Pour la section masculine, voirEn avant Guingamp.
Pour les articles homonymes, voirEAG.
| Nom complet | En avant de Guingamp |
|---|---|
| Noms précédents | Saint-Brieuc Sports Chaffoteaux (1971-1999) Saint-Brieuc FF (1999-2004) Stade briochin (2004-2011) |
| Fondation | 1969 |
| Couleurs | Rouge etnoir |
| Stade | Stade de l'Akademi EAG,Pabu (1 960 places) |
| Championnat actuel | Seconde Ligue |
| Président | |
| Entraîneur | |
| Site web | eaguingamp.com |
| National[1] | Championnat de France (1) |
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Actualités
Lasection féminine de l'En avant de Guingamp est unclub de footballfémininfrançais basé àGuingamp. Le club fut créé en1973 sous le nom deSaint-Brieuc Sports Chaffoteaux, en tant qu'association sportive au sein de l'entrepriseChaffoteaux et Maury àPloufragan.
L'équipe évolue dans leChampionnat français de1re Division depuis la fin des années 1980, quasiment sans discontinuité, ne visitant ladivision inférieure que lors de la saison2005-2006 ; le club a connu une période faste à la fin des années 1980, empochant à son apogée en1989 le titre deChampion de France. Il a subi depuis sa création de nombreux bouleversements institutionnels : il prit le nomSaint-Brieuc FF en quittant l'entrepriseChaffoteaux (1999-2003), puisStade briochin lors de l'absorption de la section par le club deSaint-Brieuc (2003-2011), et enfinEn avant de Guingamp - section féminine en intégrant le club professionnelguingampais.
L'équipe fanion du club, entraînée parMathieu Rufié, participe en2023-2024 auchampionnat de première division pour la18e saison consécutive et évolue la plupart du temps à l'Akademi EAG àPabu, mais à aussi l'occasion de jouer austade de Roudourou àGuingamp lors de certaines affiches.
Alors que le football féminin n'est reconnu officiellement par laFédération française de football que depuis 1 an (), Josette André[2] et plusieurs de ses collègues, ouvrières dans l'usine de chauffe-eau deChaffoteaux et Maury àPloufragan, décident de créer une Association Sportive au sein de l’entreprise pour pratiquer le football. Elles ont pour la plupart découvert ce sport l'année précédente, lors d'un tournoi entre ateliers qui faisait suite à un pari. L'équipe féminine "corpo" inscrite à laFédération sportive et gymnique du travail évoluera à 7 pendant deux ans, avant de s'affilier à laFédération française de football pour participer à un championnat à 11 joueuses. Le club, dépendant du Comité d'Entreprise deChaffoteaux et évoluant en parallèle à une section masculine (Union Sportive de Chaffoteaux), prendra le nom deSaint-Brieuc Sports Chaffoteaux et commencera son aventure dans le championnat régional de laLigue de Bretagne.
LesCostarmoricaines atteindront leChampionnat national de Division 1 à la fin des années 1970, et ne quitteront plus l'élite pendant plus de deux décennies. En1981, Josette André, bien que toujours joueuse, passe à la direction du club et occupe même pendant quelque temps le poste d'entraîneur, créant au passage l'une des premières écoles françaises defootball féminin. De1980 à1986, l'équipe se rapproche progressivement de la première place du groupe composé des équipes de l'ouest de laFrance et se forge au fil des années deux rivalités durables : une enBretagne avec leStade quimpérois, et une autre dans le sud-ouest avec l'ASJ Soyaux, que lesBriochines affrontent à de nombreuses reprises lors des phases éliminatoires. C'est d'ailleurs à 1 point derrière les Sojaldiciennes qu'elles échoueront dans leur quête des demi-finales lors de lasaison 1985-1986.
Emmené par l'emblématique Elisabeth Bougeard[3], dont le pied bot opéré à l'âge d'1 an n'empêche pas d'être une merveilleuse technicienne au milieu du terrain, leSaint-Brieuc SC atteint pour la première fois les demi-finales duChampionnat de France en 1987, survolant sa poule du Nord-Ouest devant l'US Montfaucon, en ne concédant que 2 matchs nuls pour 12 victoires. Les demi-finales, qui se jouent alors en deux poules de 3, seront par contre très décevantes ; l'équipe s'incline à deux reprises face auFCE Le Neubourg (2-3) et auVGA Saint-Maur (1-2), tenant du titre et futur champion. LesBriochines atteignent également lesdemi-finales la saison suivante, en sortant leToulouse OM en quart de finale, mais elles butent à nouveau face à l'ogre saint-maurien.
La troisième demi-finale sera la bonne. Lors de la saison1988-1989, l'équipe entraînée par Yvan Le Quéré et comptant dans ses rangs plusieurs internationales françaises telles que Isabelle Le Boulch,Françoise Jézéquel, Anne Gouëzel ou Ghislaine Baron écarte sur sa route l'OS Monaco, puis lePoissy JSF, avant de s'offrir la première finale deChampionnat de son histoire. LesCostarmoricaines retrouvent l'ASJ Soyaux en finale. Les deux équipes n'arrivent pas à se départager et le tableau d'affichage indique 2 buts partout à la fin du temps réglementaire (deux buts pour lesBretonnes inscrits par Isabelle Le Boulch etFrançoise Jézéquel). Les deux équipes se départageront donc à la "loterie" des tirs-au-but, et ce sont lesBriochines qui remportent finalement la mise (5 tab à 4).
Les deux saisons suivantes seront décevantes, lesBretonnes ne réussissent pas à défendre leur titre et échouent par deux fois au stade des quarts de finale face au futur vainqueur de l'épreuve : leVGA Saint-Maur en1990, puis leFC Lyon en1991. Pour la dernière saison où un tournoi clôt leChampionnat de France (1991-1992), leSaint-Brieuc SC se hisse jusqu'en finale après des victoires face aux rivalessojaldiciennes puislyonnaises. Il échoue cependant en finale face auFCF Juvisy, 3 buts à 2. Menées de 3 buts à 20 minutes de la fin, les Bretonnes en remontent deux en l'espace de trois minutes grâce à Isabelle Breton et Isabelle Le Boulch ; en vain, les Juvisiennes soulèvent finalement la coupe.
Le passage à un championnat à une poule unique sera difficile pour lesBriochines qui auront besoin de deux saisons d'adaptation pour rejouer les premières rôles, ayant perdu également des joueuses cadres telles que Ghislaine Baron[4] après la finale de1992. Elles terminent par deux fois loin des premières places, à des8e et7e places dangereusement proches de la zone de relégation.
De1990 à1998, leChampionnat est dominé par deux équipes qui se partageront sans exception tous les titres : leFCF Juvisy et leFC Lyon. Mais dès la saison1994-1995, leSaint-Brieuc SC retrouve une place d'arbitre, voire d'outsider pour le titre ; pendant cette période, le club finit régulièrement à de solides4e et5e places du classement final. L'équipe est alors spectaculaire et très offensive, terminant systématiquement dans les meilleures attaques duChampionnat ; comme en2000 où les Briochines finissent la saison avec la deuxième meilleure attaque derrière le Championtoulousain, avec 71 buts inscrits, mais 48 buts encaissés. Le point culminant de cette époque est la troisième place obtenue lors de la saison1996-1997, devant leFC Lyon mais relativement loin du Champion, leFCF Juvisy, et de son dauphin, leToulouse OAC.
En1999, une page se tourne. Après 28 ans en son sein, le club quitte l'entrepriseChaffoteaux et Maury et son statut "corpo" et devient leSaint-Brieuc Football Féminin (Saint-Brieuc FF) ; Isabelle Le Boulch, qui continuera de jouer dans l'équipe jusqu'en2002, remplace l'emblématique Josette André - qui passe à l'intendance - et assume désormais la présidence du club. Cette période voit un développement progressif duChampionnat qui commence à se professionnaliser petit à petit ; et alors que les moyens des clubs les plus performants de cette période comme leFC Lyon ou leMontpellier HSC, bénéficiant des structures de clubs masculins et soutenus par de grandes métropoles et des présidents volontaristes commeLouis Nicollin àMontpellier, ne cessent de grandir, le club exclusivement féminin deSaint-Brieuc a bien du mal à suivre le rythme. Cela se traduit dans les résultats sportifs : l'équipe flirte dangereusement avec la zone de relégation, finissant entre 2000 et 2004 à de périlleuses8e et9e places. Cette période difficile voit la fin de carrière de nombreuses joueuses importantes dans l'histoire du club, comme Isabelle Le Boulch ouFrançoise Jézéquel, et les grands débuts lors de la saison2000-2001 d'une joueuse emblématique du football féminin français :Camille Abily, qui ne restera dans son club formateur qu'une seule saison. Le club atteint tout de même, pendant cette période, les demi-finales duChallenge de France pour la1re édition de l'épreuve ; les Briochines s'y inclineront 3 buts à 0, face auFC Lyon.
En2004, le club décide, dans l'espoir de profiter de meilleures installations et d'un budget plus important, de rejoindre le club masculin de la ville deSaint-Brieuc, leStade briochin, en tant que section féminine, et change à nouveau de nom. Le club restera cependant "le petit Poucet" de laDivision 1 féminine, avec le plus petit budget (205 000 euros en 2009)[5], ce qui l'oblige notamment, malgré son isolement géographique, à utiliser principalement le minibus plutôt que l'avion lors de ses déplacements. Pour sa première année, cette nouvelle structure se solde par un échec immédiat et une saison cauchemardesque : élimination dès les 1/16e de finale duChallenge de France face à l'ASJ Soyaux,11e place auChampionnat, synonyme de rétrogradation historique enDivision 2, avec seulement 3 victoires et la bagatelle de 75 buts encaissés (pour 25 marqués).
Le passage duStade briochin enDivision 2 est de courte durée. L'équipe entraînée par Patricia Giroux, ancienne joueuse du club, finit la phase de poule à la deuxième place de son groupe, ne cédant la première place auFCF Condéen qu'à la différence de buts. Les Bretonnes, qui concèdent le match nul àCondé-sur-Noireau après avoir longtemps mené au score, passeront tout près du titre de Champion lors de la deuxième phase et c'est avec un statut device-championnes de Division 2 qu'elles retrouvent finalement l'élite.
De retour enDivision 1, les Briochines font une excellente saison pour un promu, en obtenant la6e place du classement final devant leParis Saint-Germain. Elles atteignent également pour la2e fois le stade des demi-finales duChallenge de France, en écartant tour à tour le modesteFA Laval de Division d'Honneur, le redoutableFCF Juvisy,3e du Championnat, et le club de1re Division, leFCF Hénin-Beaumont, en quarts de finale. La marche des demi-finales sera néanmoins trop haute, leStade Briochin s'incline 3 buts à 0 àMontpellier.
Entre2007 et2010,Sonia Haziraj prend les rênes de l'équipe en tant qu’entraîneur-joueuse[6]. Elle présente un bilan mitigé à la fin de son contrat : deux saisons difficiles où l'équipe passe proche de la relégation - ne se sauvant que de deux petits points lors de la saison2007-2008 -, une bonne6e place lors de la saison2008-2009, une élimination précoce en 1/16e de finale deCoupe de France face à l'ESOFV La Roche-sur-Yon en2008 et deux quarts de finale en2009 et2010. Cette période verra cependant l'éclosion d'Eugénie Le Sommer, future joueuse phare de l'Équipe de France et de l'Olympique lyonnais, qui quitte leStade briochin à la fin de la saison 2009-2010 en tête du classement des buteuses, avec 19 réalisations en 22 matchs, et en obtenant le titre de "meilleure joueuse de l'année"[7].

Le club s'installe pour les trois saisons suivantes dans le ventre mou duChampionnat, changeant deux fois d'entraîneur (Adolphe Ogouyon[8], puis Olivier Moullac[9]), et ne connait guère de succès sportif durant cette période hormis un quart de finale deCoupe de France perdu à domicile, 3 buts à 1, face auMontpellier HSC. Le point d'orgue de cette période sera extra-sportif : la section féminine du stade briochin est incorporée au club professionnel voisin d'En avant de Guingamp qui souhaite se doter d'une section féminine et bénéficie de moyens intéressants[10]. Le club continuera de disputer la plupart de ses matchs auStade Fred-Aubert àSaint-Brieuc, mais se rendra àGuingamp pour les matchs importants. Cela se traduira par une augmentation notable du nombre de spectateurs, et notamment une affluence record en2011 pour un match dechampionnat : lestade de Roudourou accueillant pour la rencontre face à l'Olympique lyonnais plus de 12 000 personnes.
En2013,Sarah M'Barek, en provenance duMontpellier HSC, rejoint le club comme entraîneur, et Gilbert Castel obtient la présidence du pôle féminin de l'En avant de Guingamp afin d'en développer la section féminine[11]. Malgré une décevante élimination enCoupe de France face à l'équipe duMans FC aux tirs-au-but, la première saison du duo est encourageante avec le gain d'une5e place enChampionnat, derrière les 4 immuables premiers : l'Olympique lyonnais, dont c'est le8e titre d'affilée, l'ambitieuxParis Saint-Germain, et les toujours redoutablesFCF Juvisy etMontpellier HSC.
Le club continue d'être réputé pour sa formation (Camille Abily,Eugénie Le Sommer...), dont l'un des symboles les plus récents est la jeuneBrestoiseGriedge Mbock, au club depuis 5 ans[12], défenseure enÉquipe de France, ballon d'or de laCoupe du monde U17 remportée par la France en2012[13] et ballon d'argent de laCoupe du monde U20 en2014[14].
Plusieurs des jeunes joueuses de l'Équipe de France des moins de 20 ans ayant terminé sur la3e marche de laCoupe du monde U20 auCanada font d'ailleurs partie de l'effectifguingampais pour la saison2014-2015 :Griedge Mbock,Clarisse Le Bihan,Faustine Robert,Margaux Bueno,Marine Dafeur etAminata Diallo.
Lors de la saison 2019-2020, l'équipe atteint la demi-finale de la coupe de France féminine qu'elle perd (0-1) contre l'Olympique lyonnais[15].
À l'été 2023,Fred Biancalani quitte le club pour laFédération française de football et est remplacé parMathieu Rufié, entraîneur deRodez depuis 4 ans, qui signe pour une saison (+ une en option)[16].
Le palmarès de l'En Avant de Guingamp comprend unchampionnat de France.
Le tableau suivant liste le palmarès du club actualisé à l'issue de la saison 2013-2014 dans les différentes compétitions officielles aux niveaux national et régional.
| Compétitions nationales | Compétitions régionales |
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Le tableau suivant retrace le parcours du club depuis la création du championnat deDivision 1 sous le nom deSaint-Brieuc SC avant1999, puis sous le nom duSaint-Brieuc FF entre1999 et2003, deStade briochin entre2003 et2011, et enfin d'EA Guingamp - Saint-Brieuc depuis2011.
| Joueuses | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Sur les autres projets Wikimedia :
| Infrastructures | |
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| Joueurs et staff | |
| Historique | |
| Autres sections | Féminines |
Saisons enDivision 1 des féminines de l'En avant Guingamp | |
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En avant de Guingamp – Effectif professionnel actuel | |
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| Entraîneur :Frédéric Biancalani | |
| Dernière mise à jour complète :date inconnue |
| Clubs |
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| Clubs féminins |
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| Stades |
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| Organismes | |||||||||||||||||||||||||
| Rivalités | |||||||||||||||||||||||||
| Supporters | |||||||||||||||||||||||||
| Équipes nationales |
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