Le BIEdéfinit les expositions comme les manifestations qui ont« un but principal d'enseignement pour le public, faisant l'inventaire des moyens dont dispose l'homme pour satisfaire les besoins d'une civilisation et faisant ressortir dans une ou plusieurs branches de l'activité humaine les progrès réalisés ou les perspectives d'avenir ». Elles sont internationales par le fait que plusieurs États y participent.[réf. nécessaire]
Les participants à ces expositions sont les États, les groupes de la société civile et les entreprises[pas clair].
Les expositions internationales ont été créées pour présenter les réalisations industrielles des différentes nations. Elles représentaient la vitrine technologique et industrielle des participants, témoignant du progrès au cours de larévolution industrielle. La première exposition universelle s'est déroulée àLondres en 1851[1]. Sa création revient principalement à l'archiviste et écrivain anglaisHenry Cole, à la suite de sa visite de l'Exposition nationale des produits de l'industrie agricole et manufacturière de 1849, la11e et dernière édition de l'Exposition des produits de l'industrie française, qui s'était tenue àParis enFrance depuis 1798.
À l'origine, chaque pays disposait d'un espace réservé dans un pavillon central. À partir de1867, des pavillons nationaux firent leur apparition. En principe, ils étaient attribués seulement s'il y avait des choses à présenter que le pavillon central ne pouvait accueillir. Ils ne tardèrent pas à se généraliser, les nations exposantes construisant des pavillons « typiques » de l'architecture de leurs pays.
La compétition était omniprésente dans les Expositions universelles, et des concours permettaient aux plus méritants d'obtenir desmédailles bénéficiant d'un certain prestige.
Cadre réglementaire : la Convention de 1928 et le BIE
Les expositions internationales ont longtemps été soumises aux seules règles que leur donnait le pays où elles avaient lieu.
Le, les représentants de trente et un pays réunis à Paris ont signé le premier traité international régissant les expositions internationales : la Convention de Paris de 1928. Celle-ci est entrée en vigueur le et a été amendée à plusieurs reprises depuis lors, mais reste le cadre réglementaire actuel pour toutes les Expositions internationales.
L'organisation d'expositions universelles est parfois accompagnée de travaux et projets d'urbanisme, comme la construction dumétro de Paris en 1900 ou de celui deMontréal en 1967, de même que l'extension dumétro de Lisbonne en 1998.
Longtemps, le BIE a distingué les expositions internationales entre celles « de première catégorie » et celles « de seconde catégorie ».
Un amendement à la Convention, pris en 1988 et entré en vigueur en 1996, réglemente la classification actuelle. Aujourd'hui, le BIE distingue ainsi deux catégories principales d'expositions internationales : les « expositions universelles » et les « expositions spécialisées ». Il reconnaît en outre deux autres catégories : les expositions horticoles et laTriennale de Milan.
Pour plus de détails sur les expositions internationales, en plus de celles reconnues par le BIE, voirListe des Expositions universelles.
En termes réglementaires, les expositions universelles sont dénommées « expositions internationales enregistrées ».Elles ont un thème à caractère universel, d'intérêt et d'actualité pour l'ensemble de l'humanité. Depuis 1995, elles se déroulent en principe au moins tous les cinq ans. Leur durée maximale est de six mois. Les pavillons sont en principe conçus et construits par les participants eux-mêmes. La prochaine est prévue du 13 avril au 13 octobre 2025 sur l'île deYumeshima, dans labaie d'Osaka auJapon, avec comme thème« Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain », 160 pays sont invités et 28 millions de visiteurs attendus[3].
En termes réglementaires, les expositions spécialisées sont dénommées « expositions internationales reconnues ».Leur thème ont un caractère précis et spécialisé, au contraire des expositions universelles. Elles se déroulent à fréquence variable, entre deux expositions universelles, pour une durée maximale de trois mois. Les pavillons sont construits par les organisateurs de l'exposition et mis à la disposition des participants qui se chargent ensuite de les personnaliser extérieurement et intérieurement.
Depuis 1960, le BIE accorde sa reconnaissance aux expositions internationales d'horticulture approuvées par l'Association internationale des producteurs d'horticulture (AIPH).
Le BIE reconnaît également l'Exposition des arts décoratifs et de l'architecture moderne de la Triennale de Milan,« en raison de son antériorité historique et pour autant qu'elle conserve ses caractéristiques d'origine ».
Linda Aimone et Carlo Olmo,Les Expositions universelles : 1851-1900 (trad. de l'italien par Philippe Olivier), Paris, éd. Belin, 1993, 317 p.(ISBN2-7011-1447-0).
Régis Debray, « Voyage au pays des Expositions universelles. Entre Diderot et Disneyland »,Le Monde, 7 juin 1990.
Christiane Demeulenaere-Douyère (dir.),Exotiques Expositions… : les Expositions universelles et les cultures extra-européennes France, 1855-1937, Paris, Somogy, 2010, 215 p.(ISBN978-2-7572-0383-5) (publié à l'occasion de l'Exposition du même titre présentée auxArchives nationales (Hôtel de Soubise) du 31 mars au 28 juin 2010).
Florence Pinot de Villechenon,Fêtes géantes : les Expositions universelles, pour quoi faire ?, Paris, éd. Autrement, 2000, 159 p.(ISBN2-7467-0012-3).
Exposition internationale : Paris (1881, 1900) ; Lyon (1872) ; Chicago (1873) ; Berlin (1879) ; Genes (1814) (7 photos),Vie du rail,no 2341, 16 avril 1992,p. 27-32.
Philippe Lemaireet al., « Les expositions universelles », Propose des informations encyclopédiques détaillées sur toutes les expositions universelles(consulté en).