Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Yser ». Ce document de planification concerne un territoire de 381 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de l'Yser en France. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'Union syndicale d'aménagement hydraulique du Nord (USAN)[7].
Au, Esquelbecq est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle appartient à l'unité urbaine d'Esquelbecq[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[16]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (88,9 %), zones urbanisées (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[19]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
IXe siècle : Première apparition du nom dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Bertin deSaint-Omer. La vie de saintFolquin, y est retracée. L'évangélisateur meurt à Esquelbecq le, lors d'une tournée pastorale, Esquelbecq étant alors située dans lediocèse de Thérouanne dont Folquin était évêque. AuXIXe siècle, une maison du village située sur la grand-place, portant une statue du saint dans une niche de la façade était considérée par la tradition comme celle où il trépassa[24]. En 1181 et 1210, les reliques, conservées àSaint-Omer, furent amenées temporairement à Esquelbecq, à la demande du village, amenant à chaque fois des miracles (guérisons de maladies anciennes, lueurs dans le ciel la nuit...)[25]
En 1199, Philippe, abbé de l'abbaye de Saint-Winoc deBergues, conclut un accord avec le sire Guillaume de Tymbron (Thiembronne?) pour le partage des dîmes d'Esquelbecq[27].
Implanté au bord de l'Yser, le bourg fut dès leMoyen Âge protégé par un château et un seigneur. De cette lointaine construction et de ses occupants, aucun document ne nous est parvenu à ce jour.
Depuis leMoyen Âge et jusqu'en1821 cinq familles seigneuriales y régnèrent : L'histoire est connue avec certitude depuis la fin duXIIIe siècle, plus exactement1299, date à laquelle la fille de Thierry d'Esquelbecq, Béatrix, seule héritière du lieu, épouse Gauthier de Ghistelles.
Gauthier ou Wauthier de Ghistelles, seigneur d'Esquelbecq et de Ledringhem, descendant du Gauthier ci-dessus, était également en 1436 gouverneur de La Madeleine, hôpital-léproserie, situé à Bergues mais en dehors de la ville. Avant lui, avant 1428, un autre seigneur d'Esquelbecq avait déjà rempli cette fonction[30].
Durant plusieurs générations, lechâteau restera dans la famille : Jean, Gérard, Jean, Gauthier… Jeanne qui épousera Louis d'Hallewyn. On peut penser que les d'Hallewyn, seigneurs français furent contraints de vendre leurs biens en Flandre alors sous la domination espagnole. Cette vente eut lieu le 4 février1584 (vente approuvée parPhilippe II le 18 février)[31], l'acheteur et nouveauseigneur et « comte » d'Esquelbecq n'était autre queValentin de Pardieu, né à Saint-Orner, gouverneur deGravelines, seigneur de la Motte. Il meurt au siège deDoullens le, n'ayant aucun héritier. Valentin de Pardieu avait fait campagne avec les armées deCharles Quint.
En 1560, après la destruction de Thérouanne par Charles Quint, Esquelbecq fut placée par bref du PapePie IV dans l'évêché d'Ypres, doyenné de Bergues[32].
C'est à Philippe Levasseur ou Le Vasseur, seigneur de Guernonval, son neveu que Valentin de Pardieu donna ses terres par testament du 13 août 1592[33]. Fait chevalier d'Esquelbecq, puis premierbaron du même lieu en1612, il aura à cœur de relever les ruines du village dont il restaure le château (1606) et l'église (1610). Il meurt en1633. La terre et seigneurie d'Esquelbecq, tenue du comte deFauquembergues, (Fauquembergues est détenue depuis des siècles par des membres de lamaison de Saint-Omer) est ainsi élevée au rang de baronnie, par lettres données à Bruxelles le 12 janvier 1612, au profit de Philippe Le Vasseur, dit de Guernonval, chevalier, seigneur d'Esquelbecq, membre du conseil de guerre, gouverneur et capitaine de la ville de Gravelines[33].
Philippe Levasseur de Guernonval a obtenu que quelques os de Saint Folquin soient donnés à l'église du village, placée sous le patronage du saint, afin de marquer la reconstruction de l'église pillée et dévastée lors de lafurie iconoclaste duXVIe siècle. L'arrivée des reliques eut lieu le 14 août 1618 lors d'une cérémonie présidée par Guillaume de Loemel, abbé de Saint-Bertin en présence de nombreux ecclésiastiques. En souvenir de l'évènement, tous les 50 ans, le 14 août, était organisée une procession autour du village avec la châsse du saint, ainsi en 1668, 1718, 1768. A cette occasion, pour le passage du saint, on jetait des ponts provisoires en bois et feuillages verts sur l'Yser[34].
Durant 225 ans, Esquelbecq « appartiendra » à la famille de Guernonval. Louis de Guernonval né à Esquelbecq en1729 fut le dernier à être enseveli dans lacrypte de l'église Saint Folquin en l'an X.
En 1790 la commune fut érigée en chef-lieu de canton comprenant sept municipalités. Mais elle ne le demeura que deux ans, et c'estWormhout, commune plus importante qui lui succéda.
En 1793 Esquelbecq connut également la fureur des patriotes. Tout ce qui rappelait l'ordre ancien fut pillé, cassé ou enlevé. Disparurent ainsi le gibet de la place, les armoiries incrustées dans les murs du château, l'église fut vidée de ses objets précieux.
bataille d'Esquelbecq : Si elle ne fut qu'un épisode de la guerre qui opposa la jeunerépublique au reste de l'Europe, elle fut d'importance pour le village car elle engendra la fin de la magnificence du château. Cette bataille intervint dans le cadre de labataille d'Hondschoote qui permit de lever le siège deDunkerque fait par les Anglais[35].
Après laRévolution française, sous lepremier Empire, se tiennent chaque année à Esquelbecq trois foires de seconde classe, héritées de l'époque antérieure à la Révolution, pour marchandises et bestiaux; en 1803, elles ont eu lieu les 15 prairial (4 juin), 15 messidor (4 juillet), 15 fructidor (2 septembre)[36].
XIXe siècle : Ruinés par la bataille de 1793 et 15 jours d'occupation ennemie, les de Guernonval l'abandonnèrent tout à fait, ils le vendirent en1821 à M. Louis Colombier, négociant lillois. Il fut à l'origine de l'essor de la commune pour laquelle il obtint le passage de lavoie ferrée et la construction d'unegare. L'arrivée des premierstrains en1848 fut à l'origine de l'implantation d'industries et de commerces du négoce.
Alphonse Bergerot, marié à la petite-fille de Louis Colombier, fut maire pendant 56 années (de1851 à1908) et marqua de son empreinte le village. En1857, il écrit avec M. Diegerick, l'archiviste d'Ypres, l'histoire du château et des seigneurs d'Esquelbecq. Il fonde la maison de retraite en1867, l'école Saint Joseph en1888, dote l'église d'une nouvelle chaire…
En 1854, à la suite d'une commission d'enquête nommée par l'archevêque de CambraiRené-François Régnier, la véracité des reliques de Saint Folquin est confirmée et les os sont replacés dans l'église du village le 14 décembre 1854, lors d'une cérémonie officielle en présence d'une foule considérable. Ces reliques cachées pendant la Révolution française retrouvèrent ainsi leur place occupée depuis 1618[37].
Elle a été une douloureuse époque pendant laquelle près de 80 esquelbecquois perdirent la vie.
Esquelbecq a accueilli des troupes de passage. En décembre 1914, un régiment stationnant à Esquelbecq a envoyé un détachement au commandement d'étapes (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front) deSteenvoorde. Parmi ce détachement, dix hommes sont absents illégalement depuis 48 heures le 6 décembre. Ils sont signalés à la prévôté (gendarmerie) deWormhout[39]. L'un d'eux rentre le lendemain et écope de 15 jours de prison[40].
En décembre 1914, Esquelbecq est le siège d'un dépôt regroupant les chevaux malades des cantonnements des environs (pour pouvoir être identifiés les chevaux portent un numéro de matricule sur le sabot)[40].
En début 1915, se trouve à Esquelbecq un commissaire militaire chargé de superviser ce qui se passe sur les différentes voies ferrées (à l'époque, il existe nombre de petites voies ferrées, lignes désaffectées de nos jours, reliant les villages entre eux). Ainsi, le 3 février 1915, lorsqu'un wagon prend feu sur les rails àRexpoëde, le commissaire militaire d'Esquelbecq est prévenu[41].
Esquelbecq fait partie en 1917 du commandement d'étapes basé àQuaëdypre. La commune dépend également du commandement d'étapes installé à Bergues en 1917-1918[42].
Lors de la grande offensive allemande sur les monts de Flandre en avril 1918, des milliers de soldats revenant du front tout proche, furent soignés ici. Plus de 600 d'entre eux succombèrent à leurs blessures, auxgaz de combat ou à la maladie et furent enterrés dans un cimetière provisoire, en bordure de la route de la gare, puis définitivement en dans un terrain plus en retrait offert par l'État français[réf. nécessaire].
L'occupation allemande débuta le par une bataille pour la conquête du nœud routier de Wormhout visant à empêcher les alliés de faire retraite vers Dunkerque. Le soir de cette bataille, 86 prisonniers britanniques furent exécutés par desSS de la « Leibstandarte SS Adolf Hitler » sur le territoire d'Esquelbecq au lieu-dit la Plaine au Bois[43]. Unmémorial, en témoignage de cecrime de guerre, est érigé route deWormhout, et plus récemment la grange dumassacre a été reconstruite à l'identique. Le général SS du régimentLeibstandarte Adolf Hitler (L.A.H.) étaitSepp Dietrich. Il ne fut pas condamné pour ces crimes, pas plus queWilhelm Mohnke qui dirigeait le deuxième bataillon dont un détachement de 12 SS furent chargés du massacre (massacre de Wormhout).
Après avoir été fugacement lechef-lieu d'uncanton d'Eskelbec de 1793 à 1801, la commune est rattachée en 1801 aucanton de Wormhout[44]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 11 à 45 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[55].
En 2022, la commune comptait 2 143 habitants[Note 5], en évolution de +0,89 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 33,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 052 hommes pour 1 058 femmes, soit un taux de 50,14 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[57]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,7
6,5
75-89 ans
10,2
15,0
60-74 ans
16,1
24,3
45-59 ans
23,3
18,4
30-44 ans
17,5
15,3
15-29 ans
14,6
20,0
0-14 ans
16,6
Pyramide des âges du département duNord en 2021 en pourcentage[58]
Un chemin de randonnée pédestre de 10 km, le circuit « Des chênes au château » emmène à travers la commune et la campagne environnante[59]. Il en existe une version plus courte de 5,9 km[60].
Château d'Esquelbecq, classé au titre desmonuments historiques depuis 1987, monument privé, est construit auXIIIe siècle et restauré en1606 à l'époque de Philippe de Guernonval,baron du lieu. Laconciergerie date de1590, le colombier construit en1606 et le jardin à la française est d'époqueXVIIe siècle[62],[63]. Situé place Bergerot, il est considéré en 2018 comme un des derniers joyaux de l'architecture flamande en France. Fermé pendant plus de trente ans, délaissé après l'effondrement du donjon en 1984, repris en main par le fils des propriétaires, rouvert au public depuis 2017, il y a été organisée en 2018 une journée des plantes et des jardins à la flamande (exposition/vente, kermesse à la flamande, démonstration de vannerie,...) après un gros effort de rénovation du jardin et du parc de sept hectares, organisée par l'association du château.
Galerie
Le château.
L'Yser au château d'Esquelbecq.
Les jardins du château.
On peut également signaler :
Esquelbecq, maison 3 rue de Bergues.
Ancien hôtel du bailliage et de l'échevinage remanié en1615 - place Bergerot
La grange à pans de bois d'Esquelbecq datant duXVIIIe siècle, une grange rectangulaire en briques, bois et torchis, recouverte d'une vaste toiture en chaume.
L'école privée Saint-Joseph datant de1888 et l'école publique André-Ammeux.
Le cimetière militaire britannique réalisé en 1918 à la suite de la bataille du mont Kemmel — il contient près de 700 sépultures des Première et Seconde Guerres mondiales.
Musée du massacre de la Plaine au Bois - 1940 à la Maison du Westhoek.
Depuis 2007, Esquelbecq possède le labelVillage du livre. C'est l'un des huit villages du livre de France et le seul village à posséder ce label au nord de Paris.
Depuis 2009, Esquelbecq fait également partie du réseauVillage Patrimoine, coordonné par les Pays de Flandre.
La nuit du livre avec auteurs, bouquinistes, libraires, éditeurs, poètes, professionnels du livre, relieurs et beaucoup d'autres : le1er samedi de juillet[65].
Festival Label Guit'art : Festival de musique durant l'été (juin)
Les armes d'Esquelbecq seblasonnent ainsi : « D'or au chevron d'azur accompagné de trois étoiles de gueules »[75],[76],"
Le blason officiel d'Esquelbecq est celui deValentin de Pardieu (1529-1595) accompagné de sa devisevaincre ou mourir.
On lui attribue souvent, par erreur, le blasondes Ghistelles d'Esquelbecq : « De gueules au chevron d'hermines, accompagné de trois molettes à six rais d'argent[77],[75].».
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 280 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/10/1999 au 01/06/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Mr. Bergerot, « Vie de Saint-Folquin »,Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, lettres et arts,,p. 90 à 132(lire en ligne).
↑Charles Delaroière, « Chronique de Bergues-Saint-Winoc », dansMémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, p. 364,lire en ligne.
↑Louis de Baecker,Recherches historiques sur la ville de Bergues(lire en ligne),p. 9.
↑Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII,1re partie, Année 1199.
↑Avant 1789, le territoire de la Flandre maritime, entre la côte etBailleul, était partagé entre quatre châtellenies : celles deBergues,Bourbourg,Cassel et Bailleul,Dunkerque constituant au fil du temps un territoire séparé et autonome.
↑Giulia De Meulemeester, « Esquelbecq Un musée pour sauvegarder la mémoire des victimes de la Plaine au bois : Des éclats de grenade, des témoignages poignants, des photos, etc. Les dons continuent d'affluer auprès de l'association de la Plaine au bois, qui œuvre à la sauvegarde du lieu où ont été massacrés de nombreux soldats britanniques en mai 1940. Autant d'objets aujourd'hui rassemblés dans un musée à l'étage de la Maison du Westhoek »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Esquelbecq: Didier Roussel élu maire « dans la continuité » : Élus dimanche 8 novembre, les dix-neuf nouveaux conseillers municipaux ont procédé à l'élection du maire ce vendredi. Récoltant 18 voix sur 19 suffrages exprimés, Didier Roussel l'a emporté sans surprise face à Marc Debeugn »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Didier Roussel est élu maire d'Esquelbecq, Marc Debeugny siégera dans l'opposition »,Le Journal des Flandres,(lire en ligne, consulté le)« La liste Continuons ensemble, avec sa tête Didier Roussel, qui emmenait près de la totalité de l'équipe sortante, a obtenu 83,86 % des suffrages. La liste Parole aux Esquelbecquois, conduite par Marc Debeugny, a remporté 16,15 % des voix. Il sera donc le seul opposant à siéger au conseil. Le taux de participation fut de 78,02 % ».
Alphonse Bergerot, Isidore Lucien Antoine Diegerick,Histoire du chateau et des seigneurs d'Esquelbecq en Flandre, Bruges : Vandecasteele-Werbrouck, 1857. Texte en ligne disponible surLillOnum
Guy Rommelaere,Histoire et patrimoine d'un village flamand : Esquelbecq,
Guy Rommelaere,Mai 1940 : le massacre oublié,
Bergerot,Vie de Saint-Folquin, dansMémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts,, 90 à 131(lire en ligne)