L’Euroligue de basket-ball (EuroLeague), officiellementTurkish Airlines EuroLeague pour des raisons denommage, et anciennement dénomméeCoupe des champions européens (de sa création en1958 jusqu'en1991), est une compétition annuelle debasket-ball masculin. Organisée parEuroleague Basketball, c'est la compétition interclubs la plus prestigieuse enEurope et son vainqueur est, de ce fait, sacré champion d'Europe[1].
Elle se dispute dans un système de ligue semi-fermée regroupant18 équipes, 11 d'entre elles bénéficiant d'une licence leur assurant une place pendant plusieurs saisons[2],[3]. Elle est en concurrence avec laLigue des champions de basket-ball, organisée par laFIBA Europe, qui sélectionne les équipes en fonction de leur classement national lors de la saison précédente.
La compétition se déroule en deux phases : une saison régulière sous forme de championnat opposant toutes les équipes, puis un tournoi à élimination directe culminant lors duFinal Four, où les 4 dernières équipes en lice se disputent le titre sur un week-end.
Le résultat de cette commission est la création d'une compétition regroupant les clubs champions de leur championnat national. Le journal français fournit le trophée pour la première édition, dont la finale se déroule en1958, et qui regroupe22 équipes. Le club soviétique deASK Riga est le premier vainqueur, battant en deux manches le représentant bulgareAcademic Sofia[4]. Dès cette première édition, la politique internationale a des répercussions sur la compétition : lors des demi-finales, leReal Madrid n'est pas autorisé parFranco à se rendre en URSS. La FIBA déclare le club soviétique vainqueur de la série par 2 victoires à 0.
Ladeuxième édition voit de nouveau des événements extra sportifs décider du vainqueur :Simenthal Milan est déclaré vaincu en deux manches par le club cairoteĺ de Gezira. Cette décision de la FIBA fait suite au refus des Italiens d'évoluer sur un terrain en extérieur en Égypte. La finale oppose les deux finalistes de la première édition, Riga et Sofia. Riga remporte les deux rencontres et conserve son trophée.
Lors de latroisième édition, un deuxième club soviétique est autorisé à participer à la compétition :Dinamo Tbilissi. La finale voit s'opposer les deux clubs soviétiques, toujours au bénéfice du club de Riga qui remporte son troisième trophée consécutif.
Lasaison suivante, la FIBA trouve enfin une solution aux problèmes politiques. Les matchs posant problème sont ainsi disputés sur terrain neutre : c'est ainsi que le Real Madrid échoue en demi-finale face au club de Riga : le match aller, disputé à Paris, voit la victoire du club espagnol, mais le club soviétique refait son retard lors du match retour à Prague et s'impose aisément, s'octroyant ainsi le droit de disputer sa quatrième finale consécutive. De nouveau, celle-ci oppose deux clubs d'URSS, leCSKA Moscou, qui met un terme à la domination du club de Riga sur le basket-ball européen.
Lasaison suivante, la montée en puissance du Real sur la scène européenne se confirme : le club espagnol atteint la finale. Mais de nouveau, le club madrilène se voit confronter à des problèmes politiques, Franco refusant toujours de donner l'autorisation au Real de se rendre sur le sol soviétique pour affronter Tbilissi. Cet obstacle est finalement contourné par le versement de la somme de 200 000 dollars par le club espagnol au club soviétique afin que celui-ci accepte de disputer le titre sur une finale disputée sur une seule rencontre et sur terrain neutre. La rencontre se dispute finalement à Genève, et Tbilissi, par sa victoire 90-83, confirme la domination du basket-ball soviétique sur la scène européenne.
Le Real retrouve la finale lors de lasaison suivante. Il se voit opposer à un autre club soviétique, le CSKA Moscou. La finale aller, disputée à Madrid, voit le Real prendre un avantage conséquent grâce à une victoire de17 points. Le match retour est le premier d'un club espagnol sur le sol soviétique : Moscou remporte la partie, mais surtout comble son retard, l'emportant également de17 points. Une belle, disputée de nouveau à Moscou au lendemain du match retour, donne le titre au CSKA[5].
Le Real remporte enfin son premier trophée dans cette compétition lasaison suivante, en1964. Il remporte la finale face au club tchèque du Spartak de Brno. Le Real, grâce à une victoire de20 points lors du match retour à Madrid, comble son retard de11 points. Lors de cette même saison, la compétition souffre de l'absence du CSKA Moscou, dont les joueurs composent la majorité de l'équipe d'URSS. Or celle-ci a réquisitionné ses joueurs pour préparer la prochaineéchéance olympique de Tokyo.
Le Real, en conservant son trophée lors de lasaison suivante, confirme sa prise du pouvoir au sein du basket-ball européen. Cela est d'autant plus convaincant que les Madrilènes battent le CSKA de retour sur la scène européenne.
À partir de lasaison suivante, la finale se dispute sur une seule rencontre. Celle-ci oppose deux équipes inédites à ce stade de la compétition, le Simenthal Milan et le club duSlavia Prague. La finale disputée en Italie à Bologne, voit la victoire du club de Milan sur le score de 77 à 72.
Milan rejoint de nouveau la finale lasaison suivante. Cette fois le club italien se voit opposer au Real. Celui-ci a l'avantage d'évoluer à domicile, la finale se déroulant à Madrid, et remporte son troisième titre sur le score de 91 à 83.
Dès lasaison suivante, le Real enrichit son palmarès d'un quatrième titre en battant le Spartak de Brno.
Puis, en1969, une nouvelle rencontre CSKA-Real figure au programme de la finale de Barcelone. Cette fois, le titre revient aux Soviétiques qui remportent la rencontre sur le score de 103 à 99 après une double prolongation[5].
La finale de1970 à Sarajevo voit un nouveau venu, le club italien de l'Ignis Varèse, atteindre le stade final de la compétition. Les Italiens se voient opposer à un habitué des finales, le CSKA Moscou, mais remportent finalement leur premier trophée sur le score de 79-74[6].
Cette première victoire est le début de la domination du club italien sur le basket-ball européen. Varèse dispute dix finales consécutives, remportant au passage cinq titres. Le pivot italienDino Meneghin dispute ces dix finales. L'un de ses principaux rivaux est le CSKA : celui-ci prend sa revanche lors de l'édition de1971, puis perd en1973[6].
En1973, c'est le club yougoslave deYugoplastika Split qui dispute le titre aux Italiens, ceux-ci l'emportant d'un seul point à Tel Aviv.
L'autre grand rival de Varèse durant cette période est le Real. Les deux clubs se disputent le titre lors des trois finales suivantes, le Real remportant l'édition de1974, Varèse les deux suivantes.
En1977, un nouveau club s'inscrit au palmarès de la compétition : leMaccabi Tel Aviv bat Varèse sur le score de 78 à 77.
Une nouvelle finale Real-Varèse figure au programme de l'édition1978. Le Real remporte son sixième titre, devenant le club le plus titré de la compétition.
La finale de1979 est la dernière finale de Varèse. Lors de celle-ci, le club italien échoue face auKK Bosna deSarajevo.
Le Real retrouve de nouveau le stade de la finale la saison suivante, rencontrant le Maccabi Tel Aviv. Grâce à une victoire 89 à 85 à Berlin, le Real remporte son septième titre européen.
La saison suivante, le Maccabi arrive à remporter le titre face à un club italien,Sinudyne Bologne. Puis c'est le début d'une domination du basket-ball italien sur le basket-ball européen. Les deux saisons suivantes,Cantù remporte le titre face au Maccabi, puis face à un autre club italienBilly Milan[7]. C'est ensuite au tour deBanco di Roma d'ajouter son nom au palmarès face auFC Barcelone.
Le Cibona Zagreb, avecDražen Petrović, remporte les deux titres suivants, face au Real Madrid, qu'il rejoint en1986, et leŽalgiris Kaunas, club de l'autre star du basket-ball européenArvydas Sabonis. La confrontation entre les deux stars tourne à l'avantage de Petrović qui réussit22 points alors que Sabonis reçoit cinq fautes lors de la première mi-temps.
L'année suivante, la finale voit s'affronter deux clubs habitués de ce stade de la compétition : les Italiens de Tracer Milan sont opposés aux Israéliens du Maccabi Tel Aviv. Ces deux équipes ont terminé en tête de leur poule de six, au cours desquelles la surprise est venue d'une petite ville française,Orthez (8 000 habitants), qui a battu à domicile ses cinq concurrents mais a aussi réussi l'exploit de s'imposer sur la parquet du Real Madrid (95-87[8], avec en particulier 9 paniers à3 points du meneurFreddy Hufnagel, qui inscrit31 points[9]), échouant de peu à se qualifier pour la finale (troisièmes avec16 points). La victoire est finalement remportée par les Italiens sur le score de 71 à 69.
À partir de lasaison 1987-1988, la compétition se termine par un carré final (en anglais « Final Four »). La première édition de ce Final Four se déroule à Gand et voit s'affronter le Maccabi Tel Aviv face auPartizan Belgrade d'une part, et Milan face à l'Aris Salonique d'autre part. Le Maccabi et Milan se qualifient pour la finale. Comme la saison précédente, le club italien remporte la rencontre[7].
Le Final Four de1989 voit le club deYugosplatika Split atteindre le Final Four. Les experts donnent peu de chance à cette équipe composée de jeunes joueurs de pouvoir inscrire son nom au palmarès face à de grands clubs européens comme Barcelone, que Split doit rencontrer en demi-finale, ou les Grecs de Salonique deNíkos Gális qui rencontrent le Maccabi. Split se débarrasse de Barcelone puis remporte la finale face au Maccabi sur le score de 75-70.
L'équipe deBožidar Maljković, avec des individualités commeToni Kukoč,Dino Rađa ouVelimir Perasović, confirme dès la saison suivante, remportant le Final Four de Saragosse. En demi-finale, Split élimine sèchement les Français deLimoges avant d'empêcher Barcelone de remporter pour la première fois cette compétition.
Malgré quelques départs, dont Rađa, Split se présente de nouveau au Final Four de1991. Après avoir éliminé les Italiens de Pesaro, Split retrouve de nouveau Barcelone, qui a battu le Maccabi. Barcelone est dirigé par l'ancien entraîneur de Split, Maljković, mais cela n'empêche pas le club yougoslave de remporter son troisième titre consécutif. Cet exploit a seulement été réalisé parRiga dans le passé et n'a toujours pas été réalisé depuis.
Le basket-ball yougoslave remporte un quatrième titre avec la victoire duPartizan Belgrade au Final Four d'Istanbul. Ce dernier est d'autant plus remarquable que Belgrade (comme les 2 autres clubs yougoslaves engagés), en raison des événements politiques en Yougoslavie, doit disputer toutes ses rencontres à domicile en dehors du pays. Le Partizan, qui choisiraFuenlabrada enEspagne comme terre d'asile, disputera finalement une seule rencontre à Belgrade, lors des quarts de finale remportés en 3 manches contre l'équipe deKnor Bologne (le premier de la série le 12 mars 1992). En demi-finale, les joueurs du jeune entraîneurŽeljko Obradović battent les Italiens de Milan puis le club espagnol de Badalone en finale grâce à ses deux arrièresPredrag Danilović etAleksandar Đorđević, avec un « jump shoot » à3 points de ce dernier sur la sirène.
Le Final Four de1993 àAthènes voit Maljković emmener un troisième club à ce stade de la compétition, leCSP Limoges. Les Français éliminent le Real Madrid en demi-finale, alors qu'un ancien joueur de Maljković, Kukoč, qualifie son club deBenetton Trévise dans l'autre demi-finale qui l'oppose au club grec de Salonique. Dans une finale hyper défensive, leCSP Limoges remporte le premier titre français dans cette compétition : c'est même le premier titre français dans une compétition européenne de clubs champions tous sports collectifs confondus, quelques semaines avant que l'Olympique de Marseille remporte laLigue des champions 1992-1993. Kukoč se console avec un troisième titre deMVP du Final Four.
L'année suivante,Željko Obradović, qui avait déjà remporté le titre avec le Partizan, remporte le titre avec le club espagnol de laJoventut Badalona face à l'Olympiakós le Pirée, premier club grec à atteindre la finale. Il remporte de nouveau la compétition l'année suivante avec un autre club espagnol, le Real Madrid, de nouveau face à l'Olympiakós. Le Real remporte son huitième titre, conduit sur le terrain parArvydas Sabonis qui remporte le titre de MVP du Final Four[10].
L'année suivante voit un club grec s'inscrire pour la première fois au palmarès de l'épreuve. Cet honneur est réservé auPanathinaïkós, dirigé par... Maljković, qui remporte avec cette victoire son quatrième titre avec trois clubs différents. Ce dernier titre est toutefois l'objet d'une controverse,Stojko Vranković contrant à l'ultime seconde un dernier tir de Barcelone. Or le ballon ayant auparavant touché le panneau, le panier aurait dû être accordé, ce qui aurait donné le titre aux Espagnols[11]
Le basket-ball grec assoit sa domination sur la scène européenne avec la victoire des rouges de l'Olympiakós en1997. Le club grec élimineUnion Olimpija en demi-finale, puis le FC Barcelone sur le score sans appel de 73 à 58 en finale. C'est la première édition qui porte le nom d'Euroligue.
En2000, un nouvel organisme prend de l'ampleur : l'ULEB. Celui-ci, qui est une association des ligues professionnelles européennes, se plie bien souvent à la volonté de la plupart des très grands clubs européens, plus particulièrement les Italiens et les Espagnols. Cette ligue, indépendante de laFIBA, crée pour la saison 2000-2001 une nouvelle compétition : l'Euroligue.
La compétition est depuis lors coorganisée par la FIBA, bien que ce soit l’ULEB qui en soit majoritairement représentative au point que l'on appelle parfois la compétitionULEB Euroleague.
Après la saison 2000-2001 et ses deux compétitions majeures, le retour à une compétition unique voit les clubs duPanathinaïkós, duMaccabi Tel Aviv, duBenetton Trévise et duKinder Bologne atteindre le « Final Four » de Bologne. Le Panathinaïkós remporte la finale face à Bologne[12].Željko Obradović devient l'entraîneur le plus titré dans la compétition majeure européenne, remportant son cinquième titre.
Le Final Four de2003 se déroule à Barcelone. Le club local, dirigé parDejan Bodiroga, en profite pour inscrire enfin son nom au palmarès. Les Catalans battent leCSKA Moscou en demi-finale, puis leBenetton Trévise en finale sur le score de 76 à 65[13].
Tel Aviv est le club hôte du Final Four de2004. Le Maccabi parvient à s'y qualifier. En demi-finale, il élimine le CSKA puis écrase laFortitudo Bologne en finale[14].
Lasaison suivante, certains estiment que leCSKA Moscou remportera la compétition, d'autant plus que le Final Four se déroule à Moscou. Mais les Espagnols deTau Vitoria éliminent le club russe en demi-finale avant d'échouer en finale face au Maccabi qui réalise le doublé, ce qui n'a plus été réalisé depuis les victoires de Split[15].
En2006,Molten est choisi pour réaliser le ballon officiel de la compétition. Le CSKA Moscou prend sa revanche en remportant cette édition, mettant fin aux espoirs du Maccabi de réaliser le triplé[16].
Le CSKA Moscou est de nouveau au rendez-vous du Final Four de2007, qui a lieu dans la salle du Panathinaïkós. Celui-ci, dirigé parŽeljko Obradović, remporte la finale face au CSKA Moscou sur le score de 93-91[17].
Le Final Four2008 deMadrid abrite les festivités commémorant le cinquantenaire de la compétition, qui voit le CSKA Moscou d'Ettore Messina reprendre son trophée en triomphant du Maccabi[18].
L'année2009 est l'année de la domination du Panathinaïkós, qui remporte son cinquième titre en finale face au CSKA Moscou sur le score de 73 à 71.
Le plus de points inscrits par une équipe sur un match : 130 pour le Real et 126 pour l'Anadolu Efes (le précédent record, 123 points, était détenu par lePanathinaïkós Athènes et leMaccabi Tel Aviv) ;
Le plus de points inscrits par les deux équipes conjointement : 256 points (le précédent record atteignait 232 points lors de la victoire du Panathinaïkós sur laFortitudo Bologne 118-114) ;
Le plus grand nombre de points inscrits en prolongations (les quatre périodes de 5 minutes supplémentaires se sont conclues sur le score de 49-45 pour le Real, soit 94 points inscrits) ;
La plus longue rencontre disputée, avec 60 minutes de temps de jeu effectif (aucune rencontre n'avait connu plus de deux prolongations, ici elles ont duré aussi longtemps que chaque mi-temps) en un peu plus de trois heures (la rencontre a débuté à 20h45 heure locale pour se conclure à 23h48) ;
La première fois qu'une équipe compte trois joueurs à 25 points marqués ou plus (pour le Real :Musa compte 40 points,Hezonja 31 etCampazzo 25) ;
La première fois qu'au sein d'une même équipe, quatre joueurs signent uneévaluation supérieure à 25 (pour le Real :Musa atteint une évaluation de 46,Tavares 35,Campazzo 30 etHezonja 26) ;
Le temps de jeu le plus important pour un joueur : deux joueurs du côté de l'Anadolu Efes sont ainsi les premiers à dépasser la barre des 50 minutes disputées sur un seul match (53 minutes et 11 secondes pourLarkin et 52 minutes et 56 secondes pourPleiß).
Lors de lasaison 2023-2024, le,Nigel Hayes établit un nouveau record du nombre de points marqués dans une rencontre d'Euroligue avec 50 points (à 18 sur 27 au tir). Le précédent record était détenu depuis 2019 parShane Larkin avec 49 points[21].
18 équipes prennent part à la compétition, qui se déroule en deux phases (phase de groupe puis phase finale) :
la première phase consiste en unesaison régulière se disputant sous forme de championnat où chaque équipe affronte successivement les 17 autres en match aller-retour, soit34 matchs par club. À l'issue de cette saison régulière, les 8 premières équipes du classement de cette poule unique se qualifient pour la phase finale.
la seconde phase se joue parélimination directe et a lieu en deux temps :
Un certain nombre de récompenses individuelles sont décernées. Des titres de MVP de la semaine et du mois sont attribués au cours de la saison. Le meilleur joueur de la saison et le MVP du Final Four sont désignés en fin de saison. D'autres trophées existent, comme letrophée Alphonso-Ford ou letrophée Aleksandr-Gomelski.
Le trophée deMVP de l'Euroligue (All-Euroleague MVP) est attribué au joueur ayant réalisé les meilleures performances au cours de la saison régulière, du Top 16 et des playoffs. Il est attribué depuis la saison 2004-2005.
Le trophée de MVP de la saison régulière de l'Euroligue (Euroleague Regular Season MVP) est attribué au joueur ayant réalisé les meilleures performances au cours de la saison régulière. Il est décerné pour la première fois lors de la saison 2000-2001 et pour la dernière fois lors de la saison 2003-2004. Il est remplacé par le trophée de MVP de l'Euroligue à compter de la saison 2004-2005.
Le trophée de MVP du Top 16 de l'Euroligue (Euroleague Top 16 MVP) est attribué au joueur ayant réalisé les meilleures performances au cours du Top 16. Il est décerné pour la première fois lors de la saison 2001-2002 et pour la dernière fois lors de la saison 2003-2004. Il est remplacé par le trophée de MVP de l'Euroligue à compter de la saison 2004-2005.
Toni Kukoč est le seul joueur à avoir obtenu ce titre à trois reprises, deux avec le club deSplit et une fois avec le club italien deBenetton Trévise. Ce dernier est obtenu malgré la défaite en finale face au club français duCSP Limoges.
Le SerbeDejan Bodiroga a pour sa part obtenu deux titres consécutifs et avec deux clubs différents, d'abord sous les couleurs duPanathinaïkós puis avec leFC Barcelone.
Letrophée Alphonso-Ford récompense le meilleur marqueur par match de la saison d'Euroligue. Toutefois, pour obtenir le trophée, le joueur doit participer à au moins 50 % d'un total de matches défini ainsi : phase régulière, Top 16 et play-off.
Ce trophée porte ce nom en mémoire du joueurAlphonso Ford qui a été meilleur marqueur en 2001 et 2002 et qui est décédé d'une leucémie en 2004[30].
Le trophée de meilleur défenseur de l'Euroligue (Euroleague Best Defender) est attribué au joueur ayant réussi les meilleures performances défensives au cours de la saison, jusqu'au Final Four. Il est décerné depuis la saison 2004-2005.
Le trophée de meilleur entraîneur de l'année (EuroLeague Coach of the Year) est attribué par les entraîneurs eux-mêmes. Il est décerné depuis la saison 2004-2005. Il porte le nom de« trophée Alexander Gomelsky ».
Le trophée de meilleur espoir de l'Euroligue (Euroleague Rising Star) est attribué au meilleur joueur de22 ans et moins. Il est décerné depuis la saison 2004-2005.