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Estrée-Blanche

50° 35′ 38″ nord, 2° 19′ 19″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Estrée-Blanche
Estrée-Blanche
La mairie.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementPas-de-Calais
ArrondissementBéthune
IntercommunalitéCA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Bernard Delétré
2020-2026
Code postal62145
Code commune62313
Démographie
GentiléEstrée-Blanchois
Population
municipale
906 hab.(2022en évolution de −6,4 % par rapport à 2016)
Densité170 hab./km2
Géographie
Coordonnées50° 35′ 38″ nord, 2° 19′ 19″ est
AltitudeMin. 37 m
Max. 99 
m
Superficie5,32 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineEnquin-lez-Guinegatte
(banlieue)
Aire d'attractionAire-sur-la-Lys
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton d'Aire-sur-la-Lys
Législatives8e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Estrée-Blanche
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Estrée-Blanche
Géolocalisation sur la carte :Pas-de-Calais
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Estrée-Blanche
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
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Estrée-Blanche
Liens
Site webEstrée-Blanche
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Estrée-Blanche[etʁe blɑ̃ʃ] est unecommune française située dans ledépartement duPas-de-Calais enrégionHauts-de-France. Ses habitantssont appelés lesEstrée-Blanchois. La commune est membre de lacommunauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.

Géographie

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Localisation

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Localisée dans l'est du département duPas-de-Calais, Estrée-Blanche est une commune située,à vol d'oiseau, à 7 km au sud-est de la commune d'Aire-sur-la-Lys (aire d'attraction) et à 23 km au nord-ouest de la commune deBéthune (chef-lieu d'arrondissement)[1].

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes.Les communes limitrophes sontBlessy,Enquin-lez-Guinegatte,Liettres,Ligny-lès-Aire etRely.

Carte
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes[Note 1].

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 5,32 km2 ; son altitude varie de37 à 99 m[2].

Hydrographie

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Article connexe :Liste des cours d'eau du Pas-de-Calais.

Le territoire de la commune est situé dans lebassin Artois-Picardie[3]. Il est traversé par trois cours d'eau :

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Estrée-Blanche[Note 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat du Nord-Pas-de-Calais.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[8]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[9] et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[11],[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,2 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 842 mm, avec12,7 jours de précipitations en janvier et8,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deFiefs à10 km àvol d'oiseau[13], est de10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 070,6 mm[14],[15]. La température maximale relevée sur cette station est de40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−18,5 °C, atteinte le[Note 3].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés et gérés

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Article connexe :Liste des espaces protégés du Pas-de-Calais.

Laprotection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver desespaces naturels remarquables et leurbiodiversité associée[16].

Dans ce cadre, la commune fait partie de deux espaces protégés :

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Article connexe :Liste des ZNIEFF du Pas-de-Calais.

L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF detype 1[Note 4] : lesterrils boisés de Fléchinelle, d’une superficie de61 ha et d'une altitude variant de45 à 105 m. Ces deux terrils de Fléchinelle sont situés à l’extrémité ouest du bassin minier d’où leur appellation de « far-west » dubassin minier du Nord-Pas-de-Calais où la végétation naturelle a en partie repris ses droits[19].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Estrée-Blanche est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].Elle appartient à l'unité urbaine d'Enquin-lez-Guinegatte[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 6],[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[22]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (71,6 %), prairies (21,1 %), zones urbanisées (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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Article connexe :Réseau routier du Pas-de-Calais.

La commune est desservie par lesroutes départementales D 159, D 186, D 186 E2 etD 341, appeléechaussée Brunehaut, et est située à 14 km, au nord-ouest, de la sortieno 5 de l'autoroute A 26, aussi appelé autoroute des Anglais, reliantCalais àTroyes[26].

Transports

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Article connexe :Liste des gares du Nord-Pas-de-Calais.

La commune se trouve à 12 km, au sud-ouest, de laGare d'Isbergues, située sur les lignes d'Arras à Dunkerque-Locale et d'Armentières à Arques, desservie par des trains régionaux du réseauTER Hauts-de-France[27].

Risques naturels et technologiques

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Risque inondation

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À la suite du passage destempêtes Ciarán,Domingos etElisa et desinondations etcoulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du, en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au, comme179 autres communes du département[28].

Toponymie

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Article connexe :Toponymie française.

Attestations anciennes

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Le nom de la localité est attesté sous les formesEstrées en 1157 ;Strées en 1203 ;Streis en 1223 ;Estreis en 1230 ;L’Estrée en 1295 ;Estrées en 1400 ;Estrehem vers 1512 ;Estrée la Blanche en 1528 ;Estrées-lez-Fléchinel etEstrée blanche auXVIIIe siècle[29],Etrée Blanche en 1793 ;Estrée-Blanche depuis 1801[2].

Étymologie

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Estrée est un mot de l'ancien français, altération du latinstrata[30], qui désignait une voie recouverte de pierres plates, racine adoptée par l'anglais (street), l'allemand (Straße) et lenéerlandais (straat) ainsi que par la plupart des langues romanes (cf. le françaisestrade,battre l'estrade). Ce mot, estrée, a disparu du français à la fin duMoyen Âge, mais il a été conservé dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[31]. Il passait effectivement à Estrée-Blanche la vingt-troisième branche de la voie militaire romaine rattachée à la cinquième chaussée[32].

Estrée-Blanche rappelle les toponymes du typeAubevoye « voie blanche » , peut-être à cause d'un empierrement de couleurblanche[33],[31].

Strate enflamand.

Histoire

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La commune est toujours desservie par une ancienne voie romaine, ditechaussée Brunehaut, reliantArras àThérouanne, repérée aujourd'hui dans ces environs route départementale 341.

Avant la Révolution française, Estrée-Blanche est le siège de seigneuries dont celle de Criminil ou Créminil dont il reste lechâteau.

Les seigneurs d'Estrée-Blanche avaient pour armes « d'argent à trois merlettes de sable »[34], armes proches de celle de la célèbrefamille d'Estrées mais les membres de cette dernière semblent provenir d'un autre Estrées, nom très répandu.

Seigneurs de Créminil

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AuxXVIIe et XVIIIe siècles, la famille Le Merchier possède la seigneurie de Créminil ou Criminil, dont elle possède lechâteau[35].

  • Antoine François Le Merchier, fils d'Antoine II seigneur deLinzeux et d'Humerœuil, chevalier, est seigneur de Créminil auXVIIIe siècle. Il épouse Caroline Vanderbeken par contrat de mariage du. Il remplit la fonction de conseiller auConseil provincial d'Artois puis de président du même conseil. Il est également commissaire du roi auxÉtats d'Artois depuis le retour de la province à la couronne de France
  • François Joseph Le Merchier, seigneur de Créminil, fils d'Antoine François, prend pour femme Marie Louise Cochet.
  • Jean Louis Le Merchier, fils de François Joseph, écuyer, nait le. Il bénéficie le, en même temps que son frère Louis François Joseph, seigneur de Tourillon, d'une sentence de noblesse. La même sentence le condamne à trente livres d'amende pour s'être attribué la qualité de Messire[35]. Il est seigneur de Criminil, Tourillon, Quinquempois, Wep, lieutenant d'infanterie au régiment de Monaco, actuellement Flandres, et habite Saint-Omer. Il fait l'objet en septembre 1783 de lettres données à Versailles lui accordant la chevalerie héréditaire, l'autorisation de mettre une couronne de comte sur ses armes et de prendre deux lévriers pour supports[36]. En septembre 1786, des lettres données à Versailles lui accordent le titre de comte sans qu'il soit obligé de l'affecter à une terre en particulier. Un de ses frères mort en 1742 a servi dans l'une des quatre compagnies des gardes du corps du roi[37].
  • François Valentin Le Merchier, fils aîné de Jean-Louis, a été pourvu, après preuves de noblesse faites, d'une charge de Madame, épouse du Monsieur, frère du roi[36] En 1786, il est capitaine aurégiment Royal-Roussillon (cavalerie). Son frère cadet est en 1786 lieutenant aurégiment de Champagne et a fait avec distinction les six dernières campagnes de laguerre d'Amérique. Le frère puîné est lieutenant aurégiment Royal (infanterie)[37].

Seigneurs d'Estrée-Blanche

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  • Jean ditMalet de la Viesville seigneur d'Estrée-Blanche, chambellan dePhilippe-le-Bon[38].
  • Pierre Isidore de Lannoy est seigneur d'Estrée-Blanche auXVIIIe siècle. Il est conseiller honoraire au conseil d'Artois en 1744 puis secrétaire du roi en la chancellerie d'Artois le. Il meurt en exercice le. Il avait épousé Antoinette Françoise Julie Le Saffre. Leurs enfants, Bonne Charlotte Françoise Joseph de Lannoy, Isidore Alexandre Joseph Xavier de Lannoy, Noël Marie Joseph de Lannoy et Pierre Antoine de Lannoy, tous frères et sœurs, sont déclarés nobles par une sentence de noblesse rendue le[35].

Guerre de Succession d'Espagne

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Durant laguerre de Succession d'Espagne lors dusiège de Lille (1708), le 2 septembre, le princeEugène de Savoie-Carignan porte deux colonnes de son armée vers Estrée-Blanche. Une autre colonne sous la conduite duduc de Malborough se dirige versDivion[39].

Exploitation minière

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Estrée-Blanche est située à l'extrémité du bassin minier Nord - Pas-de-Calais. Une fosse a été ouverte sur la commune vers 1856[40].

Un décret impérial du 31 août 1858 accorde aux sieurs Félix Lequien, Tétin-Desgaspary, Alexandre-François Pinard, Adrien Mathieu et Benoit Furne la concession sur les communes d'Enquin et Estrée-Blanche. Dans ce décret, l'article 2 précise le nom de laconcession de Fléchinelle[41]. Il ne reste de cette époque que l'habitat typique.

Première Guerre mondiale

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Le, un aérodrome est implanté à Estrée-Blanche accueillant leno 56 Squadron d'aviation anglais[42].

  • La cavalerie indienne traversant la commune, en juillet 1915.
    La cavalerieindienne traversant la commune, en juillet 1915.
  • Des soldats indiens jouant au football, en juillet 1915.
    Des soldats indiens jouant au football, en juillet 1915.
  • Des mules devant une entreprise de la commune, en 1915.
    Desmules devant une entreprise de la commune, en 1915.

Politique et administration

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Découpage territorial

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Article connexe :Arrondissements du Pas-de-Calais.

La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune dudépartement duPas-de-Calais, depuis 1801[2].

Commune et intercommunalités

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Article connexe :Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais.

La commune est membre de lacommunauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 327 habitants en 2021.

Circonscriptions administratives

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Articles connexes :Liste des cantons du Pas-de-Calais,Conseil départemental du Pas-de-Calais etListe des conseillers départementaux du Pas-de-Calais.

La commune est rattachée aucanton d'Aire-sur-la-Lys. Avant leredécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1801, rattachée aucanton de Norrent-Fontes[2].

Circonscriptions électorales

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Articles connexes :Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais etListe des députés du Pas-de-Calais.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de lahuitième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Articles connexes :Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais,Histoire des maires de France etNomination des maires sous la Troisième République française.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981?Charles VandommePS 
 1999[43]Paul Fievet Démissionnaire
19992006Gérard Traisnel Démissionnaire
2006en cours
(au 18 février 2022)
Bernard Delétré Ancien employé
Réélu pour le mandat 2014-2020[44],[45]
Réélu pour le mandat 2020-2026[46],[47]

Équipements et services publics

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Enseignement

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L'école primaire.

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de lazone B.

La commune administre l'école primaire de la Lacquette[48].

Justice, sécurité, secours et défense

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La commune dépend dutribunal judiciaire deBéthune, duconseil de prud'hommes de Béthune, de lacour d'appel deDouai, dutribunal de commerce d'Arras, dutribunal administratif de Lille, de lacour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Béthune et dutribunal pour enfants de Béthune[49].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la communesont appelés lesEstrée-Blanchois[50].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].

En 2022, la commune comptait 906 habitants[Note 8], en évolution de −6,4 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
300330359374394413424416453
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
430426440494544584570564625
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
8249981 1581 4871 5071 2641 2071 3521 180
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
1 1641 0931 0681 005988928918911932
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
951917906------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puisInsee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 39,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 22,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait456 hommes pour478 femmes, soit un taux de 51,18 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[54]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,6 
4,9 
75-89 ans
9,4 
14,3 
60-74 ans
15,1 
19,0 
45-59 ans
17,7 
20,1 
30-44 ans
19,0 
20,5 
15-29 ans
17,9 
21,0 
0-14 ans
20,3 
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[55]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monument historique

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C'est la famille Le May qui fit construire ce château en 1443. Il fut restauré après les dégâts causés par les troupes duXVIe siècle. Les habitants de ce château sont la famille Le May, en 1540 Hugues de Buleux, en 1670 Antoine de Vignacourt et la famille Le Merchier de 1687 à la Révolution.

  • Le côté ouest du château.
    Le côté ouest du château.
  • Une vue sur la cour intérieure.
    Une vue sur la cour intérieure.
  • Les tourelles et le pont levis.
    Les tourelles et le pont levis.
  • L'entrée du château.
    L'entrée du château.

Autres lieux et monuments

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  • L'église Saint-Vaast.
    L'église Saint-Vaast.
  • Le monument aux morts.
    Le monument aux morts.
  • Les corons.
    Les corons.
  • Le centre de soins.
    Le centre de soins.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes du Pas-de-Calais.

Estrée-Blanche est une des rares communes du Pas-de-Calais a ne pas disposer de blason.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

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Notes et références

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Notes

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au.
  4. Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Enquin-lez-Guinegatte comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  9. Les façades, toitures et douves du château, ainsi que le parc boisé qui l'entoure avec l'allée de tilleuls qui mène au château (cad. allée de tilleuls, au débouché du CD 186 : C 26, 30 ; parc boisé délimité par la rivière la Laquette : C 454, 455 ; douves : C 28, 33 ; terrain entourant le château : C 29, 34 ; bâtiments du château et cour intérieure : C 35) sont classés monument historique par arrêté du 19 avril 2005.
    Le parc du château de Créminil est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 27 septembre 1946
  10. Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
  11. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références nombreuses

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  1. « Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
  2. abcd eteDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « Données de la commune », surle site duservice d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre)(consulté le).
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