'ancienne médina et toutes les portes précédemment citées y mènent.

La place Chemaïne est connue pour le commerce des dattes et des noix mais aussi pour son artisanat (ceinture sertie au fil doré dit de Sicile) et d'autres effets utilisés par les mariées. Parallèlement à cette place, de l'autre côté on trouve la place Seffarine qui est connue pour ses fabriques de plateaux de cuivre et de bronze travaillés à la main. Dans cette même place existe la grande et prestigieuse bibliothèque Al Qarawiyyĭn qui abrite des dizaines de milliers d'ouvrages inédits.

L'ancienne médina est traversée par une rivière légendaire qui divise la ville en deux parties dites Aadwa. Ces deux rives datent du premier roi idrisside IdrissIer qui s'est installé sur l'une des rives, son neveu était venu s'installer sur la rive opposée après l'assassinat de son père. On peut avoir une vue panoramique en prenant la route menant de Bab did à Bab Ftouh juste au pied de la colline qui abrite Borj Dhab ou encore par l'autre rive du côté de Bab el Guissa. La vue est d'ailleurs imprenable. De là on peut définir et identifier les différents quartiers de la médina de même qu'on peut apercevoir tous ses minarets commençant par celui de la mosquée Al Qarawiyyĭn.

Plusieurs medersas (écoles) peuvent être visitées avec notamment la medersa d'al Attarine, celle de Ras ech Charratine, la medersa Bou Inaniya, la medersa de Seffarine). En effet, la ville de Fès jusqu'aux années 1960 a été connue comme la capitale culturelle et spirituelle du royaume avant d'être détrônée par Rabat qui abrite la grande université Mohamed V créée dans les années 1960.

La maison fassie se distingue par la qualité de son architecture et le professionnalisme des artisans qui l'ont construite. Les grandes familles fassies y demeurent et le système patriarcal est resté en vigueur jusqu'aux années 1970. Le départ des jeunes pour continuer leurs études à Rabat ou à l'étranger où sont en vogue de nouvelles carrières (médecine, architecture) a été à l'origine de la dislocation de ce système de famille.Actuellement[Quand ?] de nombreuses maisons sont désertées par leurs propriétaires ou vendues et rachetées et habitées par plus d'une famille par maison.

En effet, ces maisons traditionnelles, plusieurs fois centenaires pour certaines ne peuvent plus être entretenues et souvent restent en ruine. D'où la nécessité de sauvegarder ce patrimoine unique. Les rues sont étroites, les murs s'effondrent par endroits. Le visiteur est étonné de voir ces murs soutenus par de gros madriers dans les environs du quartier de la mosquée Al Qarawiyyĭn et du mausolée Moulay Idriss. Le classement par l'Unesco de la ville de Fès au patrimoine mondial de l'humanité semble aujourd'hui dérisoire car ce patrimoine risque de se perdre petit à petit si rien n'est fait pour le sauver.

Monuments

[modifier |modifier le code]
Place Nejarine.
Minaret de la médersa Bou Inania.

Quartiers de Fès El Bali

[modifier |modifier le code]
Vue sur l'ancienne médina en longue exposition.

Les dix-huit quartiers deFès el Bali, connus pour la plupart depuis l’époque des Mérinides, ont été répertoriés par le biographe Mohamed B. Jaafar Kettani dans son livre Salwat alanfas. Il s’agit des quartiers suivants :

  1. Nejjarine et Guerniz
  2. Maadi, Aqbat ben Soual, Zqaq Elbghel, Quettanine
  3. Bab noqba, Sebaa Louyat, Sagha
  4. Derb Touil et Blida
  5. Fondouq lihoudi, Heffarine, Sidi Ahmed ben Yahia
  6. Bab Elguissa et Zqaq Erroumane
  7. Zqaq el Hjer, Souiket Bensafi, Zqaq Rouah, Zqaq el ma
  8. Cherabliyine, Menia, Cherchour
  9. Talaat Fas
  10. Siaj, Sidi Ahmed Chaoui, Eljorf, Laayoune, Douh
  11. Ras Jenane, Gueza ben Amer, Rehbat Zbib
  12. Gueza Ben Zekkoun et Sidi Elaouad
  13. Ercif et Qualqliyene
  14. Gueza Berqouqa et Makhfia
  15. Derb Echikh
  16. El Guezira
  17. El Qouas
  18. Chibouba, Seffah, Jamaa El andalous, Keddane et Errmila

Mosquées

[modifier |modifier le code]
Texte alternatif pour l'image
Minaret de la mosquée Sidi Ahmed Tijani

Sous le règne des Almohades, Fès comptait 785 mosquées[39]. Aujourd'hui, bien que leur nombre soit moindre, les mosquées historiques de Fès demeurent nombreuses.

Mausolées

[modifier |modifier le code]

Musées

[modifier |modifier le code]

Médersas

[modifier |modifier le code]

Fondouks

[modifier |modifier le code]

D’après les statistiques de l’ADER (Agence pour le développement et pour la réhabilitation de la médina de Fès), la ville de Fès compte 115fondouks. La situation actuelle de ces fondouks est comme suit : 16 fondouks en bon état, 71 détériorés, 15 menacés et 13 en ruines.

  • Foundouk des peaussiers
  • Fondouk des Tétouanais
  • Fondouk Nejjarine
  • Fondouk Bouselhame
  • Fondouk Lebbada
  • Fondouk Lihoudi
  • Fondouk Qaat Smen
Texte alternatif pour l'image
Fondouk Nejjarine

Les fortifications de Fès

[modifier |modifier le code]
Carte des enceintes et des fortifications de Fès
  • Borj Nord
  • Borj Sud
  • Borj Touil
  • Borj Sidi Bounafaa
  • Borj Cheikh Ahmed

Portes de Fès

[modifier |modifier le code]

Kasbahs de Fès

[modifier |modifier le code]

Les palais de Fès

[modifier |modifier le code]

Fontaines de Fès

  • Fontaine Nejjarine
  • Fontaine Bab Guissa

Fès, capitale spirituelle

[modifier |modifier le code]

Capitale culturelle et spirituelle du Maroc, Fès est une ville millénaire. En la parcourant, on peut facilement se laisser emporter à travers son histoire, grâce à ses nombreuses mosquées,médersas,fondouks, fontaines et salles d'ablution, jardins historiques, murailles et remparts, portes fortifiées,mellah etsynagogues, manufactures, mausolées, palais etriads, places et souks. DesIdrissides auxAlaouites, des Andalous aux Juifs, toutes les dynasties et tous les peuples ont laissé leur empreinte sur la ville.Ces dernières années de nombreux monuments ont été restaurés, comme lamédersa El-Attarîn, lamédersa Bou-Inania (XIVe siècle), la Magana (une horloge hydraulique unique au monde) et la bibliothèque de la mosquéeQuaraouiyine. Cette dernière possède de très rares manuscrits écrits par de célèbres savants commeIbn Rochd (Averroès) ouIbn Khaldoun. Appelés "monuments verts", les jardins dupalais Batha, créés auXIXe siècle par le sultan alaouiteMoulay HassanIer et celui duRiad Moqri datant du débutXXe siècle ont retrouvé leur végétation.Aujourd'hui la médina est le principal pôle d'attraction. Toutefois, quelques centres culturels et galeries voient le jour : le Centre culturel municipal Agdal (près de la place Florence) compte une salle de spectacles et une galerie d'exposition.

Musiques

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Musique Marocaine etMusique arabo-andalouse.

Il existe plusieurs manifestation culturelles, une des principales est leFestival de Fès des musiques sacrées (هرجان موسيقى الآلة الأندلسية المغربية qui a lieu chaque année au mois de mars.

Artisanat

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Artisanat marocain.

Les corporations artisanales de Fès jouent encore un rôle d’organisation sociale et économique, assurant la régulation des savoirs et la répartition des tâches au sein des filières. Ces structures constituent aussi un « espace d’interculturalité »[40] où les artisans adaptent certaines pratiques aux attentes des visiteurs tout en préservant leurs normes communautaires. Cette articulation entretradition et ouverture au tourisme international contribue à la préservation dupatrimoine immatériel[réf. souhaitée].

Poteries

[modifier |modifier le code]

Fès a fait la grandeur de la céramique marocaine. D’origine très ancienne, les céramiques de Fès sont reconnaissables par leur décor à dominante bleu de cobalt, couleur de la ville, et les motifs qui allient le vert et le jaune or. Véritables artistes, les maîtres-potiers de Fès développent depuis des siècles un sens subtil de l’ornementation émaillée. Encore de nos jours, les ateliers de la ville impériale restent inégalés pour l’élégance et la finesse de leur production.

C’est à Fès qu’est née la céramique émaillée et vernissée. En 814, Idriss II accueille dans sa nouvelle capitale des milliers d’immigrés venus de Cordoue. Parmi ces hommes se trouvent des artisans expérimentés qui ont apporté avec eux des techniques alors inconnues au Maroc. La poterie n’est plus seulement utilitaire, les pièces deviennent des œuvres d’art et font la renommée de la ville dans toute l’Afrique du Nord. À l’époque des Almohades, auXIIIe siècle, on ne recensait pas moins de 180 potiers à Fès. On y dénombre encore aujourd’hui une cinquantaine de patrons potiers qui emploient chacun quatre ou cinq ouvriers et apprentis.

Tissage du brocard

[modifier |modifier le code]

Maroquinerie

[modifier |modifier le code]

Dinanderie

[modifier |modifier le code]

Zellige

[modifier |modifier le code]

La ville de Fès est reconnue pour son expertise dans l’art duzellige, un type de mosaïque ornementale. Cet art traditionnel marocain qui se transmet de génération en génération est aujourd’hui l’une des grandes fiertés de la ville.

De nombreux artisans mâalems y sont présents, et les proches carrières d’argile permettent d’avoir une matière première de qualité à portée de main. Le zellige de Fès a d’ailleurs été enregistré auprès de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle au nom du Maroc[41].

Transports

[modifier |modifier le code]

Le schéma directeur de développement de lignesTGV au Maroc, prévoit la construction à moyen terme d'uneligne à grande vitesse appelée « Maghrébine » reliantRabat,Meknès, Fès etOujda, la ville frontalière à l'Algérie[44].

Un projet detramway est en cours d'étude[45].

Sport

[modifier |modifier le code]

La ville de Fés est représentée par deux équipes de football, la première est le Wydad athlétique de Fès " WAF" fondée en 1948 est joueactuellement[Quand ?] en deuxième division du championnat marocain, la seconde est le Maghreb Association sportive de Fès (MAS) (en arabe : المغرب الرياضي الفاسي) qui est un club omnisports marocain fondé en 1946.Le MAS est la première équipe marocaine à atteindre les seizièmes de finale de laCoupe de France en 1954 contre Red Star à l'époque à Paris.Le MAS est un l'un des clubs les plus titrés du royaume, avec un palmarès remarquable :Championnat du Maroc : (4)

  • Champion : 1965 ; 1979 ; 1983 ; 1985 ;
  • Vice-champion : 1961 ; 1969 ; 1973 ; 1975 ; 1978 ; 1989 ; 2010

Championnat du Maroc (D2) : (2)

  • Champion : 1997 ; 2006

Coupe du Trône : (2)

  • Vainqueur : 1980 ; 1988 ; 2011 ; 2016
  • Finaliste : 1966 ; 1971 ; 1974 ; 1993 ; 2001 ; 2002 ; 2008 ; 2010

LeComplexe sportif de Fès est un stade de football localisé dans la ville de Fès et plus précisément sur la route menant à Sefrou, il est d'un style architectural typiquement marocain. Situé sur une superficie de40 hectares, le complexe sportif de Fès peut accueillir 37 000 spectateurs tous assis. Il est doté d'une piste d'athlétisme en tartan outre des annexes susceptibles d'accueillir des compétitions de haut niveau.

Clubs de football

[modifier |modifier le code]

Le principal club de football de la ville est leMaghreb Association sportive Fès (MAS). Ce dernier a remporté quatre championnats (1965, 1979, 1981 et 1985) et quatre coupes du trône (1980, 1988, 2011, 2016). C'est le seul club marocain à avoir disputé les 1/16 de finale de la coupe de France pendant le protectorat. Il a produit de très grands joueurs: Benzakour, Benchekroun,Hamid Lahbabi, Labied, Zemmouri, Hazzaa, Zahraoui, Guezzar, Tazi, Moulay Driss, Jennane et bien d'autres. Il est connu par son école des gardiens de buts et possède un public engagé et discipliné.

Après l'indépendance, et au cours du premier championnat organisé sous l'égide de la FRMF en octobre 1956, le MAS est l'une des premières équipes à gagner sa place parmi l'élite.

La ville de Fès possède un autre club de football qui est leWydad Athletic de Fès (WAF).

Autres sports

[modifier |modifier le code]

Il existe de nombreux autres clubs sportifs appartenant à des disciplines variées telles le basket-ball, tennis, handball.

Infrastructures sportives

[modifier |modifier le code]

Stades

[modifier |modifier le code]

Salles couvertes

[modifier |modifier le code]

Jumelages et partenariats

[modifier |modifier le code]
Carte
Jumelages et partenariats de Fès.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Fès.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Barcelone[46]Espagnedepuis
Bobo-Dioulasso[46],[47]Burkina Fasodepuis
Carthagène des Indes[46]Colombiedepuis
Chengdu[48],[49]Chinedepuis le
Coimbra[46],[50]Portugaldepuis le
Cordoue[46],[51],[52]Espagnedepuis le
Cracovie[46],[53],[47],[50],[54],[55],[56]Polognedepuis le
Djenné[46]Malidepuis
Jérusalem-Est[46],[47]Palestinedepuis le
Kairouan[46],[47]Tunisiedepuis le
Lahore[46]Pakistandepuis
Florence[46],[57],[58],[50]Italiedepuis le
Montpellier[46],[47],[59],[60]Francedepuis le
Naplouse[46]Palestinedepuis
Ngaparou[46]Sénégaldepuis
Rufisque[46]Sénégaldepuis
Saint-Étienne[46]Francedepuis
Saint-Louis[46],[47],[61],[50]Sénégaldepuis le
Strasbourg[46],[47],[62]Francedepuis
Suwon[46],[47]Corée du Suddepuis le
TlemcenAlgérie
Trarza[46]Mauritaniedepuis

Personnalités

[modifier |modifier le code]
Voir la catégorie :Naissance à Fès.

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. « Code postal de Fès », surmoncodepostal.ma(consulté le)
  2. a etbhttp://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
  3. a etbhttps://journals.openedition.org/etudesafricaines/17161
  4. a etbhttps://www.persee.fr/doc/outre_1631-0438_2008_num_95_358_4323
  5. (en + de) « Morocco: Regions, Major Cities & Urban Places », surcitypopulation
  6. « Le grand lifting de Fès, ville impériale et capitale spirituelle du Maroc », surCapital.fr,(consulté le).
  7. JosephPérez,Andalousie : Vérités et légendes,Tallandier,, 210 p.(ISBN 979-10-210-1046-8,lire en ligne)
  8. PhilippeDugot, Jean-MichelHenriet, GérardLoison et GeorgesMutin,Géopolitique de l'Afrique et du Moyen-Orient : Classes préparatoires commerciales : Ouvrage numérique PDF, NATHAN, 394 p.(ISBN 978-2-09-812349-6,lire en ligne)
  9. « Maroc : Fès la tijane – Jeune Afrique »,Jeune Afrique,‎(lire en ligne, consulté le).
  10. Attilio Gaudio,Fès : joyau de la civilisation islamique,, 312 p.(ISBN 978-2-7233-0159-6,lire en ligne),p. 29.
  11. « Fès, capitale culturelle et spirituelle ».
  12. Liste du Patrimoine Mondial (Maroc)
  13. ab etcSimonLévy,« Hypothèses pour des étymologies berbères de Sefrou et Fès », dans Jordi Aguadé (coord.), Leila Abu-Shams Pagés (coord.) et Angeles Vicente (coord.),Sacrum arabo-semiticum : homenaje al profesor Federico Corriente en su 65 aniversario, Instituto de Estudios Islámicos y del Oriente Próximo,(ISBN 8495736055),p. 265-270.
  14. abc etdAtillioGaudio,Fès : Joyau de la civilisation islamique, Paris, Nouvelles Éditions Latines, avec le concours des Presses de l'UNESCO,, 312 p.(ISBN 2-7233-0159-1,lire en ligne),p. 26-27.
  15. a etbMenahem Ben-Sasson et Joseph Cohen,Juifs de Fès,, 335 p.(ISBN 9780885450961,lire en ligne).
  16. Fondation de Fès
  17. Ibn Khaldoun,Histoire des Berbères
  18. (es) Assaleh, Abu-Mohammed,Historia dos soberanos mohametanos : das primeiras quatro dysnastias e de parte da quinta, que reinarao na Mauritania. Jozé de Santo Antonio Moura (trans.), Lisbon: Academia Real das Sciencias de Lisboa, (1828)(lire en ligne), p. 117. Retrieved 2011-03-30.
  19. Dominique Urvoy, « La pensée religieuse des Mozarabes face à l’Islam / Traditio / Cambridge Core »,Traditio,vol. 39,‎,p. 419–432(ISSN 2166-5508,DOI 10.1017/S0362152900009661,lire en ligne, consulté le).
  20. Mouna Hachim,Chroniques insolites de notre Histoire, pages 89-90
  21. Roger Le Tourneau,Fès avant le protectorat,, 808 p.(ISBN 978-2-402-19455-6,lire en ligne),p. 1949.
  22. « Forum adafes :  : fès et sa région :  : les espagnols à fès », suradafes.com(consulté le).
  23. « Fès, l’âme du Maroc DOUZE SIÈCLES D’HISTOIRE Les morisques. Tribulations d’un peuple en exil », surFès, l’âme du Maroc DOUZE SIÈCLES D’HISTOIRE Les morisques. Tribulations d’un peuple en exil(consulté le).
  24. « L’impasse de l’Empire ottoman », surZamane,(consulté le)
  25. (en) « Culture d'Islam », surculture-islam.fr(consulté le).
  26. De La Veronne, Chantal, « Relations entre le Maroc et la Turquie dans la seconde moitié du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle (1554-1616) »,Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS,vol. 15,no 1,‎,p. 391–401(ISSN 0035-1474,DOI 10.3406/remmm.1973.1258,lire en ligne, consulté le).
  27. « Voyages culturels et historiques de Clio », surwww.clio.fr(consulté le)
  28. « Les révoltes urbaines » [livre], suropenedition.org, Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans,(consulté le).
  29. PierreVermeren, « Lyautey au Maroc en 1912 : ambitions, jeux de pouvoir parisiens, environnement politique et enjeux géopolitiques »,Persée - Portail des revues scientifiques en SHS,vol. 9,no 1,‎,p. 81–92(lire en ligne, consulté le)
  30. a etbCharles de Foucauld,Reconnaissance au Maroc,, 495 p.,p. 23
  31. « RGPH 2014 | Téléchargements | Site institutionnel du Haut-Commissariat au Plan du Royaume du Maroc », surhcp.ma(consulté le).
  32. (en-US) « Morocco: Regions, Provinces, Prefectures, Cities, Communes, Urban Centers, Arrondissements - Population Statistics in Maps and Charts », surwww.citypopulation.de(consulté le)
  33. MercedesVolait,Patrimoines en situation. Constructions et usages en différents contextes urbains : Exemples marocains, libanais, égyptien et suisse, Presses de l’Ifpo,(ISBN 978-2-35159-234-2,lire en ligne)
  34. « Infoclimat - la météo en temps réel : observations météo en direct, prévisions, archives climatologiques, photos et vidéos... », surinfoclimat.fr(consulté le).
  35. « unesco list », surwhc.unesco.org(consulté le)
  36. The Guinness Book Of Records, Published 1998,(ISBN 0-553-57895-2),p. 242
  37. « Présentation de l'université Euro-Méditerranéenne de Fès », surueuromed.org.
  38. (en) « French Language (FRA) – L1 & L2 Speakers, Status, Map, Endangered Level & Official Use | Ethnologue Free », surEthnologue (Free All)(consulté le)
  39. ʻAlī ibn ʻAbd Allāh Ibn Abī Zarʻ al-Fāsī, Ṣāliḥ ibn ʻAbd al-Ḥalīm al-Gharnāṭī,Roudh el-Kartas : Histoire des souverains du Maghreb (Espagne et Maroc) et annales de la ville de Fès(lire en ligne)
  40. Claudine Batazzi, Henri Alexis, Zineb Charaï, « Le patrimoine immatériel à l’épreuve de l’interculturalité touristique : le cas des corporations artisanales de la médina de Fès »Accès libre[html], surOpen Edition Journals,(consulté le1er novembre 2025).
  41. « Décors et revêtements en zellige | Salima Filali », surCREATIONS ZELLIGES(consulté le)
  42. « City Bus Fès », surcitybustransport.ma(consulté le).
  43. DrissiMalik,« Fès Mobilité SA : 566 millions de dirhams pour moderniser le transport urbain à Fès »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surمنارة - منارة موقع إخباري مغربي تفاعلي يقدم على مدار الساعة الجديد في عالم السياسة، الإقتصاد، الرياضة والمجتمع بالإضافة إلى خدمات أخرى,‎(consulté le)
  44. « Le TGV maghrébin à l'étude », surdjazairess.com(consulté le).
  45. « Fès : Le projet de tramway en cours d'étude », surmaghress.com(consulté le).
  46. abcdefghijklmnopqrs ett« http://fes.ma/index.php/fr/services-en-ligne/telechargement/summary/11-/179-024.html »
  47. abcdefg eth« Jumelage »(consulté le)
  48. « https://www.gochengdu.cn/news/our-sister-cities/sister-cities-of-chengdu/the-city-of-fez-a2378.html?xcSID=04j06l2e0bo8q3o2mh7ud63pm2 »
  49. « https://www.fescity.com/investissements-fes-interesse-chinois/ »
  50. abc etd« https://www.collectivites-territoriales.gov.ma/sites/default/files/pnct/2020-12/CL%20en%20chiffres%202004.pdf »
  51. « https://www.diariocordoba.com/cordoba-ciudad/2020/02/09/12-hermanas-cordoba-36064687.html »
  52. « https://www.collectivites-territoriales.gov.ma/sites/default/files/pnct/2020-12/cl%20en%20chiffres.%202005.pdf »
  53. « https://www.krakow.pl/otwarty_na_swiat/2531,miasto,2,0,otwarty_na_swiat.html »
  54. « https://www.bip.krakow.pl/?sub_dok_id=1048 »
  55. « https://www.bip.krakow.pl/?sub_dok_id=887&vReg=1 »
  56. « https://www.krakow.pl/otwarty_na_swiat/2531,kat,0,5,miasta_partnerskie.html »
  57. « https://www.comune.fi.it/pagina/firenze-internazionale/gemellaggi-e-patti-di-amicizia »
  58. « https://www.fescity.com/jumelage/ »
  59. « https://www.montpellier.fr/42-fes-ville-jumelle-de-montpellier.htm »
  60. « https://www.montpellier.fr/30-six-villes-jumelees-a-montpellier-un-jumelage-sur-4-continents.htm#toced_headerH2_6 »
  61. « https://www.ndarinfo.com/Plaidoyer-pour-la-revitalisation-du-jumelage-entre-Saint-Louis-et-Fes_a12927.html »
  62. « https://www.strasbourg.eu/documents/976405/1086315/Rapport+d%27activite%CC%81+2020-Eurome%CC%81tropole+de+Strasbourg.pdf/794449f8-3574-341d-2550-c6562834d45d?t=1637915270869 »
  63. Abdeslam Chakkour,المحمدون من ملوك المغرب, dans: Da'wat al-Haqq, no. 368 (Ministère des Habous, juillet 2002)

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Fès, surWikimedia Commons
  • Fès,sur leWiktionnaire
  • Fez,sur leWiktionnaire
  • Fès,surWikivoyage

Filmographie

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Liste de films tournés au Maroc.
  • Bleu de Fès écrit et réalisé par Françoise Gallo, France 3, 13 Production, CCM - 1993.
  • À la recherche du mari de ma femme (Al-bahth an zaouj imaraatî) de Mohamed Abderrahman Tazi (1993).

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Villes de la régionFès-Meknès
Lescommunes de plus de 5 000habitants
Plus de 500 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
Plus de 50 000 habitants
Plus de 30 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 5 000 habitants
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fès&oldid=230434962 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp