Pour les articles homonymes, voirFeydeau (homonymie).
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| Conjoint | Leocadia Zelewska(d) |
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| Parentèle | Alain Feydeau (arrière-petit-fils) |
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Ernest-Aimé Feydeau, né le à Paris1er et mort le à Paris8e, est unarchéologue, écrivain,courtier en bourse et directeur de journaux français.
Ernest Feydeau est le fils de Thome Feydeau, ancien officier desarmées napoléoniennes, qui eut également un autre fils : Alfred-Louis Feydeau (1823-1891). Marié en premières noces, le, à la fille d’Adolphe Blanqui, Inès-Octavie (morte le à Paris, à 32 ans), il se remarie le à Paris avec une Polonaise considérée par la « bonne société » comme unefemme galante : Léocadie Boguslawa Zelewska (1838,Varsovie - 1924,Neuilly-sur-Seine), fille de Boguslaw Zelewski et de Louise Rytterband, nièce du vicomte de Calonne chez qui le futur couple s'est rencontré.

De ce mariage, naissent deux enfants :Georges et Valentine, née en, comme l'indique la correspondance de Flaubert avec Ernest Feydeau.
Il s’occupe d’abord de bourse, mais il mord bientôt à la poésie, avecles Nationales et à l’histoire archéologique par sonHistoire générale des usages funèbres et des sépultures des peuples anciens.
Alléché par le succès deMadame Bovary de sonami Flaubert, il se lance dans le roman de mœurs légères et se fait une grande notoriété comme romancier, en poussant les situations et les descriptions scabreuses aussi loin que le permettaient les mœurs de son époque[1]. Il est notamment passé à la postérité grâce à son romanFanny publié en : roman sur l’adultère parisienne, comme Bovary l’était de la normande, et la jalousie qui a connu unsuccès de scandale et été reconnu comme un triomphe dugenre réaliste, annonciateur dunaturalisme.

Fin 1864, cherchant à entrer en politique, il fonde un journal,L'Époque[2], sur le modèle duTimes de Londres[3], dont il est lerédacteur en chef et le propriétaire, avant de le rendre àFrédérick Terme, le[4].
Feydeau écrivit aussiMémoires d'uncoulissier, ouvrage de souvenirs paru en, dont s'est inspiréÉmile Zola pourL'Argent[5], et qui fut pour lui une importante source d'informations sur la Bourse.
Il comptait parmi ses amisGustave Flaubert etThéophile Gautier, et aussi lesfrères Goncourt qui le citent à plusieurs reprises, et le visitent alors qu'il est paralysé à la suite d'une attaque. Il est le père de Diane-Valentine (future amie deColette), du dramaturgeGeorges Feydeau, et l'arrière-grand-père d’Alain Feydeau.
Toutefois, le Paris de la médisance dit qu'il n'aurait le titre de père qu'en mari complaisant[6]. Il aurait laissé sa très belle femme Léocadie Bogaslawa Zelewska fréquenter leduc de Morny. Cependant, une autre paternité est attribuée àLouis-Napoléon Bonaparte, d'après les aveux qu'aurait faitsGeorges Feydeau en, selon une histoire que sa mère lui aurait révélée.
À demi-paralysé, depuis unAVC subi quelques années auparavant, il meurt désargenté le d'une rupture d'anévrisme. À l’issue de ses obsèques à l'église Saint-Augustin, il est inhumé aucimetière de Montmartre dans la même tombe que son fils et sa première épouse. Sa veuve convole en secondes noces avecHenry Fouquier en 1876. Elle est enterrée aucimetière de Passy. Larue Feydeau n'est pas liée à sa famille, mais à lafamille Feydeau.
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