Pour les articles homonymes, voirCouderc.
| Ericka Bareigts | |
Ericka Bareigts en 2016. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Septième vice-présidente duconseil régional de La Réunion | |
| En fonction depuis le (3 ans et 28 jours) | |
| Élection | |
| Président | Huguette Bello |
| Prédécesseur | Frédéric Maillot |
| Conseillère régionale deLa Réunion | |
| En fonction depuis le (4 ans, 4 mois et 23 jours) | |
| Élection | 27 juin 2021 |
| Président | Huguette Bello |
| – (2 ans, 3 mois et 27 jours) | |
| Élection | 21 mars 2010 |
| Président | Didier Robert |
| Successeur | Colette Fontaine |
| Maire deSaint-Denis | |
| En fonction depuis le (5 ans, 4 mois et 21 jours) | |
| Élection | |
| Coalition | PS-PCR |
| Prédécesseur | Gilbert Annette |
| Députée française | |
| – (3 ans et 25 jours) | |
| Réélection | 18 juin 2017 |
| Circonscription | 1re de La Réunion |
| Législature | XIVe etXVe(Cinquième République) |
| Groupe politique | NG(2017-2018) SOC(2018-2020) |
| Prédécesseur | Philippe Naillet |
| Successeur | Philippe Naillet |
| – (3 ans, 8 mois et 21 jours) | |
| Élection | 17 juin 2012 |
| Circonscription | 1re de La Réunion |
| Législature | XIVe(Cinquième République) |
| Groupe politique | SRC |
| Prédécesseur | René-Paul Victoria |
| Successeur | Philippe Naillet |
| Ministre des Outre-mer | |
| – (8 mois et 10 jours) | |
| Président | François Hollande |
| Premier ministre | Manuel Valls Bernard Cazeneuve |
| Gouvernement | VallsII Cazeneuve |
| Prédécesseur | George Pau-Langevin |
| Successeur | Annick Girardin |
| Secrétaire d'État chargée de l'Égalité réelle | |
| – (6 mois et 19 jours) | |
| Président | François Hollande |
| Premier ministre | Manuel Valls |
| Gouvernement | VallsII |
| Prédécesseur | Fonction créée |
| Successeur | Fonction supprimée |
| Présidente de lacommunauté intercommunale du Nord de La Réunion | |
| – (2 ans, 2 mois et 26 jours) | |
| Élection | |
| Prédécesseur | Maurice Gironcel |
| Successeur | Jean-Louis Lagourgue |
| Deuxième adjointe au maire deSaint-Denis chargée du développement humain | |
| – (4 ans, 2 mois et 27 jours) | |
| Élection | |
| Maire | Gilbert Annette |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Paule Ericka Couderc |
| Date de naissance | (58 ans) |
| Lieu de naissance | Saint-Denis (La Réunion) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | PS(depuis 1986) |
| Entourage | Gilbert Annette(beau-père) |
| Profession | Attachée territoriale |
| Maires de Saint-Denis de La Réunion Ministres français des Outre-mer | |
| modifier | |
Ericka Bareigts (/e.ʁi.kaba.ʁɛtʃ/[Note 1]), néePaule Ericka Couderc le àSaint-Denis (La Réunion), est unefemme politiquefrançaise, membre duParti socialiste (PS).
Première femme réunionnaise à diriger uneintercommunalité en devenant présidente de lacommunauté intercommunale du Nord de La Réunion en 2008, par son mandat d'adjointe au maire deSaint-Denis, elle conduit la liste du PS auxélections européennes de 2009 enOutre-Mer puis est éluedéputée lors desélections législatives de 2012.
Entre 2016 et 2017, elle estsecrétaire d'État chargée de l'Égalité réelle puisministre des Outre-mer dans lesgouvernements Valls etCazeneuve, sous laprésidence deFrançois Hollande. Elle retrouve ensuite son siège de députée.
Elle remporte lesélections municipales de 2020 à Saint-Denis pour l'union de la gauche, devenant la première femme élue à la tête de la ville, puis tente sans succès de prendre la région lors duscrutin régional de 2021 à La Réunion. L'année suivante, elle devient vice-présidente duconseil régional de La Réunion.
Ericka Bareigts est l'arrière-petite-fille d'un Corse et d'une Malgache. Son père est instituteur et sa mère est issue d’une famille d'agriculteurs pauvres. Née à Saint-Denis, elle grandit dans l'enclave malgache deSakay[1].
Avec son mari, directeur d’une maison de retraite, elle est mère de deux filles[1].
Étudiante à l'université de La Réunion au milieu des années 1980, Ericka Bareigts obtient d'abord unDEUG de droit, puis poursuit ses études à l'université Panthéon-Sorbonne. Elle obtient ensuite une maîtrise en droit des affaires. Elle part alors huit mois àLondres pour perfectionner sonanglais. Elle revient ensuite à La Réunion où elle obtient, en 1992, unDESS de droit des affaires.
Admise à l'examen professionnel d'attaché territorial principal, Ericka Bareigts débute en 1992 comme responsable du service juridique duconseil régional de La Réunion. En 1998, elle devient responsable du service social départemental pour les politiques publiques en faveur des personnes âgées, des handicapés et de la santé publique.
En 1986, Ericka Bareigts adhère auParti socialiste[1] et intègre l'équipe des élections législatives. Elle se mobilise, notamment dans les milieux étudiants, en participant à la création de la première antenne de laMutuelle nationale des étudiants de France (MNEF) à l'université. Elle manifeste contre le projet deloi Devaquet, sur la réforme des universités françaises. Le projet du ministre prévoyait notamment de sélectionner les étudiants à l'entrée des universités et de mettre celles-ci en concurrence. Le projet de loi est finalement retiré le.
Elle devient secrétaire de section et accède alors à la responsabilité d’élue au conseil fédéral et est nommée par la suite au conseil national du PS. Ericka Bareigts est également élue au sein de la Fédération réunionnaise du Parti socialiste (FRPS) en tant que membre du bureau politique et du conseil fédéral.
Lors desélections municipales de 2008 à Saint-Denis, elle figure sur la liste deGilbert Annette, mari de sa mère Harrie Couderc[1],[2]. La liste remporte l'élection au second tour, le, avec 53,8 % des suffrages exprimés, contre la liste UMP deRené-Paul Victoria. Ericka Bareigts est alors nommée deuxième adjointe au maire chargée du développement humain[3].
La même année, elle est élue présidente de lacommunauté intercommunale du Nord de La Réunion (CINOR), qui regroupe les communes de Saint-Denis, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne, devenant la première femme à diriger uneintercommunalité à La Réunion.Jean-Louis Lagourgue lui succède en 2010[4].
Elle est choisie comme tête de liste du PS pour lesélections européennes de 2009 dans lacirconscription Outre-Mer ;Le Figaro qualifie ce choix de« pari osé », Ericka Bareigts étant alors relativement peu connue du public[5]. Sa liste, « Changer l'Europe maintenant avec les socialistes », obtient 20,3 % des suffrages derrière la liste de lamajorité présidentielle deMarie-Luce Penchard (29,7 %) et la liste de l'Alliance des Outre-mers (en) d'Élie Hoarau (21 %).
Elle remporte un siège de conseillère régionale lors desélections régionales de 2010 à La Réunion, la liste sur laquelle elle figure obtenant 18 % des suffrages exprimés[6].
En 2012, elle se présente auxélections législatives dans lapremière circonscription de La Réunion. Au second tour, Ericka Bareigts est élue députée avec 55,2 % des suffrages exprimés, soit 19 611 voix contre 15 937 pour la candidate duCentre pour la France,Nassimah Dindar, présidente du conseil général[7].
Elle siège à lacommission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. Elle est également membre de droit de la délégation aux Outre-mer, membre titulaire de la Commission nationale d'évaluation des politiques de l'État outre-mer (CNEPEOM). Elle est en outre vice-présidente du groupe d'étude « Économie sociale et solidaire » et vice-présidente du groupe d'amitié avecMadagascar et lesSeychelles.
En, elle est rapporteure sur le projet de loi de régulation économique Outre-mer et portant diverses dispositions relatives aux Outre-mer. En, elle propose une loi constitutionnelle avec pour ambition d'étendre aux collectivités de l'île de La Réunion des possibilités de délégation du pouvoir normatif national prévues à l'article 73 alinéa 3 et 4 de la Constitution.
En, elle présente larésolution relative aux enfants réunionnais placés en métropole dans les années 1960-1970, qui est votée à l’Assemblée nationale[8]. En, elle rend un rapport sur l’adaptation du droit de l’énergie aux Outre-mer, et est également rapporteure sur le titre VII relatif à la simplification des normes, ainsi que sur le chapitre Outre-mer du titre VIII relatif à la gouvernance pour le projet de loi deSégolène Royal relatif à la transition énergétique pour la croissance verte.
En 2014, elle est nommée secrétaire nationale du Parti socialiste aux Outre-mer[9].
Début 2015, Ericka Bareigts dépose un amendement à laloi Macron (amendement 82 bis) afin que les départements d'Outre-mer aient la possibilité de remplacer des jours fériés nationaux (pris sur les jours fériés catholiques) par des jours fériés spécifiques à chaque communauté (Musulmans, Hindous principalement). Adopté à l'Assemblée nationale, cet amendement suscite une vive opposition tant au niveau national que localement à La Réunion et est rejeté largement par leSénat[10].
En, elle est ovationnée dans l'hémicycle pour sa réponse aux propos deNadine Morano qui avait qualifié la France de« pays de race blanche »[11]. Elle déclare ainsi :« Pour moi, députée noire de la République, la France décrite parMme Morano n'est pas la mienne »[12].Manuel Valls lui répond ensuite : « Oui madame,Marianne n'a pas de race, pas de couleur et aujourd'hui, Marianne, vous l'avez incarnée ».
Le, Ericka Bareigts est nommée secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'Égalité réelle. Elle prépare alors conjointement avec la ministre des Outre-merGeorge Pau-Langevin leprojet de loi sur l'égalité réelle en Outre-mer, lequel indique (avec son articleIer) que « l’outre-mer constitue une priorité de la nation » et prévoyant une méthodologie pour réduire progressivement les écarts de niveaux et la qualité de vie. Ce projet de loi est jugé décevant[13],[14].
Le, elle est nomméeministre des Outre-mer en remplacement deGeorge Pau-Langevin, démissionnaire pour motifs personnels[11]. Quatrième ministre depuis 1958 à venir d'un département d'Outre-mer et première Réunionnaise à accéder au poste de ministre[15], elle souffre néanmoins d'un manque de notoriété[1]. Elle déclare alors vouloir mettre en œuvre l'égalité réelle de ces territoires avec la métropole et favoriser une« croissance territorialisée »[11]. Elle se rend pour son premier déplacement àMayotte, département le plus pauvre de France. Elle s'y rend à nouveau alors que le département connaît une sécheresse sans précédent depuis les relevés météorologiques de 1941.
Le, Ericka Bareigts signe une convention avec la commission nationale française de l'UNESCO pour protéger le patrimoine des Outre-mer, valoriser leur potentiel dans le domaine de la culture, des arts et des sciences et accroître la coopération régionale des Outre-mer dans ces domaines[16].
En 2016, elle est l'un des auteurs du projet de loi Égalité Citoyenneté portant notamment sur la mixité sociale ou les discriminations sociales[17], loi qui, pour le philosopheDominique Lecourt « représente jusqu'à la caricature une conception de l'idée de démocratie », une « frénésie normative » ayant pour résultat « une pratique autoritaire du pouvoir politique »[18].
Elle soutientManuel Valls pour laprimaire citoyenne de 2017 et fait partie de son organigramme de campagne[19]. Après la victoire deBenoît Hamon, elle est nommée coordinatrice des élus des outremers de sacampagne présidentielle[20],[21].
Le, est votée à l'unanimité laloi de programmation en faveur de l'égalité réelle Outre-mer au Sénat comme cela avait le cas à l'Assemblée nationale cinq jours plus tôt. Outre la possibilité pour les départements et collectivités d'Outre-mer d'organiser leur développement économique et social autour de plans de convergence, la loi prévoit la convergence de prestations sociales aux mêmes niveaux et critères que l'Hexagone[22]. Le même jour, Ericka Bareigts organise au ministère des Outre-mer les premiers états généraux LGBT Outre-mer, en lien avec la fédération Total Respect[23].
À compter du, lors de lacrise en Guyane, elle se fait remarquer par la lenteur de son action[24] et par l'absence de communication. Arrivée enGuyane avec le ministre de l'IntérieurMathias Fekl, le, ses excuses au« peuple guyanais » permettent aux négociations de reprendre[15],[25]. Les discussions échouent cependant par la suite avec la proposition d'un financement exceptionnel d'un montant d'un milliard d'euros ; le, la situation reste bloquée[26]. Un plan d'urgence de 1,085 milliard d'euros ainsi que des accords par filières sont finalement actés. Le plan prévoit notamment la cession par l'État de250 000 hectares de terrains à lacollectivité territoriale de Guyane et aux communes, le doublement du pont du Larivot, le stationnement d'un escadron de gendarmes mobiles de manière permanente, la création d'une cité judiciaire àCayenne ainsi qu'un établissement pénitentiaire àSaint-Laurent-du-Maroni. Les accords thématiques, négociés pendant la nuit du à la préfecture de Cayenne avec le collectif Pou la Guyann Dékolé, complètent le plan d'urgence. Parmi les mesures, la rétrocession aux populations amérindiennes etbushinengue de400 000 hectares de terres, la création d'un office foncier des populations amérindiennes pour gérer ces terres et la participation de leurs représentants à la Commission départementale des mines[27]. La presse évoque la« première victoire du plus grand mouvement social de l'histoire de Guyane »[28].
L'accord de Guyane est finalement signé le, ce qui met fin au conflit et conduit à la levée des barrages. Cet accord, publié le auJournal officiel, est salué par le Premier ministreBernard Cazeneuve[29] et par Ericka Bareigts elle-même, qui parle d'une« journée déterminante pour l'avenir de la Guyane ». Elle est cependant critiquée pour avoir évoqué le« peuple guyanais », alors que la Constitution dispose que« la France est une République indivisible »[30]. Lors de lapassation de pouvoirs avecAnnick Girardin, Ericka Bareigts évoque ses excuses en ces termes :« Le plus important, je crois, fut la nouvelle considération de l’État à l’égard de laGuyane »[31].

Ericka Bareigts est réélue le comme députée de la première circonscription de La Réunion, avec près de 66 % des voix, face à un candidat LR. Jugée « Macron-compatible », elle n'avait pas de candidat deLa République en marche face à elle. Le, candidate à la présidence de ladélégation aux outre-mer de l'Assemblée nationale, elle est battue par le député de la GuadeloupeOlivier Serva[32]. Elle est nommée porte-parole dugroupe Nouvelle Gauche avecBoris Vallaud[33]. Membre de lacommission des Affaires sociales, elle s'occupe plus particulièrement des sujets liés aux politiques de solidarité, de la famille et du handicap[34], dénonçant ainsi la hausse de lacontribution sociale généralisée (CSG) pour les aidants familiaux et les pensionnés d'invalidité[35].
Le, elle intègre ladirection collégiale du PS[36]. Le, à la suite de la nomination deFrançois de Rugy au gouvernement, elle est candidate à la présidence de l'Assemblée nationale au titre dugroupe socialiste et recueille 31 voix[37].
Le, elle parvient à faire reculer en séance publique le gouvernement qui voulait faire déroger les Outre-mer et la Corse à l'application de laloi littoral de 1986, en permettant la construction d'équipements collectifs publics ou privés à proximité de l'océan ou des plages[38]. Le secrétaire d’ÉtatJulien Denormandie donne finalement son appui à l’amendement de suppression d’Ericka Bareigts, reconnaissant que la dérogation« n’avait pas été suffisamment circonscrite »[39].
Elle est tête de liste de l'union de la gauche auxélections municipales de 2020 à Saint-Denis de La Réunion[40]. Sa liste arrive en tête du premier tour avec 42,7 % des voix, devant la listedivers droite conduite par le président du conseil régionalDidier Robert (24,9 %) et la listedivers centre de la sénatriceNassimah Dindar (13 %)[41],[42]. Elle fusionne sa liste avec celle de cette dernière en vue du second tour[43],[44], qu'elle remporte avec 58,9 % des suffrages exprimés face à Didier Robert[45]. Éluemaire de Saint-Denis par le conseil municipal le, elle est la première femme à occuper cette fonction dans le chef-lieu de La Réunion[46],[47],[48].
En raison de la progression de lapandémie de Covid-19 à La Réunion, elle prend un arrêté municipal en pour instaurer de nouvelles mesures restrictives, notamment leport du masque obligatoire et l'interdiction des regroupements de plus de dix personnes dans les parcs publics[49],[50].
Ericka Bareigts annonce la création de 8 à 10 km d’aménagements cyclables pour relier la piste du front de mer et celle duboulevard Sud, et souhaite à terme doubler le nombre de pistes cyclables à Saint-Denis ; elle promet également desvélos électriques enlibre-service en location dans la ville dès le mois de[51].
En 2021, Ericka Bareigts rejoint la plateforme créée parAnne Hidalgo en vue de l'élection présidentielle de 2022, « Idées en commun », au sein de laquelle elle est chargée de l'éducation[52]. Peu après, elle annonce sa candidature auxélections régionales de 2021 à La Réunion[53], alors qu'elle avait déclaré qu'elle ne serait pas candidate à ce scrutin si elle était élue maire de Saint-Denis[54]. À l'issue du premier tour, sa liste arrive en troisième position avec 18,5 % des voix, derrière celles deDidier Robert (31,1 %) et d'Huguette Bello (20,7 %)[55]. À Saint-Denis, Ericka Bareigts est devancée d'une courte tête par Didier Robert ; néanmoins,Imaz Press Réunion indique que« ce résultat ne montre pas forcément un affaiblissement de l'édile du chef-lieu, les Dionysiens ayant peut-être préféré qu'elle demeure maire de leur commune plutôt que de la propulser à la Pyramide inversée »[54]. Elle fusionne sa liste avec celle d'Huguette Bello pour le second tour[56],[57]. Figurant en troisième position sur la liste d'union[58], elle est élueconseillère régionale[59]. En, elle devient vice-présidente duconseil régional de La Réunion[60].
Le, Ericka Bareigts annonce, avec le préfet Jérôme Filippini et le général Laurent Cluzel, commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI), que lastatue monumentale deMahé de Labourdonnais, qui trône depuis 1856 sur la place du Gouvernement, à Saint-Denis, va être déboulonnée et installée à lacaserne Lambert, aux côtés d'autres monuments du patrimoine militaire réunionnais[61]. Ce monument est très critiqué en raison de l'hommage qu'il rend à un grand colonisateur esclavagiste. Selon Ericka Bareigts, l'objectif est de« redonner à cette place sa vérité historique », jugeant que lors de l'abolition de l'esclavage en 1848, la statue n'était pas encore installée à cet endroit, là-même où laliberté fut fêtée[61]. Ce projet, qui répond aux doléances de plusieurs associations, rencontre une vive opposition[61],[62].
| Année | Parti | 1er tour | Issue | Adversaires | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | ||||||
| 2018[63] | PS | 31 | 6,4 | 4e | Battue | |||
| Année | Parti | Circonscription | 1er tour | 2d tour | Issue | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
| 2012[64] | PS | 1re de La Réunion | 13 046 | 39,9 | 1re | 19 610 | 55,2 | 1re | Élue | |
| 2017[65] | 12 849 | 47,2 | 1re | 18 950 | 65,9 | 1re | Élue | |||
| Année | Parti | Circonscription | Voix | % | Rang | Sièges obtenus | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2009[66] | PS | Outre-Mer | 70 514 | 20,3 | 3e | 1 / 3 | |
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.
| Année | Parti | Région | 1er tour | 2d tour | Sièges obtenus | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
| 2021[55] | UG | La Réunion | 42 682 | 18,5 | 3e | Fusion[Note 2] | 11 / 45 | |||
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.
| Année | Parti | Commune | 1er tour | 2d tour | Sièges obtenus | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
| 2020[67] | UG | Saint-Denis | 17 285 | 42,7 | 1re | 26 309 | 58,9 | 1re | 44 / 55 | |
Par décret du, Ericka Bareigts est nommée au grade de chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de« ancienne ministre, maire de Saint-Denis de La Réunion ;29 ans de services »[68],[69].
En tant qu'ancienneministre des Outre-mer, elle est titulaire de l'échelon or de la médaille d'honneur de l'engagement ultramarin[70] créée en 2022.
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