En, Eurostar a franchi la barrière de 100 millions de voyageurs transportés depuis sa création[4]. En 2010, elle revendique 70 % du trafic passagers sur les axes Paris – Londres et Bruxelles – Londres, avec une cinquantaine de trains passant par le tunnel quotidiennement. En 2013, Eurostar a transporté 10 millions de passagers, portant à 140 millions de passagers depuis le lancement du service transmanche il y a vingt ans[5].
Eurostar est une société détenue en totalité depuis parEurostar Group, holding qui possède également les activitésThalys. Le, le réseau Eurostar intègre les liaisons jusqu'alors exploitées avec la marque Thalys ; les trains correspondants (TGV PBA etPBKA) conservent leurlivrée rouge, mais le logo Thalys y est remplacé par le nouveau logo Eurostar.
British Rail et laSociété nationale des chemins de fer français (SNCF) ont signé un contrat avec Eurotunnel désormaisGetlink pour pouvoir exploiter la moitié de la capacité du tunnel. En 1987, la Belgique, la France et le Royaume-Uni ont créé un groupe de projet international (GPI) afin d'élaborer un train pouvant offrir un service international à grande vitesse à travers la Manche. La technologie retenue dérive des TGV français mais avec certaines adaptations pour tenir compte du gabarit du tunnel et des spécificités du réseau britannique[7].
Pendant la construction du tunnel il avait également été prévu de créer leRegional Eurostar, visant à prolonger les trains venant de Paris et Bruxelles au-delà de Londres[8] et leNightstar, un service de train de nuit de Paris, Amsterdam, Dortmund et Francfort vers Londres, Manchester, Plymouth et Swansea (avec correspondance maritime vers l'Irlande) ainsi que versÉdimbourg et Glasgow[9]. Le matériel a été construit mais l'exploitation a été annulée en raison de perspectives de trafic peu favorables : les rames du « Régional » circulaient commeTGV entre Paris et Lille avant d'être réformées au profit des ramesDuplex et les voitures-lits ont été cédées àVia Rail Canada qui les exploite en tant que voituresRenaissance.
1994 : Tunnel sous la Manche et LGV Nord française
Après l'inauguration de laLGV Nord en mai 1993 et dutunnel sous la Manche en mai 1994 commence une période d'essai pendant laquelle de nombreuses rames Eurostar traversent la Manche. Les liaisons commerciales régulières entre Londres et Paris débutent le[2].
Le 27 septembre 2003, un nouveau record est établi entre Londres et Paris avec le train 9022 dont la marche emprunte la CTR1 classique (via Brixton, Herne Hill, Penge, Beckenham Jt, Bickley, St Mary Cray, Swanley, Southfleet Jt) puis la CTRL 1. Les vitesses sont portées exceptionnellement à 170 km/h contre 160 km/h dans le tunnel sous la Manche et au-delà des 300 km/h sur la LGV Nord. La motrice 3008 monte en vitesse au sud de Croisilles et atteint la vitesse de 324,2 km/h à Beugnâtre. Londres - Paris est ainsi réalisé en 2 h 18 min. Le président de la SNCFLouis Gallois, son adjointGuillaume Pepy et Richard Brown, directeur d'Eurostar seront présents à l'arrivée en gare de Paris Nord pour marquer l'évènement.
La ligne est ensuite officiellement ouverte au trafic le et permet de réduire de 21 minutes la durée du trajet entreLondres etBruxelles (2 h 35 min) et Londres et Paris (2 h 44 min).
Le, à l'occasion de la présentation du filmDa Vinci Code, une rame Eurostar transportant l'équipe du film a relié sans escale les 1 421 km séparant Londres etCannes, établissant ainsi le record de la plus longue liaison internationale sans arrêt[12].
Le, l'ouverture d'un viaduc de 435 m de long à l'entrée degare de Bruxelles-Midi permet aux rames Eurostar de traverser rapidement 22 voies de circulation et de les séparer du trafic régional. Ce viaduc permet de raccourcir la durée du trajet Bruxelles - Londres de 4 minutes, le trajet dure2 h 11 min (au lieu de2 h 15 min auparavant)[13].
En septembre 2007, juste avant l'ouverture de la ligne HS1, une rame Eurostar bat des records de vitesse en reliantParis àLondres en2 h 3 min 39 s etBruxelles àLondres en1 h 43 min. Le, la reineÉlisabeth II inaugure la gare de Saint Pancras International. Dans la nuit du 13 au 14 novembre, lagare de Waterloo International est définitivement fermée et le terminus est transféré à lagare de Saint-Pancras, mettant ainsi Londres à1 h 20 min de Lille,1 h 50 min de Bruxelles et2 h 15 min de Paris.
L'accès à Londres St-Pancras de véhicules ferroviaires à gabarit continental est désormais possible, et 6 voies à quais bas (les voies centrales 5 à 10) sont réservées aux TGV.
Arrivée annoncée de la concurrence de la Deutsche Bahn
Cependant, en 2016, laDeutsche Bahn recule et ne met finalement aucun train en service sur la ligne d'Eurotunnel. Après plusieurs retards de livraison et d'homologation des trainsICE 3 originellement prévus pour emprunter le tunnel sous la Manche, ceux-ci sont finalement homologués pour la France et la Belgique et ne sont pas destinés à circuler en Grande-Bretagne. En juillet, c'est même l'ensemble du projet d'entrée sur le marché de la Deutsche Bahn qui est remis en question. Les raisons invoquées mentionnent les coûts de péage élevés du tunnel, et la concurrence des lignes aériennes, nettement plus rapides et compétitives d'un point de vue tarifaire qu'au début du projet[16].
Au début desannées 2010, Eurostar envisage de développer ses relations entre Londres et l'Europe : Amsterdam, Francfort, Cologne, Lyon, Genève, sont annoncées comme destinations potentielles[17].
En avril 2018, est lancée la liaison entre Londres etAmsterdam[20], il faudra toutefois attendre octobre 2020 pour que la création d'installations de sûreté en gare d'Amsterdam permettent aux voyageurs d'effectuer le trajet direct entre Amsterdam et Londres[21].
Difficultés lors de la pandémie de Covid-19 et à la suite du Brexit
Au cours de 2020, face aux restrictions drastiques de mobilité des personnes en Europe, Eurostar voit son trafic quotidien s'effondrer, et n'assure plus qu'un aller-retour quotidien sur ses lignes Bruxelles-Londres et Paris-Londres, contre une cinquantaine avant la crise. La desserte des garesd'Ashford International,Ebbsfleet International,Calais - Fréthun, est suspendue. Le nombre de passagers dans le tunnel sous la Manche a ainsi reculé d'au moins 95 % depuis mars 2020. Face à cette situation, Eurostar réclame au gouvernement britannique une aide similaire à celle accordée aux compagnies aériennes, sous forme de prêts, de financements et de crédits d'impôts[22].
Début 2021, Eurostar doit également faire face aux conséquences duretrait du Royaume-Uni de l'Union européenne : les formalités supplémentaires auxquelles doivent se soumettre les passagers ayant la nationalité d'un pays membre de l'Union Européenne ne permettent pas aux polices aux frontières de gérer le flux habituel de passagers, et Eurostar se voit contraint de ne vendre que les deux tiers des sièges aux heures de pointe[23]. La desserte d'Ashford, Ebbsfleet et Calais ne reprend pas[24]. La liaison estivale entre Londres et Marseille, suspendue lors de la pandémie de Covid-19, ne sera pas rétablie. La liaison entre Londres etMarne-la-Vallée - Chessy est également suspendue en juin 2023[24]. La liaison hivernale régulière entre Londres etBourg-Saint-Maurice devient un train affrété pour le compte de laCompagnie des Alpes, pendant les hivers 2021[25] et 2022[26], puis elle est à son tour abandonnée et remplacée par une correspondance àLille-Europe[27].
Par ailleurs, d'importants travaux prévus engare d'Amsterdam Centraal à partir de l'été 2024 menacent la liaison récemment lancée quelques années plus tôt par Eurostar, les travaux rendant indisponibles les installations de sûreté et de contrôles frontaliers utilisées par Eurostar[28].
Deux rames Eurostar ex-Thalys accouplées engare de Paris-Nord le, l'une arborant déjà le logo Eurostar, l'autre non.
En, les actionnaires d'Eurostar et deThalys, avec notamment laSNCF comme actionnaire majoritaire, proposent une fusion des deux réseaux en une seule entreprise partageant la même marque[29].
Après un an d'attente, en 2020, le projet de fusion est réactivé[30].
En 2021, il est décidé que la marque Eurostar deviendra la marque unique pour les deux réseaux ; les matériels roulants des deux marques vont néanmoins conserver leurs livrées[31]. Cette décision est mise en application le.
Le, les services jusqu'alors exploités sous la marqueThalys ont été repris par Eurostar, dont le réseau a ainsi été complété. Désormais, Eurostar dessert les gares suivantes :
au départ deLondres-Saint-Pancras (ceci correspond au réseau Eurostar préexistant) :
Fin mai 2000, Thalys a introduit une paire de trains entre Bruxelles et Genève. Vu le peu de succès, la liaison est suspendue en septembre 2002[34].
En juin 2025, Eurostar annonce l'ambition de relancer la liaison Genève - Bruxelles trois fois par jour, une fois par jour prolongée à Amsterdam, ainsi qu'un Genève - Londres et Genève - Paris[35].
Les rames utilisées par le service Eurostar sont desTGV TMST 3C (pourTGVTransMancheSuperTrain trois capitales), également appelésBritish Rail Class 373 auRoyaume-Uni. Entre 1992 à 1996, 38 exemplaires de ces rames ont été construites parGEC-Alsthom pour un coût unitaire de 210 millions de francs[2].
Sur les 38 rames initialement construites, dix seulement sont utilisées pour les liaisons Paris - Bruxelles - Londres, tandis que trois ont été exploitées (jusqu'à la fin de 2014) par la SNCF pour des relations intérieures entre Paris et le Nord de la France. Le reste des rames, baptiséesNorth of London (NOL) et d'une longueur inférieure, devait être affecté au serviceRegional Eurostar(en) qui a depuis été abandonné. Un temps exploitées par laGreat North Eastern Railway (GNER), quelques rames ont été utilisées (également jusqu'à la fin de 2014) par la SNCF sur des relations dans le nord de la France, les autres (à mi-vie) sont stationnées, inutilisées, se détériorent et sont en attente d'amortissement à Ambronay (Ain).
En octobre 2010, la société Eurostar a commandé 10 rames à grande vitesse de typeVelaro au constructeurSiemens[36]. Ces nouveaux trains nommés e320 seront interopérables, c'est-à-dire capable de rouler sur les différents réseaux européens, pourront transporter 900 passagers, soit 20 % de plus que les rames actuelles, à une vitesse maximale de320km/h[37].
Ce choix a provoqué une vive réaction d'Alstom et de plusieurs membres du gouvernement français[38] qui soulèvent des arguments de sécurité relatifs au passage dans le tunnel. Les règles de sécurité pour le franchissement du tunnel imposent des rames d'environ 400 mètres pour couvrir au moins une sortie au niveau des rameaux de communication (espacés de 375 mètres) avec le tunnel de service et des rames sécables en leur milieu pour permettre d'extraire les passagers plus rapidement si une partie de la rame subit une avarie importante. Une double rame ne satisfait pas à ce principe car les passagers ne peuvent transiter de l'une à l'autre sans sortir dans le tunnel.
En 2013, le constructeur annonce que la livraison des rames est reportée à 2015 contre 2014 auparavant[39]. Ces rames entrent en service à compter de fin 2015, puis sont progressivement déployées depuis début 2016 sur les relations d'Eurostar[40].
Sept autres rames ont été livrées pour remplacer les rames TMST (e300) devenues inutilisables, garées à Ambronay[41].
Depuis le, les ramesTGV PBA etPBKA sont exclusivement utilisées pour les services Eurostar desservant l'Europe continentale (ex-Thalys) : entre laFrance, laBelgique et lesPays-Bas pour les rames PBA (tricourant), les PBKA (quadricourant) étant en outre équipées pour desservir l'Allemagne, en plus des trois pays précités. Elles conservent (en tout cas dans un premier temps) leurlivrée rouge.
Le, Eurostar annonce une commande auprès d'Alstom de 30 ramesAvelia Horizon en version quadri-tension, pour un montant de près de 1,4 milliard d’euros avec une option de 20 unités additionnelles pour un montant total de 2 milliards d'euros. BaptiséesEurostar Celestia, il s'agira des pemières rames duplex à circulersous la Manche. Les premières livraisons sont prévues en 2031. Ce nouveau matériel devrait permettre d'assurer de nouvelles relations, notamment versFrancfort-sur-le-Main etGenève, ainsi que de remplacer à terme les derniersTGV TMST[42].
À l'origine, chaque entreprise ferroviaire participant dans le projetEurostar gérait l'exploitation technique et commerciale sur son territoire, c.a.d. laSNCF en France, laSNCB en Belgique et lesEuropean Passenger Services (EPS) deBritish Railways. Au cours de la privatisation, EPS fut vendu à la nouvelle entrepriseLondon and Continental Railways (L&CR), qui changeait le nom de EPS àEurostar (UK) Ltd, court EUKL. L&CR avait aussi acquisUnion Railway, la filiale de British Railways pour la construction duChannel Tunnel Rail Link. Quand en 1998, L&CR vivait une grande crise financière, la gérance de EUKL fut adjugée à une autre entreprise,InterCapital and Regional Railways (ICRR), dont laNational Express Group britannique détenait 40 % du capital, laSNCF 35 %, la SNCB 15 % et — comme partenaire silencieux —British Airways 10 %. Ce « management contract » expira en 2010.
En 1999, ICRR, SNCF et SNCB formaient l'entrepriseEurostar Group Ltd avec son siège à Londres pour mettre la gestion commerciale du projet Eurostar dans les mains d'une direction unique. Avec sa participation directe et son poids dans le capital de ICRR, la SNCF joue un rôle prépondérant dans Eurostar Group Ltd.Guillaume Pepy, le président de la SNCF est aussi président (« chairman ») de Eurostar Group Ltd. Le Directeur Général (« Chief Operating Officer ») est depuis 2002 Richard Brown, qui avant dirigeaitNational Express Group depuis 1996 et jouait, avant son avancement au poste de directeur général, le rôle de Directeur commercial d'Eurostar Group et membre du comité de direction d'Eurostar.
À compter du, les actionnaires mettent en place une nouvelle équipe de direction.
Richard Brown, directeur général d’Eurostar depuis 2002, est nommé président non-exécutif d’Eurostar, en remplacement de Guillaume Pepy, président d’Eurostar depuis février 1998. Nicolas Petrovic, actuel directeur général adjoint, devient directeur général[43].
La SNCF participe en Eurostar Group Ltd à trois niveaux : comme partenaire direct en Eurostar Group, comme copropriétaire de ICRR, et comme actionnaire de London & Continental Railways.SNCF Participations donne son taux du capital combiné de Eurostar comme 62 %[44].
Contrôle, sécurité et questions concernant la légalité des contrôles
Tous les passagers empruntant les trains Eurostar dont le terminus estLondres sont soumis à un contrôle douanier et à un contrôle de leurs bagages. La sécurité à l'intérieur dutunnel sous la Manche, la surveillance de l'immigration clandestine, ainsi que le fait que leRoyaume-Uni ne soit pas signataire desaccords de Schengen sont les motifs invoqués par les gouvernements belge, français et britannique pour justifier ces contrôles.
Depuis les accords internationaux dits « tripartites » signés en 1993 entre la France, le Royaume de Belgique et le Royaume de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, dans chaque gare où se trouve un accès « Eurostar », tout voyageur souhaitant emprunter un train à destination du Royaume-Uni ou de l'Europe continentale doit se soumettre à ces contrôles (sauf pour le trajet de Lille à Bruxelles), même s'il reste au sein de l'espace Schengen (trajet de Bruxelles à Lille en Eurostar). Cependant, lors de la ratification de ce traité, le Gouvernement belge s'interrogeait sur la compatibilité de ces accords, et donc sur la légalité des contrôles opérés en gare de Bruxelles midi par les douaniers britanniques, avec les accords Schengen et les dispositions des traités instituant l'Union européenne relatives à la libre circulation des personnes[45].
Ces contrôles impliquent de façon permanente un passage des bagages auxrayons X et un contrôle des titres d'identités (passeport). Ces derniers se sont retrouvés d'autant plus renforcés à la suite desattentats du 11 septembre et afin d'empêcher l'immigration clandestine entre la France, la Belgique et le Royaume-Uni[46].
Ainsi, la sécurité des gares accueillant normalement les trains Eurostar est-elle assurée par l'aménagement de « zones stériles » réservées aux voyageurs ayant subi les contrôles. À la sortie de ces zones, peu ou pas de contrôles sont organisés, et se limitent à une simple vérification d'identité et des titres de transport. Il en ressort donc que les correspondances après un trajet en Eurostar sont facilitées, contrairement à la procédure avant le trajet Eurostar qui demande en moyenne une demi-heure.
Entre novembre1994 (lancement du service) et décembre2004, Eurostar Group Ltd a transporté 61 millions de voyageurs[48].
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Valeurs :
2004 : 7,27 millions de voyageurs (+ 15 % par rapport à 2003) ; vente de billets : 433 millions delivres sterling (environ 600 millions d'euros)[49] ;
2005 : 7,45 millions de voyageurs ; vente de billets : 464 millions de livres sterling (environ 682 millions d'euros)[50] ;
2006 : 7,85 millions de voyageurs (+ 4,6 % par rapport à 2005) ; vente de billets : 518 millions de livres sterling (environ 762 millions d'euros) ;
2007 : 8,26 millions de voyageurs (+ 5,1 % par rapport à 2006) ; vente de billets : 599 millions de livres sterling (environ 803 millions d'euros) en hausse de 15,5 %[51] ;
2008 : 9,1 millions de voyageurs (+ 10,3 % par rapport à 2007) ; vente de billets : 664 millions de livres sterling, en hausse de 10,9 % par rapport à 2007[52] ;
Ce résultat s'explique par un déplacement du marché aérien au profit d'Eurostar depuis la mise en service partielle de la ligne nouvelle (High Speed 1) entre le tunnel et Londres qui a permis de réduire de 20 minutes le temps de trajet.
Évolution de la durée des trajets Paris - Londres et Bruxelles - Londres :
Année
Paris - Londres
Bruxelles - Londres
Commentaire
1994
2 h 55
3 h 15
Mise en service du Tunnel sous la Manche
1997
2 h 55
2 h 30
Mise en service de la ligne Bruxelles - Lille
2003
2 h 35
2 h 15
Mise en service du premier tronçon de la HS1
2006
2 h 35
2 h 11
Mise en service du viaduc de Bruxelles - Midi
2007
2 h 15
1 h 51
Mise en service du second tronçon de la HS1
Temps de parcours
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Photo d'une rame automotrice électrique Class 374 de British Rail en gare.
Soutenu par les pouvoirs locaux depuis plusieurs années, un projet de ligne à grande vitesse reliant Paris à Londres en passant par Amiens, appeléeLGV Picardie, permettant de gagner 20 minutes sur le trajet entre Paris et Calais et de ramener la durée du trajet entre Paris et Londres à 2 heures, avait été proposé à laCommission nationale du débat public parRéseau ferré de France en 2006[66], mais a été rejeté le[67],[68].
En octobre 2008, à la suite d'une proposition de députés de laSomme, un amendement à laLoi Grenelle 1, incluant cette ligne dans les 2 500 km de lignes nouvelles à construire pour2020, a été adopté par les députés français[68],[69]. Finalement, ce projet est abandonné ou au moins ajourné.