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Esquelbecq

50° 53′ 11″ nord, 2° 25′ 55″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Esquelbecq
Esquelbecq
Mairie d' Esquelbecq.
Blason de Esquelbecq
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementNord
ArrondissementDunkerque
IntercommunalitéCommunauté de communes des Hauts de Flandre
Maire
Mandat
Didier Roussel
2020-2026
Code postal59470
Code commune59210
Démographie
GentiléEsquelbecquois, Esquelbecquoises
Population
municipale
2 143 hab.(2022en évolution de +0,89 % par rapport à 2016)
Densité169 hab./km2
Géographie
Coordonnées50° 53′ 11″ nord, 2° 25′ 55″ est
AltitudeMin. 11 m
Max. 29 
m
Superficie12,7 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineEsquelbecq
(ville isolée)
Aire d'attractionDunkerque
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Wormhout
LégislativesQuatorzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Esquelbecq
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Esquelbecq
Géolocalisation sur la carte :Nord
Voir sur la carte topographique du Nord
Esquelbecq
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Esquelbecq
Liens
Site webhttp://www.esquelbecq.com/
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Esquelbecq (prononcé[ɛskɛlbɛk] ; ennéerlandais :Ekelsbeke[1]) est unecommune française située dans ledépartement duNord, enrégionHauts-de-France.

En 2023, la commune a été élue comme étant le « village préféré des Français » lors de l'émissionLe village préféré des Français diffusée surFrance 3 et présentée parStéphane Bern[2].

Géographie

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Situation

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Esquelbecq est située à 24,8 km deDunkerque, 60 km deLille et à 16,7 km d'Oost-Cappel sur lafrontière belge et à 60 km descôtes anglaises. Elle est traversée par l'Yser.

Transports et déplacements

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Lagare d'Esquelbecq est desservie par les trainsTER Nord-Pas-de-Calais de la ligne d'Arras àDunkerque et de la ligne Lille à Dunkerque.

Lesaéroports les plus proches sont ceux deGhyvelde (30 km),Marck (48,8 km) etLesquin (67,5 km).

Route :autoroute A25 sortie 15 direction Wormhout (3 km) puis Esquelbecq (2 km).

Communes limitrophes

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Communes limitrophes d’Esquelbecq
Crochte
Bissezeele
Socx
ZegerscappelEsquelbecqWormhout
Ledringhem

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Yser et la Becque de bissezeele[3],[4],[Carte 1].

L'Yser est un cours d'eau transfrontalier franco-belge, d'une longueur de 70 km en France, prend sa source dans la commune deBuysscheure. Il s'écoule vers laMer du Nord, en traversant lesFlandres française et belge, et s'y jette àNieuport enBelgique, dans un estuaire très artificialisé[5]. Les caractéristiqueshydrologiques de l'Yser sont données par lastation hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,28 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 11,228 novembre 202 113,1 m3/s, atteint le même jour[6].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Esquelbecq[Note 2].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Yser ». Ce document de planification concerne un territoire de 381 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de l'Yser en France. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'Union syndicale d'aménagement hydraulique du Nord (USAN)[7].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat du Nord.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[8]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 741 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deSteenvoorde à 14 km àvol d'oiseau[10], est de11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 727,8 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Esquelbecq est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle appartient à l'unité urbaine d'Esquelbecq[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[16]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (88,9 %), zones urbanisées (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[19]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Hiccclesbeke,Hiklesbeka,Ecclesbeka, avant de se fixer auXVIIe siècle surEkelsbeke[20].

Sur la carte IGN de 1950, on trouve les noms de lieux-dits Zuid Galg Houck, Klocke Houck, Zuid Houck, la Plaine au bois, Pavé de Bergues[21].

Histoire

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Esquelbecq.- Plaque dédiée à saint Folquin scellée dans le mur de la maison, 6 place Bergerot.

Avant 1789

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Esquelbecq était située sur le territoire desMénapiens. Unevoie romaine venant deCassel traversait le village pour aboutir àMardyck[22]. Cette voie romaine correspond plus ou moins au tracé de laroute départementale 52 actuelle.

Une toute première installation humaine à Esquelbecq existait auVe siècle : lors de leur invasion de la Gaule en 451,Attila et lesHuns dévastentBergues, alors appeléeGroenbergh et plusieurs villes et villages de la région,Arras,Thérouanne,Tournai, etc., ainsi queWormhout, Esquelbecq, avant de se diriger versAmiens etParis[23].

IXe siècle : Première apparition du nom dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Bertin deSaint-Omer. La vie de saintFolquin, y est retracée. L'évangélisateur meurt à Esquelbecq le, lors d'une tournée pastorale, Esquelbecq étant alors située dans lediocèse de Thérouanne dont Folquin était évêque. AuXIXe siècle, une maison du village située sur la grand-place, portant une statue du saint dans une niche de la façade était considérée par la tradition comme celle où il trépassa[24]. En 1181 et 1210, les reliques, conservées àSaint-Omer, furent amenées temporairement à Esquelbecq, à la demande du village, amenant à chaque fois des miracles (guérisons de maladies anciennes, lueurs dans le ciel la nuit...)[25]

Le village est détruit par lesVikings en 880[26].

En 1199, Philippe, abbé de l'abbaye de Saint-Winoc deBergues, conclut un accord avec le sire Guillaume de Tymbron (Thiembronne?) pour le partage des dîmes d'Esquelbecq[27].

Esquelbecq relevait de lachâtellenie deBergues et de la Cour féodale ou Peron de Bergues. Cette Cour féodale était propriété du souverain (comtes de Flandre puisrois de France) et étroitement imbriquée avec la châtellenie qui s'étendait sur toutes les communes autour de Bergues[28], d'où de nombreux litiges entre les deux pouvoirs concernant leurs droits et pouvoirs respectifs. La seigneurie etbaronnie d'Esquelbecq relevait de la Cour féodale et appartenait auXVIIIe siècle à la famille de Guernonval. Le baron d'Esquelbecq possédait à cette époque la seigneurie deLedringhem[29].

Implanté au bord de l'Yser, le bourg fut dès leMoyen Âge protégé par un château et un seigneur. De cette lointaine construction et de ses occupants, aucun document ne nous est parvenu à ce jour.

Depuis leMoyen Âge et jusqu'en1821 cinq familles seigneuriales y régnèrent : L'histoire est connue avec certitude depuis la fin duXIIIe siècle, plus exactement1299, date à laquelle la fille de Thierry d'Esquelbecq, Béatrix, seule héritière du lieu, épouse Gauthier de Ghistelles.

Gauthier ou Wauthier de Ghistelles, seigneur d'Esquelbecq et de Ledringhem, descendant du Gauthier ci-dessus, était également en 1436 gouverneur de La Madeleine, hôpital-léproserie, situé à Bergues mais en dehors de la ville. Avant lui, avant 1428, un autre seigneur d'Esquelbecq avait déjà rempli cette fonction[30].

Durant plusieurs générations, lechâteau restera dans la famille : Jean, Gérard, Jean, Gauthier… Jeanne qui épousera Louis d'Hallewyn. On peut penser que les d'Hallewyn, seigneurs français furent contraints de vendre leurs biens en Flandre alors sous la domination espagnole. Cette vente eut lieu le 4 février1584 (vente approuvée parPhilippe II le 18 février)[31], l'acheteur et nouveauseigneur et « comte » d'Esquelbecq n'était autre queValentin de Pardieu, né à Saint-Orner, gouverneur deGravelines, seigneur de la Motte. Il meurt au siège deDoullens le, n'ayant aucun héritier. Valentin de Pardieu avait fait campagne avec les armées deCharles Quint.

En 1560, après la destruction de Thérouanne par Charles Quint, Esquelbecq fut placée par bref du PapePie IV dans l'évêché d'Ypres, doyenné de Bergues[32].

Deo optimo maximo à la mémoire deValentin de Pardieu, seigneur de la Motte en l'église Saint-Folquin d'Esquelbecq.

C'est à Philippe Levasseur ou Le Vasseur, seigneur de Guernonval, son neveu que Valentin de Pardieu donna ses terres par testament du 13 août 1592[33]. Fait chevalier d'Esquelbecq, puis premierbaron du même lieu en1612, il aura à cœur de relever les ruines du village dont il restaure le château (1606) et l'église (1610). Il meurt en1633. La terre et seigneurie d'Esquelbecq, tenue du comte deFauquembergues, (Fauquembergues est détenue depuis des siècles par des membres de lamaison de Saint-Omer) est ainsi élevée au rang de baronnie, par lettres données à Bruxelles le 12 janvier 1612, au profit de Philippe Le Vasseur, dit de Guernonval, chevalier, seigneur d'Esquelbecq, membre du conseil de guerre, gouverneur et capitaine de la ville de Gravelines[33].

Philippe Levasseur de Guernonval a obtenu que quelques os de Saint Folquin soient donnés à l'église du village, placée sous le patronage du saint, afin de marquer la reconstruction de l'église pillée et dévastée lors de lafurie iconoclaste duXVIe siècle. L'arrivée des reliques eut lieu le 14 août 1618 lors d'une cérémonie présidée par Guillaume de Loemel, abbé de Saint-Bertin en présence de nombreux ecclésiastiques. En souvenir de l'évènement, tous les 50 ans, le 14 août, était organisée une procession autour du village avec la châsse du saint, ainsi en 1668, 1718, 1768. A cette occasion, pour le passage du saint, on jetait des ponts provisoires en bois et feuillages verts sur l'Yser[34].

Durant 225 ans, Esquelbecq « appartiendra » à la famille de Guernonval. Louis de Guernonval né à Esquelbecq en1729 fut le dernier à être enseveli dans lacrypte de l'église Saint Folquin en l'an X.

Révolution de 1789

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En 1790 la commune fut érigée en chef-lieu de canton comprenant sept municipalités. Mais elle ne le demeura que deux ans, et c'estWormhout, commune plus importante qui lui succéda.

En 1793 Esquelbecq connut également la fureur des patriotes. Tout ce qui rappelait l'ordre ancien fut pillé, cassé ou enlevé. Disparurent ainsi le gibet de la place, les armoiries incrustées dans les murs du château, l'église fut vidée de ses objets précieux.

bataille d'Esquelbecq : Si elle ne fut qu'un épisode de la guerre qui opposa la jeunerépublique au reste de l'Europe, elle fut d'importance pour le village car elle engendra la fin de la magnificence du château. Cette bataille intervint dans le cadre de labataille d'Hondschoote qui permit de lever le siège deDunkerque fait par les Anglais[35].

XIXe siècle

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Après laRévolution française, sous lepremier Empire, se tiennent chaque année à Esquelbecq trois foires de seconde classe, héritées de l'époque antérieure à la Révolution, pour marchandises et bestiaux; en 1803, elles ont eu lieu les 15 prairial (4 juin), 15 messidor (4 juillet), 15 fructidor (2 septembre)[36].

XIXe siècle : Ruinés par la bataille de 1793 et 15 jours d'occupation ennemie, les de Guernonval l'abandonnèrent tout à fait, ils le vendirent en1821 à M. Louis Colombier, négociant lillois. Il fut à l'origine de l'essor de la commune pour laquelle il obtint le passage de lavoie ferrée et la construction d'unegare. L'arrivée des premierstrains en1848 fut à l'origine de l'implantation d'industries et de commerces du négoce.

Alphonse Bergerot, marié à la petite-fille de Louis Colombier, fut maire pendant 56 années (de1851 à1908) et marqua de son empreinte le village. En1857, il écrit avec M. Diegerick, l'archiviste d'Ypres, l'histoire du château et des seigneurs d'Esquelbecq. Il fonde la maison de retraite en1867, l'école Saint Joseph en1888, dote l'église d'une nouvelle chaire…

En 1854, à la suite d'une commission d'enquête nommée par l'archevêque de CambraiRené-François Régnier, la véracité des reliques de Saint Folquin est confirmée et les os sont replacés dans l'église du village le 14 décembre 1854, lors d'une cérémonie officielle en présence d'une foule considérable. Ces reliques cachées pendant la Révolution française retrouvèrent ainsi leur place occupée depuis 1618[37].

À la veille duXXe siècle, Esquelbecq compte pas moins de trois marchés par semaine les dimanche, mercredi et samedi[38].

Vers 1910, unchemin de fer de Herzeele à Saint-Momelin, passe par les villages, alors généralement dotés d'une gare,Wormhout, EsquelbecqZegerscappel,Bollezeele,Merckeghem,Volckerinckhove-Broxeele,Lederzeele,Nieurlet.

Les deux guerres mondiales

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Première Guerre mondiale

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Elle a été une douloureuse époque pendant laquelle près de 80 esquelbecquois perdirent la vie.

Esquelbecq a accueilli des troupes de passage. En décembre 1914, un régiment stationnant à Esquelbecq a envoyé un détachement au commandement d'étapes (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front) deSteenvoorde. Parmi ce détachement, dix hommes sont absents illégalement depuis 48 heures le 6 décembre. Ils sont signalés à la prévôté (gendarmerie) deWormhout[39]. L'un d'eux rentre le lendemain et écope de 15 jours de prison[40].

En décembre 1914, Esquelbecq est le siège d'un dépôt regroupant les chevaux malades des cantonnements des environs (pour pouvoir être identifiés les chevaux portent un numéro de matricule sur le sabot)[40].

En début 1915, se trouve à Esquelbecq un commissaire militaire chargé de superviser ce qui se passe sur les différentes voies ferrées (à l'époque, il existe nombre de petites voies ferrées, lignes désaffectées de nos jours, reliant les villages entre eux). Ainsi, le 3 février 1915, lorsqu'un wagon prend feu sur les rails àRexpoëde, le commissaire militaire d'Esquelbecq est prévenu[41].

Esquelbecq fait partie en 1917 du commandement d'étapes basé àQuaëdypre. La commune dépend également du commandement d'étapes installé à Bergues en 1917-1918[42].

Lors de la grande offensive allemande sur les monts de Flandre en avril 1918, des milliers de soldats revenant du front tout proche, furent soignés ici. Plus de 600 d'entre eux succombèrent à leurs blessures, auxgaz de combat ou à la maladie et furent enterrés dans un cimetière provisoire, en bordure de la route de la gare, puis définitivement en dans un terrain plus en retrait offert par l'État français[réf. nécessaire].

Seconde Guerre mondiale

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L'occupation allemande débuta le par une bataille pour la conquête du nœud routier de Wormhout visant à empêcher les alliés de faire retraite vers Dunkerque. Le soir de cette bataille, 86 prisonniers britanniques furent exécutés par desSS de la « Leibstandarte SS Adolf Hitler » sur le territoire d'Esquelbecq au lieu-dit la Plaine au Bois[43]. Unmémorial, en témoignage de cecrime de guerre, est érigé route deWormhout, et plus récemment la grange dumassacre a été reconstruite à l'identique. Le général SS du régimentLeibstandarte Adolf Hitler (L.A.H.) étaitSepp Dietrich. Il ne fut pas condamné pour ces crimes, pas plus queWilhelm Mohnke qui dirigeait le deuxième bataillon dont un détachement de 12 SS furent chargés du massacre (massacre de Wormhout).

Politique et administration

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Esquelbecq dans son ancien canton d'avant 2014 et son arrondissement.

Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve depuis 1803 dans l'arrondissement de Dunkerque du département duNord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de laquatorzième circonscription du Nord.

Après avoir été fugacement lechef-lieu d'uncanton d'Eskelbec de 1793 à 1801, la commune est rattachée en 1801 aucanton de Wormhout[44]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 11 à 45 communes.

Intercommunalité

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La commune était membre de lacommunauté de communes de l'Yser, créée fin 1996.

Dans le cadre de la mise en œuvre de laréforme des collectivités territoriales françaises (2008-2012)[45], celle-ci fusionne avec ses voisines pour former, le, lacommunauté de communes des Hauts de Flandre, dont Esquelbecq est désormais membre.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Maires avant 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
     
17901791Pierre François Benoît Demersseman Avocat
17921792Pierre Abraham Demol Cultivateur
17921793Jean François Lammens  
17941808Noêl Étienne Demersseman Tailleur
18081813Louis Charle Notaire
18131819Pierre Verborgh  
18191921Philippe Vanhoutte Notaire
18211830François Joseph de Clebsattel Responsable des subsistances de la garnison de
Bergues sousNapoléon Ier[46].
18301847Charles Louis André Colombier-Batteur Négociant
18471848Jean Baptiste Dezwarte  
18481852Jean Baptiste Adolphe Robyn Notaire
18521908Alphonse Bergerot[47]Union des droitesDéputé de la2e circonscription de Dunkerque(1880 → 1893)
Conseiller général ducanton de Wormhout(1869 → 1895)
19081919Charles Bergerot[48]URD 
19191925Jean Herbin  
19251940Charles Bergerot[48]URDDéputé de la2e circonscription de Dunkerque(1928 → 1932)
Conseiller général ducanton de Wormhout(1925 → 1931)
19401945George Ammeux Négociant
 
19451947George Ammeux Négociant
19471957Paul Beun Minotier
1957mars 1971André Ammeux
(1924-2009)
CNINégociant en engrais et en pommes de terre
Conseiller général de Wormhout(1967 → 1979)
mars 1971avril 1998Gabriel Deblock[49]RPRHerbager
Député du Nord (14e circ.)(1993 → 1997)
Suppléant du députéCharles Paccou(1988 → 1993)
Conseiller général de Wormhout(1985 → 1998)
Démissionnaire pour raisons de santé
avril 199810 août 2015[50]Jean-Michel DevynckDVDAgriculteur
Vice-président de laCC des Hauts de Flandre(2014 → 2015)
Décédé en fonction
13 novembre 2015[51],[52]En coursDidier RousselDVDRetraité de l'aviation civile
Réélu pour le mandat 2020-2026[53]
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[55].

En 2022, la commune comptait 2 143 habitants[Note 5], en évolution de +0,89 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 4801 5941 6941 7711 8041 8931 9271 9602 015
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 9581 9491 9121 8661 9131 8561 8101 8321 762
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 7361 7831 7051 5921 5441 4661 4261 5761 524
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
1 5171 5591 5921 9071 9792 1242 2162 1212 124
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
2 1342 143-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puisInsee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 33,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 052 hommes pour 1 058 femmes, soit un taux de 50,14 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
6,5 
75-89 ans
10,2 
15,0 
60-74 ans
16,1 
24,3 
45-59 ans
23,3 
18,4 
30-44 ans
17,5 
15,3 
15-29 ans
14,6 
20,0 
0-14 ans
16,6 
Pyramide des âges du département duNord en 2021 en pourcentage[58]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Culture locale et patrimoine

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Un chemin de randonnée pédestre de 10 km, le circuit « Des chênes au château » emmène à travers la commune et la campagne environnante[59]. Il en existe une version plus courte de 5,9 km[60].

Lieux et monuments

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  • Galerie
  • Le château.
    Le château.
  • L'Yser au château d'Esquelbecq.
    L'Yser au château d'Esquelbecq.
  • Les jardins du château.
    Les jardins du château.

On peut également signaler :

Esquelbecq, maison 3 rue de Bergues.

Labels touristiques

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Depuis 2007, Esquelbecq possède le labelVillage du livre. C'est l'un des huit villages du livre de France et le seul village à posséder ce label au nord de Paris.

Depuis 2009, Esquelbecq fait également partie du réseauVillage Patrimoine, coordonné par les Pays de Flandre.

Déclaré le 30 juin 2023, "Village Préféré des Français" dans l'émission de télévision présentée parStéphane Bern.

Manifestations culturelles et festivités

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Esqulbecq: vidéo de la parade des Gigottosautomates, de l' écomusée.

Personnalités liées à la commune

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Légende "La Dame d'Esquelbecq"

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AuXVIIe siècle, précisément le 21 Janvier 1655, la baronne d'Esquelbecq, Marie-Jacqueline Triest, est assassinée par sa servante, qui dans la nuit enterre le cadavre dans le parc du château. Mais le chien de la châtelaine déterre le corps et la servante est confondue puis pendue. Depuis, la Dame au petit chien apparaîtrait dans le parc du château chaque nuit de 21 Janvier. Après le meurtre de sa femme, Hubert de Guernonval fit faire un tableau représentant la Sainte-Vierge et l'Enfant Jésus, entourés de plusieurs personnes en prière, dont le baron et la baronne accompagnée de son chien. Ce tableau a disparu lors de l'incendie de 1976[74].

Héraldique

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Les armes d'Esquelbecq seblasonnent ainsi : « D'or au chevron d'azur accompagné de trois étoiles de gueules »[75],[76],"

Le blason officiel d'Esquelbecq est celui deValentin de Pardieu (1529-1595) accompagné de sa devisevaincre ou mourir.

On lui attribue souvent, par erreur, le blasondes Ghistelles d'Esquelbecq : « De gueules au chevron d'hermines, accompagné de trois molettes à six rais d'argent[77],[75].».

Faune et flore

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Lazone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) appelée "réservoir biologique de l'Yser" se situe à Esquelbecq[Note 6]. Le milieu est du type "Forêt deFrênes et d'Aulnes des fleuves médio-européens", favorable à la présence de l'anguille (Anguilla anguilla) et dubrochet (Esox lucius). Un niveau moyen de prospections concerne 2 espèces de poissons (laloche de rivière,Cobitis taenia et l'able de HeckelLeucaspius delineatus) et un niveau faible de prospections concerne une espèce d'insectes (azuré des nerpruns,Celastrina argiolus).

Sentier de grande randonnée

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Lesentier de grande randonnée 130 (GR de l'Yser) passe à Esquelbecq.

Notes et références

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Notes

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 280 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/10/1999 au 01/06/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  6. réservoir biologique de l'Yser (ZNIEFF 310030077) sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel

Cartes

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  1. « Réseau hydrographique d'Esquelbecq » surGéoportail(consulté le 21 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le)
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  2. « Esquelbecq dans le Nord est le Village préféré des Français 2023 », surici, par France Bleu et France 3,(consulté le).
  3. Sandre, « la Becque de bissezeele »
  4. « Fiche communale d'Esquelbecq », surlesystème d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais(consulté le)
  5. Sandre, « l'Yser »
  6. « Station hydrométrique L'Yser à Bollezeele [Erkelsbrug] », surl'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires,(consulté le)
  7. « SAGE Yser », surhttps://www.gesteau.fr/(consulté le)
  8. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  10. « Orthodromie entre Esquelbecq et Steenvoorde », surfr.distance.to(consulté le).
  11. « Station Météo-France « Steenvoorde » (commune de Steenvoorde) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  12. « Station Météo-France « Steenvoorde » (commune de Steenvoorde) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  14. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  15. « Unité urbaine 2020 d'Esquelbecq », surle site de l'Insee(consulté le).
  16. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dunkerque », surle site de l'Insee(consulté le).
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  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  20. Mr Bergerot, cité dans la bibliographie pages 90-91
  21. Détails des lieux-dits d'Esquelbecq sur la carte de 1950 sur le site de Géoportail (site visité le 29 juillet 2022).
  22. Mr. Bergerot, « Vie de Saint-Folquin »,Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, lettres et arts,‎,p. 90 à 132(lire en ligne).
  23. Charles Delaroière, « Chronique de Bergues-Saint-Winoc », dansMémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, p. 364,lire en ligne.
  24. M. Bergerot, cité dans la bibliographie page 103
  25. M. Bergerot opption citée page 112
  26. Louis de Baecker,Recherches historiques sur la ville de Bergues(lire en ligne),p. 9.
  27. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII,1re partie, Année 1199.
  28. Avant 1789, le territoire de la Flandre maritime, entre la côte etBailleul, était partagé entre quatre châtellenies : celles deBergues,Bourbourg,Cassel et Bailleul,Dunkerque constituant au fil du temps un territoire séparé et autonome.
  29. Louis de Baecker,Recherches historiques sur la ville de Bergues(lire en ligne),p. 128 à 131.
  30. Louis de Baeckerop. cit. pages 149 à 152
  31. Annales, page 161, du Comité flamand de France
  32. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65,lire en ligne.
  33. a etbAmédée le Boucq de Ternas,Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 207,lire en ligne
  34. M. Bergerotop. cit. pages 116 à 124
  35. Commandant lévy,La défense nationale dans le Nord en 1793(lire en ligne),p. 79 et suivantes.
  36. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. viij,lire en ligne.
  37. M. Bergerotop. cit. pages 125 à 129
  38. Annuaire Ravet Anceau 1893
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  40. a etbJournal de marche du commandement d'étapes de Steenvoorde Décembre 1914- Janvier 1915, p. 7,lire en ligne.
  41. Journal de marche du commandement d'étapes de Stenvoorde puis Rexpoëde janvier-avril 1915, p. 26,lire en ligne.
  42. « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », surmemoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr(consulté le).
  43. Giulia De Meulemeester, « Esquelbecq Un musée pour sauvegarder la mémoire des victimes de la Plaine au bois : Des éclats de grenade, des témoignages poignants, des photos, etc. Les dons continuent d'affluer auprès de l'association de la Plaine au bois, qui œuvre à la sauvegarde du lieu où ont été massacrés de nombreux soldats britanniques en mai 1940. Autant d'objets aujourd'hui rassemblés dans un musée à l'étage de la Maison du Westhoek »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  44. a etbDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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  49. « Gabriel Deblock »,Notices et portraits des députés de laVe République >Xe législature, surassemblee-nationale.fr(consulté le).
  50. « Esquelbecq : décès du maire Jean-Michel DevynckEsquelbecq : décès du maire Jean-Michel Devynck »,France 3 Nord-Pas-de-Calais,‎(lire en ligne, consulté le).
  51. « Esquelbecq: Didier Roussel élu maire « dans la continuité » : Élus dimanche 8 novembre, les dix-neuf nouveaux conseillers municipaux ont procédé à l'élection du maire ce vendredi. Récoltant 18 voix sur 19 suffrages exprimés, Didier Roussel l'a emporté sans surprise face à Marc Debeugn »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  52. « Didier Roussel est élu maire d'Esquelbecq, Marc Debeugny siégera dans l'opposition »,Le Journal des Flandres,‎(lire en ligne, consulté le)« La liste Continuons ensemble, avec sa tête Didier Roussel, qui emmenait près de la totalité de l'équipe sortante, a obtenu 83,86 % des suffrages. La liste Parole aux Esquelbecquois, conduite par Marc Debeugny, a remporté 16,15 % des voix. Il sera donc le seul opposant à siéger au conseil. Le taux de participation fut de 78,02 % ».
  53. https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21598579
  54. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  55. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  56. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  57. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Esquelbecq (59210) »,(consulté le).
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  61. « Église Saint-Folquin », noticeno PA00107518, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  62. Ghislain de Montalembert, « La nouvelle vie du château d'Esquelbecq »,Le Figaro Magazine, semaine du 20 octobre 2017, pages 76-83.
  63. « Château », noticeno PA00107517, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  64. « Maison », noticeno PA00107519, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  65. « Nuit des livres...Edition limitée », surEsquelbook(consulté le).
  66. Bibliographie de l'histoire de Belgique, page 202,auteurs: Henri Pirenne et Henri Nowé (1902) 270 pages.
  67. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 24,lire en ligne.
  68. Notice - Assemblée nationale
  69. Notice - Assemblée nationale
  70. Moreel, Léon,Le maréchalMortier, duc de Trévise (1768-1835), Esquelbecq, éditions Inter-nationales,, 183 p., page 30.
  71. base Léonore
  72. Rommelaere, « recensement en Flandre française », surgeneanet.
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  74. Les Mystères du Nord-Pas-de-Calais de Bernard Cousséep. 177.
  75. a etbBulletin historique trimestriel, de la Société des antiquaires de la Morinie, 1861, page 853
  76. source: Site officiel et "Histoire et patrimoine d'un village flamand : Esquelbecq- 1995"
  77. Source: Le généalogiste fou

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Alphonse Bergerot, Isidore Lucien Antoine Diegerick,Histoire du chateau et des seigneurs d'Esquelbecq en Flandre, Bruges : Vandecasteele-Werbrouck, 1857. Texte en ligne disponible surLillOnum
  • Guy Rommelaere,Histoire et patrimoine d'un village flamand : Esquelbecq,
  • Guy Rommelaere,Mai 1940 : le massacre oublié,
  • Bergerot,Vie de Saint-Folquin, dansMémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts,, 90 à 131(lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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