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Enrico Castellani

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Enrico Castellani
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Enrico Castellani, né le àCastelmassa et mort le àViterbe[1], est unpeintre italien[2] qui a participé augroupe ZERO.

Enrico Castellani est considéré comme l'un des acteurs importants de l'avant-garde artistique enItalie dans la seconde moitié duXXe siècle. L'artiste américainDonald Judd l'a qualifié en 1966 de« l'un des pères duminimalisme », en référence à ses peinturesmonochromes, dans lesquelles il transforme la surface en un paysage de géométries hypnotiques.

Biographie

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Né dans la province deRovigo, Enrico Castellani étudie l'art, lasculpture et l'architecture enBelgique jusqu'en 1956, année où il obtient son diplôme à l’École nationale supérieure des beaux-arts. L’année suivante il retourne enItalie et, en s’installant àMilan, devient un représentant actif de la nouvelle scène artistique.

Il collabore avecPiero Manzoni, avec qui il constitue une association artistique jugée très étrange pour les critiques de l’époque qui étaient intrigués par la contradiction entre leurs personnalités : Manzoni était volcanique, dissipé et gai, et Castellani, sérieux, distingué et réfléchi. Castellani se lie aussi avecAgostino Bonalumi etLucio Fontana.

Après les premières expériences à caractère informel, inspirées par l’action painting américaine et surtout parMark Tobey, en reconnaissant ce type d’art mûr pour un dépassement, il élabore avec la collaboration de la revueAzimuth, fondée par lui-même et Manzoni, un nouveau début qui propose une mise à zéro totale de l’expérience artistique précédente, fondé sur un nouveau pacte avec le progrès social.

Cette remise à zéro est réalisée par Manzoni, Castellani et Bonalumi par l’utilisation des toilesmonochromes (souvent complètement blanches) extra-fléchies par les différentes techniques de sorte que cela produise des effets de lumières et ombres changeantes par rapport à l’inclinaison de la source de lumière. Il s’agissait d’une expérience absolument originale et considérée fondamentale dans l’histoire duXXe siècle, non seulement en ce qui concerne la scène italienne mais aussi et surtout dans l'internationale. En effet son écho a influencé et inspiréDonald Judd qui, dans un article du 1966, a défini Castellani père duminimalisme.

Si Piero Manzoni choisit pour ses matériels préférés lekaolin et le coton pour réaliser ses célèbresAchromes, Castellani et Agostino Bonalumi commencèrent un parcours d’étude et d’analyse très rigoureux sur les possibilités fournies par l’extra-flexion de la toile au moyen de l’utilisation de clous, de la cambrure et des silhouettes en bois et en métal insérées derrière la toile.

C’est en 1959 que Castellani réalise sa première surface en relief, en inaugurant une poétique qui sera son chiffre stylistique constant et rigoureux, et par ça, il définit ce que la critique a appelé « répétition différente », considérée par beaucoup comme une technique d’une extrême pureté où la répétition soigneusement choisie des pleins et des vides, donnée par les extra-flexions rythmiques de la toile, constitue un parcours toujours nouveau.

Depuis lors son chemin continue à se développer dans le milieu de l’extra-flexion, mais dans sa cohérente production on peut trouver plusieurs œuvres qui s’écartent nettement des surfaces en relief, en révélant beaucoup sur les thèmes les plus chers à Castellani comme le temps, le rythme et l’espace.

Même dans ces rares œuvres sur papier il a réussi à réaliser son style très personnel des extra-flexions rythmiques.

Entre 1959 et 1962,Lucio Fontana et Enrico Castellani collaborent à la Casa Pellegrini, projet deNanda Vigo. Les idées du groupe ZERO sont mises en pratique : lumière blanche, décor blanc, utilisation du verre, de l'aluminium et des miroirs[3].

En 1967, il réaliseAmbiente bianco pour l’expositionLo spazio dell’immagine au palais Trinci, àFoligno. En 1968, à l’occasion deIl teatro delle mostre, à la galerie La Tartaruga àRome, on présenteIl muro del tempo. En 1969, Castellani réaliseSpartito et en 1970Obelisco. Depuis ses débuts jusqu’aujourd’hui, plusieurs expositions se succèdent dans des espaces publics et privés.

Castellani participe à laBiennale de Venise en 1964, en 1966 (avec une salle personnelle), en 1984 et en 2003.

En 1965, il participe à l’exposition collectiveThe Resonsive Eye au muséeMoMa àNew York et à la VIIIebiennale de São Paulo auBrésil. En 1970, il prend part à l’exposition collectiveVitalità del negativo nell’arte italiana, organisée par Achille Bonito Oliva au Palazzo delle Esposizioni à Rome. En 1981, il participe àIdentité italienne. L’art en Italie depuis 1959, coordonnée parGermano Celant auCentre Pompidou àParis et en1983 il se trouve à Palazzo Reale à Milan pour l’expositionArte programmata e cinetica 1953-63. En 1994, il est invité à l’expositionThe italian metamorphosis aumusée Solomon R. Guggenheim à New York.

Parmi les expositions les plus récentes, on peut rappeler les expositions personnelles à la Galleria Lia Rumma à Milan en 1999 et à la Galleria Fumagalli àBergame en 1997 et en 2001. Cette même année, Castellani est invité aux expositions collectivesMateria/Niente, organisée par Luca Massimo Barbero à la Fondazione Bevilacqua La Masa à Venise et àBelvedere italiano-Linee di tendenza nell’arte contemporanea 1945/2001, dirigée parAchille Bonito Oliva au Centre for Contemporary Art àVarsovie. Une importante exposition anthologique a été préparée par laFondation Prada à Milan, avec la collaboration de Germano Celant, et àKettle’s Yard àCambridge en 2002, la même année où il présente son travail aussi à la Galleria de Franca Mancini à Pesaro et à celle de Greta Meert àBruxelles.

En 2004, il expose à Paris à la galerie Di Meo et en 2005, au musée des beaux-arts Pouchkine àMoscou, une exposition est préparée avec la collaboration de Bruno Corà. En 2006, il montre ses œuvres à la galerie Lia Rumma àNaples et à l’Auditorium à Rome. En 2009, beaucoup d’œuvres récentes avec un gros noyau de productions historiques sont proposées par Haunch of Venison à New York dans une exposition organisée par Adachiara Zevi, tandis que dans le siège deLondres de la même galerie les œuvres de Castellani sont exposées en relation avec celles deDan Flavin,Donald Judd etGünther Uecker. Le, il a reçu par leprince Hitachi, patron honoraire de la Japan Art Association, le Praemium Imperiale pour la peinture, la plus haute reconnaissance artistique japonaise au niveau international.

En 2011, la galerieTornabuoni Art à Paris lui consacre une rétrospective incluant une quarantaine d’œuvres créées entre 1958 et 2008[4].

Les œuvres de Castellani, dans le marché de l’art, sont recherchées et régulièrement échangées dans les ventes aux enchères, comme lesItalian Sales de Londres. La vente d' a vu partir une des pièces de l'artiste de 1967,Superficie Bianca, pour 3 778 500 livres sterling[5].

Expositions

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Principales expositions de 1999 à 2013

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Musées

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Honneur

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L'astéroïde(210032) Enricocastellani estnommé en son honneur.

Notes et références

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  1. (it) Stefano Milani,« Addio a Enrico Castellani, il pittore delle « estroflessioni » », inIl Giornale dell'Arte,1er décembre 2017.
  2. (it)« Morto Enrico Castellani, avventuroso artista della geometria »,corriere.it,1er décembre 2017.
  3. Paola Nicita, « Nanda Vigo. Le rôle d’une artiste de la Mitteleuropa. »[PDF], suradolf-luther-stiftung.com,.
  4. « Castellani, Père du minimalisme »,Le Journal des Arts,(consulté le).
  5. (en) « Enrico Castellani », sursothebys.com(consulté en).

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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v ·m
Lauréats duPraemium Imperiale de peinture
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