Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Européens

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Répartition des Européens et de la diaspora européenne.

Le termeEuropéen désigne, selon une conception strictement géographique, un habitant ducontinent européen. Dans le langage courant, il peut aussi désigner uncitoyen de l'Union européenne, même si tout habitant de l'Europe n'est pas nécessairement citoyen de l'Union européenne, et réciproquement. Enfin, le terme est parfois utilisé dans un sensethnique pour désigner un individu ou une population d'ascendance exclusivement ou majoritairement européenne, en particulier dans les pays ayant connu une forte colonisation de peuplement venue d'Europe.

Origine du mot

[modifier |modifier le code]

Aristote utilise déjà « Εὐρώπην /eurôpên » dans le livre III de saPolitique : « Les barbares sont plus enclins à la servitude que les Grecs, et les Asiatiques que les Européens »[1].

Une mention plus récente du terme « Européen » se trouve dans leschroniques mozarabes de 754[2]. Le néologismelatinEuropenses est alors utilisé pour désigner la coalition des troupes franques deCharles Martel et celles d'Eudes d'Aquitaine qui, en 732, arrête leraid militaire d'Abd al-Rahman versSaint Martin de Tours à labataille de Poitiers[3].

En 1735, dans la première édition de son ouvrageSystema naturae, le naturalisteCarl von Linné nomme les humains vivant en EuropeHomo europaeus albescens, en en faisant une espèce du genreHomo. En complément, suivant les couleurs de peau, il définit trois catégories supplémentaires :Homo americanus rubescens (Américains),Homo asiaticus fuscus (Asiatiques) etHomo africanus niger (Africains). À partir de la10e édition de son ouvrage (1758, page 20), il définit une unique espèce regroupant ces quatre variétés sous le nom d’Homo sapiens. Néanmoins, il distingue par leur tempérament et leur posture corporelleHomo europaeus albus,Homo americanus rufus,Homo asiaticus luridus etHomo africanus niger[4].

Depuis la fin duXIXe siècle, on parle couramment d’Européens en tant qu'entité culturelle plutôt qu'entité géographique. Les descendants des colons européens durant l’apartheid enAfrique du Sud se nommaient entre eux Européens mais se désignaient également en tant qu’Afrikaners (Africains) par opposition aux Européens continentaux[5].

AuXXe siècle se développe l’idée d’uneUnion paneuropéenne internationale qui unirait les peuples et nations européennes. Ces dernières décennies, les personnes favorables à l’Union européenne ou à unmouvement pro-européen se désignent elle-même comme Européennes[6].

Paléolithique

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Paléolithique en Europe.

Les plus anciens vestiges fossiles d'Homo sapiens connus en Europe ont été trouvés dans lagrotte de Bacho Kiro, enBulgarie, où unedent humaine et des fragments osseux, identifiés par leur ADN comme relevant d'Homo sapiens, ont été datés en 2020 par lecarbone 14 d'environ 45 000 ansavant le présent (AP)[7]. Lesoutils de pierre deWillendorf, enAutriche, sont datés de 43 500 ans AP et sont attribués àHomo sapiens[8]. Ces premiers hommes modernes d'Europe étaient deschasseurs cueilleurs et sont souvent désignés sous le nom d'Homme de Cro-Magnon dans le langage courant.

Dans les années 1990, l’idée que toutes les populations humaines vivant aujourd’hui sur la planète ont uneorigine commune africaine devient majoritaire. En 1990 est fondé leProjet génome humain, grâce auquel legénome humain est séquencé. En 2003, les résultats du projet sont publiés, il devient alors possible de comparer l’ADN de fossiles avec celui des populations vivant aujourd’hui[9].

Les Européens actuels, comme tous les non-Africains, possèdent en moyenne 1,8 % d’ADN néandertalien dans leur génome, acquis par hybridation lors de ladernière sortie d'Afrique de l'Homme moderne[10]. Cette part d'ADN néandertalien, présente dans des proportions très proches chez tous les Eurasiens (lesquels représentent environ 87 % de l'humanité), n'est en rien spécifique aux Européens.

Un fossile d'Homme moderne daté d'environ 36 200 ans AP,Kostenki 14, trouvé en Russie d'Europe, montre une parenté avec les populations actuelles d'Eurasie de l'Ouest mais pas avec celles d'Asie orientale. Cela montre que la divergence génétique entre Eurasiens de l'Ouest et Asiatiques de l'Est date de plus de 36 000 ans et donc d'un stade précoce duPaléolithique supérieur[11]. Les Européens actuels appartiennent à une métapopulation qui vit de l'Europe à l'Asie centrale, en passant par l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

Néolithique

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Europe néolithique.

L’agriculture s’est développée auProche-Orient à partir d'environ et s'est diffusée en Europe à partir deav. J.-C.. Les analyses génétiques montrent que l’agriculture a été apportée en Europe par des populations venues d'Anatolie, qui ont remplacé les chasseurs-cueilleurs locaux[12]. Le génome des Européens modernes montre une part limitée provenant des chasseurs cueilleurs duMésolithique alors que la part moyenne des agriculteurs duNéolithique est proche de 50 %[13]. Les populations qui vivaient de chasse et de cueillette ont été diluées par les nouveaux arrivants[14],[15].

Les analyses génétiques ont également montré la présence d’une troisième composante dans le génome actuel des Européens[16]. Cette composante est issue des populations nomadesindo-européennes, venues dessteppes pontiques à partir d'environ[17], et représentées par laculture Yamna[18],[19].

Diversité génétique des Européens

[modifier |modifier le code]

Plusieurs études génétiques permettent d'affiner les relations génétiques entre les peuples européens et leurs contours. Selon une étude de Chao Tian, en 2009, ayant calculé lesdistances génétiques (Fst) entre plusieurs populations en se basant sur l’ADN autosomal, certains Européens du Sud tels que les Grecs et Italiens du Sud se distinguent génétiquement du reste de l'Europe en apparaissant à peu près autant distants des Arabes du Levant (Palestiniens, Libanais, Syriens) que des Scandinaves et Russes, mais sachant cependant que les populations duLevant sont souvent inclus parmi les "blancs" au sens large dans l’anthropologie ou du moins proche. Un Italien du Sud est ainsi génétiquement deux fois et demi plus proche d'un Palestinien que d'un Finlandais[20],[21],[22], mais une telle distance avec les Finlandais n'est pas représentative des distances entre les Européens, elle s'explique parce que les Finlandais sont mélangés avec des asiatiques sibériens, d'affinité proche desSami, les Finlandais sont donc un peuple génétiquement assez isolé des autres Européens (y compris des Scandinaves et des Russes) ce qui les éloigne du reste des Européens sur le plan des distances génétiques[23]. De même les Italiens du Sud constitue un groupe plus distant[24].

Malgré une faible différence génétique entre Européens, il existe des variations génétiques qui recoupent la proximité géographique à parfois quelques centaines de kilomètres près[25]. En 2016, une étude autosomale de Fiorito et al qui a calculé les distances génétiques entre les populations européennes et celles du bassin méditerranéen en prenant en compte plusieurs centaines de milliers deSNPs, a confirmé la distance génétique importante entre lesItaliens et les Finlandais, et aussi montré que l'on observait également des distances importantes entre lesSardes, population isolée également, et les autres Européens puisqu'ils sont par exemple plus distants desRusses que des Levantins (Jordaniens,Syriens) et desMarocains. Cependant, cette étude a aussi montré que des distances génétiques importantes existaient également entre certaines populations européennes non isolées. Ainsi la distance génétique qui sépare les Italiens du Sud des Russes et des Britanniques est également plus importante que la distance qui les sépare des Jordaniens et des Syriens[26].

En avril 2011, Moorjani et al.[27], ayant analysé plus de 6 000 individus provenant de 107 populations différentes en utilisant une nouvelle méthode d'estimation des origines ancestrales et de datation de mélange, ont pu estimer des taux de mélange de gènes africains subsahariens dans le génome des populations d’Eurasie de l'Ouest, les résultats montrent que les Arabes du Levant ont un mélange africain subsaharien significatif (4 à 15 %) qui semble relativement récent chez eux (datant d'après la conquête arabo-musulmane du Proche-Orient au Moyen Âge) ; il est intermédiaire chez les différents groupes Juifs (4 à 5 %) et de manière relativement homogène et plus ancienne, cela semble dater d'avant la séparation des différents groupes de la diaspora juive ; il est bien plus faible chez les Européens du Sud (1 à 3 %) où ce flux de gènes africains semble être arrivé de manière indirecte durant l'Empire romain puis par l’intermédiaire de l'expansion islamique ; et il est indétectable chez les Européens du Nord. En 2013, selon une étude autosomale de l'Institut de Biologie Évolutive (IBE) de l'Universitat Pompeu Fabra de Barcelone, portant sur près de 3 000 individus, entre 5 et 15 % du génome des habitants de la Péninsule ibérique, selon les régions (sauf les Basques), est issu d'Afrique du Nord[28],[29],[30]. En 2014, une étude autosomale similaire réalisée par Lazaridis et al., a calculé que, en moyenne, 12,6 % du génome des Espagnols de la péninsule ibérique est issu d'Afrique du Nord et 2,2 % d'Afrique subsaharienne[31]. Du côté des lignées maternelles uniquement (Adn mitochondrial), une étude de Hernandez et al en 2015 a montré que lesAndalous de l'Est et de l'Ouest avaient respectivement 3,6 % et 11,8 % de lignées maternelles africaines[32],[33],[34].

Haplogroupes d'Europe

[modifier |modifier le code]

Principaux haplogroupes d'Europe[35] :

HaplogroupeTotal EuropeEurope de l'OuestEurope du NordEurope du SudEurope de l'Est
R1b35,5 %50,5 %53 %41,5 %9,0 %
R1a21,0 %9,5 %9,5 %6,0 %43,5 %
I29,5 %6,5 %6,0 %9,5 %13,5 %
I18,5 %13,0 %18,0 %3,5 %5,5 %
E1b17,0 %6,0 %2,0 %12,5 %5,5 %
J26,5 %5,0 %2,5 %13,0 %5,0 %
N5,5 %0,5 %6,5 %0,5 %12,5 %
G3,5 %5,5 %1,0 %6,0 %2,0 %
T1,0 %1,0 %0,5 %2,5 %1,0 %
J11,0 %0,5 %0,0 %2,5 %0,5 %
Q0,5 %0,5 %0,5 %0,5 %1,0 %
Autres1,5 %1,5 %0,5 %2,0 %1,0 %

Utilisation dans les statistiques officielles

[modifier |modifier le code]

Dans certains paysanglo-saxons, les citoyens sont classifiés selon leur appartenanceethnique. On parle ainsi auxÉtats-Unis d'« Euro-Américains » pour désigner les descendants d'Européens, comme on parle d'« Afro-Américains » pour désigner les descendants d'Africains[36].

Histoire

[modifier |modifier le code]
Les civilisations du monde selonSamuel Huntington : en bleu foncé l'Europe Occidentale et les pays colonisés où les descendants d'Européens sont majoritaires, en bleu clair l'Europe de l'Est et la sphèreorthodoxe slave.
Article détaillé :Histoire de l'Europe.

L'Europe est le berceau de lacivilisation occidentale.

Les Européens sont à l'origine de nombreuses avancées dans l'histoire de l'humanité : ladémocratie athénienne, laRenaissance avec la redécouverte de la science et de l'artantiques, lesLumières (rationalisation et sécularisation), laRévolution industrielle et le concept d'État-nation.

Au dix-huitième et surtout au dix-neuvième siècle, de nombreux Européens migrent hors d'Europe, en particulier enAmérique du Nord (États-Unis,Canada), enOcéanie (Australie,Nouvelle-Zélande), enAfrique australe (Afrique du Sud) ou dans leCône Sud de l'Amérique latine (notamment enArgentine). Leurs descendants forment encore la majorité de la population dans la plupart de ces pays.

Du début duXIXe siècle, avec la Révolution Industrielle, d'abord engagée au Royaume-Uni, jusqu'en 1914, les Européens dominent sans partage l'économie et la finance mondiale.

Culture et mœurs

[modifier |modifier le code]
Une des peintures les plus célèbres au monde,La Joconde représente laflorentineMona Lisa del Giocondo.
Article détaillé :Culture de l'Europe.

Selon le sociologueHenri Mendras[37], la mentalité européenne se caractérise par :

Le professeurLeo Strauss, en outre, voit unlibéralismeantique européen déjà, dans le monde gréco-romain[38]. De façon plus évasive, l'essayisteJean Mabire perçoit du libéralisme chez les anciens paysans-guerriers Celtes et Nordiques, aussi, ainsi que de l’individualisme[39].

Langues

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Langues en Europe.

Legrec ancien fut la langue véhiculaire de la Méditerranée orientale et duProche-Orient durant l'Antiquité après les conquêtes d'Alexandre le Grand (voir laPierre de Rosette). Lelatin a ensuite été propagé en Europe par l'empire Romain, puis auMoyen Âge par l'Église catholique.

Leslangues européennes modernes sont les plus diffusées du monde : l'influence de l'anglais, dufrançais, ou de l'espagnol provient des anciens empiresbritannique,français etespagnol. En conséquence, l'alphabet latin est présent dans de nombreuses régions de la planète.

Ainsi, quatre des sixlangues de travail de l'ONU sont des langues européennes : ce sont l'anglais, l'espagnol, le français et le russe (qui utilise l'alphabet cyrillique). Outre ces quatre langues, seuls le mandarin et l'arabe disposent de ce privilège.

Religions

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Religion en Europe.

En 2011, 76,2 % des habitants du continent européen (Russie comprise) se déclaraientchrétiens (46,3 %catholiques, 35,4 %orthodoxes, 17,8 %protestants, 0,5 % autres chrétiens)[40].

Systèmes familiaux

[modifier |modifier le code]

Lessystèmes familiaux selonEmmanuel Todd sont d'une grande diversité :

Carte des systèmes familiaux en Europe d'après Emmanuel Todd

Économie et niveau de vie

[modifier |modifier le code]
Carte des pays du monde selon leur IDH (le bleu le plus foncé correspond à l'IDH le plus élevé). Les pays européens, et ceux où leurs descendants sont majoritaires disposent de très hauts niveaux de vie
Article détaillé :Économie de l'Europe.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

La plupart des pays européens et des pays majoritairement peuplés de descendants d'Européens (parfois qualifiés de pays occidentaux) se caractérisent par un haut niveau de vie. La seule exception notable concerne certains pays d'Europe de l'Est, plus pauvres.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. Aristote (trad. du grec ancien),Politique(lire en ligne), Livre III, 1285a
  2. Anonyme de Cordoue, « La bataille de Poitiers selon l’anonyme de Cordoue (732) », surSources Médiévales(consulté le)
  3. (de) Michael Borgolte,Vor dem Ende der Nationalgeschichten, Stuttgart, Franz Steiner Verlag,(ISBN 3-515-08224-7),p. 34
  4. « Auf der Suche nach dem Europäer: Wissenschaftliche Konstruktionen des Homo Europaeus », surwww.europa.clio-online.de(consulté le)
  5. (de) Christoph Marx,„Europeans only“. Europa als Leitbild, Vorbild und Zerrbild in Südafrika, 1948 bis 2008, Universität Duisburg-Essen, Wissenschaftsverlag SSC,, 142 p.(ISBN 978-3-934359-34-5),p. 118
  6. (de) Knaur,Das deutsche Wörterbuch, Lexigraphisches Institut München,,p. 347
  7. (en)Jean-Jacques Hublin, Nikolay Sirakov, Vera Aldeiaset al., « Initial Upper Palaeolithic Homo sapiens from Bacho Kiro Cave, Bulgaria »,Nature,‎(lire en ligne)
  8. (en) Philip R.Nigst, PaulHaesaerts, FreddyDamblon et ChristaFrank-Fellner, « Early modern human settlement of Europe north of the Alps occurred 43,500 years ago in a cold steppe-type environment »,Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS),vol. 111,‎,p. 14394-14399(ISSN 0027-8424 et1091-6490,PMID 25246543,PMCID 4209988,DOI 10.1073/pnas.1412201111,lire en ligne)
  9. (en) NickPatterson, PriyaMoorjani, YontaoLuo et SwapanMallick, « Ancient Admixture in Human History »,Genetics,vol. 192,‎1er novembre 2012,p. 1065-1093(ISSN 0016-6731 et1943-2631,PMID 22960212,PMCID 3522152,DOI 10.1534/genetics.112.145037,lire en ligne, consulté le)
  10. (en) AnnGibbons, « Neandertals and Moderns Made Imperfect Mates »,Science,vol. 343,‎,p. 471-472(ISSN 0036-8075 et1095-9203,PMID 24482455,DOI 10.1126/science.343.6170.471,lire en ligne, consulté le)
  11. (en) AndaineSeguin-Orlando, Thorfinn S.Korneliussen, MartinSikora et Anna-SapfoMalaspinas, « Genomic structure in Europeans dating back at least 36,200 years »,Science,vol. 346,‎,p. 1113-1118(ISSN 0036-8075 et1095-9203,PMID 25378462,DOI 10.1126/science.aaa0114,lire en ligne)
  12. WolfgangHaak, OlegBalanovsky, Juan J.Sanchez et SergeyKoshel, « Ancient DNA from European Early Neolithic Farmers Reveals Their Near Eastern Affinities »,PLoS Biol,vol. 8,‎, e1000536(PMID 21085689,PMCID 2976717,DOI 10.1371/journal.pbio.1000536,lire en ligne)
  13. (en) PontusSkoglund, HelenaMalmström, MaanasaRaghavan et JanStorå, « Origins and Genetic Legacy of Neolithic Farmers and Hunter-Gatherers in Europe »,Science,vol. 336,‎,p. 466-469(ISSN 0036-8075 et1095-9203,PMID 22539720,DOI 10.1126/science.1216304,lire en ligne, consulté le)
  14. (en) Federico Sánchez-Quinto et al., « Genomic Affinities of Two 7,000-Year-Old Iberian Hunter-Gatherers »,Current Biology,no 16,‎,p. 1494-1499(doi:10.1016/j.cub.2012.06.005)
  15. (en) IñigoOlalde, Morten E.Allentoft, FedericoSánchez-Quinto et GabrielSantpere, « Derived immune and ancestral pigmentation alleles in a 7,000-year-old Mesolithic European »,Nature,vol. 507,‎,p. 225-228(ISSN 0028-0836,PMID 24463515,PMCID 4269527,DOI 10.1038/nature12960,lire en ligne, consulté le)
  16. (en) IosifLazaridis, NickPatterson, AlissaMittnik et GabrielRenaud, « Ancient human genomes suggest three ancestral populations for present-day Europeans »,Nature,vol. 513,‎,p. 409-413(ISSN 0028-0836,PMID 25230663,PMCID 4170574,DOI 10.1038/nature13673,lire en ligne, consulté le)
  17. (en) AnnGibbons, « Three-part ancestry for Europeans »,Science,vol. 345,‎,p. 1106-1107(ISSN 0036-8075 et1095-9203,PMID 25190770,DOI 10.1126/science.345.6201.1106,lire en ligne, consulté le)
  18. (en) CalebStrom, « How A Handful of Yamnaya Culture Nomads Became the Fathers of Europe », surwww.ancient-origins.net(consulté le)
  19. (en) KristianKristiansen, Morten E.Allentoft, Karin M.Frei et RuneIversen, « Re-theorising mobility and the formation of culture and language among the Corded Ware Culture in Europe »,Antiquity,vol. 91,no 356,‎,p. 334–347(ISSN 0003-598X et1745-1744,DOI 10.15184/aqy.2017.17,lire en ligne, consulté le)
  20. C.Tian et.al 2009,European Population Genetic Substructure: Further Definition of Ancestry Informative Markers for Distinguishing among Diverse European Ethnic Groups.
  21. Nelis et al. 2009,Genetic Structure of Europeans: A View from the North–East.
  22. Distances génétiques (Fst) autosomales calculées parChao Tian et al. 2009:
    • Grec-Druze : 0.0052, Grec-Bédouin : 0.0064, Grec-Palestinien : 0.0057, Grec-Russe : 0.0108, Grec-Suédois : 0.0084,
    • Italiens du Sud-Druze : 0.0057, Italien du Sud-Bédouin : 0.0079, Italien du Sud-Palestinien : 0.0064, Italien du Sud-Russe : 0.0088, Italien du Sud-Suédois : 0.0064
    Autres distances génétiques (Fst) autosomales calculées parNelis et al. 2009 :
    • Italiens du Sud - Lettoniens : 0.0150, Italiens du Sud - Finlandais (Helsinki) : 0.0160
    • Espagnols - Lettoniens : 0.0100, Espagnols - Finlandais (Helsinki) : 0.0110
    • Européens – Chinois 0.1100, Européens – Africains (Yoruba) 0.1530
    .
  23. « A genome-wide analysis of population structure in the Finnish Saami with implications for genetic association studies »,Nature,‎(lire en ligne)
  24. (en) MariNelis, TõnuEsko, ReedikMägi et FritzZimprich, « Genetic Structure of Europeans: A View from the North–East »,PLOS ONE,vol. 4,no 5,‎, e5472(ISSN 1932-6203,DOI 10.1371/journal.pone.0005472,lire en ligne, consulté le) :

    « several distinct regions can be distinguished within Europe: 1) Finland, 2) the Baltic region (Estonia, Latvia and Lithuania), Eastern Russia and Poland, 3) Central and Western Europe, and 4) Italy, with the southern Italians being more “distant” »

  25. « Genes mirror geography within Europe »,Nature,‎(lire en ligne)
  26. voirTable S3 in Fiorito et al 2016,The Italian genome reflects the history of Europe and the Mediterranean basin, European Journal of Human Genetics (2016) 24, 1056–1062; doi:10.1038/ejhg.2015.233; published online 11 November 2015
  27. Moorjani P, Patterson N, Hirschhorn JN, Keinan A, Hao L, et al. 2011The History of African Gene Flow into Southern Europeans, Levantines, and Jews. PLoS Genet 7(4): e1001373. doi:10.1371/journal.pgen.1001373 .
  28. Gene flow from North Africa contributes to differential human genetic diversity in southern Europe, Botigué et al, 2013 doi: 10.1073/pnas.1306223110
  29. Estimating gene flow from North Africa to southern Europe, David Comas, juin 2013
  30. Los españoles somos los europeos con más genes magrebíes, Huffington post, 3 juin 2013
  31. Voir Table S11.2 dans "Data supplements/Supplementary Information", pp.64-64 inAncient human genomes suggest three ancestral populations for present-day Europeans, Lazaridis et al, 2014, doi:https://dx.doi.org/10.1101/001552
  32. Candela Hernandez et al., Human maternal heritage in Andalusia (Spain): its composition reveals high internal complexity and distinctive influences of mtDNA haplogroups U6 and L in the western and eastern side of region, 2014,[1]
  33. Candela Hernandez et al., Early Holocenic and Historic mtDNA African Signatures in the Iberian Peninsula: The Andalusian Region as a Paradigm, 2015
  34. Table 1. Types and frequencies of mtDNA African lineages detected among autochthonous Andalusians.[2]
  35. (en)Maciamo, « Eupedia », surEupedia(consulté le)
  36. (en)Standards for the Classification of Federal Data on Race and Ethnicity, Site officiel de la Maison Blanche
  37. Henri Mendras, « L'Europe des Européens - Folio actuel - Folio - GALLIMARD - Site Gallimard », surwww.gallimard.fr,(consulté le), pp.12-13 "L'une et l'autre Europe"
  38. « Le libéralisme antique et moderne », surwww.puf.com(consulté le)
  39. « Thulé, le soleil retrouvé des Hyperboréens », surAkribeia(consulté le)
  40. (en)« Regional Distribution of Christians », surpewforum.org

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Peuples d’Europe, selon « National Minorities In Europe »
> 50 millions
> 20 millions
> 5 millions
< 5 millions
Christoph Pan, Beate Sibylle Pfeil, Michael Geistlinger,National Minorities In Europe, Purdue University Press, 2004(ISBN 978-3700314431) : « The Peoples of Europe by Demographic Size », table 1,p. 11f.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Européens&oldid=229020056 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp