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Ettore Bugatti

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Pour les articles homonymes, voirBugatti (homonymie).

Ettore Bugatti
Ettore Bugatti en 1932.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Ettore Arco Isidoro BugattiVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Il « Padrone »
Nationalité
Formation
Arts, mécanique
Activités
Période d'activité
Famille
Père
Fratrie
Enfant
Autres informations
Sport
Distinction

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Ettore Bugatti (pour l’état civilEttore Arco Isidoro Bugatti), né le àMilan,Italie, et mort le àNeuilly-sur-Seine,France, est unindustriel etinventeuritalien naturalisé français peu avant son décès[1]. C'est un des fondateurs de l'industrieautomobile deluxe et decompétition avec les automobilesBugatti enAlsace. Il est le père du Franco-ItalienJean Bugatti, le fils du créateur italienCarlo Bugatti et le frère du sculpteur animalier italienRembrandt Bugatti. Il est considéré comme un des pionniers de l’automobile[2].

Biographie

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La région alsacienne séduisit Ettore Bugatti qui fit deMolsheim le fief historique de son usine de construction automobile où il conçut et assembla plus de 7 500 automobiles. La renommée de ses automobiles au palmarès sportif est mondialement reconnue[3].

Passionné par tout ce qui se rapproche des chevaux, Ettore adopte la calandre en « fer à cheval » qui sera un des signes distinctifs de sa marque et s'intéresse rapidement à la compétition. La recherche esthétique est présente à tous les niveaux de la fabrication et Bugatti crée même son propre outillage. Il souhaitait que sesmoteurs de voitures, bien que cachés sous un capot, soient beaux. LaType 13, ou Brescia, au volant de laquelle il remportera plus de quarante victoires en quatre ans, fut la première Bugatti à remporter des succès en compétition[3]. Brescia étant le nom d'un circuit italien sur lequel en 1921, la Type 13 remporta un beau quadruplé au Grand prix d'Italie des Voiturettes[4].

Le « Patron », comme tout le monde l’appellera à l'usine, passera pour un chef fier, au caractère autoritaire, difficile et sensible. Mais son inventivité n’aurait pu rencontrer tant de succès s’il n’avait su s’entourer de collaborateurs talentueux pour la réalisation de ses projets[5].

Ettore Bugatti était ami avec l'aviateurRoland Garros.

Premières années

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Ettore Bugatti naît le au Castello Sforzo àMilan enItalie dans une famille reconnue d'artistesitaliens[3]. Il est le fils de l'ébéniste designer artiste italienCarlo Bugatti et de Teresa Lorioli. Il a une sœur aînée Deanice Bugatti et un frère cadet, le célèbre sculpteur animalier italienRembrandt Bugatti né en1884. Il est également le neveu du peintre italienGiovanni Segantini et son grand-père paternel Giovanni Luigi Bugatti est unsculpteur etarchitecte italien très renommé en Europe et dans le monde.

Sa famille s'établit rapidement àMilan où il passe toute son enfance. Après des études classiques, il fréquente la célèbreAcadémie des Beaux-Arts Brera de Milan où il étudie lasculpture avec son frèreRembrandt Bugatti.

Inventeur en mécanique de génie

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Premières inventions

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En1895, alors qu'il est âgé de14 ans, on lui offre un tricycle à moteur qu'il modifie. Il se découvre une passion pour lamécanique.

Victoire personnelle – et tardive – d'Ettore Bugatti à la côte de Sillé, en mai 1912 (catégorie des voitures de course).
Mont Ventoux 1912, Bugatti sur une Bugatti… à chaînes.

En1898, âgé de17 ans, il entre en apprentissage dans la fabrique debicyclette milanaisePrinetti & Stucchi (en)[6]. Il y fabriquera au cours des deux années suivantes son premiertricycle motorisé, équipé de deux moteursDe-Dion et destiné à la compétition[2]. En1899, il monte son premier véhicule à quatre roues : la Type 1 (nom qu'on lui donna plus tard) est propulsée par quatre moteurs implantés de part et d’autre de l’essieu arrière[5]. Il participe ensuite, âgé de18 ans, à des courses d'automobiles et de motos/tricycles en Italie et développe ainsi son goût pour la vitesse. Sa première course a lieu en, à TurinTorino-Asti-Alessandria-Torino. Il pilote lui-même son bolide Prinetti-Stucchi: après une cinquième place absolue en mars à Vérone « Verona-Brescia-Mantova-Verona », il remporte fin à Turin laTorino-Pinerolo-Avigliana-Torino en catégorie tricycles (et meilleur temps en course)[7], obtient encore le meilleur chronométrage en course avec l'engin huit jours plus tard àReggio d'Émilie (devançant cette fois le FrançaisPaul Chauchard sur quatre roues), puis à PadouePadova-Vincenza-Thiene-Bassano (del Grappa)-Treviso-Padova il est le vainqueur absolu cette-fois sur un quadricycle, au mois de juin. Il participe enfin àBrescia-Cremona-Mantova-Verona-Brescia en septembre. L'année suivante, il est le premier de la catégorie tricycle àBologna-Corticella-Poggio Renatico-Malalbergo-Bologna, et il obtient le troisième temps absolu àPadova-Treviso-Padova[8]. Au total, il effectue plus d'une demi-dizaine de compétitions avec Prinetti-Stucchi entre 1898 et 1900, et il termine même deuxième de la courseParis-Bordeaux en 1899 sur la Type 1 (sa première création en fait, à la vitesse moyenne de80 km/h)[9].

En1900[2], il fabrique sa première automobile avec l’appui financier du comte Gulinelli, uneBugatti Type 2 équipée d'un moteur à 4-cylindres verticaux refroidi par eau, de 3 000 cm3 pour60 km/h, d'une distribution à soupape en tête avec une boite à quatre rapports et une marche arrière. Financée par les frères Gulinelli, elle est si remarquable qu’elle lui vaudra le grand prix du Salon international de l'automobile de Milan, et se fait remarquer par lebaron de Dietrich, richissime industrielalsacien, qui est enthousiasmé[10].

En1901, le décès de l'un des frères Gulinelli met un terme à la coopération entre Ettore Bugatti et la famille Gulinelli.

Association avec De Dietrich

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PremièreDe Dietrich-Bugatti produite en 1902 : Bugatti au volant etde Dietrich à l'arrière à Reichshoffen ;
Arrivée de Bugatti avec ce modèle en 1903 à laIIIe exposition auto internationale deVienne.

En1902 la société alsacienneDe Dietrich à la recherche de nouveaux talents le recrute comme associé pour concevoir des voitures aux côtés deAmédée Bollée et d'Émile Mathis pour la commercialisation. La responsabilité technique pour la construction de la production automobile est confiée à Ettore Bugatti. N’ayant pas atteint l’âge de la majorité, c’est son père Carlo Bugatti qui signera, le, le contrat d’embauche[2]. La société Dietrich Bugatti s'installe àReichshoffen à 50 km au nord deStrasbourg en Alsace. Il reprend la nomenclature à la mode en Italie (Tipo 1,2,etc.) améliore saBugatti Type 2 puis conçoit et produit les Dietrich Bugatti Type 3, Type 4, Type 5, Type 6 et Type 7 vendues à environ100 exemplaires. Dans un reportage sur la famille De Dietrich, il est fait état d'une dispute entre De Dietrich et Ettore Bugatti. De Dietrich lui aurait dit que les voitures que produisait Bugatti n'avaient pas de bons freins, ce à quoi Bugatti aurait répondu« Mes voitures sont faites pour avancer ».

En1904, De Dietrich abandonne l'industrie automobile. Ettore Bugatti s'associe alors à Émile Mathis pour poursuivre l'aventure avec la marque d'automobile populaire de grande sérieMathis àGraffenstaden, à 10 km au sud deStrasbourg[5]. Fabriquées par laSACM à Illkirch-Graffenstaden et baptisées « Hermès », elles ressemblent à des De Dietrich-Bugatti[10].

Séparation

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Ettore Bugatti & Émile Mathis (1904), plaquerue de la Nuée-Bleue à Strasbourg.

En 1906, il se sépare de son associé Émile Mathis pour se consacrer aux voitures de sport et de prestige. Le1er septembre, il s'associe un temps avec le constructeur automobileDeutz àCologne enAllemagne avec qui il conçoit les Bugatti Type 8 et Type 9[6] sans succès commercial. Il poursuit ses recherches personnelles qui aboutissent en1908 à la sortie du premier « pur-sang », la Type 10, appelée familièrement « la baignoire » en raison de sa forme, et aussi « le homard » par la famille Bugatti en raison de sa couleur rouge orangée[10]. La Type 10 est créée dans le sous-sol de sa maison àCologne-Mülheim. Destinée à lacompétition automobile et munie d'un moteur d'1,2 litre decylindrée développant12 ch, c'est un véhicule très léger qu’il produira plus tard sous son propre nom.

Automobiles Bugatti

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Article détaillé :Bugatti.

Fondation de Bugatti

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Bugatti Type 13 de 1910

Ettore Bugatti est un Italien de passion comme le sont à la même époque ses compatriotesCesare Isotta,Pietro Diatto,Matteo Ceirano... fondateurs respectifs d’Isotta-Fraschini,Diatto etItala, concurrents directs de Bugatti dans le luxe sportif ; mais celui-ci est en outre un inventeur mécanique d’instinct, plus que de formation, animé par une incessante quête dubeau, qui donne naissance à de nombreux chefs-d’œuvre. Inventif et visionnaire de génie, avant-gardiste au goût de grandluxe artistique, il dessine des plans qui constituent les bases pour ses ingénieurs qu'il choisit parmi les meilleurs et les plus talentueux. Il dépose avec son fils plus de 1 000 brevets, ce qui représente en fait près de475 inventions différentes[11]. La devise de sa vie sera« Rien n’est trop beau, rien n’est trop cher[5] ».

Le 15 janvier1909 naît son premier filsGianoberto, dit Jean. En décembre, Ettore fonde sa propre marque,Bugatti, àMolsheim-Dorlisheim enAlsace, alors en territoire allemand, à 20 km à l'ouest deStrasbourg. Il s’y installe dans une somptueuse villa et en fait le siège social de sa marque EB BUGATTI.

En1910, Bugatti remporte un vif succès auSalon de l'automobile de Paris grâce à des caractéristiques techniques avancées, une haute qualité de finition, un haut niveau d'esthétique, dedesign et de prix. Il poursuit et enchaîne les modèles de course et de luxe avec laBugatti Type 13 de 1 327 cm3, quatre cylindres et95 km/h, qui remporte plus de quarante courses en quatre ans, malgré sa faiblecylindrée, grâce à son poids plume et sa tenue de route exceptionnelle. Il en vendra cinq exemplaires.

En1911, alors qu'il a vendu soixante-quinze Bugatti enEurope, il s'associe avecPeugeot et conçoit laPeugeot Bébé dont 3 095 exemplaires sont vendus. De1914 à1918, pendant laPremière Guerre mondiale, Ettore Bugatti quitte l'Alsace pour s'exiler à Milan puis rentre àParis, en France, pour qui il conçoit des moteurs d'avion de16 cylindres en deux rangées de huit[2]. L'aviationaméricaine acquiert lalicence de ce moteur exceptionnel pour en fabriquer 5 000. Elle en fabrique finalement cinquante en raison de la fin du conflit. À l’issue de la guerre, il retourne à Molsheim, redevenue française, et ouvre une fabrique sur l’ancien site.

En1924, il présente en août sa fameuseBugatti Type 35 auGrand Prix automobile de France àLyon. Une voiture aux performances d'avant-garde dotée d'uncompresseur pilotée par des pilotes d’usine et privés qui remportent avec ses variantes plus de 2 000 victoires en compétition (record inégalé à ce jour) et qui lui apporte la gloire et la prospérité. Parallèlement, les modèles routiers bénéficient des enseignements de la compétition et adoptent l'arbre à cames en tête et trois soupapes par cylindres[3].

Association avec son fils Jean

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Bugatti Type 57SC Atlantic de1938
Bugatti Royale personnelle d'Ettore, accidentée en 1931.

Jean Bugatti travaille très tôt au côté de son père dans le bureau d'étude de l'usine qu'il est destiné à pérenniser. Il se révèle rapidement doté au moins du même génie d'artiste designer que son père en dessinant les carrosseries les plus élégantes qui aient jamais habillé un châssis Bugatti. Il fait preuve également de génie en mécanique et contribue à l'innovation des voitures produites par son père qu'il stimule.

En1926, Ettore et Jean conçoivent lesBugatti Type 37 etBugatti Type 40 ainsi que l'extraordinaireBugatti Type 41, la « Royale »[3]. Construite pour l'élite desmonarques etchefs d'état de la planète, son moteur développe300 chevaux pour une cylindrée de 12 763 cm3 et est proposée à un prix de 500 000 Francs. C'est un échec commercial cuisant, aucun monarque ne l'achète ; la démesure ainsi que quelques problèmes de mise au point font que ce fut un échec. Sur les six exemplaires fabriqués, trois seulement seront vendus et les trois autres sont conservés à l'usine, dont le coupé Napoléon personnel d'Ettore[N 1]. Ettore commence alors à se détacher de Bugatti et confie de plus en plus de responsabilité à son fils Jean.

En1927, Ettore et Jean conçoivent lesBugatti Type 43 (8 cylindres, vitesse hallucinante pour l'époque de170 km/h), lesBugatti Type 44 avec plus de 1 000 exemplaires vendus, etBugatti Type 45 en1929,16 cylindres,48 soupapes, double compresseurs dessinés par Jean. De1929 à1936 sort la sérieBugatti Type 46 ou « Petite Royale », dernier modèle conçu par lui-même, équipée de8 cylindres de5,3 litres, vendue à500 exemplaires. Les suivantes sont toutes conçues par Jean Bugatti, toujours plus belles et plus fiables :Bugatti Type 49,Bugatti Type 50 avec compresseur, doublecarburateur, deuxsoupapes par cylindre en V. PuisBugatti Type 55 toujours équipés de8 cylindres avec undouble arbre à cames en tête.

En1931, dans ces années noires consécutives à lacrise de 1929, Ettore Bugatti sauve son usine de la faillite en fabriquant 80 autorails, très lucratifs, à base de moteurs deBugatti Royale Type 41 de12,7 litres couplés par quatre pour une vitesse record de192 km/h en1934. Il tente de concevoir également un avionDe Monge-Bugatti qui ne vola jamais à cause de laSeconde Guerre mondiale[N 2].

La même année, il est victime d'une sortie de route à bord de son prototype de Bugatti Royale après s'être endormi au volant. Gênant pour l'image de la marque, l'incident est rapidement étouffé et le modèle (laCoupé du Patron) est reconstruit. Le modèle accidenté disparaîtra durant de nombreuses années jusqu'à sa reconstruction, à partir du châssis d'origine, en 2016.

En 1934, lesBugatti Type 57, parmi les voitures les plus luxueuses desannées 1930, sont produites à700 exemplaires avec différentes variantes :berline Galibier, coupé Atalante, coach Ventoux, cabriolet Stelvio, offrant de 140 à200 chevaux aveccompresseur pour une vitesse de210 km/h[3]. LesBugatti Type 51 sont produites pour la compétition, évolutions des célèbresBugatti Type 35 en plus puissantes grâce audouble arbre à cames en tête qui permet au moteur d'atteindre180 chevaux.

Bugatti remporte deux fois les24 Heures du Mans avec les derniers pilotesfrançais d’usineJean-Pierre Wimille associé avec :

La fin de Bugatti

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Pilote d’essai à l’occasion,Jean Bugatti se tue le, à l'âge de30 ans, au cours d'essais sur uneBugatti Type 57C àDuppigheim, à 10 km à l'est de l'usine. C'est une catastrophe pour la marque, car Ettore Bugatti ne se remettra jamais de ce drame.

De 1939 à 1945, durant laSeconde Guerre mondiale, l'usine« est confisquée par les Allemands, pour ensuite disparaître »[12]. En1945, Ettore Bugatti se bat pour récupérer son usine deMolsheim, saisie par l'administration française à laLibération. Il obtient gain de cause et tente de redémarrer l'activité malgré les dettes et le manque de moyens. Les études desBugatti Type 73 etType 68 n'aboutissent malheureusement pas et l'entreprise vivote.

Le, à l'âge de65 ans, Ettore Bugatti meurt d'épuisement, à la suite d'unecongestion cérébrale, à l'hôpital américain deNeuilly-sur-Seine. En37 ans, il a déposé un millier de brevets et fabriqué près de 7 500 voitures de grandluxe ou de course, toutes entrées dans lalégende et devenues des objetscultes de richescollectionneurs. Bugatti est détenteur d'un palmarès sportif exceptionnel avec plus de 10 000 victoires et37 records. Il est inhumé aucimetière du Père-Lachaise (97e division) avant d'être transporté àDorlisheim le[13].

Le décès d'Ettore Bugatti, laSeconde Guerre mondiale, les difficultés économiques de l'après-guerre ont entraîné la disparition de la marque entrée dans lalégende, à l'instar de nombreuses marques pionnières de l'automobile d’avant-guerre.

Vie familiale

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Michel Bugatti (à gauche, fils d'Ettore) au Salon Retro Mobile 2011 deLons-le-Saunier.
Caroline Bugatti (fille de Michel Bugatti, petite fille d'Ettore) au Salon Retro Mobile 2011 deLons-le-Saunier.

En 1907, Ettore Bugatti épouse Barbara Maria Giuseppina Mascherpa Bolzoni, avec laquelle il aura quatre enfants, deux filles, L'Ébé en 1903 et Lidia en 1907 et deux fils,Jean en 1909 etRoland en 1922. Tous les quatre mourront sans descendance. Après la mort de sa première femme en 1944, Ettore épouse en secondes noces Geneviève Marguerite Delcuze en 1946. Elle lui donnera une fille, Thérèse, née en 1942 et un fils, Michel, né en 1945. Elle se remariera avecRené Bolloré, et décédera en 2014 à93 ans.

De 1932 jusqu'à sa mort en 1947, Ettore détiendra le domaine duChâteau d'Ermenonville dans l'Oise.

Devises et citations

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  • « Rien n’est trop beau, rien n’est trop cher[14]. »
  • « Ce qui a déjà été inventé appartient au passé, seules les innovations sont dignes d'intérêt[15]. »
  • « Le dessin n'est rien sans la perfection dans l'exécution[16]. »
  • « Si c’est comparable, ce n’est plus Bugatti[17]. »

Distinction

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Hommage

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Notes et références

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Notes

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  1. Un septième exemplaire a été assemblé après laSeconde Guerre mondiale par lesfrères Schlumpf à partir de pièces détachées.
  2. L'avion De Monge-Bugatti est exposé au musée américain de l'histoire aérienne dans leWisconsin.

Références

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  1. "Ettore Bugatti s’est toujours senti très lié à la France et il obtiendra, peu de temps avant sa mort, la nationalité française.", sur le site bugatti.com
  2. abcd ete« Ettore Bugatti - Légende et pionnier de l'automobile », surBugatti.com
  3. abcde etf« Ettore Bugatti », surpagesperso-orange.fr
  4. Nicolas Guhring,« Ettore Bugatti, constructeur inventif, industriel pragmatique », dansBugatti. 100 ans d'innovation et d'excellence, I. D. L'Édition,(ISBN 978-2-915626-50-6),p. 29.
  5. abc etd« Histoire Ettore et Jean Bugatti », surMotorlegend
  6. a etb« Histoire de Bugatti », surHistomobile
  7. 1899 Grand Prix surTeamDAN
  8. Courses françaises et italiennes (1896 à 1902);
  9. Les légendes de Bugatti,6e et dernière Veyron (Voiture pour lui).
  10. ab etc« Bugatti Ettore », surACAM
  11. Guhring 2009,p. 28.
  12. Jean-LouisLoubet,L'industrie automobile française : un cas original, HES,, 17 p.
  13. Registre journalier d'inhumation, 25 août 1947,no 1432, page 29
  14. Yves Bey-Rozet, Laurent Chevalier & Julien Diez, « Supercars : 20 monstres sacrés », éd. Tana, 2007, - page 123,(ISBN 2-8456-7386-8)(ISBN 978-2 8456 7386 1)
  15. Les voitures vues par Jacques Laffite par Alain Gillot, éd. Hugo & Cie, 2008, page 18(ISBN 2755602694)/(ISBN 978-2755602692)
  16. Amaury Lot,Ettore Bugatti sorcier de la mécanique, Ed. J.-P. Gyss,(ISBN 9782902912537,OCLC 461927712)
  17. « Créer l’incomparable : Bugatti dévoile sa nouvelle identité de marque – Bugatti Newsroom », surnewsroom.bugatti.com,(consulté le)

Bibliographie

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  • PhilippeAubert,Les Bugatti (splendeurs et passions d'une dynastie 1880-1947), J.C.Lattès,, 280 p.(ISBN 978-2-7096-0082-8).
  • Collectif,Bugatti. 100 ans d'innovation et d'excellence, Bernardswiller, I.D. L'Édition,, 216 p.(ISBN 978-2-915626-50-6).

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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