| Nom de naissance | Jeannine Paulette Verret |
|---|---|
| Naissance | Paris20e (France) |
| Nationalité | Française |
| Décès | (à 92 ans) Rabat (Maroc) |
| Profession | Actrice |
| Films notables | Les Enfants de l'amour L'Impossible Monsieur Pipelet C'est la guerre Angélique, marquise des anges |
Etchika Choureau,nom de scène de Jeannine Paulette Verret, née le àParis et morte le àRabat (Maroc), est uneactricefrançaise.
Jeannine Paulette Verret naît dans le quartierparisien deBelleville, dans le20e arrondissement, le[1]. Après des cours de massage médical[2], elle épouse Max Choureau[3] en 1948[4] et ouvre avec lui un commerce à Paris pour vendre le miel produit dans leGâtinais par les parents de Max ; commerce qui ne durera pas[4]. Au cours de cette période, Jeannine suit leCours Simon[4], puis, en1953, sous lepseudonyme d'Etchika Choureau, tourne ses trois premiers films dontLes Enfants de l'amour qui lui vaut leprix Suzanne-Bianchetti[4] du meilleur espoir féminin. Après ces débuts prometteurs et neuf autres films, elle se lance àHollywood en1957 en participant à deuxfilms de guerreaméricains réalisés parWilliam A. Wellman et sortis en1958.
Sa carrière marque alors un coup d'arrêt. Elle vit une histoire d'amour avec le prince héritier duMaroc, mais l'accession au pouvoir de celui-ci sous le nom d'Hassan II signe la fin de leurs amours. Etchika Choureau tente alors de renouer avec le cinéma avec trois nouveaux petits rôles, puis, en1966, elle se retire définitivement, ayant joué dans seulement dix-septlongs métrages : majoritairement desfilms français, quelques coproductions franco-italiennes et deux tentatives hollywoodiennes.

Cette passion qui se développe dans l'après-guerre et avant le grand choc pétrolier va connaitre de multiples rebondissement.Philippe Bouvard en1962 (donc après le mariage de Moulay Hassan) a fait le portrait d'Etchika : « Il y avait des années que je n'avais revu la jeune actrice Etchika Choureau. Je la retrouve dans un appartement duCarlton qu'elle a aménagé en musée : au mur, une demi-douzaine de portraits du nouveau roi du Maroc Hassan II. Pour qui il est de notoriété publique qu'elle eut — alors qu'il était prince héritier — certaines bontés (...) Devant cette iconographie, elle déambule en babouches, et chaque fois que le téléphone se met à grésiller, impose silence à ses visiteurs en disant : — C'estRabat qui m'appelle. Depuis que le jeune prince est devenu roi, elle n'a pas pu le revoir. La conjoncture politique est telle au Maroc que le nouveau souverain ne saurait risquer des réactions violentes en s'affichant avec une maîtresse européenne. Beau sujet d'allégorie que pourrait encore accueillir un mur encore disponible de la grande salle à manger du Carlton : Etchika se sacrifiant pour l'unité duMaghreb ... »[5].
Etchika Choureau décède à Rabat le à l'âge de 92 ans[6],[7].
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