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Ernst Curtius

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Pour les articles homonymes, voirCurtius.

Ernst Curtius
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Père
Carl Georg Curtius(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Theodor Curtius(d)
Georg CurtiusVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Auguste Reichhelm(d)
Clara Curtius(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Friedrich Curtius
Dora Lepsius(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Maître
Distinctions
Ordre bavarois de Maximilien pour la science et l'art()
Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Œuvres principales

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Ernst Curtius est unarchéologue ethistorien classique allemand, né le àLübeck et mort le àBerlin.

Biographie

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Famille

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Ernst Curtius est le fils du syndic de la ville de LübeckCarl Georg Curtius (de) et de son épouse Dorothea Plessing. Il est le frère du philologueGeorg Curtius et le grand-père du romanisteErnst Robert Curtius.

Parcours d'études et de recherches

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Portrait d'Ernst Curtius par Max Koner (Alte Nationalgalerie).

Ernst fait ses études secondaires aulycée Sainte-Catherine de Lübeck, où il se lie d'amitié avec l'écrivainEmanuel Geibel. Après sonabitur, il s'inscrit à l'université de Bonn et étudie l'antiquité classique avec Friedrich Gottlieb Welcker et la philosophie avec Christian August Brandis. À l'automne 1834, il se rend àGöttingen auprès deKarl Otfried Müller, dont la culture en matière d'antiquité classique est pour lui d'une influence déterminante.

Il étudie, à partir de l'automne 1835, à l'université de Berlin auprès d'August Böckh, puis, en 1837, est engagé par Christian August Brandis, pour être précepteur de ses enfants àAthènes. Il peut ainsi faire connaissance deLudwig Ross,Heinrich Nikolaus Ulrichs (de) et d'Eduard Gerhard.

Curtius met à profit cette position professionnelle pour voyager enGrèce et enItalie, notamment avec le géographeCarl Ritter puis à nouveau, en Grèce, en 1838, cette fois-ci en compagnie d'Emanuel Geibel, son ancien camarade de Lübeck, avec qui il s'essaie à la traduction des écrivains grecs classiques. Il visite ensuite lePéloponnèse, avec son professeur Müller, qui meurt au cours du voyage et dont il ramène le corps à Athènes, pour le faire enterrer sur le « Colonos Agoraios », près de l'Acropole.

Au début de l'année 1841, Ernst Curtius revient à Berlin pour soutenir sa thèse de doctorat, intituléeCommentatio de portubus Athenarum, dirigée par le professeur Moritz Hermann Meier, professeur de philologie à l'université de Halle. Il enseigne auCollège français de Berlin et aulycée de Joachimsthal, tout en commençant la rédaction desAnecdota Delphica, travaux portant sur lesinscriptions delphiques, commencés avec Karl Otfried Müller. À l'automne 1844, il est nommé précepteur du futur empereurFrédéricIII, tout en prenant un poste de professeur adjoint (außerordentliche Professor) à l'université de Berlin.

L'Acropole vue depuis le Colonos Agoraios.
Hermès de Praxilète, musée d'Olympie (1877).

Le, il prononce devant l'Assemblée nationale prussienne, qui siège alors dans le bâtiment de l'Académie de chant, « Olympia: ein Vortrag im wissenschaftlichen Verein zu Berlin », un discours surOlympie devenu célèbre[2], qui rend possible ultérieurement les campagnes de fouilles archéologiques allemandes sur ce site, à partir de 1875[3].

En 1853, Ernst Curtius est nommé membre de l'Académie royale des sciences de Prusse à Berlin. En 1871, il est secrétaire de la section de philologie, poste qu'il occupe durant le reste de sa vie.

Il exerce comme professeur à l'université de Göttingen entre 1855 et 1867. En 1867, à la mort d'Eduard Gerhard, Ernst Curtius est désigné pour lui succéder à la chaire d'archéologie de l'université de Berlin. Parallèlement, il dirige l'Altes Museum de Berlin. À la fin de laguerre franco-prussienne de 1871, il prépare la conversion de l'Institut archéologique allemand d'établissement privé en un organisme de l'État prussien, en même temps qu'il obtient duReichstag son accord pour fonder un institut archéologique allemand annexe à Athènes.

Les fouilles d'Olympie

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Ernst Curtius obtient en 1874 du gouvernement grec des droits de fouilles exclusifs pour l'Institut d'archéologie sur le site d'Olympie, ce qui permet à son équipe de conduire des fouilles à grande échelle. Ce fut sous sa direction que la plupart des monuments prestigieux d'Olympe sont fouillés, entre 1875 et 1881, et que sont mis au jour le temple d'Héra, le grand autel de Zeus, et le site du stade olympique. Une importante découverte est celle de la statue de l'Hermès de Praxitèle. Parmi les scientifiques qui l'accompagnent figurent les architectesFriedrich Adler etWilhelm Dörpfeld. De ce travail résulte aussi la collaboration avec Johann August Kaupert. Ernst Curtius publie quatre volumes consacrés aux fouilles d'Olympe.

Distinctions

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Publications

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  • Akropolis von Athen. Ein Vortrag, Berlin, 1844.
  • Altertum und Gegenwart, Berlin, 1.1875 - 2.1882.
  • Anecdota Delphica, Berlin, 1843.
  • Atlas von Athen (avec Johann August Kaupert), Berlin, 1878.
  • Ausgrabungen zu Olympia (avec Friedrich Adler), Berlin, 1.1877 - 3.1878.
  • Beiträge zur Geschichte und Topographie Kleinasiens, Berlin, 1872.
  • Ephesus, Berlin, 1874.
  • Griechische Geschichte, Berlin, 1.1857 - 3.1861.
    • Von den Uranfängen bis zum Tode des Perikles - Gekürzte Ausg., Berlin, Deutsche Buch-Gemeinschaft [1936] ; Wien, Leipzig, Olten, Bernina-Verl. (1936).
    • Blüte und Verfall Griechenlands - Gekürzte Ausg., Wien, Leipzig, Olten, Bernina-Verl. (1936) ; Berlin, Deutsche Buchgemeinschaft (1936).
  • Inscriptiones atticæ duodecim, Berlin, 1843.
  • Ionier, Berlin, 1855.
  • Klassische Studien (avec Emanuel Geibel), Bonn, 1840.
  • Naxos, Berlin, 1846.
  • Olympia, Berlin, 1852.
  • Peloponnesos: eine historisch-geographische Beschreibung der Halbinsel, Gotha,1.1851 -2.1852.
  • Sieben Karten zur Topographie von Athen nebst erläuterndem Text, Gotha, 1868.
  • Über den religiösen Charakter der griechischen Münzen, Berlin, 1872.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Liens externes

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Notes et références

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  1. « http://hdl.handle.net/10079/fa/beinecke.curtius »
  2. « Olympia: ein Vortrag im wissenschaftlichen Verein zu Berlin ».
  3. Fittschen Klaus. L'École française d'Athènes et l'Institut archéologique allemand. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 120, livraison 1, 1996.p. 487-496.Article en ligne sur le site Persée.
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