Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Ernest Nègre

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirNègre (homonymie).

Ernest Nègre
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Président
Collège d'Occitanie
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Prix Dauzat(d)()
Maître ès Jeux florauxVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Ernest Nègre, né le àSaint-Julien-Gaulène (Tarn) et mort le àToulouse, était unprêtre catholique et ununiversitairefrançais,linguiste ettoponymiste, spécialiste des langues parlées en France, notamment de l'occitan.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Origines familiales et formation

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Ernest Angély Séraphin Nègre naît dans le nord-est de l'Albigeois.

De santé fragile, il fait de fréquents séjours ensanatorium et subit des traitements éprouvants contre latuberculose. Ses études en sont affectées, mais il obtient tout de même unelicence de lettres[1] en 1927, à 20 ans.

Il est ordonné prêtre le par l'archevêque d'Albi,Pierre-Célestin Cézerac.

Carrière dans l'enseignement secondaire (1933-1958)

[modifier |modifier le code]

Il commence aussitôt un ministère de prêtre-enseignant. Il est d'abord affecté à l'institution Saint-Étienne deValence-d'Albigeois, tout près de son village natal, où il reste de 1933 à 1941.

Il devient alors professeur de seconde au petit séminaire deSaint-Sulpice-la-Pointe (Tarn), et par la suite professeur de première, puis censeur de cet établissement. C'est alors qu'il s'engage dans la rédaction d'une thèse de doctorat. Parallèlement à la préparation de cette thèse, il estpremier aumônier d'action catholique[pas clair][2].

Le sujet de sa thèse estLa Toponymie du canton deRabastens. Parcourant le pays à bicyclette, il note tous les toponymes (lieux-dits, ruisseaux, champs, etc.) conservés par la mémoire des habitants. Quand il commence ce travail, pendant laSeconde Guerre mondiale et sous legouvernement de Vichy[Note 1]), certains se demandent si cet homme qui pose des questions bizarres ne serait pas un espion déguisé en prêtre[2].

Dans les années 1950, tout en continuant de rédiger sa thèse, il revient à l'Institution Saint-Étienne de Valence d'Albigeois où il est chargé de l'enseignement du français, du latin et du grec en classe de première[3].

Doctorat et carrière universitaire (1958-1977)

[modifier |modifier le code]

Il soutient en 1958 une thèse d'État sur la toponymie du canton de Rabastens en 1958 à l'université de Toulouse[4] et elle est publiée en 1959[5], puis devient professeur de philologie et de littérature occitane à la faculté des lettres de l'Institut catholique de Toulouse en 1958. En 1972, il succède à l'abbéJoseph Salvat comme président duCollège d'Occitanie.

Il participe à des congrès internationaux, et collabore à divers périodiques d'onomastique. Il est notamment l'éditeur scientifique desŒuvres d’Auger Gailhard,Lo rodièr de Rabastens, et la publication de laFlore occitane du Tarn du chanoine Gustave Farenc[1].

Dernières années et mort (1977-2000)

[modifier |modifier le code]

Ernest Nègre prend sa retraite à Toulouse[3] et poursuit ses recherches, qui aboutissent aux trois volumes de laToponymie générale de la France (1990-1991), auxquels il ajoute en 1998 un volume d'Addenda et d'Errata[3].

Il meurt àToulouse le à l'âge de 92 ans[6],[7].

Distinctions

[modifier |modifier le code]

Critiques

[modifier |modifier le code]

En 2001, le linguiste Xavier Delamarre[9], étymologiste spécialiste de la langue gauloise, publie une critique des travaux d'Ernest Nègre, ainsi que de ceux d'Albert Dauzat, affirmant que « E. Nègre, toponymiste qui, comme Dauzat, ne connaît pas la grammaire comparée ». Ses critiques portent sur le nom de laDrôme (d'origine gauloise selon Delamarre, donc préceltique)[10],ainsi que sur les origines des mots Condate (> Rennes), Brigantium (> Briançon), Arelate (> Arles), Arausio (> Orange), ou E. Nègre dans Abona (> Avon). Il parle de « recul grave de la linguistique »[réf. nécessaire].

Publications

[modifier |modifier le code]

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Littérature occitane

[modifier |modifier le code]
  • Contes de Gaulena, 1992.
  • « Lo sicrèt del valat »,Gai Saber, 1991, pp. 379-384.
  • « La tuèissa de Folèta »,Gai saber, 1996, pp. 174-177.

Langue occitane

[modifier |modifier le code]
  • « Rectification concernantl'Atlas linguistique de France :Valdériès »,Revue des Langues Romanes, 1956.
  • « Une aire de rhotacisme en Rouergue et en Albigeois »,Actes du XIe Congrès International de linguistique et philologie romaines, 1965.

Divers

[modifier |modifier le code]
  • Œuvres Complètes, Augièr Galhard, 1970.
  • Étude de linguistique romane et toponymie, 1984.
  • Ernest Nègre, « Toponymie du hêtre en France »,Nouvelle revue d'onomastique,nos 9-10,‎,p. 19̟-25(lire en ligne, consulté le).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
  • Robert Cabié, « Le chanoine Ernest Nègre »,Semaine religieuse du diocèse d'Albi,.
  • Raymond Sindou, « Chanoine Ernest Nègre (1907-2000) »,Nouvelle revue d'onomastique,nos 35-36,‎,p. 378-379(lire en ligne, consulté le).
  • Jean Thomas, « Nécrologie et bibliographie d'Ernest Nègre »,Revue de linguistique romane, 2002, p. 623-628.
  • Jean Thomas, « Ernest Nègre, un philologue et onomasticien de renommée internationale »,Actes duVIIIe Congrès international de l'AIEO Reggio-Calabria,Messine, 2002,p. 1183-1192.

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. L'occupation de la France par l'armée allemande commence enjuin 1940, mais le Tarn fait d'abord partie de lazone libre. L'occupation n'y commence que le 11 novembre 1942.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. a etb« « Raymond Sindou, chanoine Ernest Nègre », dans Revue internationale d'onomastique, 2000,no 35-36
  2. a etbRobert Cabié, « Le chanoine Ernest Nègre », Semaine religieuse du diocèse d'Albi, 2000.
  3. ab etc« Le chanoine Ernest Nègre »,L'Echo du Pays Rabastinois, 2000,no 209
  4. Notice SUDOC.
  5. Réédition en 1981[1]
  6. « NEGRE : tous les avis de décès », suravis-deces.linternaute.com(consulté le)
  7. Notice sur le fichier des décès, consulté le 9 avril 2025.
  8. « Liste du Prix Albert Dauzat »(consulté le)
  9. SUDOC, liste des ouvrages.
  10. Xavier Delamarre,Dictionnaire de la langue gauloise : Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Errance, 2001 (édition originale), 352 p.(ISBN 2-87772-198-1), p. 126
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ernest_Nègre&oldid=229981962 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp