Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Extrême droite

Cette page est en semi-protection longue.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Le résumé introductif est trop long. En l'état, il ne respecte pasles recommandations().

Vous pouvezle raccourcir en déplaçant son contenu (dans une section existante ou dans une nouvelle section par exemple) ouen discuter.
Militants d'extrême droiteidentitaires autrichiens pendant une manifestation anti-migrants àVienne. On peut notamment lire sur les banderoles « Europe forteresse - rendez les frontières épaisses ! », « Mon pays/ma maison n'est pas une terre d'immigration ! », « Europe, Jeunesse,Reconquista ».
Une marchenéonazie àMunich, Allemagne, 2005.

L'extrême droite désigne enpolitique les mouvements,organisations etpartis politiques (ainsi que leurs membres et électeurs) siégeant le plus àdroite dans leshémicycles parlementaires ou, à défaut de représentants, portant les idées« les plus à droite ».

L'extrême droite est très diverse. Sa définition stricte fait l'objet de débats auprès des historiens et des politologues, mais ses fondements idéologiques reposent principalement sur ces trois points[1] : lerejet de l'immigration, justifié par une visionorganiciste de la société, fermée et homogène, définie par la nationalité, l’ethnie ou la race[2],[3]; unprojet autoritaire qui valorise l'obéissance aux autorités, aux traditions, aux hiérarchies sociales, à rebours des valeurs de ladémocratie libérale et de la prééminence du droit[4],[5]; et enfin une rhétoriqueantisystème portée par un rejet des élites, jugées corrompues, décadentes ou éloignées du peuple.

Au début duXXe siècle, l'extrême droite était par exemple représentée par un mouvement comme l'Action française,nationaliste etroyaliste, qui défendait une doctrineroyaliste,raciste etantisémite[6],[7]. Ceux qui se réclament de ces idées aujourd'hui y sont toujours classés. On y trouve desnéofascistes et desnéonazis, ainsi que des courantsidentitaires etnational-populistes[1]. Enfin, les courants traditionalistes comme leroyalisme, laréaction et l'intégrisme en font également partie.

Des partis français comme leRassemblement national[8],[9],[10] ou le partiReconquête[11],[12] sont classés à l'extrême droite. En Europe, le partiFrères d'Italie[13],[14] en Italie, ou leParti de la liberté d'Autriche[8],[15] en sont d'autres exemples. On trouvera aussi des partis d'extrême droite dans d'autres régions du monde, notamment dans les républiques démocratiques du Moyen-Orient comme en Égypte (Al Nour), ou en Israël (Otzma Yehudit), où ces partis siègent également le plus à droite de l'hémicycle parlementaire.

Le qualificatif d'« extrême droite » peut être utilisé de manière stigmatisante et péjorative, en assimilant toutes ses tendances aufascisme et aunazisme. Comme le relève le politologueJean-Yves Camus, en France, le terme n'est quasiment jamais assumé par ceux qui en font partie, leRassemblement national y préférant par exemple les termes de « droite nationale » ou de « mouvement national »[16].

Utilisation du terme

Pour les politologues spécialistes de l'extrême droiteJean-Yves Camus etNicolas Lebourg, l'expression« extrême droite » est utilisée pour qualifier des événements très différents en Europe et est donc ambigüe, car généralement utilisée par des adversaires politiques de manière disqualifiante ou stigmatisante en assimilant toutes ses tendances aufascisme et aunazisme[17]. SelonPierre-André Taguieff, l'expression « extrême droite » constitue « une étiquette polémique plutôt qu’une catégorie conceptuellement élaborée ou un modèle d’intelligibilité utilisable dans les travaux savants ».

Néanmoins l'expression est utilisée ensciences politiques pour les analyses électorales, où elle permet « d’identifier d’une façon vague mais fortement stigmatisante telle ou telle formation politique ». Le passage de l'expression « extrême droite » de l'usage politique commun au vocabulaire des sciences politiques explique en partie les difficultés de définition[18] : selonCas Mudde, outre sa fonction de catégorisation descriptive, le terme remplit aussi dans l'usage commun une fonction de délimitation d'un« ennemi politique »[19]. D'après Taguieff, les mouvements nommés « extrême droite » ont sur certains sujets, comme le rejet de la« mondialisation libérale », une position« plus proche de la gauche, voire de la gauche révolutionnaire ou radicale, que de la droite libérale ou de la droite conservatrice »[20].

Comme le relève le politologue Jean-Yves Camus, en France, le terme n'est pratiquement jamais assumé par ceux qui en font partie, préférant se désigner, à l'instar duRN/FN, par les appellations de « droite nationale » ou « mouvement national »[16]. La littérature scientifique reconnaît cependant l’existence d’une famille de partis d’extrême droite, mais cette analyse est surtout adaptée à l’Europe de l’Ouest[17].

En France,Jean-Marie Le Pen déclare par exemple être« économiquement de droite, socialement de gauche et nationalement de France »[21] ou encore en 1978 : « L'extrême droite, le mot est équivoque dans la mesure où il comporte le mot extrême. Nos adversaires confondent volontairement, et dans l'intention de tromper, une position géographique sur l'échiquier politique avec une position d'extrémisme politique. Or notre philosophie, notre principe d'action et notre programme ne sont pas extrémistes et par conséquent nous occupons la place qui est libre. Je crois qu'il n'y a pas de droite, le centre actuel n'est pas la droite, bien qu'une grande partie du peuple de droite vote pour les candidats du centre et même de la gauche »[22]. LeMSI, partinéofasciste italien, utilisait l'expression« droite nationale », tandis que ses adversaires le désignaient simplement comme la« droite », le mot n'ayant pas la même portée dans le vocabulaire politique italien : l'appellation« extrême droite » était plutôt réservée, enItalie, aux groupes subversifs ounéonazis. L'appellation« droite nationale » a été également utilisée par leFront national enFrance. EnAutriche, leFPÖ, sous la présidence deJörg Haider, préférait se décrire comme la« troisième force » opposée à la fois aux socialistes et aux conservateurs ; ses membres se présentaient comme des« libertaires »[23].

Il sera donc question d’« extrême droite traditionnelle »[24] à propos de la tendance activiste et protestataire issue directement des mouvements fascistes, nazis et racistes des années 1930 à 1960. Le terme de« nouvelle droite national-populiste »[25] sera utilisé pour les partis constitués plus récemment autour de problématiques liées à la crise : chômage, immigration,identité nationale, etc. et qui mettent en œuvre des stratégies de prise de pouvoir électorale[26].

La science politique anglo-saxonne parle plus volontiers dedroite radicale[source insuffisante][27] signifiant par là qu'elle se situe à la limite de la droitedémocratique,libérale ouconservatrice.

Droite et extrême droite

Pour se distinguer de l'extrême droite, la droite traditionnelle a historiquement entretenu un refus d'alliance, dont une illustration est le« cordon sanitaire » en Belgique[28]. Cette politique est remise en question depuis quelques années : dans certains pays, comme en Autriche ou en Israël, des alliances se sont parfois nouées[29],[30],[31]. Fin 2018, un scrutin régional en Espagne voit leParti populaire conclure une double alliance remarquée, d'un côté avecCiudadanos, de l'autre avecVox, petit parti d'extrême droite qui venait de faire une percée électorale notable[32]. En février 2020, c'est en Allemagne qu'une alliance entre les partis de gouvernementFDP etCDU et l'AfD d'extrême droite fait un tollé, entraînant des démissions et des manifestations[33].

Certains mouvements d'extrême droite peuvent être liés à la droite classique, mais finissent par être classés à l'extrême droite du fait d'une radicalisation (par exemple leFidesz hongrois). D'autres mouvements d'extrême droite s'avèrent n'avoir aucun lien avec les mouvements de droite classique, comme les factionsanticapitalistes de l'extrême droite. Ces dernières s'avèrent être plus radicales et parfois en conflit avec les mouvements de la droite conservatrice radicalisées[réf. nécessaire].

Certaines personnalités ou structures politiques peuvent évoluer considérablement comme l'illustre, en Italie, la trajectoire duMouvement social italien (néo-fasciste) devenuAlliance nationale (centre-droit).

[réf. nécessaire]

En France,Alain Madelin,Gérard Longuet,Patrick Devedjian etHervé Novelli sont des figures politiques de droite ayant commencé leur engagement au sein du mouvement d'extrême droiteOccident[34].

Différences entre les extrêmes droites

Au sein de l'extrême droite européenne, il existe des partis et organisations où le principe de nationalisme prime totalement sur tout, affichant un discoursultranationaliste (avec des thèmesprotectionnistes,souverainistes,culturels) voireethniciste, avec des références sur l'identité, l'émancipation et la puissance militaire. Ces mouvements ultranationalistes ont tendance à être anti-atlantistes, critiques à l’égard desÉtats-Unis, de leur influence culturelle voire de leurs présences militaires dans certains pays d'Europe de l'ouest. Ils ne tolèrent aucune dimension supranationale, rejettent lesimpérialismes étrangers et sont férocementanti-marxistes. Ils sont presque contre toute forme d'immigration, ne sont pas favorables àIsraël et entretiennent un discoursantisioniste.

Lespopulistes de droite concernent les partis qui défendent des positions eurosceptiques et xénophobes, notamment envers les immigrés de religion musulmane et envers l'islam en général. Ils sont pour leconservatisme social et lepatriotisme économique[35], mais peuvent être plus libéraux sur d'autres questions, par exemple en soutenant diverses causes féministes voire libérales. De même, ils ne s'affichent pas comme antisémites et présentent un discours pro-israélien (et pro-États-Unis dans leurguerre contre le terrorisme)[36].

Enfin une autre partie de l'extrême droite se retrouve dans une absence de nationalisme, voire une opposition au concept l'État-nation (central dans le nationalisme). C'est notamment le cas deslibertariens conservateurs (le libertarianisme étant par principeantinationaliste), des factions de l'extrême droiteoccidentaliste, deseurasistes non-russes, despanislamistes et des partisans d'impérialismes étrangers en général (le nationalisme étant par principe opposé aux impérialismes et hégémonies de puissances étrangères). Certains extrémistes religieux sont farouchementinternationalistes etantiracistes tout en étant ultraconservateurs.

En religion, on trouve également des extrêmes droites religieuses qui peuvent être antagonistes :chrétiennes (Civitas catholique,Ku Klux Klan protestant,Pamiat orthodoxe)[37],musulmanes (leFront de la stabilité de la révolution islamique[38] et l'Alliance Fatah chiites, leHamas sunnite),juives (Lehava,Front national juif) ethindoues (RSS).

Sur la stratégie électoraliste, certains prônent leréformisme tandis que d'autres prônent la stratégierévolutionnaire[39] ou contre-révolutionnaire selon les tendances[40],[41].

Sur la politique étrangère, une grande partie se divise au sujet duconflit israélo-arabe. De nombreux mouvements soutiennent lenationalisme arabe ainsi que lespalestiniens[42],[43],[44]. Ainsi, l'Espagne franquiste soutenait activement les nationalistes arabes[45], d'autres factionsantisionistes d'extrême droite affichent une proximité avec leHezbollah libanais et l'Irankhomeiniste sans forcément être musulmans. Ainsi l'Alliance pour la paix et la liberté, parti d'extrême droite européen qui appelle à la défense de la chrétienté, soutient ouvertement les mouvementsislamistes chiites pro-iraniens[46], tandis que d'autres mouvements et partis soutiennent lesionisme[47]. Beaucoup de mouvements enEurope sont aussi anti-américains[48] tandis que d'autres, plus proches dunéoconservatisme, sont pro-américains.

Fondements idéologiques

Concept et vision du monde

Selon les chercheursJean-Yves Camus etNicolas Lebourg, le cœur de la vision du monde de l'extrême droite est l'organicisme, l'idée selon laquelle la société fonctionne comme un être vivant complet, organisé et homogène. Adapté à la communauté qu'ils souhaitent constituer ou reconstituer (qu'elle soit fondée sur l'ethnicité, lanationalité, lareligion ou larace), le concept les amène à rejeter toute forme d'universalisme au profit de l'autophilie et de l'altérophobie, soit en d'autres termes l'idéalisation d'un « nous » à l'exclusion d'un « ils »[49]. L'extrême droite tend à absolutiser les différences entre nations, races, individus ou cultures puisqu'elles perturbent leurs efforts vers l'utopie rêve d'une société « fermée » et naturellement organisée, perçue comme la condition pour assurer la renaissance d'une communauté enfin reconnectée à sa nature quasi éternelle et rétablie sur de solides fondations métaphysiques[50],[51].

Considérant leur communauté dans un état de décadence facilité par les élites dirigeantes, les partisans d'extrême droite se présentent comme une élite naturelle, sensée et alternative, avec pour mission rédemptrice de sauver la société de la catastrophe promise. Ils rejettent à la fois leur système politique national et l'ordre géopolitique mondial (y compris leurs institutions et leurs valeurs, par exemple lelibéralisme politique et l'humanismeégalitaire) qui sont présentés comme devant être abandonnés ou purgés de leurs impuretés, afin que la « communauté rédemptrice » puisse éventuellement quitter la phase actuelle de crise liminale pour inaugurer une nouvelle ère[49],[52]. La communauté elle-même est idéalisée à travers de grandes figures archétypales (les âges d'or, le sauveur, la décadence et lesthéories du complot mondial) car elles glorifient des valeurs non rationalistes et non matérialistes comme la jeunesse ou le culte des morts[49].

Le politologueCas Mudde soutient que l'extrême droite peut être considérée comme une combinaison de quatre concepts largement définis, à savoir l'exclusivisme (par exemple leracisme, laxénophobie, l'ethnocentrisme, l'ethnopluralisme, lechauvinisme, y compris le chauvinisme social), les traits antidémocratiques et non-individualistes (par exemple le culte de la personnalité, le hiérarchisme, lemonisme, lepopulisme, l'anti-particratie, la vision organique de l'État), un système de valeurs déplorant la disparition des cadres de référence historiques (par exemple l'ordre public, lafamille, la communauté et lanation ethniques, linguistiques et religieuses ainsi que l'environnement naturel) et un programme socio-économique associantcorporatisme,contrôle étatique de certains secteurs,agrarisme, et un degré variable de croyance dans le libre jeu des forces socialement darwinistes du marché. Mudde propose ensuite une subdivision de la nébuleuse d’extrême droite en tendances modérées et radicales, selon leur degré d'exclusionnisme et d'essentialisme[53],[54].

Définition et analyse comparative

L'Encyclopédie politique : La gauche et la droite déclare que la politique d'extrême droite comprend « des personnes ou des groupes qui ont des opinions extrêmement nationalistes, xénophobes, racistes, fondamentalistes religieuses ou autres opinions réactionnaires ». Bien que le terme d'extrême droite soit généralement appliqué auxroyalistesabsolutistes, auxfondamentalistes et auxfascistes, il a également été utilisé pour désigner ceux qui se situent à droite du courant dominant de la politique de droite[55].

Si les mouvements ou partis d'extrême droite sont divers, leurs socles idéologiques comportent des points communs : unchauvinisme[8], unsouverainisme[8] et untraditionalisme encore plus poussés qu'àdroite[réf. nécessaire], un discoursautoritariste affirmé, et un programme économique et social hétéroclite, parfois plus favorable aux milieux populaires que celui de la droite traditionnelle, usant largement d'une rhétoriqueantisystème et de dénonciation des élites[56]. Laxénophobie et leracisme[8] font aussi partie de ce socle commun et se traduisent souvent par uneopposition à l'immigration[57]. Enfin, on y retrouve un anticommunisme marqué[1]. Le fondamentalisme religieux est aussi classé à l'extrême droite.

Les groupes et partis d'extrême droite sont souventnationalistes voirultranationalistes[58], toutefois, plusieurs formes d'extrême droite ne sont pasnationalistes, certains sont égalementantinationalistes à l'instar de certains mouvementsroyalistes absolutistes, deslibertariens conservateurs[59] ou de groupespan-islamistes[60] commeHizb ut-Tahrir[61].

Ainsi, selon le docteur en science politique Benjamin Biard, l'opposition à l'immigration, l'autoritarisme en matière de politique intérieure et la rhétoriquepopulisteantisystème et hostile aux partis traditionnels sont les trois caractéristiques communes à toute l'extrême droite, et qui permettent donc de la reconnaître[1].

Le politologue néerlandaisCas Mudde montre que la plupart des analyses de l'idéologie d'extrême droite mettent en avant des combinaisons diverses des cinq aspects suivants : nationalisme, racisme, xénophobie, opposition à la démocratie, revendication d'un État fort[19]. PourPascal Delwit etAndrea Rea, « deux sujets essentiels cristallisent le vote d'extrême droite : la xénophobie et le discours sécuritaire »[62].

Au-delà de ces fondements idéologiques, les références parfois hétéroclites et les itinéraires variés des mouvements d'extrême droite expliquent des positions parfois contradictoires[56]. Ainsi, dans le domaine spirituel, certains défendent untraditionalisme-intégrisme religieux[63], d'autres unathéisme exacerbé ou unnéo-paganisme[64]. De plus, comme le souligne la géopolitologueBéatrice Giblin-Delvallet, l'existence de ressorts communs à l'extrême droite moderne ne doit pas empêcher de comprendre l'évolution des différents partis en relation avec des contextes nationaux particuliers. Par exemple en matière économique,« le nouveau nationalisme russe rejette toute intervention économique et sociale étatique (du fait d’un mauvais souvenir du centralisme soviétique ?). En revanche, le RN nouveau prône le rôle actif et protecteur de l’État contre les capitalistes prédateurs qui appauvrissent les plus faibles »[65].

Selon le sociologueAlain Bihr, la pensée d'extrême droite est fondamentalementinégalitariste : elle considère que lesinégalités sociales relèvent de l'ordre naturel des choses, d'où son goût pour les chefs, l'autorité et la hiérarchie. Selon cette famille politique, la société a dévié de l'ordre naturel, et elle doit absolument y revenir. L'organicisme, c'est-à-dire la comparaison entre la nation et un organisme vivant, y est également très présent. Cet organisme biologique doit, selon l'extrême droite, être protégé de la maladie qu'est ladécadence, et des agents pathogènes qui l'encouragent. Enfin, on y retrouve souvent un culte de la force et de la combativité, censé entretenir levitalisme de la nation[66].

Moyens mis en œuvre

Les moyens mis en œuvre par les partis ou organisations d'extrême droite sont divers :

Article détaillé :Liste d'attaques terroristes d'extrême droite.

Base électorale

La base électorale de l'extrême droite reste avant tout les milieux populaires : petits commerçants, artisans, ouvriers[76], etc. Elle suit en effet une ligne « anti-élite » (voire parfoiscontre-révolutionnaire[77]), se différenciant ainsi de la droite conservatrice et libérale.

En France, par exemple, et selon la géographeCatherine Bernié-Boissard (coauteur du livreVote FN, pourquoi ?),« le vote FN exprime un désarroi, un sentiment de déclassement. Les scores les plus élevés, on les retrouve dans des communes où le taux de diplômés et le niveau d’éducation sont les plus faibles, où la présence des services publics est moindre »[78]. Les partis d’extrême droite sont souvent accusés par l'opposition de jouer avec les peurs et les frustrations de couches populaires précarisées, notamment en érigeant l'étranger ou les jeunes de quartiers populaires en boucs-émissaires[79]. Le sentiment d'insécurité est aussi un élément récurrent mis en avant dans ces discours[80].

Selon une étude dirigée en 2000 par l'Église réformée de France, l'électorat de l'extrême droite est majoritairement masculin, peu diplômé et anti-politique[81].

Lors de l'élection présidentielle de 2017, le Figaro rend compte des profils socio-culturels des électeurs des différents candidats au premier tour. Si le score auprès des ouvriers et employés pour les alliés du second tour Dupont-Aignan et Le Pen dépasse les 40 %, le vote des cadres pour ces candidats est de 18 %, contre 33 % pour Macron, 20 % pour Fillon, 19 % pour Mélenchon, et 8 % pour Hamon[82].

En 2005, à partir d’une enquête menée dans cinq pays européens (Allemagne,Belgique,France,Italie,Pays-Bas) auprès de militants d’extrême droite, des chercheurs de l'Université libre d'Amsterdam résument les traits caractéristiques qui structurent leuridentité politique :

  • ils sont moins extrêmes que l'image de marginalité et de violence de certaines études, très peu d'entre eux étant des admirateurs d'Adolf Hitler ou dutroisième Reich et forment un groupe très diversifié ;
  • ce ne sont pas de nouveaux mouvements, car en continuité avec les courants d'extrême droite du passé dont ils sont une rémanence, souvent par leur famille ;
  • même si ce qui les différencie des autres partis est laxénophobie, ils sont plus de son « envers », lapréférence nationale, « le versant positif de l'attitude ethnocentrique » qu'est lenationalisme ;
  • le discrédit et lastigmatisation dont ils font l’objet est probablement leur point commun le plus important ; ils rejettent l'étiquette d'extrême droite qui les associe au nazisme et à laShoah, la plupart admettant être de droite mais réfutant l'extrémisme, terme qu'ils emploient pour des mouvements selon eux plus radicaux ; les auteurs concluent que « paradoxalement, cette stigmatisation peut aussi être une ressource pour le mouvement, dans la mesure où elle aide à le faire tenir ensemble […] Et la stigmatisation qu’ils subissent est en quelque sorte symétrique de celle qu’ils infligent généralement aux “autres”, aux étrangers, aux immigrés, aux minorités »[83].

Caractéristiques générales

À partir du cas de la France, l'historienMichel Winock dans son ouvrageNationalisme, antisémitisme et fascisme en France (2004)[84], donne les neuf caractéristiques suivantes aux mouvements d’extrême droite qui découlent du discours de la décadence, « vieille chanson que les Français entendent depuis laRévolution » :

Les interprétations qu’il en donne sont de quatre ordres :

  • dans le cadre de lalutte des classes, il s’agit de la revanche des perdants contre les gagnants de la modernité. Ainsi s’expliquent l’élitisme aristocratique de l’extrême droite duXIXe siècle (lesaristocrates étant les grands perdants de laRévolution française, puis de larévolution industrielle), ainsi que lepoujadisme des petits commerçants contre la montée desgrandes surfaces (les grandes surfaces n'existaient pas en 1956, les petits commerçants souffraient plutôt des prélèvements fiscaux excessifs) et des laissés pour compte dela crise actuelle[pas clair] ;
  • l’« interprétation conjoncturaliste » insiste sur le rôle important des situations de crise dans la montée de cesidéologies. Unecrise économique et sociale se mue alors en une crise politique, réelle ou supposée ;
  • il indique également le passage de la « société tribale, rurale,patriarcale » à la « société urbaine, industrielle et libérale », se traduisant par une série de peurs et notamment « la peur de la liberté » (Karl Popper) ;
  • l’interprétationanthropologique assimile le discours sur la décadence du pays avec la nostalgie de l’homme vieillissant devant l’enfance, ce « monde protégé ».

PourJean-Yves Camus, dans un contexte demondialisation[85] et de montée des inégalités, l'extrême droite « s'impose plus que jamais comme principale force de contestation du consensus idéologique imposé par lemodèle socialultralibéral »[86]. Mais unanticapitalisme de façade était déjà, selonAlain Bihr, l'un des arguments démagogiques du fascisme[87].

Typologie des groupes d'extrême droite

Époque contemporaine

L'extrême droite est composée de divers courants (convergents ou antagonistes) parmi lesquels :[réf. nécessaire]

D'autres formations sontselon certains observateurs[Qui ?] considérées comme d'extrême droite, mais cette classification peut être davantage controversée :
[réf. nécessaire]

Exemples historiques et actuels

Cette section contient une ou plusieurslistes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques. Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents éléments  (avril 2025).

Partis et mouvements par pays

Articles détaillés :Liste des partis et mouvements d'extrême droite etExtrême droite en France.

Selon les pays et les contextes, le terme « extrême droite » est, de fait, utilisé pour trois types de visions ou de mouvances :

La présence de ces mouvements par pays est aussi très variable. La situation des États-Unis, avec une extrême droite à l'influence marginale s'oppose ainsi à celles de plusieurs pays européens, (Autriche, Norvège, Danemark, Suède, etc.) où leur présence parlementaire est de plus en plus marquée. De façon intermédiaire, des pays tels que le Japon disposent de mouvements d'extrême droite non parlementaires, mais ayant une forte capacité d'influence sur le principal parti au pouvoir.

Dans certains pays, comme l’Autriche, Israël et plus récemment la Norvège, l’extrême droite participe parfois aux coalitions gouvernementales avec la droite et le centre-droit, et possède donc à l’occasion des ministres. Au Danemark, l'extrême droite a, au début des années 2000, apporté son soutien à un gouvernement, sans toutefois y participer.

[réf. nécessaire]

Depuis 2000, une dizaine de pays européens ont connu des participations de l'extrême droite au gouvernement ou bien un soutien parlementaire à des gouvernements, pouvant être de centre-droit ou de centre-gauche :Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ),Parti national slovaque (SNS),Patriotes unis de Bulgarie,Parti pour la liberté des Pays-Bas (PVV),Parti populaire danois,Parti du Progrès norvégien, lesVrais Finlandais,Union démocratique du centre en Suisse, laLigue du Nord italienne et l'Alerte populaire orthodoxe (LAOS) en Grèce[94].

Si dans les années 1970,Vera Oredsson (sv) dirigeait une formation d'extrême droite en Suède (leParti du Reich Nordique), c'est à partir duXXIe siècle que les partis d'extrême droite et de droite populiste européens se féminisent, plusieurs de leurs figures de proue étant des femmes, commeMarine Le Pen (France),Diana Șoșoacă (Roumanie),Siv Jensen (Norvège),Krisztina Morvai (Hongrie),Pia Kjaersgaard (Danemark),Anke Van dermeersch (Belgique),Alessandra Mussolini (Italie) ou encoreEléni Zaroúlia (Grèce). Ces personnalités et leurs partis respectifs ne se situent pas tous sur la même ligne politique, certains étant issus d'une droite radicale populiste, d'autres étant clairement fascisants[95].

EnFrance, l'extrême droite remonte à la deuxième moitié duXIXe siècle et coïncide avec la fin de lamonarchie. Parmi les idées caractéristiques des mouvements classés à l'extrême droite, ont figuré à titres divers notamment l'antiparlementarisme, l'islamophobie, l'antisémitisme, lenationalisme ou bien encore l'homophobie et lesexisme chez certaines personnes. Les mouvements actuellement classés à l'extrême droite enEurope sont souvent accusés deracisme et dexénophobie, en raison de leur hostilité générale à l'immigration et des positions ouvertement racistes revendiquées par certains d'entre eux.[réf. nécessaire]

Banalisation

Nada Afiouni et Nicolas Guillet (enseignants-chercheurs en Normandie), dans leur ouvrageTentatives de banalisation de l'extrême droite en Europe, observent, ces dernières années, un phénomène tout sauf « anodin » de « dédiabolisation » de l'extrême droite en France ; une dédiabolisation qui s'opère aussi bien sur le plan formel, où l'extrême droite « modifie [son] nom, [son] logo, [son] discours public, l'atténue, l'euphémise, se fait le porte-parole du bon sens populaire, emprunte des références aux autres familles politiques tout en [se dépouillant] des siennes », que sur le plan substantiel, où elle devient « une force politique pérenne » et où« les partis politiques classiques [sont conduits] à concurrencer l’extrême droite sur son propre terrain, brisant les digues jusqu'à assurer des passerelles politiques à ses personnalités, à passer des accords électoraux avec elle ou à en reprendre les idées »[96],[97].[source insuffisante]

Nada Afiouni et Nicolas Guillet constatent toutefois que ce phénomène de dédiabolisation reste « encore très partiel ». Ainsi, ils relèvent qu'Anne-Sophie Leclère, candidate FN aux élections municipales de 2014 à Rethel, avait publié« sur sa page Facebook un photomontage montrant d’un côté un singe, de l’autreChristiane Taubira, avec cette légende : “A 18 mois” et “Maintenant” », qu’Aymeric Chauprade a tenu dans l’une de ses vidéos postées sur son site Internet à la suite de l'attentat perpétré en France contre Charlie Hebdo :« La France est en guerre, avec des musulmans […]. L’islam fait planer sur la France une menace très grave sur son avenir […]. On nous dit qu’une majorité de musulmans est pacifique. Certes. Mais une majorité d’Allemands l’étaient avant 1933 et le national-socialisme allemand » ; ils relèvent un tweet posté parBruno Lemaire, conseiller économique auprès de Marine Le Pen, évoquant après l'attentat contreCharlie Hebdo la« secte de mohamerde » et amalgamant islam et terrorisme[98].

Les chercheurs constatent, en outre, qu'il n'est« nul besoin de [l’extrême droite] à la direction du pays pour voir une partie [de ses idées] mise en œuvre ou, du moins, pour voir des similitudes entre son programme et les actions des pouvoirs en place », en ce qui concerne, par exemple,« les obsessions sécuritaires, les pamphlets anti-Roms et antimusulmans, les débats officiels sur la patrie »[99].

Notes et références

  1. abc etdBenjaminBiard, « L’extrême droite en Europe occidentale (2004-2019) »,Courrier hebdomadaire du CRISP,vol. 2420-2421,no 15,‎,p. 5(ISSN 0008-9664 et1782-141X,DOI 10.3917/cris.2420.0005,lire en ligne, consulté le)
  2. « L’extrême droite est une vision du monde, pas un programme », lemonde.fr, 31 octobre 2021
  3. L’extrême droite : essai de définition par Jean-Yves Camus sur revuedesdeuxmondes.fr du 24 janvier 2022
  4. La droite radicale en Europe : acteurs, transformations et dynamiques électorales par Gilles Ivaldi in Matériaux pour l'histoire de notre temps sur cairn.info
  5. Le RN est-il encore d’extrême droite ? par Michel Eltchaninoff sur philomag.com du 4 juillet 2024
  6. CaroleReynaud-Paligot,« Maurras et la notion de race », dansMichel Leymarie,Olivier Dard,Jacques Prévotat etNeil McWilliam (dir.),Le maurrassisme et la culture : L'Action française, culture, société, politique (III), Villeneuve-d'Ascq,Presses universitaires du Septentrion,coll. « Histoire et civilisations »,, 370 p.(ISBN 978-2-7574-0147-7,lire en ligne),p. 111-119.
  7. MichelDobry,Le mythe de l'allergie française au fascisme, Paris,Éditions Albin Michel,, 460 p.(ISBN 2-226-13718-1 et978-2-226-13718-0,OCLC 300256751), « L'Action française à l'ère du fascisme : une perspective contextuelle »
  8. abcd eteMichaelLöwy, « Dix thèses sur l'extrême droite en Europe »,Lignes,vol. 45,no 3,‎,p. 163(ISSN 0988-5226 et2272-818X,DOI 10.3917/lignes.045.0163,lire en ligne, consulté le)
  9. Mondon, A., 2015. "The French secular hypocrisy: the extreme right, the Republic and the battle for hegemony."Patterns of Prejudice, 49 (4), p. 392-413.
  10. Anthony M. Messina (2015). "The political and policy impacts of extreme right parties in time and context."Ethnic and Racial Studies 2015; 38: 1355.
  11. « Éric Zemmour et le Rassemblement national: l’extrême droite française face à la valse des traîtres »,Le Temps,‎(ISSN 1423-3967,lire en ligne, consulté le).
  12. Karl Laske et Jacques Massey, « Les « VIP » de Zemmour : l’extrême droite et la droite dure en rang… », surMediapart,(consulté le).
  13. (en) « EXPLAINED: Is Brothers of Italy a ‘far right’ party? », surthelocal.it,(consulté le)
  14. (en) James Politi & Davide Ghiglione, « Meloni takes Italian far-right back to 1930s roots », surFinancial Times,(consulté le)
  15. BlaiseCauquelin, « l'extrême droite près du pouvoir en Autriche »,Le Monde,(consulté le).
  16. a etbJean-Yves Camus, « Extrême droite », suruniversalis.fr.
  17. a etbLes Droites extrêmes en Europe, Partie « Comment naissent les extrêmes droites »,Jean-Yves Camus,Nicolas Lebourg, Le Seuil, 2015
  18. Stéphanie Dechezelles,Visages et usages de l'extrême droite en Italie. Pour une analyse relationnelle et non substantialiste de la catégorie extrême droite., Revue internationale de politique comparée 4/2005 (Vol. 12),p. 451-467,lire en ligne.
  19. a etb(en) CasMudde, « Right-wing extremism analyzed: A comparative analysis of the ideologies of three alleged right-wing extremist parties (NPD, NDP, CP'86) »,European Journal of Political Research,vol. 27,no 2,‎,p. 203–224(ISSN 0304-4130 et1475-6765,DOI 10.1111/j.1475-6765.1995.tb00636.x,lire en ligne, consulté le).
  20. Pierre-André Taguieff,La revanche du nationalisme. Néopopulistes et xénophobes à l'assaut de l'Europe, Presses universitaires de France,(lire en ligne).
  21. Nicolas Baverez,Le programme de Jean-Marie Le Pen,Le Point, 3 mai 2001
  22. Jean-Pierre Apparu (dir.), A.D.G. (Alain Dreux-Gallou), René Andrieu, Philippe Ariès, Alain Bayardet al.,La droite aujourd'hui, Paris, Albin Michel,, 392 p.(ISBN 2-226-00873-X et978-2-226-00873-2,présentation en ligne),p. 176
  23. In Jean-Guy Prévost,L'extrême droite en Europe : France, Autriche, Italie, Fides, 2004,p. 28
  24. Jean-Yves Camus et Philippe Rekacewicz,L’Union européenne, un acteur autonome ? Les deux familles de l’extrême droite, Le Monde Diplomatique, décembre 2004,lire en ligne
  25. Jean-Yves Camus, « Métamorphoses de l´extrême droite en Europe. Du fascisme au national-populisme »,Le Monde diplomatique, mai 2002, page 5,lire en ligne.
  26. Comment les nommer ? Extrême droite, nouvelle droite, droite radicale… CQFD,Manuel Abramowicz, resistances.be
  27. Philippe Vervaecke, Valérie Auda-André, David Bensoussan, Myriam Boussahba-Bravard,À droite de la droite, droites radicales en France et en Grande-Bretagne auXXe siècle, Presses universitaires du Septentrion, Villeneuve-d'Ascq (Nord), Coll. Espaces politiques, 2012, 562 pageslire en ligne.
  28. Cette attitude, qui consiste à refuser de collaborer avec les membres des partis d'extrême droite, est ce que l'on appelle former un "cordon sanitaire". Anouck Thibaut, Michel Torrekens,Combattre l'extrême droite en Europe, Les Cahiers du petit Ligueur, De Boeck, Bruxelles, 2000, page 28,lire en ligne.
  29. « En Autriche, l’extrême-droite est devenue «convenable» », surL'Opinion,(consulté le)
  30. « Autriche : la droite et extrême droite scellent leur accord de gouvernement », surCapital.fr,(consulté le)
  31. « Le sombre pacte de Nétanyahou avec l’extrême droite »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  32. « Législatives en Espagne : conservateurs et libéraux tentés par l’alliance avec l’extrême droite »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  33. « Allemagne : manifestations contre les alliances électorales avec l'extrême-droite », surfr.euronews.com,(consulté le)
  34. Nicolas Weill,L'autre extrême droite française,Frédéric Charpier,Le Monde, 12 février 2005,lire en ligne.
  35. (en) MichalinosZembylas,Affect and the Rise of Right-Wing Populism : Pedagogies for the Renewal of Democratic Education [« L'affect et la montée du populisme de droite : Pédagogies pour le renouveau de l'éducation démocratique »], Cambridge, Cambridge University Press,, 200 p.(ISBN 1-1088-3840-5 et978-1-108-83840-5,présentation en ligne)
    analyse la montée du populisme de droite avec théorie de l'affect, aborde ses implications pédagogiques pour l'éducation démocratique et réflexions sur les pédagogies affectives pour la renouveler
  36. SophieBessis, « Cette extrême droite pro-Israël », surLe Monde diplomatique,(consulté le)
  37. Walter Laqueur :Histoire des droites en Russie,p. 227 & suiv. Paris, éd. Michalon, 1996;(ISBN 978-2841860081)
  38. (en) Saeed Barzin, « Guide: Iranian parliamentary elections », surBBC World,(consulté le)
  39. « Fascisme et totalitarisme. Synthèse », surac-grenoble.fr(consulté le)
  40. Charles Maurras,La seule France, Éditions H. Lardanchet, Lyon, 1941
  41. Charles Maurras,Enquête sur la monarchie, Les Éditions du Porte-Glaive, Paris, 1986
  42. (it) « Striscioni di Forza Nuova sul dramma palestinese », surlivesicilia.it(consulté le)
  43. (it)«Saremo pure antisionisti ma non spediamo teste di maiale», surIl Tempo,(consulté le).
  44. (en) Karl Richter, « “Israel is a terror state” – Nationaldemokratische Partei Deutschlands (NPD) », surnpd.de,(consulté le)
  45. Gavín 2017,p. 77.
  46. (en)« Hizbullah Official In Beirut Receives Visiting Far-Right 'Alliance For Freedom And Peace' Party Members From UK, Italy, Belgium, Germany, And Croatia – Who Express Support For Hizbullah's Fight Against Israel »[archive du], surmemri.org,Middle East Media Research Institute,(consulté le)
  47. « Comment l’extrême droite a cherché à séduire les juifs »,L'Express,‎(lire en ligne, consulté le).
  48. (de) TorstenOppelland, « Nationaldemokratische Partei Deutschlands », surbpb.de(consulté le)
  49. ab etcCamus et Lebourg 2017,p. 22.
  50. Camus et Lebourg 2017,p. 21.
  51. (en) Tamir Bar-On et Roger Griffin,Where have all the fascists gone?, Routledge Taylor & Francis Group,(ISBN 978-1-351-87313-0), xiii.
  52. Bar-On et Griffin 2016,p. xiii.
  53. Mudde, Cas.The Extreme Right Party Family: An Ideological Approach (PhD diss.,Leiden University, 1998).
  54. Camus et Lebourg 2017,p. 44-45.
  55. (en) Rodney P.Carlisle,Encyclopedia of Politics: the left and the right,vol. 2 :The right, Sage Publications,(ISBN 978-1-4522-6531-5),p. 694.
  56. a etbPascal Perrineau, « L'extrême droite en Europe », dans Pascal Perrineau,Luc Rouban,La politique en France et en Europe,Presses de Sciences Po, 2007, 456 p.(ISBN 978-2724686791),p. 391-408.
  57. Pascal Delwit, Andrea Rea,Extrêmes-droites en Belgique et en France, éditions Complexe, Bruxelles, 1998,p. 116.
    Reste enfin le point délicat du racisme et de la xénophobie. L'immigration est incontestablement la cible principale de l'extrême droite. Elle s'en revendique même jusqu'à en faire sa raison d'être.
  58. « Tous les mouvements d'extrême droite se déclarent nationalistes mais cette unanimité ne doit pas faire oublier que l'exaltation du sentiment national n'a pas toujours appartenu à la doctrine d'extrême droite »,Ariane Chebel d'Appollonia,L'extrême droite en France : de Maurras à Le Pen,vol. 1,éditions Complexe, 1998,p. 44.
  59. (en) Jennifer D. Carlson et Wilbur R. Miller (dir.),Libertarianism (in The Social History of Crime and Punishment in America - An Encyclopedia) [« Libertarianisme (dans L'histoire sociale du crime et du châtiment en Amérique - Une encyclopédie) »] (ouvrage collectif en 5 volumes), Stony Brook (USA/Etat de New York), SAGE Publications,(ISBN 978-1-412-98876-6 et978-1-452-21842-7,présentation en ligne,lire en ligne), p.1006
  60. « Nationalism vs Islam »,Aljazeera,‎(lire en ligne, consulté le)
  61. (en) « News from Khilafah Conference 2013: Nationalism weakened the unity of Muslim Ummah », surKhilafah,(consulté le) :« HTI Press. Abdillah, a representative of Hizb ut Tahrir-Batam, confirmed that nationalism is dangerous for Muslim beliefs. Nationalism is a sense of identity with the nation. »
  62. Pascal Delwit, Andrea Rea,Extremes-droites en Belgique et en France, éditions Complexe, Bruxelles, 1998,p. 22.
  63. Jean-Yves Camus, René Monzat,Les Droites nationales et radicales en France, Archives des sciences sociales des religions, 1994,vol. 86,no 1,p. 318.synthèse en ligne sur Persee.
  64. (…) de nombreux gages sont donnés aux partisans d'un néo-paganisme d'intention anti-chrétienne., Vincent Gilbert,Face à l'extrême droite. Quelle parole, quel engagement ?, Autres Temps, Cahiers d'éthique sociale et politique,no 51, 1996,p. 92lire en ligne sur Persee.
  65. Béatrice Giblin-Delvallet,L'extrême droite en Europe, revue Hérodote,no 144, La Découverte, 2012/1, 224 pages,présentation en ligne.
  66. AlainBihr,L'actualité d'un archaïsme : la pensée d'extrême droite et la crise de la modernité, Éditions Page deux,, 188 p.(ISBN 2-940189-11-0 et978-2-940189-11-3,OCLC 40438563), « Identité, inégalité, pugnacité »
  67. Jean-Sébastien Lefebvre,Le guide de l'extrême droite européenne, Slate.fr,lire en ligne.
  68. (…) un langage spécifique, un vocabulaire et des expressions propres à cette famille politique, pour qui les mots sont des "armes", manipulés, utilisés comme des vecteurs de mémoire, servant à qualifier les "siens", mais aussi à disqualifier les "ennemis", qui forment le point de ralliement de la mouvance, Erwan Lecoeur (dir.),Dictionnaire de l'extrême droite, Paris, Larousse, 2007,p. 9.
  69. (en) Jean-YvesCamus et NicolasLebourg,Far-Right Politics in Europe,Harvard University Press,, 320 p.(ISBN 978-0-674-97153-0,lire en ligne).
  70. Le terrorisme d'extrême droite en appelle le plus souvent à l'ordre et à la nation (…),Michel Wieviorka,Sociétés et terrorisme, Fayard, 1988, 556 pages,lire en ligne.
  71. Le terrorisme d'extrême gauche s'est développé, entre autres facteurs, comme une réponse à un terrorisme d'extrême droite qui lui est antérieur., Bruno Groppo,1968 en Italie et le problème de la violence, Revue d'Allemagne, 2003, vol. 35,no 2,p. 261-272, Société d'études allemandes, Strasbourg,présentation en ligne.
  72. La marginalisation politique des partis et groupes d'extrême droite produit des résultats variables (…) elle peut aussi engendrer une radicalisation, ce qui est le cas en Suède, où le phénomène se manifeste à travers des assassinats politiques, des incitations au meurtre sur Internet et une recrudescence des ventes d'armes, attitudes qui sont à considérer comme préludes au terrorisme d'extrême droite. Laurent Mucchielli, Xavier Crettiez,Les violences politiques en Europe - Un état des lieux, La Découverte, 2010,p. 70,lire en ligne.
  73. Ce terrorisme d'extrême droite bénéficia d'appuis et de complicités au sein des classes possédantes et de l'État et fit des milliers de victimes., Michel BOZDÉMIR, Guzine DINO, Ali KAZANCIGIL, Robert MANTRAN, Jean-François PÉROUSE,Turquie, Encyclopedie Universalislire en ligne.
  74. Chladek Tilmann,Le terrorisme d'extrême droite. Le terrorisme en Allemagne fédérale, Politique étrangère,no 4, 1986,51e année,p. 939,lire en ligne.
  75. Pourquoi a-t-il fallu attendre le printemps de 1984 pour qu'un gouvernement de droite s'inquiète brusquement de l'existence et de la terrible efficacité du terrorisme d'extrême droite ?, Maurice Rajsfus.Retours d'Israël, L'Harmattan, 1987,p. 94,lire en ligne.
  76. (…) Et cette nouvelle progression du FN dans l'électorat prolétarien, qui aura été le grand enseignement de ce scrutin (…) dans un second temps, d'un déplacement apparemment contre nature vers l'extrême droite d'un électorat prolétarien (…), Alain Bihr,Le spectre de l'extrême droite. Les Français dans le miroir du front national., Éditions de l'Atelier, 1998lire en ligne.
  77. http://doc.sciencespo-lyon.fr/Signal/index.php?r=article/view&id=275572.
  78. Charlotte Rotman,« Les nouveaux venus sont vus comme des intrus »,Libération,.
  79. Lucie Delaporte, « Coronavirus: l’extrême droite cible les quartiers populaires », surMediapart,(consulté le).
  80. Philippe Robert, Renée Zauberman, « Du sentiment d’insécurité à l’État sécuritaire », surcesdip.fr,(consulté le).
  81. Un électorat nouveau pour l'extrême droite, Église réformée de France, (préf. Michel Bertrand),La tentation de l'extrême droite, Éditions Olibétan, 2000,p. 132lire en ligne.
  82. MarieSimon, « Cadre, employé, ouvrier: qui a voté Le Pen et qui a voté Macron ? », surLe Figaro.fr,(consulté le).
  83. Bert Klandermans et al.Le monde des militants d'extrême droite en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie et aux Pays-Bas, Revue internationale de politique comparée 4/2005 (Vol. 12),p. 469-485lire en ligne.
  84. Michel Winock,Nationalisme, antisémitisme et fascisme en France, Seuil, Paris, Collection Pointsno 131, 416 pages,présentation BNF en ligne.
  85. Simon Bornschier,Unis contre la mondialisation ?, Revue internationale de politique comparée 4/2005 (Vol. 12),p. 415-432.lire en ligne.
  86. Jean-Yves Camus, « La montée de l'extrême droite en Europe »,Universalia 2003,Encyclopædia Universalis, 2003,p. 219-222.
  87. Alain Bihr,Le spectre de l'extrême droite. Les français dans le miroir du front national, Éditions de l'Atelier, 1998,p. 159
  88. Marieme Helie Lucas, interviewée parMarc Weitzmann, « Ce qui était visé est la place des femmes en Europe »,Le Magazine littéraireno 566, avril 2016,p. 86-89.
  89. Frédéric Zalewski,La professionnalisation des partis populistes en Europe : une comparaison entre le mouvement polonais Samoobrona et le Dansk Folkeparti, Revue internationale de politique comparée, 2005,no 4,vol. 12,p. 487-501.
  90. MarieMaurisse, « En Suisse, la poussée de la droite populiste se confirme »,Le Monde.fr,‎(ISSN 1950-6244,lire en ligne, consulté le).
  91. Martin Conway,Centre d'études guerre et société, « Rex », surBelgium WWII,(consulté le).
  92. Michel Dumoulin (dir.), Emmanuel Gerard, Mark Van den Wijngaert, Vincent Dujardinet al.,Nouvelle histoire de Belgique : 1905-1950, l'entrée dans leXXe siècle,vol. 2, Bruxelles,éditions Complexe,, 204 p.(ISBN 978-2-8048-0078-9 et2804800784,lire en ligne),p. 95-96.
  93. Bruno De Wever,Centre d'études guerre et société, « Vlaams Nationaal Verbond (VNV) », surBelgium WWII,(consulté le).
  94. Alexis Feertchak, « L'extrême droite au gouvernement, une présence récurrente en Europe », surLe Figaro,(ISSN 0182-5852, consulté le).
  95. Yves Cornu, « La confrérie européenne des Marinettes », inLe Pointno 2151, semaine du,p. 64-70.
  96. DidierMicoine, « Un pas de plus vers la banalisation de l’extrême droite », surleparisien.fr,(consulté le)
  97. « Un mail de Guillaume Peltier en soutien à Eric Zemmour envoyé aux adhérents LR crée la polémique », surFrance Bleu,(consulté le)
  98. Nicolas Guillet,Les tentatives de banalisation de l'extrême droite, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles,, 181 p.(ISBN 978-2-8004-1674-8,lire en ligne),p. 108-109
  99. Nicolas Guillet,Les tentatives de banalisation de l'extrême droite en Europe : Sciences politiques, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles,, 181 p.(ISBN 978-2-8004-1674-8,lire en ligne),p. 63

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Travaux universitaires

Travaux non universitaires

Travaux d'auteurs d'extrême droite
  • François Duprat,Les Mouvements d'extrême droite en France de 1940 à 1944.Paris, Éditions de l'Homme Libre, 1999. 324 pages.
  • Id.,Les Mouvements d'extrême droite en France de 1944 à 1971.Paris, Éditions de l'Homme Libre, 1998. 196 pages.
  • Id.,La Droite nationale en France de 1971 à 1975.Paris, Éditions de l'Homme Libre, 2002. 168 pages.
  • Emmanuel Ratier,Les Guerriers d'Israël, Éditions FACTA, 1993 (sur l'extrême droite juive).

Vidéographie

Articles connexes

Liens externes

v ·m
Général
Critères d'appartenance
Déclinaisons
Concepts politiques
Idéologies nationalistes
Acteurs
Symboles nationaux
Oppositions au nationalisme
Nationalisme par pays
Afrique
Amériques
Asie - Pacifique
Europe
Nationalisme régional
Belgique
Espagne
France
Grande-Bretagne
Irlande du Nord
Italie
Autre en Europe
Trans-nationalismes
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Extrême_droite&oldid=229151613 ».
Catégorie :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp