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Lors de l’invasion de la Pologne, sous le commandement du généralWilhelm List, il commande leXXII. Armee-Korps (mot.). Le, celui-ci devient lePanzergruppe von Kleist, (composé desXIX.Armee-Korps (mot.) (Guderian) etXLI.Armee-Korps (mot.) (Georg-Hans Reinhardt), groupe avec lequel il traverse les Ardennes, franchit laMeuse et atteintla Manche en seulement onze jours. Lors de cette période, il tente de releverGuderian de son commandement après qu'il a désobéi à des ordres visant à stopper son avancée vers la Manche ; le commandant du Groupe d'Armées dont il dépend,Rundstedt, refuse d’entériner ces ordres et les armées franco-britanniques finissent par être prises au piège. Kleist soutenait la décision d'Adolf Hitler, mais Heinz Guderian était furieux en faisant valoir que cela stopperait les chances de l'armée allemande de couperDunkerque, au corps expéditionnaire britannique. C'estÉvacuation de Dunkerque en outre, un grand nombre de français, et anglais, néerlandais, belge, et les troupes polonaises ont été secourus et sont évacués par le port de Dunkerque vers l'Angleterre, où ils se prépareront pour la contre-offensive... quatre ans plus tard.
Kleist, alorsGeneraloberst, visite une usine sidérurgique en Ukraine en.
Celle-ci est définitivement renommée1.Panzer-Armee le. Le maréchalWalther von Brauchitsch accueille le colonel général Ewald von Kleist à un aérodrome sur le front de l'Est[2] puis il rencontreraWalter von Reichenau[3] Le général Ewald von Kleist, donne des ordres auCorps expéditionnaire italien sur le front de l'Est, du commandant de la division italienne «Pasubio», le général Vittorio Giovanelli. La division italienne a été déployée lors des combats àDnipropetrovsk[4].
Kleist est capturé par les troupes américaines en 1945. En 1946, il est envoyé en Yougoslavie communiste pour faire face à des allégations decrimes de guerre. En 1948, il est extradé en Union soviétique où on le condamne à dix ans de prison en 1952, pour crimes de guerre. Passé par la prison deBoutyrka, laprison de Lefortovo et laprison centrale de Vladimir, où il est transféré après la mort deStaline en mars 1954[5]. Il meurt d'artériosclérose en captivité à laprison de Vladimir en 1954 et son corps est jeté dans une fosse commune ducimetière municipal de Vladimir. Il a été le plus haut gradé allemand à mourir en captivité en Union soviétique.
Friedrich-Christian Stahl:Generalfeldmarschall Ewald von Kleist. In:Gerd R. Ueberschär (Hrsg.):Hitlers militärische Elite. Vom Kriegsbeginn bis zum Weltkriegsende. Band 2. Primus, Darmstadt 1998,(ISBN3-89678-089-1), S. 100–106.
Johannes Hürter:Hitlers Heerführer. Die deutschen Oberbefehlshaber im Krieg gegen die Sowjetunion 1941/42. R. Oldenbourg, München 2007,(ISBN978-3-486-57982-6), S. 636 f. (Kurzbiografie)